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itunes sous Win2k

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P.C.
Bonjour,

j'ai téléchargé depuis assez longtemps des morceaux de musique sous itunes,
et j'ai cru comprendre que les fichiers .m4p que l'on télécharge sont
protégés par une espèce de DRM. D'ailleurs, ces fichiers ne semblent pas
être reconnus par windows (pas d'icône).

Est-ce que cela signifie que, si un jour je plante mon disque dur, mais que
je dispose de sauvegardes des fichiers .m4p sur CD, et que je réinstalle
itunes, mes fichiers ne seront plus écoutables? Si oui, c'est la plaie! Y a
t il un moyen de convertir les fichiers "protégés" en fichiers qu'on peut
lire facilement sur n'importe quelle machine? (.mp3, .ogg, voire .wma)?

J'ai cherché une FAQ sur leur site à propos de ce probleme, mais je n'ai
rien trouvé.

Merci d'avance de vos réponses et bien à vous,

P.C.

10 réponses

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Cl.Massé
"Gerald" a écrit dans le message de
news:1gm2jh5.wu3wwq1mjzhg2N%

Mais j'attends patiemment : tôt ou tard, un indépendant talentueux va
se retrouver dans la situation de Revaux par rapport à My Way par
exemple, ou Loulou Gasté ou qui on veut... et on verra alors ce que ça
vaut l'indépendance, non pas pour le fric qu'on n'a pas gagné et dont
on peut se foutre, mais pour l'interdiction d'utiliser sa propre
création sans avoir à payer, en plus, des droits au salaud qui l'a
volée et déposée ce qui peut bien agacer n'importe quel créateur,
non?



La différence entre le voleur et le créateur, c'est que le voleur vole
et le créateur crée. Le voleur doit avoir quelque chose à voler, mais
le créateur crée avec rien. Le créateur ne se fait voler qu'une fois,
mais peut créer plusieurs fois. De plus, le voleur ne sait pas quoi
faire de ce qu'il a volé, puisqu'il l'a volé et ne l'a pas créé.

Aujourd'hui, le créateur a tous les moyens dont il a besoin pour créer,
produire et distribuer ses oeuvres. Mais le voleur, ce qu'ont toujours
été les majors, est incapable de s'adapter et disparaîtra. Ce sont ses
derniers râles qu'on entend actuellement. Il faudra bientôt creuser
profondément sous les couches de CD pour trouver leurs fossiles.

