"Xavier Martin-Dupont" a écrit dans le message de news:
112go9thhbki3$Le Thu, 4 Oct 2007 16:40:18 +0200, Patoultanécrivait:Et donc, s'il n'y arrive pas, il faut se résigner et considérer
comme une fatalité les futurs crimes de leur patient, alors
même qu'on pourrait tenter de les empêcher ?
Dans le cas d'un dément tout comme dans le cas d'un commateux le médecin
fait ce qu'il a à faire. Mais il est bien évident que vous n'allez pas
castrer un pédophile dans le comas uniquement parce qu'il ne peut pas s'y
opposer ...
Surtout qu'un pédophile dans le coma présente assez peu
de danger, il faut dire !...Ceci pour dire que votre argument est frelaté. In fine toutes
mesures visant à imposer un tel traitement à un malade hors du
consentement
de celui-ci se verrait amha sanctionner par la CEDH.
Non, je ne crois pas, car ce traitement est imposé dans le
cadre d'une condamnation pénale, après une expertise
médicale, à quelqu'un qui n'est pas seulement un malade,
mais également un criminel sexuel en risque de récidive.
La liberté de refuser un traitement est un droit reconnu, mais
tout droit peut être sujet à des exceptions et des limites, et il
ne m'apparaît pas scandaleux d'en priver des criminels qui
présentent un danger pour les autres en refusant de se soigner.
On ne racontait pas autre chose au bon vieux temps de l'URSS
Parti comme vous êtes, vous allez bientôt faire la comparaison
avec les pratiques nazies, faute d'arguments...
Je n'arrive pas à comprendre ce qui vous pose problème, dans
le fait de pouvoir traiter des malades contre leur gré, dans le
cas des criminels sexuels pathologiques.
Vous placez le droit de refuser un traitement au-dessus de toute
autre considération ?
Ce n'est pas moi, c'est la loi ...
Non, la loi permet déjà des exceptions, comme par exemple les
mesures d'hospitalisation d'office, qui se passent du consentement
de la personne.
Il suffit d'ajouter à la loi une nouvelle exception.
"Xavier Martin-Dupont" <xmd@zelohim.org> a écrit dans le message de news:
112go9thhbki3$.dlg@zelohim.org...
Le Thu, 4 Oct 2007 16:40:18 +0200, Patoultanécrivait:
Et donc, s'il n'y arrive pas, il faut se résigner et considérer
comme une fatalité les futurs crimes de leur patient, alors
même qu'on pourrait tenter de les empêcher ?
Dans le cas d'un dément tout comme dans le cas d'un commateux le médecin
fait ce qu'il a à faire. Mais il est bien évident que vous n'allez pas
castrer un pédophile dans le comas uniquement parce qu'il ne peut pas s'y
opposer ...
Surtout qu'un pédophile dans le coma présente assez peu
de danger, il faut dire !...
Ceci pour dire que votre argument est frelaté. In fine toutes
mesures visant à imposer un tel traitement à un malade hors du
consentement
de celui-ci se verrait amha sanctionner par la CEDH.
Non, je ne crois pas, car ce traitement est imposé dans le
cadre d'une condamnation pénale, après une expertise
médicale, à quelqu'un qui n'est pas seulement un malade,
mais également un criminel sexuel en risque de récidive.
La liberté de refuser un traitement est un droit reconnu, mais
tout droit peut être sujet à des exceptions et des limites, et il
ne m'apparaît pas scandaleux d'en priver des criminels qui
présentent un danger pour les autres en refusant de se soigner.
On ne racontait pas autre chose au bon vieux temps de l'URSS
Parti comme vous êtes, vous allez bientôt faire la comparaison
avec les pratiques nazies, faute d'arguments...
Je n'arrive pas à comprendre ce qui vous pose problème, dans
le fait de pouvoir traiter des malades contre leur gré, dans le
cas des criminels sexuels pathologiques.
Vous placez le droit de refuser un traitement au-dessus de toute
autre considération ?
Ce n'est pas moi, c'est la loi ...
Non, la loi permet déjà des exceptions, comme par exemple les
mesures d'hospitalisation d'office, qui se passent du consentement
de la personne.
Il suffit d'ajouter à la loi une nouvelle exception.
