Je ne peux pas m'embêcher de relever la nullité absolue de cet
article. Autant le précédent était peut être une charge lourde et
partielle, mais avait l'avantage de poser de vraies questions et des
idées paradoxales (le caractère soluble du libre dans
l'ultra-capitalisme), autant celui ci est du plus pur discours
sectaire. Dès la seconde phrase le niveau est annoncé :
« Son auteur, par sa maladresse volontaire ? et sa partialité
s'est décrédibilisé. Il n'est donc pas forcément nécessaire de
répondre point par point à cette attaque. »
On est dans la cours de récréation avec de celui qui fera le plus
d'insultes, se livrera aux plus belles pétitions de principes, aux
attaques /ad hominem/ et aux sous-entendu sur la bonne foi du
contradicteur les plus dénuées d'intérêt. S'autoriser à sous entendre
que le contradicteur a tort et qu'il n'est pas nécessaire de répondre
parce qu'il fait sans aucun doute exprès de raconter n'importe quoi,
qu'il est donc du côté du mal, c'est assez fort.
Ça donne vraiment l'impression d'un fanatique religieux qui lève la
tête de son livre saint mais a oublié que tout le monde ne partage pas
sa foi et qu'il est peut être nécessaire, quand on ne parle pas à ses
ouailles, de "répoindre point par point" au moyen d'une argumentation.
Autre perle :
Par ailleurs, et comme par hasard, certaines prises de position
publiques viennent sensibiliser les décideurs et le grand public,
comme on soupçonne que ce fut le cas pour cette tribune, qui
visait à attaquer l'économie du logiciel libre. Le plus important
pour «eux» n'est pas de dire la vérité ; le plus important est de
maintenir leur situation de monopole.
Argument décisif, ce soupçon que l'article auquel est un sous-marin de
l'industrie du logiciel propriétaire. Le « eux » aussi est magnifique,
c'est un aveu de la logique sectaire et manichéiste de tout ça. Je
passe sur le fait que le contradicteur soient à nouveaux présentés
comme le mal absolu, duquel aucune vérité ne peut venir : il ne faut
donc surtout pas les écouter, ce serait courir le risque de succomber
au malin.
Faute d'avoir eu le temps de s'habituer à la lumière du jour, l'auteur
nous livre les arcanes de sa pensée dont Microsoft est la clef de
voûte dans le rôle du mal absolu :
Les grands éditeurs mondiaux avancent maintenant derrière des
prête-noms soi-disant experts et indépendants ou derrière de
petites associations et essayent de faire croire que la France
peut encore espérer voir un jour émerger un nouveau Microsoft.
Troisième allusion (« soi-disant experts et indépendant ») à la
corruption de l'interlocuteur.
Par ailleurs l'article ne répond absolument pas, comme il l'annonçait,
à l'argument du premier article, qui était en gros l'équivoque
économique du logiciel libre et de sa récupération par le marché. Il
énumère donc ce qui est acquis, à savoir que le marché s'y intéresse,
et on est censé croire que c'est bien.
Pour ceux que ca interesse (hum), un article identique a "il n'a
de libre que le nom" a ete ecrit dans O1 informatique d'il y a quelques temps. Les arguments sont identiques, la citation de stallman, le risque de delocalisation, etc.. Seul l'auteur change.
Je me demande ou tous ces ecrivai^Wauteu^Wjournali^Wgens trouvent leur inspiration, moi.
-- Kevin
Le 20-07-2006, SL <nospam@nospam.com> a écrit :
Un article paru en réponse à « Il n'a de libre que le nom » : « Il
faut libérer le logiciel libre » :
Pour ceux que ca interesse (hum), un article identique a "il n'a
de libre que le nom" a ete ecrit dans O1 informatique d'il y a
quelques temps. Les arguments sont identiques, la citation de
stallman, le risque de delocalisation, etc.. Seul l'auteur change.
Je me demande ou tous ces ecrivai^Wauteu^Wjournali^Wgens trouvent
leur inspiration, moi.
Pour ceux que ca interesse (hum), un article identique a "il n'a
de libre que le nom" a ete ecrit dans O1 informatique d'il y a quelques temps. Les arguments sont identiques, la citation de stallman, le risque de delocalisation, etc.. Seul l'auteur change.
Je me demande ou tous ces ecrivai^Wauteu^Wjournali^Wgens trouvent leur inspiration, moi.