--
~~~~ clmasse à libre point hexagone
http://jude.iuma.com/
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HyperDupont
je suis impréssionné par cette débauche de technique...

Ma méthode est plus simple et encore pas au point.

- platine: une kenwood à bras radial... parce que mes platines à
courroie (philips GA209S, merveille, même si ça en fait sourire plus
d'un)ou bêtementjaponaise, entrainement direct et bras en S sont
ailleurs ;-) cellule aimant mobile d'origine
- préampli RIIA ECLER entre l'entrée ligne de mon PC et la platine

- logiciel : Audacity, réglage de niveau très facile, balance
problématique (utilise les contrôles fournis par windows, et partage les
commandes avec eux > donner la main aux controles de windows fait faire
un saut aux niveaux, pas glop, faut choisir, j'ai choisi windows hélas
parce que Audacity a des volumes et aucune balance > pas glop.
J'envisage un mixer en shareware, qui règle tout au % près, avec
interface assez facile

- pb: le débruitage. Audacity a des filtres, et fonctionne par prise
d'un échantillon de bruit (zone entre morceaux) pour en déduire un
profil de bruit, qu'il utilise ensuite pour débruiter plus ou moins
selon le réglage d'un curseur > déliact à régler. Si on a la main
lourde, on n'a plus aucun bruit, et plus guère de musiqu identifiable ;-(

- j'ai trouvé un autre produit, "denoise" qui fait du débruitage
statistique. C'est nettement plus rusé, ya des maths costauds là-dedans,
mais ça prend une puissance dingue : 8 ou 9h pour une face de "Sergent
Peppers" (environ 22 mn) sur un 2,2Ghtz sous win2000 (avec des tas de
services réseau actifs, faut que j'essaie sous 98 avec mon Athlon
XP1500+, je ne serais pas surpris que ça aille + vite ;-)
denoise se trouve bien sûr sur le net, avec un exemple "avant/après"
d'un rouleua de cire où on entend Caruso accompagné (un peu) par un
orchestre et (beaucoup) par des craquements


Siegfried a écrit :

"Gerald" a écrit dans le message de news:
1gm1166.1xogwun1rdqsv2N%

Siegfried wrote:


Non, en ce moment, je numérise tranquillement ma vieille collection de
vinyl. C'est un vrai plaisir, ça se fait en temps réel, on prend le





temps

d'écouter ce qu'on transfère et c'est plus sexy qu'une barre





d'avancement de

processus d'un quelconque logiciel de rip !



tiens, tiens ! Peut-on avoir quelques détails sur la manière dont tu
opères : convertisseurs utilisés, logiciel d'acquisition (plateforme),
type de traitement, en particulier de la dynamique mais également des
"pétouilles" : jusqu'où vas-tu (ou bien : où t'arrêtes-tu) dans la
démarche de "restauration" ?

Je te pose cette question car elle est en fait préalable à la démarche
(pour réaliser une collection homogène) et les essais que j'ai tentés,
sur bandes d'une part et sur vieux vinyls d'autre part ont donné des
résultats trop variables et disparates : certains fichiers ont un niveau
trop élevé, d'autres trop faibles et surtout je ne sais pas comment
homogénéiser la dynamique.

d'avance merci

(je change le titre intentionellement)
--
Gérald




Tiens oui, revenons un peu en charte.
En fait et après plusieurs essais insatisfaisants, je suis arrivé à la
solution suivante :

La platine (kenwood) est reprise dans ma table Mackie 1604 vlz pro, prise
RCA tape in.
Tout sur midi et activation du tape to main mix switché.

C'est ensuite que je pense faire une hérésie, mais comme le résultat me
plait...
Je branche la line out de la mackie sur un petit preamp bluetube de Presonus
qui file vers l'entrée analogique de ma Pulsar II.
Ca me permet de compenser l'absence de préampli hifi qui utilisé dans ce
contexte a souvent donné des résultats pitoyables.
Je me repose uniquement sur les convertiseurs creamware et je passe par un
routing très simple avec juste le "analog pulsar in" branché sur le "wave
in" et le "wave out" sur la table virtuelle STM 1632, le mix out repartant
par l'"analog pulsar out" vers les moniteurs.
Une fois l'acquisition faite sur Cool Edit, j'opère les petits nettoyages à
la main (mes vinyls sont plutôt en excellent état, il faut bien être
maniaque sur un point dans la vie), j'utilise le desesseur de Cool Edit,
mais surtout, je ne touche à rien qui pourrait rajouter de la dynamique ou à
