Bah d'après sa réponse, c'est vraiment évident, ça crève les yeux, et
vraiment, pas besoin d'avoir lu tout Rousseau pour voir qu'il mène au
totalitarisme -- pire, au nazisme (merci Godwin). Ca ne devrait pas être
trop compliqué de trouver quelques passages bien évocateurs. Je n'aime pas
particulièrement les idées de Rousseau, mais là c'est quand même gros.
Bah d'après sa réponse, c'est vraiment évident, ça crève les yeux, et
vraiment, pas besoin d'avoir lu tout Rousseau pour voir qu'il mène au
totalitarisme -- pire, au nazisme (merci Godwin). Ca ne devrait pas être
trop compliqué de trouver quelques passages bien évocateurs. Je n'aime pas
particulièrement les idées de Rousseau, mais là c'est quand même gros.
Bah d'après sa réponse, c'est vraiment évident, ça crève les yeux, et
vraiment, pas besoin d'avoir lu tout Rousseau pour voir qu'il mène au
totalitarisme -- pire, au nazisme (merci Godwin). Ca ne devrait pas être
trop compliqué de trouver quelques passages bien évocateurs. Je n'aime pas
particulièrement les idées de Rousseau, mais là c'est quand même gros.
On Mon, 31 Jul 2006, sansflotusspam wrote:Stéphane Zuckerman wrote:On Mon, 31 Jul 2006, sansflotusspam wrote:Vous avez trouvé une apologie de la monarchie dans le Contrat social ?
de la monarchie, certainement pas, mais des dictatures idéologiques du
XX° siècle, à coup sûr, OUI !
les "bonnes" idées du regretté Adolf sortent en droite ligne de
Rousseau, ainsi que les magnifiques perspectives de nos bons écolos,
qui sont très exactement les enfants idéologiques d'Adolf et les petits
enfants de Jean-Jacques ( Die Natür .... ) !
Là, j'attends vos sources. Ca risque d'être intéressant.
1) lire Jean-Jacques
2) lire Adolf
et c'est très intéressant ....
Bizarrement, je m'attendais à ce genre de réponse. Donc
1) Donnez-moi les passages, et le contexte dans lequel ils s'inscrivent.
2) Donnez-moi les passages que vous comparez aux passages précédents.
On Mon, 31 Jul 2006, sansflotusspam wrote:
Stéphane Zuckerman wrote:
On Mon, 31 Jul 2006, sansflotusspam wrote:
Vous avez trouvé une apologie de la monarchie dans le Contrat social ?
de la monarchie, certainement pas, mais des dictatures idéologiques du
XX° siècle, à coup sûr, OUI !
les "bonnes" idées du regretté Adolf sortent en droite ligne de
Rousseau, ainsi que les magnifiques perspectives de nos bons écolos,
qui sont très exactement les enfants idéologiques d'Adolf et les petits
enfants de Jean-Jacques ( Die Natür .... ) !
Là, j'attends vos sources. Ca risque d'être intéressant.
1) lire Jean-Jacques
2) lire Adolf
et c'est très intéressant ....
Bizarrement, je m'attendais à ce genre de réponse. Donc
1) Donnez-moi les passages, et le contexte dans lequel ils s'inscrivent.
2) Donnez-moi les passages que vous comparez aux passages précédents.
On Mon, 31 Jul 2006, sansflotusspam wrote:Stéphane Zuckerman wrote:On Mon, 31 Jul 2006, sansflotusspam wrote:Vous avez trouvé une apologie de la monarchie dans le Contrat social ?
de la monarchie, certainement pas, mais des dictatures idéologiques du
XX° siècle, à coup sûr, OUI !
les "bonnes" idées du regretté Adolf sortent en droite ligne de
Rousseau, ainsi que les magnifiques perspectives de nos bons écolos,
qui sont très exactement les enfants idéologiques d'Adolf et les petits
enfants de Jean-Jacques ( Die Natür .... ) !
Là, j'attends vos sources. Ca risque d'être intéressant.
1) lire Jean-Jacques
2) lire Adolf
et c'est très intéressant ....
Bizarrement, je m'attendais à ce genre de réponse. Donc
1) Donnez-moi les passages, et le contexte dans lequel ils s'inscrivent.