-- Kevin
Patrice Karatchentzeff
SL writes:
[...]
Encore, estimons nous heureux quand il n'est pas payé par Microsoft ! C'est bien connu, les journalistes sont praticulièrement crétins.
Tiens, je vais t'en remettre une couche... je vais te montrer comment est traité l'information par ces seigneurs-là...
Je crois que tout le monde sait ici que je suis pompier. On est donc localement en contact avec nos correspondants locaux dont on a même la charge de prévenir dès qu'un truc un peu sérieux arrive (comprendre : qui intéresse la rubrique d'une presse régionale, ici le Dauphiné Libéré (par qui, on se le demande...)).
Donc, on appelle notre gars à chaque fois qui vient consciencieusement (rien à dire jusque là), prend toutes les notes et renseignements qu'on lui fournit (par écrit sur un carnet : j'ai vérifié, les notes prises sont exactes).
Le lendemain, tu ouvres le Daubé, tu lire l'article et tu te demandes si tu a as assisté (en tant qu'acteur !) au même truc... invraisemblable : il y a _à peine_ un air de ressemblance la plupart du temps...
Du coup, par curiosité, j'ai quand même demandé à notre cher correspondant local la raison du décalage entre une note manuscrite *exacte* et un compte-rendu *totalement* fantaisiste. Il m'a dit que les patrons de la rédaction réécrivait comme cela leur chantaient les articles...
Maintenant, imagine ce que cela peut donner avec des données d'actualité « brûlantes » envoyées du fin fond des antipodes (avec tous les filtres que cela peut occasionner).
Voilà : tout est dit : ce n'est pas un métier d'information. Il s'agit au mieux d'une maffia qui, soit sont en place pour garantir les intérêts des uns, soit simplement pour faire ce qu'ils veulent.
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac : cela n'engage que ceux qui y croient.
Encore, estimons nous heureux quand il n'est pas payé par Microsoft
! C'est bien connu, les journalistes sont praticulièrement crétins.
Tiens, je vais t'en remettre une couche... je vais te montrer comment
est traité l'information par ces seigneurs-là...
Je crois que tout le monde sait ici que je suis pompier. On est donc
localement en contact avec nos correspondants locaux dont on a même la
charge de prévenir dès qu'un truc un peu sérieux arrive (comprendre :
qui intéresse la rubrique d'une presse régionale, ici le Dauphiné
Libéré (par qui, on se le demande...)).
Donc, on appelle notre gars à chaque fois qui vient consciencieusement
(rien à dire jusque là), prend toutes les notes et renseignements
qu'on lui fournit (par écrit sur un carnet : j'ai vérifié, les notes
prises sont exactes).
Le lendemain, tu ouvres le Daubé, tu lire l'article et tu te demandes
si tu a as assisté (en tant qu'acteur !) au même truc...
invraisemblable : il y a _à peine_ un air de ressemblance la plupart
du temps...
Du coup, par curiosité, j'ai quand même demandé à notre cher
correspondant local la raison du décalage entre une note manuscrite
*exacte* et un compte-rendu *totalement* fantaisiste. Il m'a dit que les
patrons de la rédaction réécrivait comme cela leur chantaient les
articles...
Maintenant, imagine ce que cela peut donner avec des données
d'actualité « brûlantes » envoyées du fin fond des antipodes (avec
tous les filtres que cela peut occasionner).
Voilà : tout est dit : ce n'est pas un métier d'information. Il s'agit
au mieux d'une maffia qui, soit sont en place pour garantir les
intérêts des uns, soit simplement pour faire ce qu'ils veulent.
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac : cela
n'engage que ceux qui y croient.
Encore, estimons nous heureux quand il n'est pas payé par Microsoft ! C'est bien connu, les journalistes sont praticulièrement crétins.
Tiens, je vais t'en remettre une couche... je vais te montrer comment est traité l'information par ces seigneurs-là...
Je crois que tout le monde sait ici que je suis pompier. On est donc localement en contact avec nos correspondants locaux dont on a même la charge de prévenir dès qu'un truc un peu sérieux arrive (comprendre : qui intéresse la rubrique d'une presse régionale, ici le Dauphiné Libéré (par qui, on se le demande...)).