"Xavier Martin-Dupont" a écrit dans le message de news:
112go9thhbki3$Le Thu, 4 Oct 2007 16:40:18 +0200, Patoultanécrivait:Et donc, s'il n'y arrive pas, il faut se résigner et considérer
comme une fatalité les futurs crimes de leur patient, alors
même qu'on pourrait tenter de les empêcher ?
Dans le cas d'un dément tout comme dans le cas d'un commateux le médecin
fait ce qu'il a à faire. Mais il est bien évident que vous n'allez pas
castrer un pédophile dans le comas uniquement parce qu'il ne peut pas s'y
opposer ...
Surtout qu'un pédophile dans le coma présente assez peu
de danger, il faut dire !...Ceci pour dire que votre argument est frelaté. In fine toutes
mesures visant à imposer un tel traitement à un malade hors du
consentement
de celui-ci se verrait amha sanctionner par la CEDH.
Non, je ne crois pas, car ce traitement est imposé dans le
cadre d'une condamnation pénale, après une expertise
médicale, à quelqu'un qui n'est pas seulement un malade,
mais également un criminel sexuel en risque de récidive.
La liberté de refuser un traitement est un droit reconnu, mais
tout droit peut être sujet à des exceptions et des limites, et il
ne m'apparaît pas scandaleux d'en priver des criminels qui
présentent un danger pour les autres en refusant de se soigner.
On ne racontait pas autre chose au bon vieux temps de l'URSS
Parti comme vous êtes, vous allez bientôt faire la comparaison
avec les pratiques nazies, faute d'arguments...
Je n'arrive pas à comprendre ce qui vous pose problème, dans
le fait de pouvoir traiter des malades contre leur gré, dans le
cas des criminels sexuels pathologiques.
Vous placez le droit de refuser un traitement au-dessus de toute
autre considération ?
Ce n'est pas moi, c'est la loi ...
Non, la loi permet déjà des exceptions, comme par exemple les
mesures d'hospitalisation d'office, qui se passent du consentement
de la personne.
Il suffit d'ajouter à la loi une nouvelle exception.
"Patoultan" a écrit dans le message de news: 470540cf$0$17285$C'est le principe même d'une décision de justice que
d'être imposée au condamné, qu'il soit d'accord ou pas.
Imposer une sanction à un comportement, n'est que la conséquence de ce comportement.
La sanction n'influe pas sur le libre arbitre de l'individu, qui a déterminé son comportement.
C'est précisément parce que l'individu a eu ce libre choix du comportement délinquant qu'il a été condamné.
Sans libre-arbitre, il ne serait pas condamnable. Donc pas condamné.
Mais la condamnation n'a aucune influence sur son libre-arbitre.
Pourquoi insistez-vous ?
Une castration chimique n'est PAS équivalente
à la perte d'une jambe !
J'entends bien.
C'est volontairement que j'augmente l'enjeu pour voire quel est le seuil au delà duquel votre libre-arbitre vous déterminera dans
votre libre choix entre la perpétuité et la perte de votre jambe.
L'idée et de vous faire comprendre (vous avez du mal) que le choix est libre, même s'il est logique et prévisible.
Et qu'il est également libre même s'il est irrationnel.Raisonnons sur l'alternative réelle, pas sur une comparaison
inappropriée.
Ok. La disproportion volontaire que j'ai présenté vous choque. Donc trouvons en une moins forte:
[...]
"Patoultan" <patoultan@free.fr> a écrit dans le message de news: 470540cf$0$17285$426a74cc@news.free.fr...
C'est le principe même d'une décision de justice que
d'être imposée au condamné, qu'il soit d'accord ou pas.
Imposer une sanction à un comportement, n'est que la conséquence de ce comportement.
La sanction n'influe pas sur le libre arbitre de l'individu, qui a déterminé son comportement.
C'est précisément parce que l'individu a eu ce libre choix du comportement délinquant qu'il a été condamné.
Sans libre-arbitre, il ne serait pas condamnable. Donc pas condamné.
Mais la condamnation n'a aucune influence sur son libre-arbitre.
Pourquoi insistez-vous ?
Une castration chimique n'est PAS équivalente
à la perte d'une jambe !
J'entends bien.
C'est volontairement que j'augmente l'enjeu pour voire quel est le seuil au delà duquel votre libre-arbitre vous déterminera dans
votre libre choix entre la perpétuité et la perte de votre jambe.
L'idée et de vous faire comprendre (vous avez du mal) que le choix est libre, même s'il est logique et prévisible.
Et qu'il est également libre même s'il est irrationnel.