2) Donnez-moi les passages que vous comparez aux passages précédents.
On 2006-07-31, Stéphane Zuckerman wrote:Bizarrement, je m'attendais à ce genre de réponse. Donc
1) Donnez-moi les passages, et le contexte dans lequel ils s'inscrivent.
2) Donnez-moi les passages que vous comparez aux passages précédents.
Donne lui le temps de retrouver le bouquin de Rousseau tout de même...
tg
On 2006-07-31, Stéphane Zuckerman <szuckerm@etu.utc.fr> wrote:
Bizarrement, je m'attendais à ce genre de réponse. Donc
1) Donnez-moi les passages, et le contexte dans lequel ils s'inscrivent.
2) Donnez-moi les passages que vous comparez aux passages précédents.
Donne lui le temps de retrouver le bouquin de Rousseau tout de même...
tg
On 2006-07-31, Stéphane Zuckerman wrote:Bizarrement, je m'attendais à ce genre de réponse. Donc
1) Donnez-moi les passages, et le contexte dans lequel ils s'inscrivent.
2) Donnez-moi les passages que vous comparez aux passages précédents.
Donne lui le temps de retrouver le bouquin de Rousseau tout de même...
tg
On 2006-07-31, Stéphane Zuckerman wrote:
Bah d'après sa réponse, c'est vraiment évident, ça crève les yeux, et
vraiment, pas besoin d'avoir lu tout Rousseau pour voir qu'il mène au
totalitarisme -- pire, au nazisme (merci Godwin). Ca ne devrait pas être
trop compliqué de trouver quelques passages bien évocateurs. Je n'aime
pas particulièrement les idées de Rousseau, mais là c'est quand même
gros.
Peut-être que c'est simplement l'idée de "nature" qui induit en erreur.
Le nazisme, c'est l'idée d'une nature qui a été corrompue et qui continue
à l'être. D'où une réaction d'urgence qui justifie des actes démesurés
contre ceux qui sont censés corrompre. Il y a donc l'idée sous-jacente
que quelque chose ait pu exister un jour sans être corrompu, quelque
chose vers lequel il faut retourner.
Chez Rousseau, la "nature" a un tout autre sens. C'est le refus de
l'artifice. Rousseau n'évoque pas du tout un paradis perdu auquel il
faudrait retourner. Il crée la mythologie du "bon sauvage" non pas
pour dire que c'était là une situation idéale, mais pour montrer
l'emprise toujours plus forte de l'artifice qui s'est construit au
fur et à mesure du développement historique.
L'existentialisme et son idée majeure de l'existence factice reprend
Rousseau sur ce terrain là précisément : le refus du factice, donc
l'intéret pour la "nature", cad ce qui reste en somme une fois qu'on
a dégommé l'artifice. Un "reste" qui est toujours à découvrir mais
qui n'est pas forcément quelque chose appartenant au passé, à un état
miraculeux qui aurait été perverti, ce qui serait, pour le coup,
la vision du nazisme.
Je crois que c'est à travers la place laissée à l'érotisme que tout
se dévoile vraiment. Dans le nazisme, c'est très pudibond. C'est
la nature au sens animalier du terme. Chez Rousseau, au contraire,
c'est une des principales porte d'entrée pour se rendre compte de
l'artifice. Dans les Confessions par exemple, Rousseau ne fait que
parler érotisme pour déconstruire ce qui lui, lui paraît immédiatement
factice. D'où toutes les questions qu'il se pose pendant tout le
bouquin, en prenant presque un air candide.
Dans le nazisme, l'érotisme c'est un peu sale, c'est un truc qu'on fait
en clinique. L'érotisme vient pervertir la si belle nature qu'il faut
retouver (toutes ces histoires de métissage...).
Il me semble donc que le pépin vient du fait que sous prétexte de
"naturalisme" ou de "retour à la nature", Rousseau et les nazis parlent
de choses radicalement différentes.
tg
On 2006-07-31, Stéphane Zuckerman <szuckerm@etu.utc.fr> wrote:
Bah d'après sa réponse, c'est vraiment évident, ça crève les yeux, et
vraiment, pas besoin d'avoir lu tout Rousseau pour voir qu'il mène au
totalitarisme -- pire, au nazisme (merci Godwin). Ca ne devrait pas être
trop compliqué de trouver quelques passages bien évocateurs. Je n'aime
pas particulièrement les idées de Rousseau, mais là c'est quand même
gros.
