Bonjour,
Question certainement naïve d'un néophyte complet, vous voudrez bien m'en
excuser.
Il y a quelques années, j'avais essayé quelques distributions de Linux, plus
par curiosité que par nécessité. Mais j'ai été rebuté par le côté
"bricolage". La philosophie de l'époque était qu'il fallait mettre les mains
dans le cambouis pour arriver a faire ce qu'on voulait et en particulier à
gérer ses périphériques.
Il semble que les choses ont bien évolué, c'est en tout cas ce qu'on entend
un peu partout. Peut-on aujourd'hui affirmer que Linux est aussi simple et
convivial que XP pour un profane? Si c'est le cas, je me lance de suite. Et
quelle distribution conseillez-vous à un débutant ?
Merci pour vos lumières.
Phil
C'est monsieur Korn qui va être content en lisant ça.
Korn Flex?
Tu ne connais pas monsieur Korn ?
Et je parie qu'il n'a aucun de ses disques !
Eric Jacoboni
Nicolas George <nicolas$ writes:
Michel Talon, dans le message <dmfvb7$1158$, a écrit :
Je croyais que les postes pleuvaient en info!
Pas chez nous, en tous cas... ça fait plusieurs années qu'on pleure après un MdC...
Scientifiquement, je fais des maths ; c'est pour l'enseignement que je me suis casé en info parce que les maths sont sur-encadrées là où je suis. J'ai assez peu de goût pour l'informatique de recherche : ça n'a pas le côté fun de la bidouille système, et pas le côté satisfaisant intellectuellement des maths.
Sans compter que pour se faire qualifier en 27ième avec un profil de matheux, c'est pas joué d'avance (en tous cas chez moi c'est même carrément mission impossible).
-- Eric Jacoboni, ne il y a 1436660701 secondes
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> writes:
Michel Talon, dans le message <dmfvb7$1158$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Je croyais que les postes pleuvaient en info!
Pas chez nous, en tous cas... ça fait plusieurs années qu'on pleure
après un MdC...
Scientifiquement, je fais des maths ; c'est pour l'enseignement que je me
suis casé en info parce que les maths sont sur-encadrées là où je suis. J'ai
assez peu de goût pour l'informatique de recherche : ça n'a pas le côté fun
de la bidouille système, et pas le côté satisfaisant intellectuellement des
maths.
Sans compter que pour se faire qualifier en 27ième avec un profil de
matheux, c'est pas joué d'avance (en tous cas chez moi c'est même
carrément mission impossible).
Michel Talon, dans le message <dmfvb7$1158$, a écrit :
Je croyais que les postes pleuvaient en info!
Pas chez nous, en tous cas... ça fait plusieurs années qu'on pleure après un MdC...
Scientifiquement, je fais des maths ; c'est pour l'enseignement que je me suis casé en info parce que les maths sont sur-encadrées là où je suis. J'ai assez peu de goût pour l'informatique de recherche : ça n'a pas le côté fun de la bidouille système, et pas le côté satisfaisant intellectuellement des maths.
Sans compter que pour se faire qualifier en 27ième avec un profil de matheux, c'est pas joué d'avance (en tous cas chez moi c'est même carrément mission impossible).
-- Eric Jacoboni, ne il y a 1436660701 secondes
Jerome Lambert
On 2005-11-28, R12y wrote:
C'est monsieur Korn qui va être content en lisant ça.
Korn Flex?
Tu ne connais pas monsieur Korn ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Korn ? ;-)
On 2005-11-28, R12y <mihamina.rakotomandimby@etu.univ-orleans.fr> wrote:
C'est monsieur Korn qui va être content en lisant ça.
C'est monsieur Korn qui va être content en lisant ça.
Korn Flex?
Tu ne connais pas monsieur Korn ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Korn ? ;-)
Jerome Lambert
On Mon, 28 Nov 2005 23:25:13 +0100, Jerome Lambert wrote:
Tu peux toujours t'inscrire aux cours que je donne dans l'école de promotion sociale (et donc destinés à des adultes) ;-)
Y a des trucs en rapport avec Linux et l'administration système dans ton cours?