Raisonnons sur l'alternative réelle, pas sur une comparaison
inappropriée.
Ok. La disproportion volontaire que j'ai présenté vous choque. Donc trouvons en une moins forte:
[...]
"Patoultan" a écrit dans le message de news: 470540cf$0$17285$C'est le principe même d'une décision de justice que
d'être imposée au condamné, qu'il soit d'accord ou pas.
Imposer une sanction à un comportement, n'est que la conséquence de ce comportement.
La sanction n'influe pas sur le libre arbitre de l'individu, qui a déterminé son comportement.
C'est précisément parce que l'individu a eu ce libre choix du comportement délinquant qu'il a été condamné.
Sans libre-arbitre, il ne serait pas condamnable. Donc pas condamné.
Mais la condamnation n'a aucune influence sur son libre-arbitre.
Pourquoi insistez-vous ?
Une castration chimique n'est PAS équivalente
à la perte d'une jambe !
J'entends bien.
C'est volontairement que j'augmente l'enjeu pour voire quel est le seuil au delà duquel votre libre-arbitre vous déterminera dans
votre libre choix entre la perpétuité et la perte de votre jambe.
L'idée et de vous faire comprendre (vous avez du mal) que le choix est libre, même s'il est logique et prévisible.
Et qu'il est également libre même s'il est irrationnel.Raisonnons sur l'alternative réelle, pas sur une comparaison
inappropriée.
Ok. La disproportion volontaire que j'ai présenté vous choque. Donc trouvons en une moins forte:
[...]
"Patoultan" a écrit dans le message de news: 470577bd$0$697$Les attentats à la pudeur ne font pas partie des
crimes pouvant faire encourir cette peine.
Pas "encore".
Il suffit de modifier la loi. C'est si vite fait.
Un psychiatre donne son avis sur l'opportunité d'une
telle peine, qui n'est évidemment pas destinée à
remplacer une thérapie, mais seulement à empêcher
de nuire, dans le cadre du suivi socio-judiciaire du
condamné.
Celà n'empêche pas de nuire, justement.
Mais celà inhibe une partie de la pulsion (la pulsion sexuelle). Mais il peux rester une très forte envie de nuire à autrui, sans
aucune pulsion sexuelle.
"Patoultan" <patoultan@free.fr> a écrit dans le message de news: 470577bd$0$697$426a74cc@news.free.fr...
Les attentats à la pudeur ne font pas partie des
crimes pouvant faire encourir cette peine.
Pas "encore".
Il suffit de modifier la loi. C'est si vite fait.
Un psychiatre donne son avis sur l'opportunité d'une
telle peine, qui n'est évidemment pas destinée à
remplacer une thérapie, mais seulement à empêcher
de nuire, dans le cadre du suivi socio-judiciaire du
condamné.
Celà n'empêche pas de nuire, justement.
Mais celà inhibe une partie de la pulsion (la pulsion sexuelle). Mais il peux rester une très forte envie de nuire à autrui, sans
aucune pulsion sexuelle.
"Patoultan" a écrit dans le message de news: 470577bd$0$697$Les attentats à la pudeur ne font pas partie des
crimes pouvant faire encourir cette peine.
Pas "encore".
Il suffit de modifier la loi. C'est si vite fait.
Un psychiatre donne son avis sur l'opportunité d'une
telle peine, qui n'est évidemment pas destinée à
remplacer une thérapie, mais seulement à empêcher
de nuire, dans le cadre du suivi socio-judiciaire du
condamné.
Celà n'empêche pas de nuire, justement.
Mais celà inhibe une partie de la pulsion (la pulsion sexuelle). Mais il peux rester une très forte envie de nuire à autrui, sans
aucune pulsion sexuelle.
Patoultan a écrit :Non, je ne crois pas, car ce traitement est imposé dans le
cadre d'une condamnation pénale, après une expertise
médicale, à quelqu'un qui n'est pas seulement un malade,
mais également un criminel sexuel en risque de récidive.
Reste à démontrer que c'est bien un traitement médical dans ce contexte ça va être difficile.
Patoultan a écrit :
Non, je ne crois pas, car ce traitement est imposé dans le
cadre d'une condamnation pénale, après une expertise
médicale, à quelqu'un qui n'est pas seulement un malade,
mais également un criminel sexuel en risque de récidive.
Reste à démontrer que c'est bien un traitement médical dans ce contexte ça va être difficile.