Donc, on appelle notre gars à chaque fois qui vient consciencieusement (rien à dire jusque là), prend toutes les notes et renseignements qu'on lui fournit (par écrit sur un carnet : j'ai vérifié, les notes prises sont exactes).
Le lendemain, tu ouvres le Daubé, tu lire l'article et tu te demandes si tu a as assisté (en tant qu'acteur !) au même truc... invraisemblable : il y a _à peine_ un air de ressemblance la plupart du temps...
Du coup, par curiosité, j'ai quand même demandé à notre cher correspondant local la raison du décalage entre une note manuscrite *exacte* et un compte-rendu *totalement* fantaisiste. Il m'a dit que les patrons de la rédaction réécrivait comme cela leur chantaient les articles...
Maintenant, imagine ce que cela peut donner avec des données d'actualité « brûlantes » envoyées du fin fond des antipodes (avec tous les filtres que cela peut occasionner).
Voilà : tout est dit : ce n'est pas un métier d'information. Il s'agit au mieux d'une maffia qui, soit sont en place pour garantir les intérêts des uns, soit simplement pour faire ce qu'ils veulent.
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac : cela n'engage que ceux qui y croient.
Dans un autre registre, on peut comparer les dépèches d'agence telles qu'elles apparaissent sur news.yahoo.fr et dans le quotidien du lendemain. On ne peut pas dire que l'apport des rédactions de journaux soit significatif.
En effet, et dans ce cas c'est signé du nom de l'agence, ou au moins "avec AFP", ou Reuter, ou que sais-je, à ma connaissance. C'est un mauvais procès de leur reprocher de reprendre des dépêches, ils n'ont parfois pas plus d'information, et ils le disent. Où est le problème ?
Dans un autre registre, on peut comparer les dépèches d'agence
telles qu'elles apparaissent sur news.yahoo.fr et dans le quotidien
du lendemain. On ne peut pas dire que l'apport des rédactions de
journaux soit significatif.
En effet, et dans ce cas c'est signé du nom de l'agence, ou au moins
"avec AFP", ou Reuter, ou que sais-je, à ma connaissance. C'est un
mauvais procès de leur reprocher de reprendre des dépêches, ils n'ont
parfois pas plus d'information, et ils le disent. Où est le problème ?
Dans un autre registre, on peut comparer les dépèches d'agence telles qu'elles apparaissent sur news.yahoo.fr et dans le quotidien du lendemain. On ne peut pas dire que l'apport des rédactions de journaux soit significatif.
En effet, et dans ce cas c'est signé du nom de l'agence, ou au moins "avec AFP", ou Reuter, ou que sais-je, à ma connaissance. C'est un mauvais procès de leur reprocher de reprendre des dépêches, ils n'ont parfois pas plus d'information, et ils le disent. Où est le problème ?
SL
From: SL
Le lendemain, tu ouvres le Daubé, tu lire l'article et tu te demandes si tu a as assisté (en tant qu'acteur !) au même truc... invraisemblable : il y a _à peine_ un air de ressemblance la plupart du temps...
Du coup, par curiosité, j'ai quand même demandé à notre cher correspondant local la raison du décalage entre une note manuscrite *exacte* et un compte-rendu *totalement* fantaisiste. Il m'a dit que les patrons de la rédaction réécrivait comme cela leur chantaient les articles...
Oui, en même temps la rubrique fait divers d'un journal régional, on sait très bien que son rôle est plus proche du récit de fiction que de l'information.
Maintenant, imagine ce que cela peut donner avec des données d'actualité « brûlantes » envoyées du fin fond des antipodes (avec tous les filtres que cela peut occasionner).
Et bien justement je pense pas qu'il faut inférer à partir du traitement des chiens écrasés dans un journal local pour juger des rubriques de politiques étrangères.
Voilà : tout est dit : ce n'est pas un métier d'information. Il s'agit au mieux d'une maffia qui, soit sont en place pour garantir les intérêts des uns, soit simplement pour faire ce qu'ils veulent.
Une maffia, rien de moins !
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac : cela n'engage que ceux qui y croient.
Je tiens à préciser que j'ai une soeur va faire du journalisme :-)
From: SL <nospam@nospam.com>
Le lendemain, tu ouvres le Daubé, tu lire l'article et tu te
demandes si tu a as assisté (en tant qu'acteur !) au même
truc... invraisemblable : il y a _à peine_ un air de ressemblance
la plupart du temps...