Oui, mais plus sérieusement tu t'y ennuyerais, les cours étant destinés avant tout à des débutants. Pour te donner une idée, le cours d'initiation à Linux de cette année a consisté en une mise en application de la formation Linux/Debian d'Alexis de Lattre.
On Mon, 28 Nov 2005 23:25:13 +0100, Jerome Lambert wrote:
Tu peux toujours t'inscrire aux cours que je donne dans l'école de
promotion sociale (et donc destinés à des adultes) ;-)
Y a des trucs en rapport avec Linux et l'administration système dans ton
cours?
Oui, mais plus sérieusement tu t'y ennuyerais, les cours étant destinés
avant tout à des débutants. Pour te donner une idée, le cours
d'initiation à Linux de cette année a consisté en une mise en
application de la formation Linux/Debian d'Alexis de Lattre.
On Mon, 28 Nov 2005 23:25:13 +0100, Jerome Lambert wrote:
Tu peux toujours t'inscrire aux cours que je donne dans l'école de promotion sociale (et donc destinés à des adultes) ;-)
Y a des trucs en rapport avec Linux et l'administration système dans ton cours?
Oui, mais plus sérieusement tu t'y ennuyerais, les cours étant destinés avant tout à des débutants. Pour te donner une idée, le cours d'initiation à Linux de cette année a consisté en une mise en application de la formation Linux/Debian d'Alexis de Lattre.
Jerome Lambert
Jerome Lambert , dans le message , a
Nicolas est sans doute ce qu'on appelle un "assistant" chez nous, qui donne les travaux dirigés/pratiques, et qui remplace le titulaire en cas d'absence de celui-ci.
Oui, c'est à peu près ça. Techniquement, je suis (demi-)ATER (attaché temporaire d'enseignement et de recherche), cette année. Entre ça et un poste de professeur des universités, il y a, disons, quelques étapes. Et, soit dit en passant, mes compétences en bidouille informatique n'ont strictement rien à voir avec les compétences qu'il va me falloir pour espérer franchir ces étapes...
Cette marque d'humilité est à imprimer et à encadrer soigneusement !
C'est bien mal connaître le système: pour franchir ces fameuses étapes, la capacité à cirer les pompes prime sur les compétences du candidat. J'ai d'ailleurs quelques amis qui y ont perdu leurs illusions. :-(
Jerome Lambert , dans le message <3v1ee9F138q1rU1@individual.net>, a
Nicolas est sans doute ce qu'on appelle un "assistant" chez nous,
qui donne les travaux dirigés/pratiques, et qui remplace le
titulaire en cas d'absence de celui-ci.
Oui, c'est à peu près ça. Techniquement, je suis (demi-)ATER
(attaché temporaire d'enseignement et de recherche), cette
année. Entre ça et un poste de professeur des universités, il y a,
disons, quelques étapes. Et, soit dit en passant, mes compétences en
bidouille informatique n'ont strictement rien à voir avec les
compétences qu'il va me falloir pour espérer franchir ces étapes...
Cette marque d'humilité est à imprimer et à encadrer soigneusement !
C'est bien mal connaître le système: pour franchir ces fameuses étapes,
la capacité à cirer les pompes prime sur les compétences du candidat.
J'ai d'ailleurs quelques amis qui y ont perdu leurs illusions. :-(
Nicolas est sans doute ce qu'on appelle un "assistant" chez nous, qui donne les travaux dirigés/pratiques, et qui remplace le titulaire en cas d'absence de celui-ci.
Oui, c'est à peu près ça. Techniquement, je suis (demi-)ATER (attaché temporaire d'enseignement et de recherche), cette année. Entre ça et un poste de professeur des universités, il y a, disons, quelques étapes. Et, soit dit en passant, mes compétences en bidouille informatique n'ont strictement rien à voir avec les compétences qu'il va me falloir pour espérer franchir ces étapes...
Cette marque d'humilité est à imprimer et à encadrer soigneusement !
C'est bien mal connaître le système: pour franchir ces fameuses étapes, la capacité à cirer les pompes prime sur les compétences du candidat. J'ai d'ailleurs quelques amis qui y ont perdu leurs illusions. :-(
SL
Oui, c'est à peu près ça. Techniquement, je suis (demi-)ATER (attaché temporaire d'enseignement et de recherche), cette année. Entre ça et un poste de professeur des universités, il y a, disons, quelques étapes. Et, soit dit en passant, mes compétences en bidouille informatique n'ont strictement rien à voir avec les compétences qu'il va me falloir pour espérer franchir ces étapes...