Patoultan a écrit :Non, je ne crois pas, car ce traitement est imposé dans le
cadre d'une condamnation pénale, après une expertise
médicale, à quelqu'un qui n'est pas seulement un malade,
mais également un criminel sexuel en risque de récidive.
Reste à démontrer que c'est bien un traitement médical dans ce contexte ça va être difficile.
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de news:
4706116d$0$27380$"Patoultan" a écrit dans le message de news:
470540cf$0$17285$C'est le principe même d'une décision de justice que
d'être imposée au condamné, qu'il soit d'accord ou pas.
Imposer une sanction à un comportement, n'est que la conséquence de ce
comportement.
La sanction n'influe pas sur le libre arbitre de l'individu, qui a
déterminé son comportement.
C'est précisément parce que l'individu a eu ce libre choix du
comportement délinquant qu'il a été condamné.
Sans libre-arbitre, il ne serait pas condamnable. Donc pas condamné.
Mais la condamnation n'a aucune influence sur son libre-arbitre.
Ne confondez-vous pas « libre arbitre » et « responsabilité
pénale » ?
Un alcoolique ou un drogué peuvent bien être déclarés
pénalement responsables de leurs actes, mais direz-vous
qu'ils jouissent pleinement de leur faculté de choisir, alors
que leur addiction les pousse à des excès dont ils ne peuvent
pas forcément maîtriser les conséquences ?
Un criminel sexuel que ses pulsions entraînent irrésistiblement
à commettre des viols dispose-t-il réellement d'un total libre
arbitre, même s'il est considéré comme pénalement responsable ?
Certes, vous pourrez toujours affirmer qu'ils ont le choix
de faire soigner leur maladie ou leur dépendance, mais ce
serait méconnaître l'emprise que peut avoir, sur leur capacité
de jugement, le plaisir que leur procure leur comportement.
Pourquoi insistez-vous ?
Une castration chimique n'est PAS équivalente
à la perte d'une jambe !
J'entends bien.
C'est volontairement que j'augmente l'enjeu pour voire quel est le seuil
au delà duquel votre libre-arbitre vous déterminera dans votre libre
choix entre la perpétuité et la perte de votre jambe.
L'idée et de vous faire comprendre (vous avez du mal) que le choix est
libre, même s'il est logique et prévisible.
Et qu'il est également libre même s'il est irrationnel.Raisonnons sur l'alternative réelle, pas sur une comparaison
inappropriée.
Ok. La disproportion volontaire que j'ai présenté vous choque. Donc
trouvons en une moins forte:
[...]
Non.
Nous parlions d'une alternative précise, alors inutile de
digresser sur une autre.
Après tout, pourquoi faudrait-il se soucier qu'on puisse
imposer un traitement à un condamné qui refuse de se
soigner, et qui met par ce fait d'autres personnes en
danger ?
Est-ce à lui d'imposer son comportement criminel, à cause
d'un sacro-saint libre arbitre qu'on serait tenu de respecter
à tout prix, ou bien à la société de lui imposer ses règles ?
"Ariel DAHAN" <cats@ddb> a écrit dans le message de news:
4706116d$0$27380$ba4acef3@news.orange.fr...
"Patoultan" <patoultan@free.fr> a écrit dans le message de news:
470540cf$0$17285$426a74cc@news.free.fr...
C'est le principe même d'une décision de justice que
d'être imposée au condamné, qu'il soit d'accord ou pas.
Imposer une sanction à un comportement, n'est que la conséquence de ce
comportement.
La sanction n'influe pas sur le libre arbitre de l'individu, qui a
déterminé son comportement.
C'est précisément parce que l'individu a eu ce libre choix du
comportement délinquant qu'il a été condamné.
Sans libre-arbitre, il ne serait pas condamnable. Donc pas condamné.
Mais la condamnation n'a aucune influence sur son libre-arbitre.
Ne confondez-vous pas « libre arbitre » et « responsabilité
pénale » ?
Un alcoolique ou un drogué peuvent bien être déclarés
pénalement responsables de leurs actes, mais direz-vous
qu'ils jouissent pleinement de leur faculté de choisir, alors
que leur addiction les pousse à des excès dont ils ne peuvent
pas forcément maîtriser les conséquences ?
Un criminel sexuel que ses pulsions entraînent irrésistiblement
à commettre des viols dispose-t-il réellement d'un total libre
arbitre, même s'il est considéré comme pénalement responsable ?
