En informatique il y a une telle pénurie d'enseignants, parceque les salaires dans le privé sont beaucoup plus élevés, que les facs payent des heures supplémentaires à des tas de gens pour assurer le rab de cours.
C'est aussi que les mandarins des disciplines sur-encadrées et/ou usines à chômeurs ne veulent pas que les postes vacants soient redéployés là où il y a des besoins réels d'enseignement.
Le point que tu soulèves est un problème important, et au coeur des débats actuels sur le CPE qui cachent la question de la professionalisation de l'université. A l'heure actuelle l'université est entièrement structurée en fonction de la recherche et non pas de l'enseignement. L'enseignement ne joue aucun rôle dans la carrière des professeurs, et je pense qu'en large majorité ils pensent que l'université n'a pas à se préoccuper des débouchés et n'a pour seul but que de développer les connaissances et les transmettre. Grosso modo former des profs du secondaire, des docteurs, et dans le vivier des docteurs trouver des chercheurs. C'est la position, non seulement des mandarins, mais de toutes les universités dans le monde. Evidemment le gouvernement aimerait obtenir à la fois la secondarisation et la professionalisation des universités. Secondarisation, car les résultats du DEUG sont calamiteux et partout où on utilise des méthodes *scolaires* (IUT, Universités du Nord qui ont fait ce choix) les résultats sont considérablement meilleurs. Pour la suite, professionalisation pour que les étudiants soient formés dans les disciplines où il y a des débouchés et de manière efficace par rapport aux exigences des entreprises. Comme disait Stéphane avec raison, la plupart des entreprises ne valorisent pas le titre de docteur, c'est un euphémisme. On peut penser que ce changement d'orientation serait de nature à réduire considérablement le chômage des jeunes, au prix du sacrifice de la recherche. Les cyniques pensent que la recherche n'a en fait jamais existé à la fac, sauf dans des cas exceptionels. Plusieurs analystes pensent que la crispation actuelle sur le CPE, l'attitude des présidents d'université qui maintiennent leurs facs ferméees en dépit du nombre absolument riquiqui des étudiants participant aux piquets de grève est en fait surtout motivé par la peur panique de voir le gouvernement s'avancer dans cette voie si le CPE fonctionne.
MB
Michel Billaud <billaud@labri.fr> wrote:
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
En informatique il y a une telle
pénurie d'enseignants, parceque les salaires dans le privé sont beaucoup plus
élevés, que les facs payent des heures supplémentaires à des tas de gens pour
assurer le rab de cours.
C'est aussi que les mandarins des disciplines sur-encadrées et/ou usines à
chômeurs ne veulent pas que les postes vacants soient redéployés là où
il y a des besoins réels d'enseignement.
Le point que tu soulèves est un problème important, et au coeur des débats
actuels sur le CPE qui cachent la question de la professionalisation de
l'université. A l'heure actuelle l'université est entièrement structurée en
fonction de la recherche et non pas de l'enseignement. L'enseignement ne joue
aucun rôle dans la carrière des professeurs, et je pense qu'en large majorité
ils pensent que l'université n'a pas à se préoccuper des débouchés et n'a pour
seul but que de développer les connaissances et les transmettre. Grosso
modo former des profs du secondaire, des docteurs, et dans le vivier des
docteurs trouver des chercheurs. C'est la position, non seulement des
mandarins, mais de toutes les universités dans le monde. Evidemment le
gouvernement aimerait obtenir à la fois la secondarisation et la
professionalisation des universités. Secondarisation, car les résultats
du DEUG sont calamiteux et partout où on utilise des méthodes *scolaires*
(IUT, Universités du Nord qui ont fait ce choix) les résultats sont
considérablement meilleurs. Pour la suite, professionalisation pour que les
étudiants soient formés dans les disciplines où il y a des débouchés et de
manière efficace par rapport aux exigences des entreprises. Comme disait
Stéphane avec raison, la plupart des entreprises ne valorisent pas le titre de
docteur, c'est un euphémisme. On peut penser que ce changement d'orientation
serait de nature à réduire considérablement le chômage des jeunes, au prix
du sacrifice de la recherche. Les cyniques pensent que la recherche n'a en
fait jamais existé à la fac, sauf dans des cas exceptionels. Plusieurs
analystes pensent que la crispation actuelle sur le CPE, l'attitude des
présidents d'université qui maintiennent leurs facs ferméees en dépit du
nombre absolument riquiqui des étudiants participant aux piquets de grève est
en fait surtout motivé par la peur panique de voir le gouvernement s'avancer
dans cette voie si le CPE fonctionne.