un EQ.

Une fois le traitement opéré, je charge un nouveau projet creamware qui va
me permettre de redonner un peu de dynamique aux fichiers.
Cette fois-ci, je balance le wave out sur la sortie de la Luna (oui, j'ai
deux cartes creamware dans ma machine) qui est branchée sur un Ultrafex II
de Behringer et sur mon patch bay (au prix que ça coûte faut pas se passer
d'un truc pareil), je branche la sortie de l'ultrafex II vers le pulsar IN
et je refais une acquisition.

J'avoue ne pas chercher à homogénéiser la dynamique, mais plutôt à en
récupérer un tout petit de clarté et d'air et avoir une cohérence au niveau
du disque plutôt qu'au niveau de ma discothèque.
Maitenant, comme le processus est assez long, je pense me mettre à utiliser
les plugs livrés avec les cartes creamware, ils offrent une palette d'outils
de traitement assez extraordinaire.
Surtout que la version 4 du soft qui est sortie récemment (mise à jour
gratuite pour les utilisateurs enregistrés) ajoute encore plus de stabilité
au système.
A bientôt,

Siegfried




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HyperDupont
J'ai oublié de préciser ma démarche
- pour moi un album vynile est une oeuvre: j'essaie d'éliminer le bruit
et le vieillissement, je ne "remasterise" pas, je ne touche pas à la
dynamique, à l'enchainement des morceaux. Chaque face est un wav unique,
dans laquelle (par création du fichier cue ad-hoc) je pose des index
pour le lecteur CD ux limites de morceau. je grave avec le même soft qui
me sert à copier les CD: EAC (exact audio copy), libre, gratuit, et
supérieur à bien des égards à des produits comme EasyCreator ou Nero.

- si je numérise Sergent Peppers, c'est que le vynile n'a pas été édité
en CD. La version Cd n'a presque aucun rapport (prises différentes,
dosage différent), elle m'a fait un choc quand je l'ai entendue pour la
première fois, et j'ai envie d'avoir les deux versions.
J'ajoute que cet album a un spectre encore plus riche que certaines
pâtes: si certaines musiques acceptent presque sans que ça se remarque
qu'on sature un peu sur les pointes, là ça vire très vite à l'inaudible
et au confus...

Mes projets de numérisation: des trucs pas trouvables facilement en CD,
voire introuvables (live de B.B.Broonzy en france, certaines anthologies
de blues parues fin années60/début 70, et des musiques de genre :
limonaire, orgues de chevaux de bois, musique hawaienne d'avant la
mormalisation touristique américaine, fanfares "villageoises" éditées en
45 t dans les années 50/60, dont certaines se comparent sans honte à la
compagnie Lubat (à la qualité de la prise de son près).
ah, et "raga Sharu Keshi" de Ravi Shankar, mon premier contact avec la
musique classique indienne ;-)

HyperDupont a écrit :

je suis impréssionné par cette débauche de technique...

Ma méthode est plus simple et encore pas au point.

- platine: une kenwood à bras radial... parce que mes platines à
- j'ai trouvé un autre produit, "denoise" qui fait du débruitage


<couic>
d'un rouleua de cire où on entend Caruso accompagné (un peu) par un
orchestre et (beaucoup) par des craquements


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Jean-Pierre Roche
HyperDupont a écrit :


- logiciel : Audacity, réglage de niveau très facile, balance
problématique (utilise les contrôles fournis par windows, et partage les
commandes avec eux > donner la main aux controles de windows fait faire
un saut aux niveaux, pas glop, faut choisir, j'ai choisi windows hélas
parce que Audacity a des volumes et aucune balance > pas glop.
J'envisage un mixer en shareware, qui règle tout au % près, avec
interface assez facile



Pourquoi pas une vraie carte son pas chère (E-MU 0404) ?
Avec sa vraie table de mix numérique...
Pourquoi pas un logiciel spécialisé abordable (Audio Cleanic
de Magix) ?


--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/
Avatar
Gerald
Cl.Massé wrote:

Un tribunal à décidé que la protection des CD pour qu'ils ne soient pas
copiables est illégale,



Source ?
S'agit-il de savoir si un CD-audio peut être protégé ou non ? La réponse
est alors : non car cette protection le fait sortir de la norme "red
book", *MAIS* s'il s'agit d'un CD non estampillé "CD audio" et