Certes, vous pourrez toujours affirmer qu'ils ont le choix
de faire soigner leur maladie ou leur dépendance, mais ce
serait méconnaître l'emprise que peut avoir, sur leur capacité
de jugement, le plaisir que leur procure leur comportement.
Pourquoi insistez-vous ?
Une castration chimique n'est PAS équivalente
à la perte d'une jambe !
J'entends bien.
C'est volontairement que j'augmente l'enjeu pour voire quel est le seuil
au delà duquel votre libre-arbitre vous déterminera dans votre libre
choix entre la perpétuité et la perte de votre jambe.
L'idée et de vous faire comprendre (vous avez du mal) que le choix est
libre, même s'il est logique et prévisible.
Et qu'il est également libre même s'il est irrationnel.
Raisonnons sur l'alternative réelle, pas sur une comparaison
inappropriée.
Ok. La disproportion volontaire que j'ai présenté vous choque. Donc
trouvons en une moins forte:
[...]
Non.
Nous parlions d'une alternative précise, alors inutile de
digresser sur une autre.
Après tout, pourquoi faudrait-il se soucier qu'on puisse
imposer un traitement à un condamné qui refuse de se
soigner, et qui met par ce fait d'autres personnes en
danger ?
Est-ce à lui d'imposer son comportement criminel, à cause
d'un sacro-saint libre arbitre qu'on serait tenu de respecter
à tout prix, ou bien à la société de lui imposer ses règles ?
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de news:
4706116d$0$27380$"Patoultan" a écrit dans le message de news:
470540cf$0$17285$C'est le principe même d'une décision de justice que
d'être imposée au condamné, qu'il soit d'accord ou pas.
Imposer une sanction à un comportement, n'est que la conséquence de ce
comportement.
La sanction n'influe pas sur le libre arbitre de l'individu, qui a
déterminé son comportement.
C'est précisément parce que l'individu a eu ce libre choix du
comportement délinquant qu'il a été condamné.
Sans libre-arbitre, il ne serait pas condamnable. Donc pas condamné.
Mais la condamnation n'a aucune influence sur son libre-arbitre.
Ne confondez-vous pas « libre arbitre » et « responsabilité
pénale » ?
Un alcoolique ou un drogué peuvent bien être déclarés
pénalement responsables de leurs actes, mais direz-vous
qu'ils jouissent pleinement de leur faculté de choisir, alors
que leur addiction les pousse à des excès dont ils ne peuvent
pas forcément maîtriser les conséquences ?
Un criminel sexuel que ses pulsions entraînent irrésistiblement
à commettre des viols dispose-t-il réellement d'un total libre
arbitre, même s'il est considéré comme pénalement responsable ?
Certes, vous pourrez toujours affirmer qu'ils ont le choix
de faire soigner leur maladie ou leur dépendance, mais ce
serait méconnaître l'emprise que peut avoir, sur leur capacité
de jugement, le plaisir que leur procure leur comportement.
Pourquoi insistez-vous ?
Une castration chimique n'est PAS équivalente
à la perte d'une jambe !
J'entends bien.
C'est volontairement que j'augmente l'enjeu pour voire quel est le seuil
au delà duquel votre libre-arbitre vous déterminera dans votre libre
choix entre la perpétuité et la perte de votre jambe.
L'idée et de vous faire comprendre (vous avez du mal) que le choix est
libre, même s'il est logique et prévisible.
Et qu'il est également libre même s'il est irrationnel.Raisonnons sur l'alternative réelle, pas sur une comparaison
inappropriée.
Ok. La disproportion volontaire que j'ai présenté vous choque. Donc
trouvons en une moins forte:
[...]
Non.
Nous parlions d'une alternative précise, alors inutile de
digresser sur une autre.
Après tout, pourquoi faudrait-il se soucier qu'on puisse
imposer un traitement à un condamné qui refuse de se
soigner, et qui met par ce fait d'autres personnes en
danger ?
Est-ce à lui d'imposer son comportement criminel, à cause
d'un sacro-saint libre arbitre qu'on serait tenu de respecter
à tout prix, ou bien à la société de lui imposer ses règles ?
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de news:
47061211$0$27384$"Patoultan" a écrit dans le message de news:
470577bd$0$697$Les attentats à la pudeur ne font pas partie des
crimes pouvant faire encourir cette peine.
Pas "encore".
Il suffit de modifier la loi. C'est si vite fait.