En informatique il y a une telle pénurie d'enseignants, parceque les salaires dans le privé sont beaucoup plus élevés, que les facs payent des heures supplémentaires à des tas de gens pour assurer le rab de cours.
C'est aussi que les mandarins des disciplines sur-encadrées et/ou usines à chômeurs ne veulent pas que les postes vacants soient redéployés là où il y a des besoins réels d'enseignement.
Le point que tu soulèves est un problème important, et au coeur des débats actuels sur le CPE qui cachent la question de la professionalisation de l'université. A l'heure actuelle l'université est entièrement structurée en fonction de la recherche et non pas de l'enseignement. L'enseignement ne joue aucun rôle dans la carrière des professeurs, et je pense qu'en large majorité ils pensent que l'université n'a pas à se préoccuper des débouchés et n'a pour seul but que de développer les connaissances et les transmettre. Grosso modo former des profs du secondaire, des docteurs, et dans le vivier des docteurs trouver des chercheurs. C'est la position, non seulement des mandarins, mais de toutes les universités dans le monde. Evidemment le gouvernement aimerait obtenir à la fois la secondarisation et la professionalisation des universités. Secondarisation, car les résultats du DEUG sont calamiteux et partout où on utilise des méthodes *scolaires* (IUT, Universités du Nord qui ont fait ce choix) les résultats sont considérablement meilleurs. Pour la suite, professionalisation pour que les étudiants soient formés dans les disciplines où il y a des débouchés et de manière efficace par rapport aux exigences des entreprises. Comme disait Stéphane avec raison, la plupart des entreprises ne valorisent pas le titre de docteur, c'est un euphémisme. On peut penser que ce changement d'orientation serait de nature à réduire considérablement le chômage des jeunes, au prix du sacrifice de la recherche. Les cyniques pensent que la recherche n'a en fait jamais existé à la fac, sauf dans des cas exceptionels. Plusieurs analystes pensent que la crispation actuelle sur le CPE, l'attitude des présidents d'université qui maintiennent leurs facs ferméees en dépit du nombre absolument riquiqui des étudiants participant aux piquets de grève est en fait surtout motivé par la peur panique de voir le gouvernement s'avancer dans cette voie si le CPE fonctionne.
MB
talon
Thierry Boudet wrote:
On 2006-03-22, olive wrote:
pratique. Dailleurs, on ne peut pas dire que les différentes tentatives de faire venir des amateurs au pouvoir aient été un franc succès : Allègre, Luc Ferry, Villepin maintenant...
Parfois, il m'arrive de penser qu'on devrait plutôt faire
venir des femmes, parce que les gonzesses sont moins cons que les mecs. Madame Tatcher étant l'exception, bien entendu.
Il ne te reste plus qu'à voter pour Ségolène. Tu ne seras pas le seul à avoir cette idée.
--
Michel TALON
Thierry Boudet <tth@zouh.org> wrote:
On 2006-03-22, olive <oloc@alussinan.org> wrote:
pratique. Dailleurs, on ne peut pas dire que les différentes tentatives
de faire venir des amateurs au pouvoir aient été un franc succès :
Allègre, Luc Ferry, Villepin maintenant...
Parfois, il m'arrive de penser qu'on devrait plutôt faire
venir des femmes, parce que les gonzesses sont moins cons
que les mecs. Madame Tatcher étant l'exception, bien entendu.
