c'est peu connu par chez nous, mais dans le pacifique
peu connu des ignares...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lettres_d%27Iwo_Jima
jdd
Elohan
Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 25/01/2014 07:37, Elohan a écrit :
La photo que tu montres est donc une photo ratée. Sa valeur tient au fait qu'elle relate un fait exceptionnel et qu'elle est rare. Les bonnes photos ont été perdues.
pas du tout, elle est excellente, bien meilleure que si elle avait été nette !
le flou de bougé est parfaitement dosé (involontairement mais peu importe), le visage du type reste parfaitement significatif (on l'a même retrouvé je crois), la composition est parfaite ...
Je ne pense pas qu'on ait demandé à Capa "tiens, va sur la plage nous faire des photos artistiques." Dans son genre, celle que tu montres n'est pas mal, mais Life l'aurait certainement bien échangé contre une bonne série de photos nettes. Même si de nombreuses photos n'auraient pu être publiées de toutes façons.
Maintenant, le débarquement sur cette plage a duré des jours, et il est probable que Capa ait pris ces photos une fois l'endroit pacifié. On peut alors toujours faire poser un GI.
Reste que pour vouloir débarquer à Omaha Beach, il fallait être complètement barge.
à postériori oui, mais avant de savoir c'est un nom comme un autre sur la carte?
quelques km plus à l'est, c'était une promenade du dimanche ... pas de bol...
Une promenade du dimanche, c'est beaucoup dire. Ce qui est sûr, c'est que la vague yéyé est entrée en France par cet endroit. En atteste la chanson Beach Omaha Beach.
Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 25/01/2014 07:37, Elohan a écrit :
La photo que tu montres est donc une photo ratée. Sa valeur tient au
fait qu'elle relate un fait exceptionnel et qu'elle est rare. Les bonnes
photos ont été perdues.
pas du tout, elle est excellente, bien meilleure que si elle avait été
nette !
le flou de bougé est parfaitement dosé (involontairement mais peu importe),
le visage du type reste parfaitement significatif (on l'a même retrouvé je
crois), la composition est parfaite ...
Je ne pense pas qu'on ait demandé à Capa "tiens, va sur la plage nous
faire des photos artistiques." Dans son genre, celle que tu montres
n'est pas mal, mais Life l'aurait certainement bien échangé contre une
bonne série de photos nettes. Même si de nombreuses photos n'auraient
pu être publiées de toutes façons.
Maintenant, le débarquement sur cette plage a duré des jours, et il est
probable que Capa ait pris ces photos une fois l'endroit pacifié. On
peut alors toujours faire poser un GI.
Reste que pour vouloir débarquer à Omaha Beach, il fallait être
complètement barge.
à postériori oui, mais avant de savoir c'est un nom comme un autre sur la
carte?
quelques km plus à l'est, c'était une promenade du dimanche ... pas de bol...
Une promenade du dimanche, c'est beaucoup dire. Ce qui est sûr, c'est
que la vague yéyé est entrée en France par cet endroit. En atteste la
chanson Beach Omaha Beach.
La photo que tu montres est donc une photo ratée. Sa valeur tient au fait qu'elle relate un fait exceptionnel et qu'elle est rare. Les bonnes photos ont été perdues.
pas du tout, elle est excellente, bien meilleure que si elle avait été nette !
le flou de bougé est parfaitement dosé (involontairement mais peu importe), le visage du type reste parfaitement significatif (on l'a même retrouvé je crois), la composition est parfaite ...
Je ne pense pas qu'on ait demandé à Capa "tiens, va sur la plage nous faire des photos artistiques." Dans son genre, celle que tu montres n'est pas mal, mais Life l'aurait certainement bien échangé contre une bonne série de photos nettes. Même si de nombreuses photos n'auraient pu être publiées de toutes façons.
Maintenant, le débarquement sur cette plage a duré des jours, et il est probable que Capa ait pris ces photos une fois l'endroit pacifié. On peut alors toujours faire poser un GI.
Reste que pour vouloir débarquer à Omaha Beach, il fallait être complètement barge.
à postériori oui, mais avant de savoir c'est un nom comme un autre sur la carte?
quelques km plus à l'est, c'était une promenade du dimanche ... pas de bol...
Une promenade du dimanche, c'est beaucoup dire. Ce qui est sûr, c'est que la vague yéyé est entrée en France par cet endroit. En atteste la chanson Beach Omaha Beach.
Den
Ghost-Raider wrote:
Le 24/01/2014 21:28, Alf92 a écrit :
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes.