simplement "compatible", chacun fait skiveut ! À la limite c'est comme
de fournir un fichier AIFF sur "support" CD sans la TOC et les
caractéristiques du CD audio et avec les compressions et autorisations
d'accès qu'on veut.

que le client l'accepte ou non. Le DRM c'est la
même chose. S'il n'est pas encore interdit, il y a la jurisprudence
pour qu'il le soit.



Sources de cette jurisprudence ?

La loi sur le droit d'auteur autorise explicitement la copie à usage
privé, sans aucune limitation.



...à partir d'originaux dont on détient légalement les droits ! Car la
contrefaçon est, elle, sévèrement punie par les douanes ! J'ai déjà posé
la question sans qu'il y soit vraiment répondu : le drm entrave-t-il la
liberté du client *honnête* ?

La rendre impossible unilatéralement est
une restriction de la liberté individuelle, et le commencement de la
dictature.



Tu décides donc (dictature suprème a contrario, je trouve) que la
standardisation est obligatoire à partir de maintenant ! Dans tous les
domaines et pour tous les supports ? Que plus aucune marque ni aucun
constructeur n'a le droit de réaliser un dispositif qui ne permettrait
QUE de lire ses propres données ?

Tu oublies bien vite que le CD-audio lui-même n'est qu'un standard *de
fait*, mais a été créé par Philips (et Sony ?) qui n'ont autorisé les
autres à l'utiliser que sous license. Que se serait-il passé s'il ne
l'avaient pas fait : il n'y aurait que des CD Phillips et un autre
support (MD peut-être) aurait fait le bonheur d'autres marques.
Inversement, les autres marques auraient tout à fait pu refuser
d'acheter ces licenses et jouer cavalier seul. Cf la situation du
système Apple par rapport au système Microsoft.

À l'époque où existaient en vidéo 3 formats (VHS, Bétamax et V-2000)
auxquels il faut d'ailleurs superposer 3 standards incompatibles entre
eux (PAL, Secam et NTSC), quand tu achetais une cassette préenregistrée
Bétamax-PAL tu ne pouvais la lire QUE sur du matériel Sony et je ne me
souviens pas avoir vu un quelconque tribunal statuer sur la question
pour condamner cette marque ou le standard Secam.

Et si on parle de copie, il ne faut pas confondre copie analogique (que
les drms n'entravent en rien) et copie numérique.

Ce qui me chagrine, pardonne-moi, c'est que même si ta démarche est
juste et tes revendications légitimes, la manière dont tu t'y prends
discrédite ta cause et que c'est un crève-coeur pour ceux qui voudraient
la partager. Des noms, des lieux, des dates, et des liens qui y donnent
accès, bordel ! ...pardonne-moi !
cordialement, Gérald

--
Gérald
Avatar
Gerald
Cl.Massé wrote:

La différence entre le voleur et le créateur, c'est que le voleur vole
et le créateur crée. Le voleur doit avoir quelque chose à voler, mais
le créateur crée avec rien. Le créateur ne se fait voler qu'une fois,
mais peut créer plusieurs fois. De plus, le voleur ne sait pas quoi
faire de ce qu'il a volé, puisqu'il l'a volé et ne l'a pas créé.



Chérie, passe-moi l'aspirine, j'ai une grosse migraine d'un coup !

Aujourd'hui, le créateur a tous les moyens dont il a besoin pour créer,
produire et distribuer ses oeuvres.



Je suis d'un avis contraire : jamais le choix réel du public (de la
masse) n'a été aussi limité ! Alors même que les moyens de diffusion
auraient du obtenir ce contraire que tu appelles de tes voeux.

- réduction du nombre des points de vente et normalisation maximale des
oeuvres disponibles. Des boutiques comme Harmonia Mundi sont devenues
des exceptions culturelles totalement minoritaires (ce qui n'était pas
le cas dans les années 70 où de très nombreux disquaires spécialisés
existaient partout).

- diminution des occasions d'accès aux oeuvres musicales vivantes,
réduites à quelques festivals. Qu'est devenu l'accès important que
représentaient les abonnements en particulier aux JMF ou dans les MJC et
dans les grandes salles dédiées ?

- saturation de l'environnement sonore par un bain unique et normalisé à
l'extrême, incapable d'aucune création, pressant jusqu'à l'écorce le
citron des "reprises". Disparition corps et biens de pans entiers de la
culture (musicale et autre). Qui se souvient ici de Môrice Bénin ? Du
mode de réalisation et de diffusion de ses disques ? De leur contenu ?