Du coup, par curiosité, j'ai quand même demandé à notre cher
correspondant local la raison du décalage entre une note manuscrite
*exacte* et un compte-rendu *totalement* fantaisiste. Il m'a dit que
les patrons de la rédaction réécrivait comme cela leur chantaient
les articles...
Oui, en même temps la rubrique fait divers d'un journal régional, on
sait très bien que son rôle est plus proche du récit de fiction que de
l'information.
Maintenant, imagine ce que cela peut donner avec des données
d'actualité « brûlantes » envoyées du fin fond des antipodes (avec
tous les filtres que cela peut occasionner).
Et bien justement je pense pas qu'il faut inférer à partir du
traitement des chiens écrasés dans un journal local pour juger des
rubriques de politiques étrangères.
Voilà : tout est dit : ce n'est pas un métier d'information. Il
s'agit au mieux d'une maffia qui, soit sont en place pour garantir
les intérêts des uns, soit simplement pour faire ce qu'ils veulent.
Une maffia, rien de moins !
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac :
cela n'engage que ceux qui y croient.
Je tiens à préciser que j'ai une soeur va faire du journalisme :-)
Le lendemain, tu ouvres le Daubé, tu lire l'article et tu te demandes si tu a as assisté (en tant qu'acteur !) au même truc... invraisemblable : il y a _à peine_ un air de ressemblance la plupart du temps...
Du coup, par curiosité, j'ai quand même demandé à notre cher correspondant local la raison du décalage entre une note manuscrite *exacte* et un compte-rendu *totalement* fantaisiste. Il m'a dit que les patrons de la rédaction réécrivait comme cela leur chantaient les articles...
Oui, en même temps la rubrique fait divers d'un journal régional, on sait très bien que son rôle est plus proche du récit de fiction que de l'information.
Maintenant, imagine ce que cela peut donner avec des données d'actualité « brûlantes » envoyées du fin fond des antipodes (avec tous les filtres que cela peut occasionner).
Et bien justement je pense pas qu'il faut inférer à partir du traitement des chiens écrasés dans un journal local pour juger des rubriques de politiques étrangères.
Voilà : tout est dit : ce n'est pas un métier d'information. Il s'agit au mieux d'une maffia qui, soit sont en place pour garantir les intérêts des uns, soit simplement pour faire ce qu'ils veulent.
Une maffia, rien de moins !
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac : cela n'engage que ceux qui y croient.
Je tiens à préciser que j'ai une soeur va faire du journalisme :-)
Stéphane Zuckerman
On Fri, 21 Jul 2006, SL wrote:
Dans un autre registre, on peut comparer les dépèches d'agence telles qu'elles apparaissent sur news.yahoo.fr et dans le quotidien du lendemain. On ne peut pas dire que l'apport des rédactions de journaux soit significatif.
En effet, et dans ce cas c'est signé du nom de l'agence, ou au moins "avec AFP", ou Reuter, ou que sais-je, à ma connaissance. C'est un mauvais procès de leur reprocher de reprendre des dépêches, ils n'ont parfois pas plus d'information, et ils le disent. Où est le problème ?
Et parfois ils n'ont pas plus d'information, et ne vérifient rien, recopient directement ce qui a été dit. C'est ainsi qu'une de mes camarade (une promo après moi) s'est retrouvée accusée d'espionnage industriel, et a d'un coup été considérée comme « bardée de diplômes », qu'elle aurait eu plusieurs ordinateurs chez elles avec des « disques durs de grande capacité », etc.
Il a fallu attendre près de trois semaines pour avoir une information à peu près fiable sortir d'un journal (en gros, un journaliste est *enfin* allé voir quelqu'un de l'école, et lui a demandé comment elle fonctionnait, etc.). Mais le ministre chinois en visite à l'époque était déjà parti, la « menace jaune » aussi du coup, et je ne suis pas certain que beaucoup se soient posés de question sur ce qu'était devenue l'espionne venue de chez les cocos (elle a quand même eu droit à plusieurs semaines de taule).
La déontologie du métier eut voulu qu'on rectifiat la désinformation dont avait été victime l'ensemble des gens ayant lu un journal ou regardé les informations à la télé pendant toute une semaine...
