Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Lettre ouverte à Diam's de la part de Marine.

122 réponses
Avatar
philo.ra
On attend le débat ....

Philippe RAI

Lettre ouverte à Diam's

Mademoiselle,

J'ai pris connaissance de votre intervention à l'émission de
Marc-Olivier Fogiel où vous avez interprété « Marine », chanson qui
m'est destinée.

À la lecture des paroles de cette « ballade », je ne comprends pas ce
que vous me reprochez. Vous ne me connaissez pas et pourtant vous me
prêtez des sentiments qui n'ont jamais été les miens. Ainsi, votre
argumentation tourne-t-elle toujours autour de la couleur de peau et,
après m'avoir accusé d'être trop pâle, vous m'invitez à « venir faire un
tour chez vous » ou « c'est coloré, c'est jovial ». Sachez que je ne
vous ai pas attendue pour défendre des immigrés. J'ai été avocate et il
m'est arrivé, à plusieurs reprises, de plaider gratuitement en leur
faveur quand ils me paraissaient être injustement traités.

Je porte en outre les filles et fils de France dans mon coeur quelle
que soit la couleur de leur peau, leurs origines ou leur religion.
Ainsi, êtes-vous aussi bien « pâle », comparée à mon amie Huguette
Fatna, martiniquaise et marraine de ma plus jeune fille, Mathilde...

Votre statut de « chanteuse engagée » ne vous autorise donc pas à dire
n'importe quoi dans le seul but de vous faire un surcroît de publicité
sur mon dos.

De même, pensez-vous sérieusement réconcilier tout un peuple en
insultant une partie de son électorat et en les « emmerdant » comme vous
le revendiquez à 20 reprises dans votre hymne à la haine ?

Multiplier les amalgames et les anathèmes envers des millions de
Français qui souffrent m'apparaît bien paradoxal pour une jeune fille
qui se prétend en permanence victime de la discrimination.

Pour conclure, je ne peux m'empêcher de vous proposer un véritable
débat. Un débat sur l'immigration d'abord, sans préjugés, sans tabou,
sans « balades». Un débat sur l'exclusion aussi, celle dont vous vous
plaignez mais aussi celle dont moi et les millions d'électeurs du FN
sommes victimes quotidiennement. La balle est dans votre camp et nous
verrons de quel côté se situe, véritablement, l'intolérance.

Bien à vous.

Marine LE PEN

10 réponses

9 10 11 12 13
Avatar
clope
Philippe RAI wrote:
Genghis Khan wrote:




Le règne animal est divisé en espèces elles mêmes divisées en races.
C'est ce que j'ai appris à l'école.



Vous êtes sûr que c'est à l'école ?




Parfaitement. A l'occasion jetez un oeil dans les encyclopédies et gros
dictionnaires d'avant les années 80.




Ils ont tous été brulé!



Obscurantistes. De qui parlez-vous ?




Ceux qui veulent substituer l'idéologie à la science.




Ca partait d'une bonne "idée", suprimons les races et le
rascisme disparaitra avec...
Avatar
clope
Philippe RAI wrote:

PS :

Dans la livraison du 20 décembre 2002 (pages 2381-2385) de la
prestigieuse revue américaine Science, Noah A. Rosenberg (de
l'Université de Californie sud) et six autres auteurs aboutissent à la
conclusion que l'analyse de l'ensemble de la diversité génétique humaine
observée permet l'identification de cinq "groupements" d'individus
distincts qui correspondent à ceux en provenance d'Afrique, d'Eurasie,
de l'Est asiatique, de l'Amérique et de l'Océanie.



Rosenberg et al., Genetic Structure of Human Populations
http://hpgl.stanford.edu/publications/Science_2002_v299_2381-2385.pdf

King and Motulsky, HUMAN GENETICS: Mapping Human History
http://plausible.custompublish.com/cparticle58873-6698.html


Or ceci correspond précisément au découpage de l'humanité en ses cinq
races principales (Ethiopiens, Caucasiens, Mongoliens, Américains et
Malais), classification déjà établie par Johan F. Blumenbach - le père
de l'anthropologie raciale - lors de la troisième édition de son livre
en 1795 !