Nous parlons pour l'instant d'une proposition de loi
qui ne prévoit rien de tel.
Sinon, on peut envisager aussi que cette peine finisse
par s'appliquer aux auteurs de harcèlement sexuel, si
on veut donner dans la paranoïa.
Un psychiatre donne son avis sur l'opportunité d'une
telle peine, qui n'est évidemment pas destinée à
remplacer une thérapie, mais seulement à empêcher
de nuire, dans le cadre du suivi socio-judiciaire du
condamné.
Celà n'empêche pas de nuire, justement.
Mais celà inhibe une partie de la pulsion (la pulsion sexuelle). Mais il
peux rester une très forte envie de nuire à autrui, sans
aucune pulsion sexuelle.
Des crimes sexuels sans pulsion sexuelle ?
Avec juste l'intention de nuire ?
Alors qu'on sait au contraire que les violeurs et agresseurs
sexuels ne voient essentiellement leur victime que comme
un objet destiné à assouvir leur désir, et non une personne
à qui ils font du mal !
"Ariel DAHAN" <cats@ddb> a écrit dans le message de news:
47061211$0$27384$ba4acef3@news.orange.fr...
"Patoultan" <patoultan@free.fr> a écrit dans le message de news:
470577bd$0$697$426a74cc@news.free.fr...
Les attentats à la pudeur ne font pas partie des
crimes pouvant faire encourir cette peine.
Pas "encore".
Il suffit de modifier la loi. C'est si vite fait.
Nous parlons pour l'instant d'une proposition de loi
qui ne prévoit rien de tel.
Sinon, on peut envisager aussi que cette peine finisse
par s'appliquer aux auteurs de harcèlement sexuel, si
on veut donner dans la paranoïa.
Un psychiatre donne son avis sur l'opportunité d'une
telle peine, qui n'est évidemment pas destinée à
remplacer une thérapie, mais seulement à empêcher
de nuire, dans le cadre du suivi socio-judiciaire du
condamné.
Celà n'empêche pas de nuire, justement.
Mais celà inhibe une partie de la pulsion (la pulsion sexuelle). Mais il
peux rester une très forte envie de nuire à autrui, sans
aucune pulsion sexuelle.
Des crimes sexuels sans pulsion sexuelle ?
Avec juste l'intention de nuire ?
Alors qu'on sait au contraire que les violeurs et agresseurs
sexuels ne voient essentiellement leur victime que comme
un objet destiné à assouvir leur désir, et non une personne
à qui ils font du mal !
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de news:
47061211$0$27384$"Patoultan" a écrit dans le message de news:
470577bd$0$697$Les attentats à la pudeur ne font pas partie des
crimes pouvant faire encourir cette peine.
Pas "encore".
Il suffit de modifier la loi. C'est si vite fait.
Nous parlons pour l'instant d'une proposition de loi
qui ne prévoit rien de tel.
Sinon, on peut envisager aussi que cette peine finisse
par s'appliquer aux auteurs de harcèlement sexuel, si
on veut donner dans la paranoïa.
Un psychiatre donne son avis sur l'opportunité d'une
telle peine, qui n'est évidemment pas destinée à
remplacer une thérapie, mais seulement à empêcher
de nuire, dans le cadre du suivi socio-judiciaire du
condamné.
Celà n'empêche pas de nuire, justement.
Mais celà inhibe une partie de la pulsion (la pulsion sexuelle). Mais il
peux rester une très forte envie de nuire à autrui, sans
aucune pulsion sexuelle.
Des crimes sexuels sans pulsion sexuelle ?
Avec juste l'intention de nuire ?
Alors qu'on sait au contraire que les violeurs et agresseurs
sexuels ne voient essentiellement leur victime que comme
un objet destiné à assouvir leur désir, et non une personne
à qui ils font du mal !
"Yves Lambert" a écrit dans le message de
news:Patoultan a écrit :Non, je ne crois pas, car ce traitement est imposé dans le
cadre d'une condamnation pénale, après une expertise
médicale, à quelqu'un qui n'est pas seulement un malade,
mais également un criminel sexuel en risque de récidive.
Reste à démontrer que c'est bien un traitement médical dans ce contexte
ça va être difficile.
C'est un traitement médical puisque ce sont des médecins
qui administrent des médicaments destinés à inhiber un
comportement dangereux.