Peut-être que c'est simplement l'idée de "nature" qui induit en erreur.
Le nazisme, c'est l'idée d'une nature qui a été corrompue et qui continue
à l'être. D'où une réaction d'urgence qui justifie des actes démesurés
contre ceux qui sont censés corrompre. Il y a donc l'idée sous-jacente
que quelque chose ait pu exister un jour sans être corrompu, quelque
chose vers lequel il faut retourner.
Chez Rousseau, la "nature" a un tout autre sens. C'est le refus de
l'artifice. Rousseau n'évoque pas du tout un paradis perdu auquel il
faudrait retourner. Il crée la mythologie du "bon sauvage" non pas
pour dire que c'était là une situation idéale, mais pour montrer
l'emprise toujours plus forte de l'artifice qui s'est construit au
fur et à mesure du développement historique.
L'existentialisme et son idée majeure de l'existence factice reprend
Rousseau sur ce terrain là précisément : le refus du factice, donc
l'intéret pour la "nature", cad ce qui reste en somme une fois qu'on
a dégommé l'artifice. Un "reste" qui est toujours à découvrir mais
qui n'est pas forcément quelque chose appartenant au passé, à un état
miraculeux qui aurait été perverti, ce qui serait, pour le coup,
la vision du nazisme.
Je crois que c'est à travers la place laissée à l'érotisme que tout
se dévoile vraiment. Dans le nazisme, c'est très pudibond. C'est
la nature au sens animalier du terme. Chez Rousseau, au contraire,
c'est une des principales porte d'entrée pour se rendre compte de
l'artifice. Dans les Confessions par exemple, Rousseau ne fait que
parler érotisme pour déconstruire ce qui lui, lui paraît immédiatement
factice. D'où toutes les questions qu'il se pose pendant tout le
bouquin, en prenant presque un air candide.
Dans le nazisme, l'érotisme c'est un peu sale, c'est un truc qu'on fait
en clinique. L'érotisme vient pervertir la si belle nature qu'il faut
retouver (toutes ces histoires de métissage...).
Il me semble donc que le pépin vient du fait que sous prétexte de
"naturalisme" ou de "retour à la nature", Rousseau et les nazis parlent
de choses radicalement différentes.
tg
On 2006-07-31, Stéphane Zuckerman wrote:
Bah d'après sa réponse, c'est vraiment évident, ça crève les yeux, et
vraiment, pas besoin d'avoir lu tout Rousseau pour voir qu'il mène au
totalitarisme -- pire, au nazisme (merci Godwin). Ca ne devrait pas être
trop compliqué de trouver quelques passages bien évocateurs. Je n'aime
pas particulièrement les idées de Rousseau, mais là c'est quand même
gros.
Peut-être que c'est simplement l'idée de "nature" qui induit en erreur.
Le nazisme, c'est l'idée d'une nature qui a été corrompue et qui continue
à l'être. D'où une réaction d'urgence qui justifie des actes démesurés
contre ceux qui sont censés corrompre. Il y a donc l'idée sous-jacente
que quelque chose ait pu exister un jour sans être corrompu, quelque
chose vers lequel il faut retourner.
Chez Rousseau, la "nature" a un tout autre sens. C'est le refus de
l'artifice. Rousseau n'évoque pas du tout un paradis perdu auquel il
faudrait retourner. Il crée la mythologie du "bon sauvage" non pas
pour dire que c'était là une situation idéale, mais pour montrer
l'emprise toujours plus forte de l'artifice qui s'est construit au
fur et à mesure du développement historique.
L'existentialisme et son idée majeure de l'existence factice reprend
Rousseau sur ce terrain là précisément : le refus du factice, donc
l'intéret pour la "nature", cad ce qui reste en somme une fois qu'on
a dégommé l'artifice. Un "reste" qui est toujours à découvrir mais
qui n'est pas forcément quelque chose appartenant au passé, à un état
miraculeux qui aurait été perverti, ce qui serait, pour le coup,
la vision du nazisme.