De leur maquette ? De quoi parlait Henri Tachan ?

Mais le voleur, ce qu'ont toujours
été les majors, est incapable de s'adapter et disparaîtra. Ce sont ses
derniers râles qu'on entend actuellement. Il faudra bientôt creuser
profondément sous les couches de CD pour trouver leurs fossiles.



Je suis bien plus pessimiste que toi à ce sujet ! L'expérience des
anciens sert bien peu aux nouveaux. La diffusion "parallèle" est
parfaitement gérée par les majors, qui y voient une source inépuisable
de naïfs capable de leur fournir à peu de frais le "neuf" de demain.
Sauf quelques rares exceptions que je salue (En France : Manu Chao,
Zebda, pour la variété la plus vulnérable, Marco Stroppa, Philippe
Manoury, Tristan Murail en création plus théorique et moins exposée), un
peu de verrotterie suffit à rendre végétariens les canibales les plus
féroces !

Dans une ancienne émission de variétés à public jeune, un animateur
demandait un jour à Nicoletta quel conseil elle pourrait donner à ceux
qui l'entouraient et qui voudraient se lancer dans la chanson. Elle
répondit avec un petit pli amer au coin des lèvres "Qu'ils se
choisissent un bon avocat !". Je crains que ça ne soit désespérément
d'actualité.

--
Gérald
Avatar
HyperDupont
Jean-Pierre Roche a écrit :

HyperDupont a écrit :


- logiciel : Audacity, réglage de niveau très facile, balance
problématique (utilise les contrôles fournis par windows, et partage
les commandes avec eux > donner la main aux controles de windows fait
faire un saut aux niveaux, pas glop, faut choisir, j'ai choisi windows
hélas parce que Audacity a des volumes et aucune balance > pas glop.
J'envisage un mixer en shareware, qui règle tout au % près, avec
interface assez facile




Pourquoi pas une vraie carte son pas chère (E-MU 0404) ?
Avec sa vraie table de mix numérique...
Pourquoi pas un logiciel spécialisé abordable (Audio Cleanic de Magix) ?



Que m'apporterait cette solution ? je ne compte pas créer de la musique,
juste numériser des vyniles, pas besoin de vrai "mixer", juste de
controler niveau/balance d'une entrée unique (ligne).
Et pour le débruitage, en quoi cela serait-il supérieur ?
Dans tous les cas, le plus contraignant est d'écouter le résultat du
débruitage et de le comparer à la capture brute, mais il y a 2 outils
(dont ABX) pour comparer en temps réel deux versions différentes d'un
même wav..

Je ne cours pas après les logiciels commerciaux, je suis bien placé pour
savoir qu'ils sont souvent en retard sur le libre (ceux qui développent
en java et sont censés n'utiliser qu'IE et surtout pas Mozilla me
comprendront) sur bien des points. Hormis vuescan, je connais peu de
logiciels commerciaux qui soient au niveau de leurs concurrents libres,
et ceux que je connais ne sont ni dans les moyens que je suis prêt à y
mettre (MS office, Première, Photoshop) ni conformes à mes attentes
(Première par ex: je doute **énormément** qu'on ne puisse faire la même
chose avec un truc plus facile à utiliser, je refuse d'avoir besoin de 6
mois de pratique intensive pour savoir utiliser un outil).
Avatar
Jean-Pierre Roche
HyperDupont a écrit :

Que m'apporterait cette solution ? je ne compte pas créer de la musique,
juste numériser des vyniles, pas besoin de vrai "mixer", juste de
controler niveau/balance d'une entrée unique (ligne).



C'est juste qu'une excellente carte est quand même mieux
qu'un truc moyen (la plupart des cartes). Et si en plus il
n'est pas cher...

Et pour le débruitage, en quoi cela serait-il supérieur ?
Dans tous les cas, le plus contraignant est d'écouter le résultat du
débruitage et de le comparer à la capture brute, mais il y a 2 outils
(dont ABX) pour comparer en temps réel deux versions différentes d'un
même wav..



C'est à dire que, avec les logiciels spécialisés, on a fait
mieux que la comparaison pour savoir ce qu'on enlève à
l'original : il est possible d'écouter ce qu'on enlève...

je refuse d'avoir besoin de 6
mois de pratique intensive pour savoir utiliser un outil).



Justement le logiciel cité peut être pris en main de façon
intuitive mais peut aussi offrir des ressources à celui qui
souhaite aller plus loin. En tout cas, son rapport temps
