JL mège, grand reporter
Le
Ricco

on m'a transmis ça :
http://www.photo-mege.com/mother_teresa.html
ça me fait penser à ces artistes qui vont visiter diverses tribus
lui est allé en Inde, facile parce que les gens ne sont pas hostiles
s'il faut nous montrer une fois de plus la misère qui y règne, c'est
fait, et de plus quand on sait qu'une partie importante des récoltes
pourrit sur place faute de logistique
près il nous dit qu'il retourne faire des bises dans les salons
parisiens, en plus de " grand reporter " il fait de la mode, divers
shooting et ne se remet pas de ce qu'il est allé photogrpahier ?
j'i vraiment du mal à supporter ce discours.
http://www.photo-mege.com/mother_teresa.html
ça me fait penser à ces artistes qui vont visiter diverses tribus
lui est allé en Inde, facile parce que les gens ne sont pas hostiles
s'il faut nous montrer une fois de plus la misère qui y règne, c'est
fait, et de plus quand on sait qu'une partie importante des récoltes
pourrit sur place faute de logistique
près il nous dit qu'il retourne faire des bises dans les salons
parisiens, en plus de " grand reporter " il fait de la mode, divers
shooting et ne se remet pas de ce qu'il est allé photogrpahier ?
j'i vraiment du mal à supporter ce discours.
Il est revenu d'Inde, où il y était arrivé à pied, par la Chine.
--
Pierre Maurette
le discours est naze en effet, mais les photos sont qd même pas mal du
tout...
Le tout en montrant des images minuscules toutes salopées par le
cacheton de son identité pour être sûr qu'on ne les lui vole pas.
Un con. Oui, ça s'appelle un con.
--
Si tu ne viens pas à Lagardère ...
Le discours est quand même empreint d'une certaine sincérité.
Il y a deux périodes distinctes dans les photos : la pauvreté endémique
dans Calcutta d'abord qui introduit ensuite le mouroir de soeur Teresa.
Bien sûr, ce n'est pas toute l'Inde mais on a une petite idée des
problèmes qu'affronte ce pays.
Et ce n'est pas que la pauvreté. On voit ainsi dans ces photos pas mal
d'estropiés dont le handicap leur a été infligé volontairement pour
susciter la charité.
Le film "Slumdog millionaire" en donne une idée.
Une fiction ne montre rien du tout de probant. C'est même le meilleur
moyen de colporter des légendes.
on peut se tailler des " exploits " comme on veut, en Inde, tu fais des
photos comme ça partout, hélas,
tu vas en Inde, tu fais pareil
j'ai vu ça dans des reportages de nombreuses fois
on connait bien cette sincèrité, moi, elle ne me convainc pas
je dis que c'est quand même assez voyeuriste.
que ce n'est pas une prouesse, qu'on connait bien et je répète , hélas
ce problème, et par là, je ne veux en rien minimiser l'action de Soeur
Térésa, c'est bien clair.
non, je ne peux pas, la misère me dégoute. :-)
La première fois que j'ai atterri à Calcutta, une gamine de 13-14 ans
m'a abordé devant l'aéroport en faisant la manche, un bébé mort dans
les bras. N'ayant pas encore changé, je lui ai filé 1 euro. Ça fait un
peu moins de 100 roupies.
J'ai appris 2 jours après qu'il y avait un marché des bébés morts (en
location à la 1/2 journée) parce que les braves gens donnaient plus
volontiers de l'argent ainsi.
Pour 200 roupies, tu peux aussi la photographier avec "son" bébé plein
de mouches. Pour 300 roupies, elle suce, pour 400 tu la baises et pour
500, elle se lave avant.
Bienvenue en Inde.
--
Si tu ne viens pas à Lagardère ...