Je crois que c'est à travers la place laissée à l'érotisme que tout
se dévoile vraiment. Dans le nazisme, c'est très pudibond. C'est
la nature au sens animalier du terme. Chez Rousseau, au contraire,
c'est une des principales porte d'entrée pour se rendre compte de
l'artifice. Dans les Confessions par exemple, Rousseau ne fait que
parler érotisme pour déconstruire ce qui lui, lui paraît immédiatement
factice. D'où toutes les questions qu'il se pose pendant tout le
bouquin, en prenant presque un air candide.
Dans le nazisme, l'érotisme c'est un peu sale, c'est un truc qu'on fait
en clinique. L'érotisme vient pervertir la si belle nature qu'il faut
retouver (toutes ces histoires de métissage...).
Il me semble donc que le pépin vient du fait que sous prétexte de
"naturalisme" ou de "retour à la nature", Rousseau et les nazis parlent
de choses radicalement différentes.
tg
par exemple, le concept de "Nature" (si chère au coeur des écolos ...) de
Jean-Jacques et celui de "Die Natür" chez Adolf, le concept d'"humanité"
chez Jean-Jacques et chez Adolf ...
les meilleurs esprits allemands ont excellemment réfléchi et travaillé sur
le sujet (Adorno, Husserl, etc).
par exemple, le concept de "Nature" (si chère au coeur des écolos ...) de
Jean-Jacques et celui de "Die Natür" chez Adolf, le concept d'"humanité"
chez Jean-Jacques et chez Adolf ...
les meilleurs esprits allemands ont excellemment réfléchi et travaillé sur
le sujet (Adorno, Husserl, etc).
par exemple, le concept de "Nature" (si chère au coeur des écolos ...) de
Jean-Jacques et celui de "Die Natür" chez Adolf, le concept d'"humanité"
chez Jean-Jacques et chez Adolf ...
les meilleurs esprits allemands ont excellemment réfléchi et travaillé sur
le sujet (Adorno, Husserl, etc).
Il me semble donc que le pépin vient du fait que sous prétexte de
"naturalisme" ou de "retour à la nature", Rousseau et les nazis parlent
de choses radicalement différentes.
Il me semble donc que le pépin vient du fait que sous prétexte de
"naturalisme" ou de "retour à la nature", Rousseau et les nazis parlent
de choses radicalement différentes.
Il me semble donc que le pépin vient du fait que sous prétexte de
"naturalisme" ou de "retour à la nature", Rousseau et les nazis parlent
de choses radicalement différentes.
Pour le citer, tiens, une colle : comment faire avec slrn pour poster
des caractères grecs ? Car le vieux salaud, il y tenait à son grand
Pour le citer, tiens, une colle : comment faire avec slrn pour poster
des caractères grecs ? Car le vieux salaud, il y tenait à son grand
Pour le citer, tiens, une colle : comment faire avec slrn pour poster
des caractères grecs ? Car le vieux salaud, il y tenait à son grand
mais regarde bien : les "qualités" sous-jacentes des concepts de "nature"
naturel" etc sont extrêmement proches chez Jean-Jacques et chez Adolf, ce
qui n'est pas un hasard, Adolf ayant beaucoup lu Rousseau ;
ajoute là-dessus la couche épaisse du romantisme allemand, et on retrouve la
pluspart des thèmes fondamentaux de la weltanschauung nationale &
socialiste.
mais regarde bien : les "qualités" sous-jacentes des concepts de "nature"
naturel" etc sont extrêmement proches chez Jean-Jacques et chez Adolf, ce
qui n'est pas un hasard, Adolf ayant beaucoup lu Rousseau ;
ajoute là-dessus la couche épaisse du romantisme allemand, et on retrouve la
pluspart des thèmes fondamentaux de la weltanschauung nationale &
socialiste.
mais regarde bien : les "qualités" sous-jacentes des concepts de "nature"
naturel" etc sont extrêmement proches chez Jean-Jacques et chez Adolf, ce
qui n'est pas un hasard, Adolf ayant beaucoup lu Rousseau ;
ajoute là-dessus la couche épaisse du romantisme allemand, et on retrouve la
pluspart des thèmes fondamentaux de la weltanschauung nationale &
socialiste.