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
On Fri, 21 Jul 2006, SL wrote:
Dans un autre registre, on peut comparer les dépèches d'agence
telles qu'elles apparaissent sur news.yahoo.fr et dans le quotidien
du lendemain. On ne peut pas dire que l'apport des rédactions de
journaux soit significatif.
En effet, et dans ce cas c'est signé du nom de l'agence, ou au moins
"avec AFP", ou Reuter, ou que sais-je, à ma connaissance. C'est un
mauvais procès de leur reprocher de reprendre des dépêches, ils n'ont
parfois pas plus d'information, et ils le disent. Où est le problème ?
Et parfois ils n'ont pas plus d'information, et ne vérifient rien,
recopient directement ce qui a été dit. C'est ainsi qu'une de mes camarade
(une promo après moi) s'est retrouvée accusée d'espionnage industriel, et
a d'un coup été considérée comme « bardée de diplômes », qu'elle aurait eu
plusieurs ordinateurs chez elles avec des « disques durs de grande
capacité », etc.
Il a fallu attendre près de trois semaines pour avoir une information à
peu près fiable sortir d'un journal (en gros, un journaliste est *enfin*
allé voir quelqu'un de l'école, et lui a demandé comment elle
fonctionnait, etc.). Mais le ministre chinois en visite à l'époque était
déjà parti, la « menace jaune » aussi du coup, et je ne suis pas certain
que beaucoup se soient posés de question sur ce qu'était devenue
l'espionne venue de chez les cocos (elle a quand même eu droit à plusieurs
semaines de taule).
La déontologie du métier eut voulu qu'on rectifiat la désinformation dont
avait été victime l'ensemble des gens ayant lu un journal ou regardé les
informations à la télé pendant toute une semaine...
--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Dans un autre registre, on peut comparer les dépèches d'agence telles qu'elles apparaissent sur news.yahoo.fr et dans le quotidien du lendemain. On ne peut pas dire que l'apport des rédactions de journaux soit significatif.
En effet, et dans ce cas c'est signé du nom de l'agence, ou au moins "avec AFP", ou Reuter, ou que sais-je, à ma connaissance. C'est un mauvais procès de leur reprocher de reprendre des dépêches, ils n'ont parfois pas plus d'information, et ils le disent. Où est le problème ?
Et parfois ils n'ont pas plus d'information, et ne vérifient rien, recopient directement ce qui a été dit. C'est ainsi qu'une de mes camarade (une promo après moi) s'est retrouvée accusée d'espionnage industriel, et a d'un coup été considérée comme « bardée de diplômes », qu'elle aurait eu plusieurs ordinateurs chez elles avec des « disques durs de grande capacité », etc.
Il a fallu attendre près de trois semaines pour avoir une information à peu près fiable sortir d'un journal (en gros, un journaliste est *enfin* allé voir quelqu'un de l'école, et lui a demandé comment elle fonctionnait, etc.). Mais le ministre chinois en visite à l'époque était déjà parti, la « menace jaune » aussi du coup, et je ne suis pas certain que beaucoup se soient posés de question sur ce qu'était devenue l'espionne venue de chez les cocos (elle a quand même eu droit à plusieurs semaines de taule).
La déontologie du métier eut voulu qu'on rectifiat la désinformation dont avait été victime l'ensemble des gens ayant lu un journal ou regardé les informations à la télé pendant toute une semaine...
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
olive
Patrice Karatchentzeff écrivait :
Du coup, par curiosité, j'ai quand même demandé à notre cher correspondant local la raison du décalage entre une note manuscrite *exacte* et un compte-rendu *totalement* fantaisiste. Il m'a dit que les patrons de la rédaction réécrivait comme cela leur chantaient les articles...
Mouais. J'ai été pigiste un temps dans un quotidien régional, je faisais de la locale. Je peux te dire que les papiers passaient tels que je les écrivais, et que ce qui emmerdait le plus les "chefs", c'était d'avoir à passer derrière et à réécrire.
Je ne mets pas tes propos en doute, mais méfions nous des généralités.
-- Olivier
Patrice Karatchentzeff écrivait :
Du coup, par curiosité, j'ai quand même demandé à notre cher
correspondant local la raison du décalage entre une note manuscrite
*exacte* et un compte-rendu *totalement* fantaisiste. Il m'a dit que les
patrons de la rédaction réécrivait comme cela leur chantaient les
articles...