Il ne te reste plus qu'à voter pour Ségolène. Tu ne seras pas le seul à avoir
cette idée.
pratique. Dailleurs, on ne peut pas dire que les différentes tentatives de faire venir des amateurs au pouvoir aient été un franc succès : Allègre, Luc Ferry, Villepin maintenant...
Parfois, il m'arrive de penser qu'on devrait plutôt faire
venir des femmes, parce que les gonzesses sont moins cons que les mecs. Madame Tatcher étant l'exception, bien entendu.
Il ne te reste plus qu'à voter pour Ségolène. Tu ne seras pas le seul à avoir cette idée.
--
Michel TALON
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Michel Talon, dans le message <dvs56v$1f0u$, a écrit :
Admettons, il n'empêche que j'ai une certaine habitude d'Ulm qui tend à me faire penser que l'on y croît détenir la vérité universelle. Alors que je n'ai jamais vu ça à Jussieu, ni à Montpellier.
Mais on s'en fout, tu es le seul ici à parler de l'un ou de l'autre, et ce serait bien que tu arrêtes.
Tu pourrais toujours parler des Bogdanov ça ferait contraste.
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Michel Talon, dans le message <dvs56v$1f0u$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Admettons, il n'empêche que j'ai une certaine habitude d'Ulm qui tend à me
faire penser que l'on y croît détenir la vérité universelle. Alors que je n'ai
jamais vu ça à Jussieu, ni à Montpellier.
Mais on s'en fout, tu es le seul ici à parler de l'un ou de l'autre, et ce
serait bien que tu arrêtes.
Tu pourrais toujours parler des Bogdanov ça ferait contraste.
Michel Talon, dans le message <dvs56v$1f0u$, a écrit :
Admettons, il n'empêche que j'ai une certaine habitude d'Ulm qui tend à me faire penser que l'on y croît détenir la vérité universelle. Alors que je n'ai jamais vu ça à Jussieu, ni à Montpellier.
Mais on s'en fout, tu es le seul ici à parler de l'un ou de l'autre, et ce serait bien que tu arrêtes.
Tu pourrais toujours parler des Bogdanov ça ferait contraste.
Vincent Bernat
OoO Pendant le repas du mercredi 22 mars 2006, vers 19:31, (Michel Talon) disait:
Admettons, il n'empêche que j'ai une certaine habitude d'Ulm qui tend à me faire penser que l'on y croît détenir la vérité universelle. Alors que je n'ai jamais vu ça à Jussieu, ni à Montpellier.
En tout cas, ici, on entend parler de Jussieu tous les 10 posts. -- panic("kmem_cache_init(): Offsets are wrong - I've been messed with!"); 2.2.16 /usr/src/linux/mm/slab.c
OoO Pendant le repas du mercredi 22 mars 2006, vers 19:31,
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) disait:
Admettons, il n'empêche que j'ai une certaine habitude d'Ulm qui tend à me
faire penser que l'on y croît détenir la vérité universelle. Alors que je n'ai
jamais vu ça à Jussieu, ni à Montpellier.
En tout cas, ici, on entend parler de Jussieu tous les 10 posts.
--
panic("kmem_cache_init(): Offsets are wrong - I've been messed with!");
2.2.16 /usr/src/linux/mm/slab.c
OoO Pendant le repas du mercredi 22 mars 2006, vers 19:31, (Michel Talon) disait:
Admettons, il n'empêche que j'ai une certaine habitude d'Ulm qui tend à me faire penser que l'on y croît détenir la vérité universelle. Alors que je n'ai jamais vu ça à Jussieu, ni à Montpellier.
En tout cas, ici, on entend parler de Jussieu tous les 10 posts. -- panic("kmem_cache_init(): Offsets are wrong - I've been messed with!"); 2.2.16 /usr/src/linux/mm/slab.c
SL
Michel Billaud wrote:
(Michel Talon) writes:
En informatique il y a une telle pénurie d'enseignants, parceque les salaires dans le privé sont beaucoup plus élevés, que les facs payent des heures supplémentaires à des tas de gens pour assurer le rab de cours.