Attention, la citation de Barthes, privée de son contexte, voit son sens détourné. Il faut tout lire, dans l'ordre, jusqu'à la page 229 : http://cjoint.com/14jv/DAyxKGV83Vj_mythologie1.jpg http://cjoint.com/14jv/DAyxMNqXFYU_mythologie2.png http://cjoint.com/14jv/DAyxNnXQMDc_mythologie3.png http://cjoint.com/14jv/DAyxNZ4Obq4_mythologie4.png http://cjoint.com/14jv/DAyxOwSxeRH_mythologie5.png
Mille excuses GR, je n'ai pas eu le courage de me replonger dans ces pages... Mais la citation, telle quelle, hors contexte, me semble datée si ce n'est naïve. Dans les années Barthes il y avait d'un coté les vilains bourgeois et les bons ouvriers. Aujourd'hui, "la vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle", c'est celle d'un beauf, tout simplement. L'épaisseur de son portefeuille est une autre question.
Au passage, cette citation était (est ?) la signature de Filh ou BB, non ?
Den
Ghost-Raider wrote:
Le 24/01/2014 21:28, Alf92 a écrit :
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
Attention, la citation de Barthes, privée de son contexte, voit son sens
détourné.
Il faut tout lire, dans l'ordre, jusqu'à la page 229 :
http://cjoint.com/14jv/DAyxKGV83Vj_mythologie1.jpg
http://cjoint.com/14jv/DAyxMNqXFYU_mythologie2.png
http://cjoint.com/14jv/DAyxNnXQMDc_mythologie3.png
http://cjoint.com/14jv/DAyxNZ4Obq4_mythologie4.png
http://cjoint.com/14jv/DAyxOwSxeRH_mythologie5.png
Mille excuses GR, je n'ai pas eu le courage de me replonger dans ces
pages...
Mais la citation, telle quelle, hors contexte, me semble datée si ce
n'est naïve. Dans les années Barthes il y avait d'un coté les vilains
bourgeois et les bons ouvriers. Aujourd'hui, "la vérité qui s'arrête sur
l'ordre arbitraire de celui qui la parle", c'est celle d'un beauf, tout
simplement. L'épaisseur de son portefeuille est une autre question.
Au passage, cette citation était (est ?) la signature de Filh ou BB, non ?
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes.
Attention, la citation de Barthes, privée de son contexte, voit son sens détourné. Il faut tout lire, dans l'ordre, jusqu'à la page 229 : http://cjoint.com/14jv/DAyxKGV83Vj_mythologie1.jpg http://cjoint.com/14jv/DAyxMNqXFYU_mythologie2.png http://cjoint.com/14jv/DAyxNnXQMDc_mythologie3.png http://cjoint.com/14jv/DAyxNZ4Obq4_mythologie4.png http://cjoint.com/14jv/DAyxOwSxeRH_mythologie5.png
Mille excuses GR, je n'ai pas eu le courage de me replonger dans ces pages... Mais la citation, telle quelle, hors contexte, me semble datée si ce n'est naïve. Dans les années Barthes il y avait d'un coté les vilains bourgeois et les bons ouvriers. Aujourd'hui, "la vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle", c'est celle d'un beauf, tout simplement. L'épaisseur de son portefeuille est une autre question.
Au passage, cette citation était (est ?) la signature de Filh ou BB, non ?
Den
Madame Bérange
"Den" a écrit dans le message de news:52e4134e$0$2268$
Ghost-Raider wrote:
Le 24/01/2014 21:28, Alf92 a écrit :
Au passage, cette citation était (est ?) la signature de Filh
Oui, Filh, le seul membre (?) de frp qui se photographiait en lévitation les burnes à l'air. On le regrette un peu.
"Den" <tarata@tototatariri.org> a écrit dans le message de news:52e4134e$0$2268$426a74cc@news.free.fr...
Ghost-Raider wrote:
Le 24/01/2014 21:28, Alf92 a écrit :
Au passage, cette citation était (est ?) la signature de Filh
Oui, Filh, le seul membre (?) de frp qui se photographiait en lévitation
les burnes à l'air.
On le regrette un peu.
"Den" a écrit dans le message de news:52e4134e$0$2268$
Ghost-Raider wrote:
Le 24/01/2014 21:28, Alf92 a écrit :
Au passage, cette citation était (est ?) la signature de Filh
Oui, Filh, le seul membre (?) de frp qui se photographiait en lévitation les burnes à l'air. On le regrette un peu.
Ghost-Raider
Le 25/01/2014 20:41, Den a écrit :
Ghost-Raider wrote:
Le 24/01/2014 21:28, Alf92 a écrit :
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes.