On 2006-08-01, sansflotusspam wrote:par exemple, le concept de "Nature" (si chère au coeur des écolos ...) de
Jean-Jacques et celui de "Die Natür" chez Adolf, le concept d'"humanité"
chez Jean-Jacques et chez Adolf ...
Il s'agit effectivement amha des points forts sur lesquels se concentrer.
Avec aussi peut-être deux autres éléments : la religion et l'occultisme.
L'idée de "nature" est très vaste dans ses acceptations. Le mot a des
sens très divers. Chez Diderot, c'est une arme contre la religion par
exemple. Ce n'est pas le cas chez Rousseau qui, au contraire, remet
finalement en selle la métaphysique et au moins le questionnement sur
la religion ou sur une sensation plus générale : "il y a quelque chose
d'autre derrière l'artifice".
L'occultisme joue, selon Muray, un rôle très important. D'où la passion
d'Hitler pour ce domaine.les meilleurs esprits allemands ont excellemment réfléchi et travaillé
sur le sujet (Adorno, Husserl, etc).
Tout le monde s'y est mis et se concentre toujours dessus. Rien n'est
plus actuel. Un bon livre à lire sur le sujet : "L'anti-nature" de
Clément Rosset (au PUF Quadridge). Il fait bien le point sur cette
question hautement complexe.
Il a une formule pour désigner la méthode de l'Ecole de Frankfort (donc
Marcuse et Adorno par exemple) : rechercher à qui profite le crime :)
On a bien entendu Heidegger, dont on ne peut faire l'économie car c'est
lui qui, paraît-il, servirait de tête de pont pour le nazisme.
Je ne
sais plus si Rousseau y est évoqué, mais il y a des textes sur la
nature. Par exemple, on trouvera avec plaisir dans "Essais et Conférences"
chez Tel Gallimard, un article intitulé "Batir Habiter Penser" et bien
entendu, "La question de la technique".
Pour le citer, tiens, une colle : comment faire avec slrn pour poster
des caractères grecs ? Car le vieux salaud, il y tenait à son grand
fantasme linguistique, qu'on trouve dans le même recueil au chapître
Logos.
tg
On 2006-08-01, sansflotusspam <sansalain.flotspam@free.fr> wrote:
par exemple, le concept de "Nature" (si chère au coeur des écolos ...) de
Jean-Jacques et celui de "Die Natür" chez Adolf, le concept d'"humanité"
chez Jean-Jacques et chez Adolf ...
Il s'agit effectivement amha des points forts sur lesquels se concentrer.
Avec aussi peut-être deux autres éléments : la religion et l'occultisme.
L'idée de "nature" est très vaste dans ses acceptations. Le mot a des
sens très divers. Chez Diderot, c'est une arme contre la religion par
exemple. Ce n'est pas le cas chez Rousseau qui, au contraire, remet
finalement en selle la métaphysique et au moins le questionnement sur
la religion ou sur une sensation plus générale : "il y a quelque chose
d'autre derrière l'artifice".
L'occultisme joue, selon Muray, un rôle très important. D'où la passion
d'Hitler pour ce domaine.
les meilleurs esprits allemands ont excellemment réfléchi et travaillé
sur le sujet (Adorno, Husserl, etc).
Tout le monde s'y est mis et se concentre toujours dessus. Rien n'est
plus actuel. Un bon livre à lire sur le sujet : "L'anti-nature" de
Clément Rosset (au PUF Quadridge). Il fait bien le point sur cette
question hautement complexe.
Il a une formule pour désigner la méthode de l'Ecole de Frankfort (donc
Marcuse et Adorno par exemple) : rechercher à qui profite le crime :)
On a bien entendu Heidegger, dont on ne peut faire l'économie car c'est
lui qui, paraît-il, servirait de tête de pont pour le nazisme.
Je ne
sais plus si Rousseau y est évoqué, mais il y a des textes sur la
nature. Par exemple, on trouvera avec plaisir dans "Essais et Conférences"
chez Tel Gallimard, un article intitulé "Batir Habiter Penser" et bien
entendu, "La question de la technique".