C'est aussi que les mandarins des disciplines sur-encadrées et/ou usines à chômeurs ne veulent pas que les postes vacants soient redéployés là où il y a des besoins réels d'enseignement.
Le point que tu soulèves est un problème important, et au coeur des débats actuels sur le CPE qui cachent la question de la professionalisation de l'université. A l'heure actuelle l'université est entièrement structurée en fonction de la recherche et non pas de l'enseignement. L'enseignement ne joue aucun rôle dans la carrière des professeurs, et je pense qu'en large majorité ils pensent que l'université n'a pas à se préoccuper des débouchés et n'a pour seul but que de développer les connaissances et les transmettre. Grosso modo former des profs du secondaire, des docteurs, et dans le vivier des docteurs trouver des chercheurs. C'est la position, non seulement des mandarins, mais de toutes les universités dans le monde. Evidemment le gouvernement aimerait obtenir à la fois la secondarisation et la professionalisation des universités. Secondarisation, car les résultats du DEUG sont calamiteux et partout où on utilise des méthodes *scolaires* (IUT, Universités du Nord qui ont fait ce choix) les résultats sont considérablement meilleurs. Pour la suite, professionalisation pour que les étudiants soient formés dans les disciplines où il y a des débouchés et de manière efficace par rapport aux exigences des entreprises. Comme disait Stéphane avec raison, la plupart des entreprises ne valorisent pas le titre de docteur, c'est un euphémisme. On peut penser que ce changement d'orientation serait de nature à réduire considérablement le chômage des jeunes, au prix du sacrifice de la recherche. Les cyniques pensent que la recherche n'a en fait jamais existé à la fac, sauf dans des cas exceptionels. Plusieurs analystes pensent que la crispation actuelle sur le CPE, l'attitude des présidents d'université qui maintiennent leurs facs ferméees en dépit du nombre absolument riquiqui des étudiants participant aux piquets de grève est en fait surtout motivé par la peur panique de voir le gouvernement s'avancer dans cette voie si le CPE fonctionne.
C'est très intéressant tout ça. D'ailleurs dans beaucoup de contexte je ne vois même pas comment les dits ens-chercheurs pourraient rester à niveau sans un investissement personnel énorme. C'est encore un gâchis démentiel : on recrute à un excellent niveau et en quelques années ce niveau est perdu faute d'être entretenu. Dans mon labo c'est très simple, sur une cinquantaine de personnes les personnes pour lesquelles c'est plus qu'un hobby se comptent sur les doigts des deux mains. En même temps, même si l'enseignement et l'essentiel de l'activité des enseignants-chercheurs, la valorisations de la recherche n'est pas si exceptionnelle que ça.
Michel Billaud <billaud@labri.fr> wrote:
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
En informatique il y a une telle pénurie d'enseignants, parceque
les salaires dans le privé sont beaucoup plus élevés, que les
facs payent des heures supplémentaires à des tas de gens pour
assurer le rab de cours.
C'est aussi que les mandarins des disciplines sur-encadrées et/ou
usines à chômeurs ne veulent pas que les postes vacants soient
redéployés là où il y a des besoins réels d'enseignement.