Avatar
philo.ra
clope wrote:

Philippe RAI wrote:

> PS :
>
> Dans la livraison du 20 décembre 2002 (pages 2381-2385) de la
> prestigieuse revue américaine Science, Noah A. Rosenberg (de
> l'Université de Californie sud) et six autres auteurs aboutissent à la
> conclusion que l'analyse de l'ensemble de la diversité génétique humaine
> observée permet l'identification de cinq "groupements" d'individus
> distincts qui correspondent à ceux en provenance d'Afrique, d'Eurasie,
> de l'Est asiatique, de l'Amérique et de l'Océanie.

Rosenberg et al., Genetic Structure of Human Populations
http://hpgl.stanford.edu/publications/Science_2002_v299_2381-2385.pdf

King and Motulsky, HUMAN GENETICS: Mapping Human History
http://plausible.custompublish.com/cparticle58873-6698.html



Merci, je n'avais que des extraits de traduction en français.

Je vais pouvoir lire tout cela à tête reposée.

Philippe RAI
Avatar
philo.ra
Maitre Po wrote:

"Philippe RAI" a écrit
>> news:88u3q9$sob$
> Comment utiliser ce lien ?

On peut, par exemple, aller ici :
http://groups.google.fr/advanced_group_search
et taper ce qui suit *news:* dans le champ ID.


Maître Po



Merci

Philippe RAI
Avatar
philo.ra
clope wrote:

Philippe RAI wrote:
> Genghis Khan wrote:

>
>>>Le règne animal est divisé en espèces elles mêmes divisées en races.
>>>C'est ce que j'ai appris à l'école.
>>
>>Vous êtes sûr que c'est à l'école ?
>
>
> Parfaitement. A l'occasion jetez un oeil dans les encyclopédies et gros
> dictionnaires d'avant les années 80.


Ils ont tous été brulé!



Un jour il faudra que quelqu'un fasse une étude des évolutions de ces
documents, cela pourra être intéressant.

>>
>>Obscurantistes. De qui parlez-vous ?



> Ceux qui veulent substituer l'idéologie à la science.



Ca partait d'une bonne "idée", suprimons les races et le
rascisme disparaitra avec...



Oui, des couteaux de cuisine ont servi à tuer des gens, interdisons les
couteaux de cuisine !

Philippe RAI
Avatar
red-head
Philippe RAI a écrit :

Personne ne prétend qu'il n'y a pas de différences entre les hommes,
c'est un énorme mensonge. D'ailleurs il y a environ six milliard de
"races" différentes d'hommes sur Terre. :o)




Qui étaient à l'origine rassemblés dans des tribus ou populations
homogènes, dont les individus se sont adaptés aux conditions
environnementales locales.

D'où les différences.

Mais bon, si vous ne voyez pas de différence entre un Pygmée et un
Esquimau, je ne peux rien pour vous.



Il y a des différences entre les gens, c'est un fait.

Et alors ?

Il faut y remedier ?
C'est ça ?

--
Nico
Avatar
clope
red-head wrote:

Il y a des différences entre les gens, c'est un fait.

Et alors ?

Il faut y remedier ?
C'est ça ?



Tiens, un communiste.
Avatar
Maitre Po
"Philippe RAI" a écrit
Mais bon, si vous ne voyez pas de différence entre un Pygmée et un
Esquimau, je ne peux rien pour vous.



Bien sûr qu'il y a une différence.
Il existe des esquimaux géants !


Maître Po
(OK, je sors)
Avatar
red-head
clope a écrit :
red-head wrote:

Il y a des différences entre les gens, c'est un fait.

Et alors ?

Il faut y remedier ?
C'est ça ?




Tiens, un communiste.



lol

n'importe quoi...

--
Nico
Avatar
raph
Philippe RAI wrote:

Philippe Hoube wrote:

> (Philippe RAI) militant patenté du FN et
> racialiste fervent a ecrit :
> news:1gmzvrq.1qzqslm1be4bk0N%:
>
> > Non, c'est un discours scientifique.
>
> Faux :
>
> http://perso.wanadoo.fr/felina/doc/bfeuil/races.htm
>
> (André Langaney est généticien, professeur au Muséum d'histoire
> naturelle, où il dirige le laboratoire d'anthropologie biologique)

Très amusant ! Très politiquement correct le gus. Peut-il dire autre
chose que ce qu'il dit ?