Pour le citer, tiens, une colle : comment faire avec slrn pour poster
des caractères grecs ? Car le vieux salaud, il y tenait à son grand
fantasme linguistique, qu'on trouve dans le même recueil au chapître
Logos.
tg
On 2006-08-01, sansflotusspam wrote:par exemple, le concept de "Nature" (si chère au coeur des écolos ...) de
Jean-Jacques et celui de "Die Natür" chez Adolf, le concept d'"humanité"
chez Jean-Jacques et chez Adolf ...
Il s'agit effectivement amha des points forts sur lesquels se concentrer.
Avec aussi peut-être deux autres éléments : la religion et l'occultisme.
L'idée de "nature" est très vaste dans ses acceptations. Le mot a des
sens très divers. Chez Diderot, c'est une arme contre la religion par
exemple. Ce n'est pas le cas chez Rousseau qui, au contraire, remet
finalement en selle la métaphysique et au moins le questionnement sur
la religion ou sur une sensation plus générale : "il y a quelque chose
d'autre derrière l'artifice".
L'occultisme joue, selon Muray, un rôle très important. D'où la passion
d'Hitler pour ce domaine.les meilleurs esprits allemands ont excellemment réfléchi et travaillé
sur le sujet (Adorno, Husserl, etc).
Tout le monde s'y est mis et se concentre toujours dessus. Rien n'est
plus actuel. Un bon livre à lire sur le sujet : "L'anti-nature" de
Clément Rosset (au PUF Quadridge). Il fait bien le point sur cette
question hautement complexe.
Il a une formule pour désigner la méthode de l'Ecole de Frankfort (donc
Marcuse et Adorno par exemple) : rechercher à qui profite le crime :)
On a bien entendu Heidegger, dont on ne peut faire l'économie car c'est
lui qui, paraît-il, servirait de tête de pont pour le nazisme.
Je ne
sais plus si Rousseau y est évoqué, mais il y a des textes sur la
nature. Par exemple, on trouvera avec plaisir dans "Essais et Conférences"
chez Tel Gallimard, un article intitulé "Batir Habiter Penser" et bien
entendu, "La question de la technique".
Pour le citer, tiens, une colle : comment faire avec slrn pour poster
des caractères grecs ? Car le vieux salaud, il y tenait à son grand
fantasme linguistique, qu'on trouve dans le même recueil au chapître
Logos.
tg
On a bien entendu Heidegger, dont on ne peut faire l'économie car c'est
lui qui, paraît-il, servirait de tête de pont pour le nazisme.
Heidegger = nazi est une vieille injure qui vient de la DDR, quand Heidegger
démasquait vigoureusement le communisme et l'état policier de l'Allemagne
de l'Est occupée.
Il faut être ignare pour donner crédit, ne serait-ce qu'une minute, à des
âneries pareilles. Heidegger a plus que largement prouvé, par son esprit et
par ses actes, sa répulsion et son opposition totales au régime des
"aryens".
C'est pourquoi il a répondu par le mépris à ces calomnies.
On a bien entendu Heidegger, dont on ne peut faire l'économie car c'est
lui qui, paraît-il, servirait de tête de pont pour le nazisme.
Heidegger = nazi est une vieille injure qui vient de la DDR, quand Heidegger
démasquait vigoureusement le communisme et l'état policier de l'Allemagne
de l'Est occupée.
Il faut être ignare pour donner crédit, ne serait-ce qu'une minute, à des
âneries pareilles. Heidegger a plus que largement prouvé, par son esprit et
par ses actes, sa répulsion et son opposition totales au régime des
"aryens".
C'est pourquoi il a répondu par le mépris à ces calomnies.
On a bien entendu Heidegger, dont on ne peut faire l'économie car c'est
lui qui, paraît-il, servirait de tête de pont pour le nazisme.
Heidegger = nazi est une vieille injure qui vient de la DDR, quand Heidegger
démasquait vigoureusement le communisme et l'état policier de l'Allemagne
de l'Est occupée.
Il faut être ignare pour donner crédit, ne serait-ce qu'une minute, à des
âneries pareilles. Heidegger a plus que largement prouvé, par son esprit et
par ses actes, sa répulsion et son opposition totales au régime des
"aryens".
C'est pourquoi il a répondu par le mépris à ces calomnies.