Mouais. J'ai été pigiste un temps dans un quotidien régional, je
faisais de la locale. Je peux te dire que les papiers passaient tels que
je les écrivais, et que ce qui emmerdait le plus les "chefs", c'était
d'avoir à passer derrière et à réécrire.
Je ne mets pas tes propos en doute, mais méfions nous des généralités.
Du coup, par curiosité, j'ai quand même demandé à notre cher correspondant local la raison du décalage entre une note manuscrite *exacte* et un compte-rendu *totalement* fantaisiste. Il m'a dit que les patrons de la rédaction réécrivait comme cela leur chantaient les articles...
Mouais. J'ai été pigiste un temps dans un quotidien régional, je faisais de la locale. Je peux te dire que les papiers passaient tels que je les écrivais, et que ce qui emmerdait le plus les "chefs", c'était d'avoir à passer derrière et à réécrire.
Je ne mets pas tes propos en doute, mais méfions nous des généralités.
-- Olivier
Stéphane Zuckerman
On Fri, 21 Jul 2006, SL wrote:
Oui, en même temps la rubrique fait divers d'un journal régional, on sait très bien que son rôle est plus proche du récit de fiction que de l'information.
Pardon ? A ce moment-là, il faut le dire ! « Ceci est une extrapolation fantaisiste basée sur des faits réels. » Mais le « on sait que » c'est gonflé ! S'ils ont le titre de journalistes, ils doivent aussi adhérer à la déontologie. Et trouver normal qu'ils ne le fassent pas parce qu'il s'agit de journaux régionaux est franchement à gerber.
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac : cela n'engage que ceux qui y croient.
Je tiens à préciser que j'ai une soeur va faire du journalisme :-)
Ca m'intéresse de savoir, dans cinq à dix ans, ce qu'elle pensera de son métier.
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
On Fri, 21 Jul 2006, SL wrote:
Oui, en même temps la rubrique fait divers d'un journal régional, on
sait très bien que son rôle est plus proche du récit de fiction que de
l'information.
Pardon ? A ce moment-là, il faut le dire ! « Ceci est une extrapolation
fantaisiste basée sur des faits réels. » Mais le « on sait que » c'est
gonflé ! S'ils ont le titre de journalistes, ils doivent aussi adhérer à
la déontologie. Et trouver normal qu'ils ne le fassent pas parce qu'il
s'agit de journaux régionaux est franchement à gerber.
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac :
cela n'engage que ceux qui y croient.
Je tiens à préciser que j'ai une soeur va faire du journalisme :-)
Ca m'intéresse de savoir, dans cinq à dix ans, ce qu'elle pensera de son
métier.
--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Oui, en même temps la rubrique fait divers d'un journal régional, on sait très bien que son rôle est plus proche du récit de fiction que de l'information.
Pardon ? A ce moment-là, il faut le dire ! « Ceci est une extrapolation fantaisiste basée sur des faits réels. » Mais le « on sait que » c'est gonflé ! S'ils ont le titre de journalistes, ils doivent aussi adhérer à la déontologie. Et trouver normal qu'ils ne le fassent pas parce qu'il s'agit de journaux régionaux est franchement à gerber.
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac : cela n'engage que ceux qui y croient.
Je tiens à préciser que j'ai une soeur va faire du journalisme :-)
Ca m'intéresse de savoir, dans cinq à dix ans, ce qu'elle pensera de son métier.
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
sansflotusspam
SL wrote:
j'ignore si votre prise de position est pertinente ou non, au motif que le jargon utilisé est incompréhensible ; merci d'écrire en FRANÇAIS !
Hein ??? qu'est ce que j'ai dit de jargonnant ou de pas français ?
toutes mes excuses les plus plates ! ma remarque n'était pas destinée à votre post, juste une malheureuse erreur de clic un peu rapide ...
SL wrote:
j'ignore si votre prise de position est pertinente ou non, au motif
que le jargon utilisé est incompréhensible ; merci d'écrire en
FRANÇAIS !
Hein ??? qu'est ce que j'ai dit de jargonnant ou de pas français ?
toutes mes excuses les plus plates ! ma remarque n'était pas destinée à
votre post, juste une malheureuse erreur de clic un peu rapide ...
j'ignore si votre prise de position est pertinente ou non, au motif que le jargon utilisé est incompréhensible ; merci d'écrire en FRANÇAIS !