Cette marque d'humilité est à imprimer et à encadrer soigneusement !
C'est bien mal connaître le système: pour franchir ces fameuses étapes, la capacité à cirer les pompes prime sur les compétences du candidat. J'ai d'ailleurs quelques amis qui y ont perdu leurs illusions. :-(
N'importe quoi. Ragots de comptoir classiques.
Oui, c'est à peu près ça. Techniquement, je suis (demi-)ATER
(attaché temporaire d'enseignement et de recherche), cette
année. Entre ça et un poste de professeur des universités, il y a,
disons, quelques étapes. Et, soit dit en passant, mes compétences
en bidouille informatique n'ont strictement rien à voir avec les
compétences qu'il va me falloir pour espérer franchir ces étapes...
Cette marque d'humilité est à imprimer et à encadrer soigneusement
!
C'est bien mal connaître le système: pour franchir ces fameuses
étapes, la capacité à cirer les pompes prime sur les compétences du
candidat. J'ai d'ailleurs quelques amis qui y ont perdu leurs
illusions. :-(
Oui, c'est à peu près ça. Techniquement, je suis (demi-)ATER (attaché temporaire d'enseignement et de recherche), cette année. Entre ça et un poste de professeur des universités, il y a, disons, quelques étapes. Et, soit dit en passant, mes compétences en bidouille informatique n'ont strictement rien à voir avec les compétences qu'il va me falloir pour espérer franchir ces étapes...
Cette marque d'humilité est à imprimer et à encadrer soigneusement !
C'est bien mal connaître le système: pour franchir ces fameuses étapes, la capacité à cirer les pompes prime sur les compétences du candidat. J'ai d'ailleurs quelques amis qui y ont perdu leurs illusions. :-(
N'importe quoi. Ragots de comptoir classiques.
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
soit dit en passant, mes compétences en bidouille informatique n'ont strictement rien à voir avec les compétences qu'il va me falloir pour espérer franchir ces étapes...
Il va te falloir acquérir des compètences en léchage de cul, c'est tout.
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
soit dit en passant, mes compétences en bidouille informatique n'ont
strictement rien à voir avec les compétences qu'il va me falloir pour
espérer franchir ces étapes...
Il va te falloir acquérir des compètences en léchage de cul, c'est tout.
soit dit en passant, mes compétences en bidouille informatique n'ont strictement rien à voir avec les compétences qu'il va me falloir pour espérer franchir ces étapes...
Il va te falloir acquérir des compètences en léchage de cul, c'est tout.
--
Michel TALON
talon
SL wrote:
N'importe quoi. Ragots de comptoir classiques.
Ecoute tu iras raconter ça a des gens qui n'ont pas des dizaines d'années d'expérience du système.
--
Michel TALON
SL <nospam@nospam.com> wrote:
N'importe quoi. Ragots de comptoir classiques.
Ecoute tu iras raconter ça a des gens qui n'ont pas des dizaines d'années
d'expérience du système.
Ecoute tu iras raconter ça a des gens qui n'ont pas des dizaines d'années d'expérience du système.
--
Michel TALON
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Michel Talon, dans le message <dmfvb7$1158$, a écrit :
Je croyais que les postes pleuvaient en info!
Scientifiquement, je fais des maths ; c'est pour l'enseignement que je me suis casé en info parce que les maths sont sur-encadrées là où je suis. J'ai assez peu de goût pour l'informatique de recherche : ça n'a pas le côté fun de la bidouille système, et pas le côté satisfaisant intellectuellement des maths.