Le point que tu soulèves est un problème important, et au coeur des
débats actuels sur le CPE qui cachent la question de la
professionalisation de l'université. A l'heure actuelle l'université
est entièrement structurée en fonction de la recherche et non pas de
l'enseignement. L'enseignement ne joue aucun rôle dans la carrière
des professeurs, et je pense qu'en large majorité ils pensent que
l'université n'a pas à se préoccuper des débouchés et n'a pour seul
but que de développer les connaissances et les transmettre. Grosso
modo former des profs du secondaire, des docteurs, et dans le vivier
des docteurs trouver des chercheurs. C'est la position, non
seulement des mandarins, mais de toutes les universités dans le
monde. Evidemment le gouvernement aimerait obtenir à la fois la
secondarisation et la professionalisation des
universités. Secondarisation, car les résultats du DEUG sont
calamiteux et partout où on utilise des méthodes *scolaires* (IUT,
Universités du Nord qui ont fait ce choix) les résultats sont
considérablement meilleurs. Pour la suite, professionalisation pour
que les étudiants soient formés dans les disciplines où il y a des
débouchés et de manière efficace par rapport aux exigences des
entreprises. Comme disait Stéphane avec raison, la plupart des
entreprises ne valorisent pas le titre de docteur, c'est un
euphémisme. On peut penser que ce changement d'orientation serait de
nature à réduire considérablement le chômage des jeunes, au prix du
sacrifice de la recherche. Les cyniques pensent que la recherche n'a
en fait jamais existé à la fac, sauf dans des cas
exceptionels. Plusieurs analystes pensent que la crispation actuelle
sur le CPE, l'attitude des présidents d'université qui maintiennent
leurs facs ferméees en dépit du nombre absolument riquiqui des
étudiants participant aux piquets de grève est en fait surtout
motivé par la peur panique de voir le gouvernement s'avancer dans
cette voie si le CPE fonctionne.
C'est très intéressant tout ça. D'ailleurs dans beaucoup de contexte
je ne vois même pas comment les dits ens-chercheurs pourraient rester
à niveau sans un investissement personnel énorme. C'est encore un
gâchis démentiel : on recrute à un excellent niveau et en quelques
années ce niveau est perdu faute d'être entretenu. Dans mon labo c'est
très simple, sur une cinquantaine de personnes les personnes pour
lesquelles c'est plus qu'un hobby se comptent sur les doigts des deux
mains. En même temps, même si l'enseignement et l'essentiel de
l'activité des enseignants-chercheurs, la valorisations de la
recherche n'est pas si exceptionnelle que ça.
En informatique il y a une telle pénurie d'enseignants, parceque les salaires dans le privé sont beaucoup plus élevés, que les facs payent des heures supplémentaires à des tas de gens pour assurer le rab de cours.
C'est aussi que les mandarins des disciplines sur-encadrées et/ou usines à chômeurs ne veulent pas que les postes vacants soient redéployés là où il y a des besoins réels d'enseignement.
Le point que tu soulèves est un problème important, et au coeur des débats actuels sur le CPE qui cachent la question de la professionalisation de l'université. A l'heure actuelle l'université est entièrement structurée en fonction de la recherche et non pas de l'enseignement. L'enseignement ne joue aucun rôle dans la carrière des professeurs, et je pense qu'en large majorité ils pensent que l'université n'a pas à se préoccuper des débouchés et n'a pour seul but que de développer les connaissances et les transmettre. Grosso modo former des profs du secondaire, des docteurs, et dans le vivier des docteurs trouver des chercheurs. C'est la position, non seulement des mandarins, mais de toutes les universités dans le monde. Evidemment le gouvernement aimerait obtenir à la fois la secondarisation et la professionalisation des universités. Secondarisation, car les résultats du DEUG sont calamiteux et partout où on utilise des méthodes *scolaires* (IUT, Universités du Nord qui ont fait ce choix) les résultats sont considérablement meilleurs. Pour la suite, professionalisation pour que les étudiants soient formés dans les disciplines où il y a des débouchés et de manière efficace par rapport aux exigences des entreprises. Comme disait Stéphane avec raison, la plupart des entreprises ne valorisent pas le titre de docteur, c'est un euphémisme. On peut penser que ce changement d'orientation serait de nature à réduire considérablement le chômage des jeunes, au prix du sacrifice de la recherche. Les cyniques pensent que la recherche n'a en fait jamais existé à la fac, sauf dans des cas exceptionels. Plusieurs analystes pensent que la crispation actuelle sur le CPE, l'attitude des présidents d'université qui maintiennent leurs facs ferméees en dépit du nombre absolument riquiqui des étudiants participant aux piquets de grève est en fait surtout motivé par la peur panique de voir le gouvernement s'avancer dans cette voie si le CPE fonctionne.
