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Une institutrice gifle un élève

206 réponses
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Hellmer
Bonjour
Peu avant les vacances de paques l'institutrice de CE2 de mon fils a giflé
celui-ci en classe devant tous ces camarades.

A ma demande un reunion aura lieu pour en discuter avec le directeur de
l'écolé et l'institutrice en question.

Je me demande quels sont les sanctions que risque cette institutrice.

Je précise que je ne cherche pas forcement a porter plainte d'une manière ou
d'une autre mais je souhaite juste etre informé avant cette reunion.
Merci pour vos réponses.


PS : Merci de m'épargner le classique si elle l'a giflé c'est qu'il le
méritait. Ce n'est pas le problème.

10 réponses

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Citronpresse
Bonjour.
Moi aussi, j'ai été élevé à la règle et aux colles avec devoir...chez les
frères des écoles chrétiennes....

Cela dit: Je pense que la gifle, il faudrait surtout la donner aux parents
de "ce pauvre petit", car ils ne sont même pas capables de lui apprendre le
respect...
Je rappelle: les parents éduquent, l'école instruit.

Mais bon, nous avons là des parents modernes et forcément matures qui
réfléchissent tellement qu'ils ne s'occupent pas de leur progéniture: hormis
le bon fonctionnement de la télé et les jeux pour la DS de Nintendo...
Sans compter les devoirs, que vous suivez de près...
Question: Faites souvent du vélo ou une autre activité un peu physique avec
votre bambin?

Revenons à nos moutons:
D'autre part, il n'est pas obligatoire d'aller à l'école:
La loi Jules Ferry instituant l'instruction obligatoire précise « L'
instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou
écoles publics ou privés, soit dans les familles par les parents, ou l'un d'
entre eux, ou toute personne de leur choix. » (Actuellement article L131-2
du code de l'éducation). C'est sur cette base légale que depuis 1882
quelques milliers de familles ont continué d'assurer directement
l'instruction de leurs enfants.
L'obligation scolaire en France a été renforcée en 1998 dans une loi
d'exception visant les organisations sectaires. Le Bulletin Officiel (revue
interne de l'administration de l'éducation) du 20 mai 1999 [1] précise que
« Sans remettre en cause l'instruction dans la famille qui peut répondre à
des situations sociales, familiales ou médicales particulières, la loi
affirme, pour la première fois, la priorité donnée à l'instruction dans les
établissements d'enseignement. » Ségolène Royal ajoute en préambule à sa
circulaire : « Chaque année, plusieurs milliers d'enfants échappent à
l'École de la République. Trop souvent, ces enfants sont maintenus dans un
état d'inculture, d'ignorance, ou pire encore, embrigadés, aliénés,
maltraités. » La loi rend obligatoire un contrôle annuel de l'enseignement
pendant toute la durée de la période d'instruction obligatoire : de 6 à 16
ans. Sous peine d'une amende de 1500 ?, les parents ont l'obligation de
déclarer, à chaque rentrée scolaire ou dans les huit jours en cas de
changement de mode d'instruction, au maire de leur commune de résidence
qu'ils assureront l'instruction dans la famille. La déclaration simultanée à
l'inspecteur d'Académie est également obligatoire.

La MIVILUDES précisera dans son rapport 2003 : « Le ministre de l'éducation
nationale a donc chargé l'ensemble des inspecteurs d'académie, directeurs de
services départementaux de l'éducation national de veiller à la réalité de
"l'instruction dans les familles". Cette possibilité légale est aujourd'hui
utilisée sur l'ensemble du territoire pour près d'un millier d'enfants. [.]
Lorsque les parents se dérobent à cette obligation, un signalement est
effectué auprès du procureur de la République. À noter que la suspicion de
dérive sectaire n'est apparue que très rarement lors de ces contrôles. »

Effrondré et quand même cordialement.



"Eric PETIT" a écrit dans le message de
news: 4618a54e$0$2322$



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Corinne
> Peut-être qu'avec quelques taloches jeunes, y'aurait moins de délinquance
plus tard !



C'est comme cela qu'on encourage les comportements sadiques. Vous croyez que
tous les professeurs sont des saints ?
Et puis à votre époque comme vous dites, ils étaient d'une autre trempe que
ceux d'aujourd'hui. Ceux qui donnaient une baffe étaient sortis d'un autre
moule que les fonctionnaires actuels du corps enseignant, en particulier ils
ne faisaient pas grève sur grève et n'endoctrinaient pas leurs éléves -
mineurs - avec des considérations politiques et des descentes dans la rue
les veilles d'élections.
Et quid des élèves de plus en plus nombreux qui agressent violemment les
profs, surtout femmes, ils reçoivent des sanctions eux ?
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Eric PETIT
Dans le message :4618af02$0$27379$,
Citronpresse a écrit:
.....
Cela dit: Je pense que la gifle, il faudrait surtout la donner aux
parents de "ce pauvre petit", car ils ne sont même pas capables de
lui apprendre le respect...
Je rappelle: les parents éduquent, l'école instruit.


....

Et histoire de pousser le raisonnement jusqu'au bout en prodiguant des
conseils, que pense-tu de ceux qui jugent sans rien savoir des faits ?

Effrondré et quand même cordialement.



De même ;-))

--
Eric
Reply-to valide, laissez tel quel !
Texte brut vivement conseillé !!
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PBS & PXP
>> Je me demande quels sont les sanctions que risque cette institutrice.



Tout châtiment corporel est strictement interdit. (circulaire n° 91-124 du
6 juin 1991).