Et êtes-vous seulement capable de le comprendre ?


L'HISTOIRE : Est-ce que les races existent ? Il y a entre les individus
des différences physiques que chacun peut percevoir. Est-ce que le mot
"race" rend compte de cette disparité apparente ?

ANDRÉ LANGANEY : Je pourrais vous répondre, de façon très hypocrite :
oui, les races existent, mais elles ne sont pas ce que l'on croit. En
fait, il faut se montrer plus précis, et bien établir que le mot race a
deux sens extrêmement différents : le sens du langage courant et le sens
scientifique. Dans le langage courant, on considère que les gens sont de
races différentes à partir du moment où ils paraissent différents et,
dans nos perceptions quotidiennes, on mélange ce qui est diversité
physique, couleur de peau, diversité des façons de s'habiller, des
façons
de se comporter, voire diversité linguistique. Ce qui fait qu'on pourra
parler de race woloff, alors qu'il s'agit, au sens strict, d'une ethnie
;
de race juive, alors qu'il s'agit d'une religion; de race française ou
allemande, alors qu'il s'agit d'une nationalité, etc. Tout cela n'a rien
à voir avec les données scientifiques, biologiques que nous connaissons.

L'H. : Quel est le discours que peuvent tenir, précisément, les
scientifiques, les biologistes en l'occurrence, sur les races ?

A. L. : Ils se limitent à constater qu'il y a des différences
biologiques, et parmi elles certaines qui sont visibles (ce sont les
différences d'aspect physique, de taille, de proportions du corps, de
traits du visage, de pigmentation, de couleur ou de forme des cheveux),
et d'autres qui ne le sont pas. Ainsi, pour parler de celles que connaît
le public, les différences de groupe sanguin, ou celles qui vont
conditionner la possibilité ou le rejet des greffes d'organes.

Ce qui a changé depuis le XIXe siècle, c'est l'appréhension de cette
diversité cachée. Mais il faut souligner qu'au XIXe siècle déjà, quand
les biologistes voulaient faire des classifications raciales - c'est une
démarche naturelle à l'esprit humain que de classer, quand on se trouve
devant des objets diversifiés -, ils cherchaient à les établir d'après
les caractères les plus apparents, comme la couleur de la peau ou les
dimensions du corps, et qu'ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord.
Certains définissaient deux races, d'autres trois, d'autres quatre,
cinq... On est allé jusqu'à quatre cent cinquante! Tout cela parce qu'il
est impossible de classer les hommes selon des catégories simples et
consensuelles.

L'H. : Pourquoi est-ce impossible ?

A. L. : Pour deux raisons. La première est que, si l'on considère les
caractères dans leur singularité, par exemple la couleur de la peau ou
la
taille des individus, ce que l'on constate c'est qu'à l'intérieur de
toute population, chaque caractère est représenté de façon très
diversifiée. Ainsi, la taille varie de plus de cinquante centimètres
entre les plus petits et les plus grands d'une population. Même chose
pour les couleurs de peau, ce que nous savons mal, nous autres
Occidentaux, parce que dans les populations à peau foncée, la diversité
est beaucoup plus grande que dans les populations à peau claire. La
seconde raison est que, si l'on considère plusieurs caractères
conjointement, par exemple la couleur de la peau et la taille, on ne
constate aucune cohérence entre leurs variations. Je m'explique: il y a
des individus très grands et des très petits parmi les plus foncés, les
Tutsis et les pygmées par exemple, et des très grands et des très petits
parmi les plus clairs, comme les Suédois et les Lapons. Autrement dit,
les variations ne se recoupent pas, et si l'on veut pousser ce
raisonnement à son terme, il faudrait dire que la classification «
raciale » la plus pertinente consisterait à définir une catégorie par
individu, parce que tout le monde est différent de tout le monde.