Hein ??? qu'est ce que j'ai dit de jargonnant ou de pas français ?
toutes mes excuses les plus plates ! ma remarque n'était pas destinée à votre post, juste une malheureuse erreur de clic un peu rapide ...
sansflotusspam
Emmanuel Florac wrote:
Le Fri, 21 Jul 2006 00:42:54 +0200, SL a écrit :
Où vous voyez des commentaires sur des variations de 0,1 % ? C'est peut être moi qui ne vois pas, je ne dois pas beaucoup lire les commentaires de sondage.
Peut-être pas sur 0.1%, mais sur 0.5% c'est fréquent, alors que l'aléa standard des sondages se situe entre 1 et 3%.
l'estimation du score de Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2002, par exemple : ça faisait légèrement plus que 3% ...
Effectivement les intervalles de confiance tout le monde s'en fout et une parties des commentaires sont oiseux, mais c'est difficile pour un journaliste d'ignorer quelque chose auquel tout le monde accorde du sens.
Ben voyons. Pourtant il arrive qu'un journaliste inconscient note en passant le peu de sens que ça a, mais c'est si rare.
Dans un autre registre, on peut comparer les dépèches d'agence telles qu'elles apparaissent sur news.yahoo.fr et dans le quotidien du lendemain. On ne peut pas dire que l'apport des rédactions de journaux soit significatif.
Emmanuel Florac wrote:
Le Fri, 21 Jul 2006 00:42:54 +0200, SL a écrit :
Où vous voyez des commentaires sur des variations de 0,1 % ? C'est peut
être moi qui ne vois pas, je ne dois pas beaucoup lire les commentaires
de sondage.
Peut-être pas sur 0.1%, mais sur 0.5% c'est fréquent, alors que l'aléa
standard des sondages se situe entre 1 et 3%.
l'estimation du score de Le Pen au premier tour de la présidentielle de
2002, par exemple : ça faisait légèrement plus que 3% ...
Effectivement les intervalles de confiance tout le monde s'en
fout et une parties des commentaires sont oiseux, mais c'est difficile
pour un journaliste d'ignorer quelque chose auquel tout le monde accorde
du sens.
Ben voyons. Pourtant il arrive qu'un journaliste inconscient note en
passant le peu de sens que ça a, mais c'est si rare.
Dans un autre registre, on peut comparer les dépèches d'agence telles
qu'elles apparaissent sur news.yahoo.fr et dans le quotidien du lendemain.
On ne peut pas dire que l'apport des rédactions de journaux soit
significatif.
Où vous voyez des commentaires sur des variations de 0,1 % ? C'est peut être moi qui ne vois pas, je ne dois pas beaucoup lire les commentaires de sondage.
Peut-être pas sur 0.1%, mais sur 0.5% c'est fréquent, alors que l'aléa standard des sondages se situe entre 1 et 3%.
l'estimation du score de Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2002, par exemple : ça faisait légèrement plus que 3% ...
Effectivement les intervalles de confiance tout le monde s'en fout et une parties des commentaires sont oiseux, mais c'est difficile pour un journaliste d'ignorer quelque chose auquel tout le monde accorde du sens.
Ben voyons. Pourtant il arrive qu'un journaliste inconscient note en passant le peu de sens que ça a, mais c'est si rare.
Dans un autre registre, on peut comparer les dépèches d'agence telles qu'elles apparaissent sur news.yahoo.fr et dans le quotidien du lendemain. On ne peut pas dire que l'apport des rédactions de journaux soit significatif.
Patrice Karatchentzeff
SL writes:
From: SL
[...]
Oui, en même temps la rubrique fait divers d'un journal régional, on sait très bien que son rôle est plus proche du récit de fiction que de l'information.
Si cela te plaît de croire qu'il en est autrement de la presse nationale, grand bien te fasse...
Maintenant, imagine ce que cela peut donner avec des données d'actualité « brûlantes » envoyées du fin fond des antipodes (avec tous les filtres que cela peut occasionner).
Et bien justement je pense pas qu'il faut inférer à partir du traitement des chiens écrasés dans un journal local pour juger des rubriques de politiques étrangères.
MDR. Ces gens-là vivent entre eux et pour eux : plus corporatiste, tu meurs.
Tu crois qu'ils viennent d'où les journalistes d'un journal local ?