C'est l'équivalent d'un traitement par neuroleptiques que
peut imposer un psychiatre à un malade mental agité, et
donc ça peut être assimilé à des soins.
Rappelons que cette mesure s'inscrit dans le cadre du suivi
socio-judiciaire qui peut être, dans certains cas, ordonné par
un juge, et qui a pour objet, selon l'article 131-36-1 du Code
pénal, d'obliger le condamné à se soumettre « à des mesures
de surveillance et d'assistance destinées à prévenir la récidive »,
qui peuvent inclure une injonction de soins.
Le principe de l'injonction de soins n'est pas jugé incompatible
avec les droits de l'homme, à ma connaissance.
"Yves Lambert" <leiota@invalid.bidart.net> a écrit dans le message de
news: l1eht4xm6j.ln2@usine-a-gaz.bidart.net...
Patoultan a écrit :
Non, je ne crois pas, car ce traitement est imposé dans le
cadre d'une condamnation pénale, après une expertise
médicale, à quelqu'un qui n'est pas seulement un malade,
mais également un criminel sexuel en risque de récidive.
Reste à démontrer que c'est bien un traitement médical dans ce contexte
ça va être difficile.
C'est un traitement médical puisque ce sont des médecins
qui administrent des médicaments destinés à inhiber un
comportement dangereux.
C'est l'équivalent d'un traitement par neuroleptiques que
peut imposer un psychiatre à un malade mental agité, et
donc ça peut être assimilé à des soins.
Rappelons que cette mesure s'inscrit dans le cadre du suivi
socio-judiciaire qui peut être, dans certains cas, ordonné par
un juge, et qui a pour objet, selon l'article 131-36-1 du Code
pénal, d'obliger le condamné à se soumettre « à des mesures
de surveillance et d'assistance destinées à prévenir la récidive »,
qui peuvent inclure une injonction de soins.
Le principe de l'injonction de soins n'est pas jugé incompatible
avec les droits de l'homme, à ma connaissance.
"Yves Lambert" a écrit dans le message de
news:Patoultan a écrit :Non, je ne crois pas, car ce traitement est imposé dans le
cadre d'une condamnation pénale, après une expertise
médicale, à quelqu'un qui n'est pas seulement un malade,
mais également un criminel sexuel en risque de récidive.
Reste à démontrer que c'est bien un traitement médical dans ce contexte
ça va être difficile.
C'est un traitement médical puisque ce sont des médecins
qui administrent des médicaments destinés à inhiber un
comportement dangereux.
C'est l'équivalent d'un traitement par neuroleptiques que
peut imposer un psychiatre à un malade mental agité, et
donc ça peut être assimilé à des soins.
Rappelons que cette mesure s'inscrit dans le cadre du suivi
socio-judiciaire qui peut être, dans certains cas, ordonné par
un juge, et qui a pour objet, selon l'article 131-36-1 du Code
pénal, d'obliger le condamné à se soumettre « à des mesures
de surveillance et d'assistance destinées à prévenir la récidive »,
qui peuvent inclure une injonction de soins.
Le principe de l'injonction de soins n'est pas jugé incompatible
avec les droits de l'homme, à ma connaissance.
Laurent GARNIER wrote:
> Taureau Debout wrote:
>
>> Comme les chiens et les chats,quand ca géne on castre et on noie les
>> petits
>
> Vous me genez la ! Allez zou : castration (comme les betes) !
>
> Ne vous etonnez pas d'etre traite comme une bete si vous desirez que le s
> autres le soit aussi !
>
La justice
a le droit de mutiler
Laurent GARNIER wrote:
> Taureau Debout wrote:
>
>> Comme les chiens et les chats,quand ca géne on castre et on noie les
>> petits
>
> Vous me genez la ! Allez zou : castration (comme les betes) !
>
> Ne vous etonnez pas d'etre traite comme une bete si vous desirez que le s
> autres le soit aussi !
>
La justice
a le droit de mutiler
Laurent GARNIER wrote:
> Taureau Debout wrote:
>
>> Comme les chiens et les chats,quand ca géne on castre et on noie les
>> petits
>
> Vous me genez la ! Allez zou : castration (comme les betes) !
>
> Ne vous etonnez pas d'etre traite comme une bete si vous desirez que le s
> autres le soit aussi !
>
La justice
a le droit de mutiler
Le Wed, 03 Oct 2007 17:13:46 +0200, Taureau Deboutécrivait:
> Laurent GARNIER wrote:
>> Taureau Debout wrote:
>>
>>> La justice a le droit de mutiler
>>
>> Meme les Taureau (Debout ou non d'ailleurs) ?