C'est très intéressant tout ça. D'ailleurs dans beaucoup de contexte je ne vois même pas comment les dits ens-chercheurs pourraient rester à niveau sans un investissement personnel énorme. C'est encore un gâchis démentiel : on recrute à un excellent niveau et en quelques années ce niveau est perdu faute d'être entretenu. Dans mon labo c'est très simple, sur une cinquantaine de personnes les personnes pour lesquelles c'est plus qu'un hobby se comptent sur les doigts des deux mains. En même temps, même si l'enseignement et l'essentiel de l'activité des enseignants-chercheurs, la valorisations de la recherche n'est pas si exceptionnelle que ça.
R12y
On Wed, 22 Mar 2006 18:48:06 +0000, Michel Talon wrote:
Il ne te reste plus qu'à voter pour Ségolène.
C'est dommage que Loanna (du loft) ne se soit pas présentée.
Parfois, il m'arrive de penser qu'on devrait plutôt faire venir des femmes, parce que les gonzesses sont moins cons que les mecs. Madame Tatcher étant l'exception, bien entendu.
Plus je vois les hommes politiques, plus je pense qu'il faut mettre des femmes à la place. Parce que en matière de controler comment tourne une baraque, je crois que les femmes ont plus d'expérience, et moins d'à-priori que les hommes. Une femme a envie de bien faire, pour être contente de ce qu'elle fait. Un homme, lui, essaye de se la péter devant ses collègues du bureau politique.
Si je n'avais pas peur d'une compréhension à double sens, je pourrais dire que, contrairement à l'homme politique, la femme n'essaye pas systématiquement d'en avoir une plus grosse.
Pour le foutou ? Ni fsp, ni fsf. alt.linux.troll.off-topics ?
Je propose fr.soc.feminisme. Là-bas, ils t'expliqueraient ce qu'est l'essentialisme.
Croire qu'une femmme au pouvoir serait différente d'un homme est une illusion. Je ne vois pas au nom de quoi madame Thatcher serait une exception. Dans la compétition pour le pouvoir, seuls ceux qui développent des caractéristiques que tu attribues aux hommes (et qui ne sont pas le propre de tous les hommes) ont des chances de succès. Femme comprises.
-- Olivier
Thierry Boudet écrivait :
Parfois, il m'arrive de penser qu'on devrait plutôt faire
venir des femmes, parce que les gonzesses sont moins cons
que les mecs. Madame Tatcher étant l'exception, bien entendu.
Plus je vois les hommes politiques, plus je pense qu'il faut
mettre des femmes à la place. Parce que en matière de controler
comment tourne une baraque, je crois que les femmes ont plus
d'expérience, et moins d'à-priori que les hommes. Une femme a
envie de bien faire, pour être contente de ce qu'elle fait.
Un homme, lui, essaye de se la péter devant ses collègues du
bureau politique.
Si je n'avais pas peur d'une compréhension à double sens, je
pourrais dire que, contrairement à l'homme politique, la femme
n'essaye pas systématiquement d'en avoir une plus grosse.
Pour le foutou ? Ni fsp, ni fsf. alt.linux.troll.off-topics ?
Je propose fr.soc.feminisme. Là-bas, ils t'expliqueraient ce qu'est
l'essentialisme.
Croire qu'une femmme au pouvoir serait différente d'un homme est une
illusion. Je ne vois pas au nom de quoi madame Thatcher serait une
exception. Dans la compétition pour le pouvoir, seuls ceux qui
développent des caractéristiques que tu attribues aux hommes (et qui ne
sont pas le propre de tous les hommes) ont des chances de succès. Femme
comprises.
Parfois, il m'arrive de penser qu'on devrait plutôt faire venir des femmes, parce que les gonzesses sont moins cons que les mecs. Madame Tatcher étant l'exception, bien entendu.