passé/efficacité me semble largement supérieur aux solutions
"libres".
--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/
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Cl.Massé
"Gerald" a écrit dans le message de
news:1gm3rbl.1mzxxrrye1xpqN%

S'agit-il de savoir si un CD-audio peut être protégé ou non ? La
réponse est alors : non car cette protection le fait sortir de la
norme "red book", *MAIS* s'il s'agit d'un CD non estampillé "CD audio"
et simplement "compatible", chacun fait skiveut ! À la limite c'est
comme de fournir un fichier AIFF sur "support" CD sans la TOC et les
caractéristiques du CD audio et avec les compressions et autorisations
d'accès qu'on veut.



Oui, mais là, tu essayes sans succès de brouiller les pistes. Ce n'est
pas une question de format, mais de protection du contenu.

Puisque je vois que l'information est mal passée, j'explique :

Selon l'un décision d'un tribunal, la protection d'un *CD audio* pour
qu'il ne soit pas copiable sur un PC est interdite. Si vous avez acheté
un tel CD, le vendeur doit vous l'échanger contre un CD non protégé, ou
vous le rembourser.

> La loi sur le droit d'auteur autorise explicitement la copie à usage
> privé, sans aucune limitation.



...à partir d'originaux dont on détient légalement les droits !



Non. De toute oeuvre, même si elle a été acquise illégalement. Dans ce
dernier cas c'est cette acquisition (copie pour un usage autre que
privé) qui est pénalisée, et pas la copie.

> La rendre impossible unilatéralement est
> une restriction de la liberté individuelle, et le commencement de la
> dictature.



Tu décides donc (dictature suprème a contrario, je trouve) que la
standardisation est obligatoire à partir de maintenant !



Je ne décide rien, c'est écrit dans la loi démocratique.

Dans tous les
domaines et pour tous les supports ? Que plus aucune marque ni aucun
constructeur n'a le droit de réaliser un dispositif qui ne permettrait
QUE de lire ses propres données ?



Ce n'est pas le problème. Ils n'ont pas le droit d'empêcher la copie
privée.

Tu oublies bien vite que le CD-audio lui-même n'est qu'un standard *de
fait*, mais a été créé par Philips (et Sony ?) qui n'ont autorisé les
autres à l'utiliser que sous license.



Ça n'empêche pas de le copier. Inutile de faire diversion.

Que se serait-il passé s'il ne
l'avaient pas fait : il n'y aurait que des CD Phillips et un autre
support (MD peut-être) aurait fait le bonheur d'autres marques.
Inversement, les autres marques auraient tout à fait pu refuser
d'acheter ces licenses et jouer cavalier seul. Cf la situation du
système Apple par rapport au système Microsoft.



Tu veux contourner la loi. Mais elle est claire et précise, et son
interprétation est celle qu'en a fait les tribinaux, pas la tienne.

Et si on parle de copie, il ne faut pas confondre copie analogique
(que les drms n'entravent en rien) et copie numérique.



Une copie analogique n'est pas une copie. La loi sur le droit d'auteur
autorise la copie privée sans restriction, donc des données numériques
en données numérique. La loi ne dit rien sur le contenu spectral, sur
la dynamique, ou sur la progression harmonique, elle n'est pas
compétante en acoustique.

Ce qui me chagrine, pardonne-moi, c'est que même si ta démarche est
juste et tes revendications légitimes, la manière dont tu t'y prends
discrédite ta cause et que c'est un crève-coeur pour ceux qui
voudraient la partager. Des noms, des lieux, des dates, et des liens
qui y donnent accès, bordel ! ...pardonne-moi !



Encore une fois, tentative non transformée. Les décisions des
tribunaux, la jurisprudence et les lois sont publiés officiellement, et
nul n'est sensé ignorer la loi. D'ailleurs cette décision a été bien
médiatisée, à la télévision et dans les magazines de défense des
consommateurs. Et la loi du 11 mars 1957 est au début de tous les
livres.

Je vois qu'il faudra aussi lutter contre la contre-propagande. Alors je
répète qu'il y a de la musique libre, téléchargeable légalement,
gratuite, et sans risque de poursuites.

--
~~~~ clmasse à libre point hexagone
http://jude.iuma.com/
Avatar
Cl.Massé
> > Aujourd'hui, le créateur a tous les moyens dont il a besoin pour
> créer, produire et distribuer ses oeuvres.