Ah! je comprends, alors en effet les choses sont beaucoup plus difficiles. Maths et Physique théorique sont les endroits les plus difficiles pour décrocher un poste, ou alors il faut faire des maths applis. Mes condisciples qui ont fait maths applis sont passés profs (je dis bien profs) dans les 4-5 ans aprés la sortie de l'école. Ils ont des élèves qui ont fait 3-4 publis minables, bien sur déclinées en 10 exemplaires chacune, et sont maintenant au sommet le plus pointu de la hiérarchie du CNRS. Quand à l'info, c'est encore pire, c'est tout juste si on n'est pas allé chercher des clochards dans le caniveau pour les nommer profs. Un de mes copains qui était caïman a l'ENS a rapidement compris la nullité de l'environnement, il est parti chez Matra, et s'est retrouvé de suite à la direction. Bref, si tu veux faire des maths, trace une croix sur tous les plaisirs de la vie, adieu gonzesses, voitures de sport et tout le toutim, tu trimeras pour une récompense nulle, des guignols seront promus devant toi, et te traîteront par le mépris.
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Michel Talon, dans le message <dmfvb7$1158$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Je croyais que les postes pleuvaient en info!
Scientifiquement, je fais des maths ; c'est pour l'enseignement que je me
suis casé en info parce que les maths sont sur-encadrées là où je suis. J'ai
assez peu de goût pour l'informatique de recherche : ça n'a pas le côté fun
de la bidouille système, et pas le côté satisfaisant intellectuellement des
maths.
Ah! je comprends, alors en effet les choses sont beaucoup plus difficiles.
Maths et Physique théorique sont les endroits les plus difficiles pour
décrocher un poste, ou alors il faut faire des maths applis. Mes condisciples
qui ont fait maths applis sont passés profs (je dis bien profs) dans les 4-5
ans aprés la sortie de l'école. Ils ont des élèves qui ont fait 3-4 publis
minables, bien sur déclinées en 10 exemplaires chacune, et sont maintenant au
sommet le plus pointu de la hiérarchie du CNRS. Quand à l'info, c'est encore
pire, c'est tout juste si on n'est pas allé chercher des clochards dans le
caniveau pour les nommer profs. Un de mes copains qui était caïman a l'ENS a
rapidement compris la nullité de l'environnement, il est parti chez Matra, et
s'est retrouvé de suite à la direction. Bref, si tu veux faire des maths,
trace une croix sur tous les plaisirs de la vie, adieu gonzesses, voitures de
sport et tout le toutim, tu trimeras pour une récompense nulle, des guignols
seront promus devant toi, et te traîteront par le mépris.
Michel Talon, dans le message <dmfvb7$1158$, a écrit :
Je croyais que les postes pleuvaient en info!
Scientifiquement, je fais des maths ; c'est pour l'enseignement que je me suis casé en info parce que les maths sont sur-encadrées là où je suis. J'ai assez peu de goût pour l'informatique de recherche : ça n'a pas le côté fun de la bidouille système, et pas le côté satisfaisant intellectuellement des maths.
Ah! je comprends, alors en effet les choses sont beaucoup plus difficiles. Maths et Physique théorique sont les endroits les plus difficiles pour décrocher un poste, ou alors il faut faire des maths applis. Mes condisciples qui ont fait maths applis sont passés profs (je dis bien profs) dans les 4-5 ans aprés la sortie de l'école. Ils ont des élèves qui ont fait 3-4 publis minables, bien sur déclinées en 10 exemplaires chacune, et sont maintenant au sommet le plus pointu de la hiérarchie du CNRS. Quand à l'info, c'est encore pire, c'est tout juste si on n'est pas allé chercher des clochards dans le caniveau pour les nommer profs. Un de mes copains qui était caïman a l'ENS a rapidement compris la nullité de l'environnement, il est parti chez Matra, et s'est retrouvé de suite à la direction. Bref, si tu veux faire des maths, trace une croix sur tous les plaisirs de la vie, adieu gonzesses, voitures de sport et tout le toutim, tu trimeras pour une récompense nulle, des guignols seront promus devant toi, et te traîteront par le mépris.
SL
SL wrote:
N'importe quoi. Ragots de comptoir classiques.
Ecoute tu iras raconter ça a des gens qui n'ont pas des dizaines d'années d'expérience du système.