Attention, la citation de Barthes, privée de son contexte, voit son sens détourné. Il faut tout lire, dans l'ordre, jusqu'à la page 229 : http://cjoint.com/14jv/DAyxKGV83Vj_mythologie1.jpg http://cjoint.com/14jv/DAyxMNqXFYU_mythologie2.png http://cjoint.com/14jv/DAyxNnXQMDc_mythologie3.png http://cjoint.com/14jv/DAyxNZ4Obq4_mythologie4.png http://cjoint.com/14jv/DAyxOwSxeRH_mythologie5.png
Mille excuses GR, je n'ai pas eu le courage de me replonger dans ces pages... Mais la citation, telle quelle, hors contexte, me semble datée si ce n'est naïve. Dans les années Barthes il y avait d'un coté les vilains bourgeois et les bons ouvriers. Aujourd'hui, "la vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle", c'est celle d'un beauf, tout simplement. L'épaisseur de son portefeuille est une autre question.
L'homme sans culture mais qui a des idées bien arrêtées sur tout et qui réduit l'homme à son revenu monétaire. Bernard Tapie...
Au passage, cette citation était (est ?) la signature de Filh ou BB, non ?
De Filh. Je lui avais fait remarquer que cette citation n'a pas exactement le sens qu'elle semblait donner à sa signature et il avait concédé l'appropriation. Je pense qu'il aimait cette formule lapidaire qui architecturait son discours ici et classifiait ses interlocuteurs.
Le 25/01/2014 20:41, Den a écrit :
Ghost-Raider wrote:
Le 24/01/2014 21:28, Alf92 a écrit :
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
Attention, la citation de Barthes, privée de son contexte, voit son
sens détourné.
Il faut tout lire, dans l'ordre, jusqu'à la page 229 :
http://cjoint.com/14jv/DAyxKGV83Vj_mythologie1.jpg
http://cjoint.com/14jv/DAyxMNqXFYU_mythologie2.png
http://cjoint.com/14jv/DAyxNnXQMDc_mythologie3.png
http://cjoint.com/14jv/DAyxNZ4Obq4_mythologie4.png
http://cjoint.com/14jv/DAyxOwSxeRH_mythologie5.png
Mille excuses GR, je n'ai pas eu le courage de me replonger dans ces
pages...
Mais la citation, telle quelle, hors contexte, me semble datée si ce
n'est naïve. Dans les années Barthes il y avait d'un coté les vilains
bourgeois et les bons ouvriers. Aujourd'hui, "la vérité qui s'arrête sur
l'ordre arbitraire de celui qui la parle", c'est celle d'un beauf, tout
simplement. L'épaisseur de son portefeuille est une autre question.
L'homme sans culture mais qui a des idées bien arrêtées sur tout et qui
réduit l'homme à son revenu monétaire. Bernard Tapie...
Au passage, cette citation était (est ?) la signature de Filh ou BB, non ?
De Filh.
Je lui avais fait remarquer que cette citation n'a pas exactement le
sens qu'elle semblait donner à sa signature et il avait concédé
l'appropriation. Je pense qu'il aimait cette formule lapidaire qui
architecturait son discours ici et classifiait ses interlocuteurs.
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes.
Attention, la citation de Barthes, privée de son contexte, voit son sens détourné. Il faut tout lire, dans l'ordre, jusqu'à la page 229 : http://cjoint.com/14jv/DAyxKGV83Vj_mythologie1.jpg http://cjoint.com/14jv/DAyxMNqXFYU_mythologie2.png http://cjoint.com/14jv/DAyxNnXQMDc_mythologie3.png http://cjoint.com/14jv/DAyxNZ4Obq4_mythologie4.png http://cjoint.com/14jv/DAyxOwSxeRH_mythologie5.png
Mille excuses GR, je n'ai pas eu le courage de me replonger dans ces pages... Mais la citation, telle quelle, hors contexte, me semble datée si ce n'est naïve. Dans les années Barthes il y avait d'un coté les vilains bourgeois et les bons ouvriers. Aujourd'hui, "la vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle", c'est celle d'un beauf, tout simplement. L'épaisseur de son portefeuille est une autre question.
L'homme sans culture mais qui a des idées bien arrêtées sur tout et qui réduit l'homme à son revenu monétaire. Bernard Tapie...
Au passage, cette citation était (est ?) la signature de Filh ou BB, non ?
De Filh. Je lui avais fait remarquer que cette citation n'a pas exactement le sens qu'elle semblait donner à sa signature et il avait concédé l'appropriation. Je pense qu'il aimait cette formule lapidaire qui architecturait son discours ici et classifiait ses interlocuteurs.