L'H. : Comment expliquez-vous le fait qu'il y ait des races au sein du
règne animal, ou du règne végétal, et pas parmi les hommes ?

A. L. : La situation n'est pas du tout la même. Les races domestiques,
d'animaux comme de plantes, ont été sélectionnées par l'homme, pour
certaines depuis une dizaine de milliers d'années! A chaque fois, on a
choisi les reproducteurs de façon à obtenir des individus qui auraient
tous le même type : ce sont presque des populations de jumeaux. On a
fabriqué certaines races par des croisements consanguins extrêmement
proches : les dalmatiens, les chihuahuas, les cockers, parmi les chiens,
sont des créations artificielles de populations presque composées de
clones. Évidemment, les populations humaines, au sein desquelles les
gens
se marient librement et sans assortir leurs caractères physiques et
génétiques, ne correspondent pas du tout à cette situation. [...]

L'H. : De quelle manière la génétique, cette science du XXe siècle, a-t-
elle bouleversé notre connaissance des différentes populations ?

A. L. : L'information génétique a tout bonnement fait exploser la notion
de population. Depuis le début du siècle, on savait que, si on avait le
choix entre recevoir du sang de son père ou de sa mère, celui-ci ou
celle-ci se trouvant d'un groupe sanguin différent de soi, ou recevoir
du sang d'un Chinois, d'un Papou, d'un Indien d'Amérique ou d'un
Sénégalais qui serait au contraire du même groupe, il fallait choisir le
second, qui vous sauverait, alors que le premier vous tuerait : les
groupes sanguins sont les mêmes dans toutes les populations, mais
varient beaucoup entre les individus. Même chose, comme je vous ai dit
tout à l'heure, pour les greffes d'organes.

Finalement, la leçon de la génétique est que les individus sont tous
différents à l'intérieur des populations, et que les caractères qui font
ces différences se retrouvent dans toutes les populations. Au début des
recherches en génétique, les scientifiques, qui avaient en tête des
classifications raciales héritées du siècle dernier, pensaient qu'ils
allaient retrouver des gènes des Jaunes, es Noirs, des Blancs... Eh
bien,
pas du tout, on ne les a pas trouvés. Dans tous les systèmes génétiques
humains connus, les répertoires de gènes sont les mêmes.

L'H. : Également répartis ?

A. L. : Non, pas également répartis. Ceux qui sont fréquents ici seront
rares là. C'est, précisément, la fréquence des gènes qui varie : il n'y
a
pas de gènes des Noirs, des Jaunes ou des Blancs, mais les mêmes gènes
sont, pour certains, plus fréquents en Afrique, pour d'autres plus rares
en Amazonie, ou bien dans les Andes, ou bien en Australie... Par
conséquent, deux individus de populations complètement différentes
peuvent voir exactement les mêmes gènes pour certains systèmes, et deux
individus de la même population des gènes qui n'ont rien de commun.[...]

L'H. : C'est donc, toujours, grâce à des différences de fréquences que
vous définissez ce que vous appelez des populations ?

A. L. : Non: le mot de « population » désigne un ensemble arbitraire
d'individus. Quand je dis « population », cela peut désigner aussi bien
les coiffeurs de Bombay que les membres de la CGT.

L'H. : Ce sont les scientifiques qui "créent" des populations pour les
besoins de leurs études ?

A. L. : Oui, pour définir ce dont ils parlent. C'est un concept
arbitraire. Ce qui est moins arbitraire, c'est de parler de « population
naturelle », entendue comme un ensemble de gens qui se marient entre
eux,
qui ont des descendants de proche en proche. Mais ces cercles de
mariages, s'ils étaient assez faciles à définir, et restreints, pour les
Esquimaux du Groenland avant leur découverte par les Occidentaux, se
diluent, ou deviennent très étendus, à partir du moment où les
populations commencent à échanger des conjoints, ce qu'elles font en
général dès qu'elles sont en contact.

L'H. : Il n'y a donc plus de "populations naturelles" ?

A. L. : Non... Ou bien il n'y en a plus qu'une seule, avec une structure
compliquée, établie sur toute la surface de la planète.

--
Raph
9 10 11 12 13