Dans une carrière sans doute mais pour l'étape du recrutement je n'ai pas trouvé que la flagornerie était tellement importante. A part les postes à moustache, où de toute façon même la flagornerie ne sert plus à rien, je vois pas comment se mettre dans sa poche une commission de spécialistes entre la publication des postes et le recrutement. Dans ce cas la flagornerie ça se limite pour ce que j'en vois à aller déjeuner avec le président de la commission de spécialistes -- ce que je ne trouve pas choquant. Dans le recrutement universitaire j'ai eu l'impression qu'il y a des biais cent fois plus importants que le rôle de la flagornerie : le recrutement local, les postes à moustache, les irrégularités dans la convocation des commission de spécialistes, le non investissement voire l'incompétence des membres de la commission de spécialistes qui les rendent dépendant du président de la commission, etc. etc. Bref, effectivement je suis loin d'avoir des dizaines d'années d'expérience du "système" ; cela dit je constate aussi qu'une proportion ahurissante de gens à l'intérieur du "système" ne comprennent absolument rien à son fonctionnement, sans que le temps change d'ailleurs à l'affaire : la plupart n'ont manifestement pas envie de comprendre, j'imagine qu'on doit trouver plus confortable et gratifiant de s'imaginer dans un univers purement intellectuel. Comme si une fois le recrutement passé on oubliait au plus vite comment on y est arrivé.
SL <nospam@nospam.com> wrote:
N'importe quoi. Ragots de comptoir classiques.
Ecoute tu iras raconter ça a des gens qui n'ont pas des dizaines
d'années d'expérience du système.
Dans une carrière sans doute mais pour l'étape du recrutement je n'ai
pas trouvé que la flagornerie était tellement importante. A part les
postes à moustache, où de toute façon même la flagornerie ne sert plus
à rien, je vois pas comment se mettre dans sa poche une commission de
spécialistes entre la publication des postes et le recrutement. Dans
ce cas la flagornerie ça se limite pour ce que j'en vois à aller
déjeuner avec le président de la commission de spécialistes -- ce que
je ne trouve pas choquant. Dans le recrutement universitaire j'ai eu
l'impression qu'il y a des biais cent fois plus importants que le rôle
de la flagornerie : le recrutement local, les postes à moustache, les
irrégularités dans la convocation des commission de spécialistes, le
non investissement voire l'incompétence des membres de la commission
de spécialistes qui les rendent dépendant du président de la
commission, etc. etc. Bref, effectivement je suis loin d'avoir des
dizaines d'années d'expérience du "système" ; cela dit je constate
aussi qu'une proportion ahurissante de gens à l'intérieur du "système"
ne comprennent absolument rien à son fonctionnement, sans que le temps
change d'ailleurs à l'affaire : la plupart n'ont manifestement pas
envie de comprendre, j'imagine qu'on doit trouver plus confortable et
gratifiant de s'imaginer dans un univers purement intellectuel. Comme
si une fois le recrutement passé on oubliait au plus vite comment on y
est arrivé.
Ecoute tu iras raconter ça a des gens qui n'ont pas des dizaines d'années d'expérience du système.
Dans une carrière sans doute mais pour l'étape du recrutement je n'ai pas trouvé que la flagornerie était tellement importante. A part les postes à moustache, où de toute façon même la flagornerie ne sert plus à rien, je vois pas comment se mettre dans sa poche une commission de spécialistes entre la publication des postes et le recrutement. Dans ce cas la flagornerie ça se limite pour ce que j'en vois à aller déjeuner avec le président de la commission de spécialistes -- ce que je ne trouve pas choquant. Dans le recrutement universitaire j'ai eu l'impression qu'il y a des biais cent fois plus importants que le rôle de la flagornerie : le recrutement local, les postes à moustache, les irrégularités dans la convocation des commission de spécialistes, le non investissement voire l'incompétence des membres de la commission de spécialistes qui les rendent dépendant du président de la commission, etc. etc. Bref, effectivement je suis loin d'avoir des dizaines d'années d'expérience du "système" ; cela dit je constate aussi qu'une proportion ahurissante de gens à l'intérieur du "système" ne comprennent absolument rien à son fonctionnement, sans que le temps change d'ailleurs à l'affaire : la plupart n'ont manifestement pas envie de comprendre, j'imagine qu'on doit trouver plus confortable et gratifiant de s'imaginer dans un univers purement intellectuel. Comme si une fois le recrutement passé on oubliait au plus vite comment on y est arrivé.