De plus, c'est un réflexe bien parisien que tu as : la presse locale, en France, est la seule presse qui tire décemment (mais bien loin de leurs confrères étrangers).
Voilà : tout est dit : ce n'est pas un métier d'information. Il s'agit au mieux d'une maffia qui, soit sont en place pour garantir les intérêts des uns, soit simplement pour faire ce qu'ils veulent.
Une maffia, rien de moins !
Oui. Pour preuve, un sondage (le machin officiel, SOFRES, et tout et tout) a révélé il y a deux ou trois ans - ce que personne n'ignore mais bon - que 94% des journalistes votent à gauche ou à l'extrême-gauche sur un panel représentif de près de 1000 journalistes...
J'ai retenu les chiffres tellement c'est fendard...
À part cela, tout va très bien madame la marquise...
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac : cela n'engage que ceux qui y croient.
Je tiens à préciser que j'ai une soeur va faire du journalisme :-)
Oui, en même temps la rubrique fait divers d'un journal régional, on
sait très bien que son rôle est plus proche du récit de fiction que de
l'information.
Si cela te plaît de croire qu'il en est autrement de la presse
nationale, grand bien te fasse...
Maintenant, imagine ce que cela peut donner avec des données
d'actualité « brûlantes » envoyées du fin fond des antipodes (avec
tous les filtres que cela peut occasionner).
Et bien justement je pense pas qu'il faut inférer à partir du
traitement des chiens écrasés dans un journal local pour juger des
rubriques de politiques étrangères.
MDR. Ces gens-là vivent entre eux et pour eux : plus corporatiste, tu
meurs.
Tu crois qu'ils viennent d'où les journalistes d'un journal local ?
De plus, c'est un réflexe bien parisien que tu as : la presse locale,
en France, est la seule presse qui tire décemment (mais bien loin de
leurs confrères étrangers).
Voilà : tout est dit : ce n'est pas un métier d'information. Il
s'agit au mieux d'une maffia qui, soit sont en place pour garantir
les intérêts des uns, soit simplement pour faire ce qu'ils veulent.
Une maffia, rien de moins !
Oui. Pour preuve, un sondage (le machin officiel, SOFRES, et tout et
tout) a révélé il y a deux ou trois ans - ce que personne n'ignore
mais bon - que 94% des journalistes votent à gauche ou à
l'extrême-gauche sur un panel représentif de près de 1000
journalistes...
J'ai retenu les chiffres tellement c'est fendard...
À part cela, tout va très bien madame la marquise...
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac :
cela n'engage que ceux qui y croient.
Je tiens à préciser que j'ai une soeur va faire du journalisme :-)
Oui, en même temps la rubrique fait divers d'un journal régional, on sait très bien que son rôle est plus proche du récit de fiction que de l'information.
Si cela te plaît de croire qu'il en est autrement de la presse nationale, grand bien te fasse...
Maintenant, imagine ce que cela peut donner avec des données d'actualité « brûlantes » envoyées du fin fond des antipodes (avec tous les filtres que cela peut occasionner).
Et bien justement je pense pas qu'il faut inférer à partir du traitement des chiens écrasés dans un journal local pour juger des rubriques de politiques étrangères.
MDR. Ces gens-là vivent entre eux et pour eux : plus corporatiste, tu meurs.
Tu crois qu'ils viennent d'où les journalistes d'un journal local ?
De plus, c'est un réflexe bien parisien que tu as : la presse locale, en France, est la seule presse qui tire décemment (mais bien loin de leurs confrères étrangers).
Voilà : tout est dit : ce n'est pas un métier d'information. Il s'agit au mieux d'une maffia qui, soit sont en place pour garantir les intérêts des uns, soit simplement pour faire ce qu'ils veulent.
Une maffia, rien de moins !
Oui. Pour preuve, un sondage (le machin officiel, SOFRES, et tout et tout) a révélé il y a deux ou trois ans - ce que personne n'ignore mais bon - que 94% des journalistes votent à gauche ou à l'extrême-gauche sur un panel représentif de près de 1000 journalistes...
J'ai retenu les chiffres tellement c'est fendard...
À part cela, tout va très bien madame la marquise...
La déontologie, chez eux, c'est comme les promesses chez Chirac : cela n'engage que ceux qui y croient.
Je tiens à préciser que j'ai une soeur va faire du journalisme :-)