"Gerald" a écrit dans le message de
news:1gm3t3y.1t76s1z1d1now0N%

Je suis d'un avis contraire : jamais le choix réel du public (de la
masse) n'a été aussi limité ! Alors même que les moyens de diffusion
auraient du obtenir ce contraire que tu appelles de tes voeux.

- réduction du nombre des points de vente et normalisation maximale
des oeuvres disponibles. Des boutiques comme Harmonia Mundi sont
devenues des exceptions culturelles totalement minoritaires (ce qui
n'était pas le cas dans les années 70 où de très nombreux disquaires
spécialisés existaient partout).

- diminution des occasions d'accès aux oeuvres musicales vivantes,
réduites à quelques festivals. Qu'est devenu l'accès important que
représentaient les abonnements en particulier aux JMF ou dans les MJC
et dans les grandes salles dédiées ?

- saturation de l'environnement sonore par un bain unique et normalisé
à l'extrême, incapable d'aucune création, pressant jusqu'à l'écorce le
citron des "reprises". Disparition corps et biens de pans entiers de
la culture (musicale et autre). Qui se souvient ici de Môrice Bénin ?
Du mode de réalisation et de diffusion de ses disques ? De leur
contenu ? De leur maquette ? De quoi parlait Henri Tachan ?



Tout à fait d'accord. Mais je ne parle pas du circuit de distribution
classique, mais d'Internet, ou même de la gravure sur CD.

Je suis bien plus pessimiste que toi à ce sujet ! L'expérience des
anciens sert bien peu aux nouveaux. La diffusion "parallèle" est
parfaitement gérée par les majors, qui y voient une source inépuisable
de naïfs capable de leur fournir à peu de frais le "neuf" de demain.



Ça c'est pour le divertissement de masse. Mais il y a des styles qui
ont trop peu d'adeptes pour être rentables, et beaucoup de ces styles.
C'est pour ça que l'industrie classique essaye de standardiser au
maximum en utilisant le matraquage et le star system. Au début
d'Internet, elle nous disait que c'est que de la daube dont ils en
recoivent des montagnes tous les jours. Ce ne sont que les derniers
soubresauts d'un moribon. C'est vrai qu'il y a beaucoup de daube, mais
au milieu il y a quelques perles, même si elles n'intéressent que peu de
gens. Dans le tas, tout le monde s'y retrouve.

Evidemment, si tu veux être une "star"... Le plus facile c'est _Le Loft_

Dans une ancienne émission de variétés à public jeune, un animateur
demandait un jour à Nicoletta quel conseil elle pourrait donner à ceux
qui l'entouraient et qui voudraient se lancer dans la chanson. Elle
répondit avec un petit pli amer au coin des lèvres "Qu'ils se
choisissent un bon avocat !". Je crains que ça ne soit désespérément
d'actualité.



C'est drôle, je n'ai pas besoin du tout d'avocat, puisque je laisse ma
musique à la disposition de tout le monde. Evidemment, si à la place on
veut faire des affaires, il faut un avocat d'affaire. Mais ça n'a rien
à voir avec la chanson et Nicoletta n'est pas une artiste.

--
~~~~ clmasse à libre point hexagone
http://jude.iuma.com/