>>
>
> Ca donne un boeuf qui grossi est donne beaucoup de viande
Sauf qu'à vouloir bouffer du prion et finir telle les vaches folles
personne n'en mangerait.
Le Wed, 03 Oct 2007 17:13:46 +0200, Taureau Deboutécrivait:
> Laurent GARNIER wrote:
>> Taureau Debout wrote:
>>
>>> La justice a le droit de mutiler
>>
>> Meme les Taureau (Debout ou non d'ailleurs) ?
>>
>
> Ca donne un boeuf qui grossi est donne beaucoup de viande
Sauf qu'à vouloir bouffer du prion et finir telle les vaches folles
personne n'en mangerait.
Le Wed, 03 Oct 2007 17:13:46 +0200, Taureau Deboutécrivait:
> Laurent GARNIER wrote:
>> Taureau Debout wrote:
>>
>>> La justice a le droit de mutiler
>>
>> Meme les Taureau (Debout ou non d'ailleurs) ?
>>
>
> Ca donne un boeuf qui grossi est donne beaucoup de viande
Sauf qu'à vouloir bouffer du prion et finir telle les vaches folles
personne n'en mangerait.
"Patoultan" a écrit dans le message de news: 4706da7a$0$32042$Nous parlons pour l'instant d'une proposition de loi
qui ne prévoit rien de tel.
Il suffira d'un amendement à une obscure loi votée un soir d'août ...
Sinon, on peut envisager aussi que cette peine finisse
par s'appliquer aux auteurs de harcèlement sexuel, si
on veut donner dans la paranoïa.
précisément.
Vous ouvrez une porte qui donne sur un labirynthe plein de possibilités. Il est plus sage de la refermer tout de suite.
Alors qu'on sait au contraire que les violeurs et agresseurs
sexuels ne voient essentiellement leur victime que comme
un objet destiné à assouvir leur désir, et non une personne
à qui ils font du mal !
Les personnes castrées sans leur consentement (on en trouve encore en Inde) racontent qu'ils ressentent encore du désir pour les
femmes, mais qu'ils sont frustrés de ne pouvoir l'exprimer.
cette frustration peut se transformer en névrose criminelle.
"Patoultan" <patoultan@free.fr> a écrit dans le message de news: 4706da7a$0$32042$426a74cc@news.free.fr...
Nous parlons pour l'instant d'une proposition de loi
qui ne prévoit rien de tel.
Il suffira d'un amendement à une obscure loi votée un soir d'août ...
Sinon, on peut envisager aussi que cette peine finisse
par s'appliquer aux auteurs de harcèlement sexuel, si
on veut donner dans la paranoïa.
précisément.
Vous ouvrez une porte qui donne sur un labirynthe plein de possibilités. Il est plus sage de la refermer tout de suite.
Alors qu'on sait au contraire que les violeurs et agresseurs
sexuels ne voient essentiellement leur victime que comme
un objet destiné à assouvir leur désir, et non une personne
à qui ils font du mal !
Les personnes castrées sans leur consentement (on en trouve encore en Inde) racontent qu'ils ressentent encore du désir pour les
femmes, mais qu'ils sont frustrés de ne pouvoir l'exprimer.
cette frustration peut se transformer en névrose criminelle.
"Patoultan" a écrit dans le message de news: 4706da7a$0$32042$Nous parlons pour l'instant d'une proposition de loi
qui ne prévoit rien de tel.
Il suffira d'un amendement à une obscure loi votée un soir d'août ...
Sinon, on peut envisager aussi que cette peine finisse
par s'appliquer aux auteurs de harcèlement sexuel, si
on veut donner dans la paranoïa.
précisément.
Vous ouvrez une porte qui donne sur un labirynthe plein de possibilités. Il est plus sage de la refermer tout de suite.
Alors qu'on sait au contraire que les violeurs et agresseurs
sexuels ne voient essentiellement leur victime que comme
un objet destiné à assouvir leur désir, et non une personne
à qui ils font du mal !
Les personnes castrées sans leur consentement (on en trouve encore en Inde) racontent qu'ils ressentent encore du désir pour les
femmes, mais qu'ils sont frustrés de ne pouvoir l'exprimer.
cette frustration peut se transformer en névrose criminelle.