Sans doute ne risque-t-elle d'autres sanctions qu'administratives.



Quand je pense que j'ai dû lire 30 messages pour n'en trouver qu'un seul qui
donne une réponse juridique, je suis consterné! D'habitude, c'est le
cross-post avec les NG de politique et d'éducation qui nous attire des
intervenants qui n'ont rien à faire ni à dire ici, mais sur ce coup, je suis
estomaqué: un vrai comptoir de café!

Donc merci pour votre réponse, et pour connaître un avis sur cette
circulaire et son champ d'application:
http://www.prepaclasse.net/fichiers/punitions.html
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Citronpresse
Bonjour.
D'où un raisonnement intéressant: Eduquer soi-même ses enfants....
Mais, là, il faut être courageux.

C'est ce que j'ai fait.
Le petit à 22 ans, en licence pro en alternance , et un monitorat de ski en
poche . Bac stae mention TB....

Pour les faits, tu as peut être raison.
Mais, travaillant dans le domaine de la formation, j'ai quelque expérience à
faire valoir...

Citronpresse: Non assisté.
Cordialement


"Eric PETIT" a écrit dans le message de
news: 4618c3e8$0$32281$
Et histoire de pousser le raisonnement jusqu'au bout en prodiguant des


conseils, que pense-tu de ceux qui jugent sans rien savoir des faits ?

> > De même ;-))


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Eva
On Sun, 08 Apr 2007 10:21:21 +0200, wrote:

j'ai l'impression qu'ils ont baisse les bras
face a une administration qui s'est laissee depasser par un liberalisme
sans discernement



C'était une vocation à "l'époque".
Maintenant, c'est une place sûre, à l'abri du chômage, avec plein de
vacances en prime.

--
Éva
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benoit.sansspam
Serge wrote:

Personnellement je fais partie d'une génération où c'était courant....
Et les coups de règle métallique sur les doigts.....



J'ai eu le droit de participer à une bonne punition : le fautif
allongé sur la table et tout le monde en file d'attente une règle à la
main pour lui envoyer chacun un coup sur les fesses. On n'a pas vraiment
tapé (normalement si tu ne tapais pas assez fort tu prenais sa place) et
tout le monde, mais tout le monde, a compris qu'il valait mieux être
sage et écouter pour apprendre et non faire les ©ons.

Et ma fois je ne m'en porte pas plus mal.....



Moi non plus. Cette année, à la réunion parent/directeur de début
d'année, une maman à stipuler qu'il ne fallait surtout pas toucher à son
fils, j'ai immédiatement dit que les miens pouvait parfaitement se faire
botter le ©ul s'ils le méritaient. Et j'avais une large majorité
derrière moi.

J'en ai marre de ces soixante-huitarts-tardés.

--
Les gens sans humour manquent de sérieux.
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Djeel
PBS & PXP wrote:

Donc merci pour votre réponse, et pour connaître un avis sur cette
circulaire et son champ d'application:
http://www.prepaclasse.net/fichiers/punitions.html



Attention ! Il ne s'agit que d'un commentaire.

--
Djeel
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Djeel
wrote:

Alors, l'education de cette epoque etait-elle moins bonne que
maintenant ? Tout les ecoliers de cette periode sont-ils devenus des
delinquants ?



Non, mais les enfants, les familles, la société, ne sont plus du tout les
mêmes !
Instit, ma classe de 1969 avec 38 petits parisiens était plus tranquille que
mes 23 petits drômois de 2005.
En 1969, il me suffisait de froncer les sourcils pour être tranquille une
demi-journée !
En 2005, comment dire, ... ;-)))

--
Djeel
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fabrice57
> fabrice57 a écrit:

C'est le gros probleme actuel.
Pratiquement plus aucun parent n'accepte que leur progéniture ne soit punis
car se sont des anges, enfin pour eux. Ils se dechargent de leur role
d'education pour le confier à l'education nationale.
Mais voilà, avec des classes de 27 à 30 eleves de 7 à 10 ans ce doit pas
etre simple de faire, les parents, le flic et enseigner



Mmouis, ca me laisse un peu septique cette excuse du nombre d'eleve par
classe....
Il y a qq annees, les classes de 35 eleves (voir plus) etaient courantes.
http://www.photo-de-classe.com/voyage_dans_le_temps/annee_1950/2/

Alors, l'education de cette epoque etait-elle moins bonne que maintenant ?
Tout les ecoliers de cette periode sont-ils devenus des delinquants ?




Il suffit juste de remonter un tout petit peu cette discussion. On
avait le respect de l'enseignant, et cela nous était entré à coup de
pompe dans le cul si il le fallait

Perso je continue a penser que les maitres et maitresses de ce temps
la avaient la passion de ce qu'ils faisaient et maintenant je ne sais
plus quoi penser d'eux... j'ai l'impression qu'ils ont baisse les bras
face a une administration qui s'est laissee depasser par un liberalisme
sans discernement



Certes, ils ont baissé les bras fassent aux parents d'éléves et à
l'administration.
Perso, je les admire, ils font un métiers que je ne pourrais pas faire,
je finirais tres vite en prison pour en avoir collé un dans le mur ou
passé par la fenetre, sans compter les parents qui viennent hurler au
scandale quand la sortie est retardé de 2 mn

J'ai connu un instituteur, faussement accusé de pédophilie par un élève
qu'il avait puni, et qui , malgres qu'il ait été innocenté s'est
suicidé


Phil.



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