Plus je vois les hommes politiques, plus je pense qu'il faut mettre des femmes à la place. Parce que en matière de controler comment tourne une baraque, je crois que les femmes ont plus d'expérience, et moins d'à-priori que les hommes. Une femme a envie de bien faire, pour être contente de ce qu'elle fait. Un homme, lui, essaye de se la péter devant ses collègues du bureau politique.
Si je n'avais pas peur d'une compréhension à double sens, je pourrais dire que, contrairement à l'homme politique, la femme n'essaye pas systématiquement d'en avoir une plus grosse.
Pour le foutou ? Ni fsp, ni fsf. alt.linux.troll.off-topics ?
Je propose fr.soc.feminisme. Là-bas, ils t'expliqueraient ce qu'est l'essentialisme.
Croire qu'une femmme au pouvoir serait différente d'un homme est une illusion. Je ne vois pas au nom de quoi madame Thatcher serait une exception. Dans la compétition pour le pouvoir, seuls ceux qui développent des caractéristiques que tu attribues aux hommes (et qui ne sont pas le propre de tous les hommes) ont des chances de succès. Femme comprises.
-- Olivier
Stéphane CARPENTIER
Parfois, il m'arrive de penser qu'on devrait plutôt faire venir des femmes, parce que les gonzesses sont moins cons que les mecs. Madame Tatcher étant l'exception, bien entendu.
Elle était si bien que ça Edith Cresson ?
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Parfois, il m'arrive de penser qu'on devrait plutôt faire
venir des femmes, parce que les gonzesses sont moins cons
que les mecs. Madame Tatcher étant l'exception, bien entendu.
Elle était si bien que ça Edith Cresson ?
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Parfois, il m'arrive de penser qu'on devrait plutôt faire venir des femmes, parce que les gonzesses sont moins cons que les mecs. Madame Tatcher étant l'exception, bien entendu.
Elle était si bien que ça Edith Cresson ?
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Nicolas George
Michel Talon, dans le message <dvs6bc$1f0u$, a écrit :
Tu pourrais toujours parler des Bogdanov ça ferait contraste.
Mais tu gonfles à la fin. Sors de ton trip un peu.
Michel Talon, dans le message <dvs6bc$1f0u$4@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Tu pourrais toujours parler des Bogdanov ça ferait contraste.
Mais tu gonfles à la fin. Sors de ton trip un peu.
Michel Talon, dans le message <dvs6bc$1f0u$, a écrit :
Tu pourrais toujours parler des Bogdanov ça ferait contraste.
Mais tu gonfles à la fin. Sors de ton trip un peu.
Emmanuel Florac
Le Wed, 22 Mar 2006 10:11:58 +0000, Michel Talon a écrit :
Non c'est à cause d'un certain zozo Jospin qui a tellement déçu, notamment avec son copain Allègre, que beaucoup de gens ont préféré n'importe quoi plutôt que lui donner leur vote.
On peut dire ce qu'on veut, mais Taubira et dans une certaine mesure Chevènement étaient des candidats qui méritaient leurs scores.
-- Si non confectus non reficiat.
Le Wed, 22 Mar 2006 10:11:58 +0000, Michel Talon a écrit :
Non c'est à cause d'un certain zozo Jospin qui a tellement déçu, notamment
avec son copain Allègre, que beaucoup de gens ont préféré n'importe quoi
plutôt que lui donner leur vote.
On peut dire ce qu'on veut, mais Taubira et dans une certaine mesure
Chevènement étaient des candidats qui méritaient leurs scores.
Le Wed, 22 Mar 2006 10:11:58 +0000, Michel Talon a écrit :
Non c'est à cause d'un certain zozo Jospin qui a tellement déçu, notamment avec son copain Allègre, que beaucoup de gens ont préféré n'importe quoi plutôt que lui donner leur vote.
On peut dire ce qu'on veut, mais Taubira et dans une certaine mesure Chevènement étaient des candidats qui méritaient leurs scores.