Bonjour,
Question certainement naïve d'un néophyte complet, vous voudrez bien m'en
excuser.
Il y a quelques années, j'avais essayé quelques distributions de Linux, plus
par curiosité que par nécessité. Mais j'ai été rebuté par le côté
"bricolage". La philosophie de l'époque était qu'il fallait mettre les mains
dans le cambouis pour arriver a faire ce qu'on voulait et en particulier à
gérer ses périphériques.
Il semble que les choses ont bien évolué, c'est en tout cas ce qu'on entend
un peu partout. Peut-on aujourd'hui affirmer que Linux est aussi simple et
convivial que XP pour un profane? Si c'est le cas, je me lance de suite. Et
quelle distribution conseillez-vous à un débutant ?
Merci pour vos lumières.
Phil
Ecoute tu iras raconter ça a des gens qui n'ont pas des dizaines d'années d'expérience du système.
Pour une fois on est d'accord !
De la part de quelqu'un qui refuse absolument de voir une main dans son écran, ça ne m'inquiète guère :-)
Désolé si j'en dis plus que j'en sais, mais ça fait du bien de se calmer les nerfs sur ce sujet.
Michel Billaud
SL writes:
SL writes:
Ma remarque ci-dessus ne s'adressait évidemment pas à vous. Cela dit pour y revenir, c'est ça que je trouve le plus flippant, et de très loin : le côté tout le monde s'en fout, tout le monde est complètement aveugle, pire, tout le monde est complètement complice.
Ca n'est flippant que pour ceux qui veulent entrer dans le système.
Sans doute :-)
Un directeur de labo complètement politicien peut faire un truc absolument dégueulasse, imposer son poulain à la mutation alors que des candidats brillants attendent pour bouffer par exemple,
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque des dossiers excellent avec des publications longues comme le bras restent en rade alors que des gens parfaitement médiocres et consensuels sont accueillis à bras ouvert.
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
SL <nospam@nospam.com> writes:
SL <nospam@nospam.com> writes:
Ma remarque ci-dessus ne s'adressait évidemment pas à vous. Cela dit
pour y revenir, c'est ça que je trouve le plus flippant, et de très
loin : le côté tout le monde s'en fout, tout le monde est complètement
aveugle, pire, tout le monde est complètement complice.
Ca n'est flippant que pour ceux qui veulent entrer dans le système.
Sans doute :-)
Un directeur de labo complètement politicien peut faire un truc
absolument dégueulasse, imposer son poulain à la mutation alors que
des candidats brillants attendent pour bouffer par exemple,
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à
trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats
brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans
un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se
reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque
des dossiers excellent avec des publications longues comme le bras
restent en rade alors que des gens parfaitement médiocres et
consensuels sont accueillis à bras ouvert.
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est
pas forcément un dossier adapté au contexte.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la
liste des publications. Faut y travailler.
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la
question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez
enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait
dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique
en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop
de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à
bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand
il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Ma remarque ci-dessus ne s'adressait évidemment pas à vous. Cela dit pour y revenir, c'est ça que je trouve le plus flippant, et de très loin : le côté tout le monde s'en fout, tout le monde est complètement aveugle, pire, tout le monde est complètement complice.
Ca n'est flippant que pour ceux qui veulent entrer dans le système.
Sans doute :-)
Un directeur de labo complètement politicien peut faire un truc absolument dégueulasse, imposer son poulain à la mutation alors que des candidats brillants attendent pour bouffer par exemple,
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque des dossiers excellent avec des publications longues comme le bras restent en rade alors que des gens parfaitement médiocres et consensuels sont accueillis à bras ouvert.
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Manuel Leclerc
Mon propre directeur de thèse je peux lui arraché des bribes de son histoire (il était "établi", comme on disait), et bien ça valait le détour. La génération de soixante huit a éduqué et produit une génération totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait si profondément entuber.
-- Hein ?
Mon propre directeur de thèse je peux lui arraché des
bribes de son histoire (il était "établi", comme on
disait), et bien ça valait le détour. La génération de
soixante huit a éduqué et produit une génération
totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait
si profondément entuber.
Mon propre directeur de thèse je peux lui arraché des bribes de son histoire (il était "établi", comme on disait), et bien ça valait le détour. La génération de soixante huit a éduqué et produit une génération totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait si profondément entuber.
-- Hein ?
SL
La génération de soixante huit a éduqué et produit une génération totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait si profondément entuber.
Mais la génération de 68 ne s'est absolument pas fait entuber ! Elle détient tous les postes absolument partout aujourd'hui et ne lâche absolument iren de son pouvoir.
La génération de soixante huit a éduqué et produit une génération
totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait si profondément
entuber.
Mais la génération de 68 ne s'est absolument pas fait entuber ! Elle
détient tous les postes absolument partout aujourd'hui et ne lâche
absolument iren de son pouvoir.
La génération de soixante huit a éduqué et produit une génération totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait si profondément entuber.
Mais la génération de 68 ne s'est absolument pas fait entuber ! Elle détient tous les postes absolument partout aujourd'hui et ne lâche absolument iren de son pouvoir.
Jerome Lambert
(...)
Mais il est vrai que l'hegemonie de M$ Office est telle sous W$ que le petit windowsien de base imagine meme pas qu'il puisse exister autre chose, avoir le choix semble meme devenir son pire cauchemare ; or depuis quand l'absence de choix serait une vertue.
En vertu de ce qu'on appelle la "standardisation", qui permet toutes une série d'opération qui ne seront que pure fiction sur les solutions libres tant que celles-ci continueront à jouer "en solo"?
Pour en revenir à l'exemple de départ, Outlook *est* le standard sous Windows, et donc tout programme bien élevé sais comment s'interfacer aisément avec lui, en ce compris OOo/Windows...
(...)
(...)
Mais il
est vrai que l'hegemonie de M$ Office est telle sous W$ que le petit
windowsien de base imagine meme pas qu'il puisse exister autre chose, avoir
le choix semble meme devenir son pire cauchemare ; or depuis quand
l'absence de choix serait une vertue.
En vertu de ce qu'on appelle la "standardisation", qui permet toutes une
série d'opération qui ne seront que pure fiction sur les solutions
libres tant que celles-ci continueront à jouer "en solo"?
Pour en revenir à l'exemple de départ, Outlook *est* le standard sous
Windows, et donc tout programme bien élevé sais comment s'interfacer
aisément avec lui, en ce compris OOo/Windows...
Mais il est vrai que l'hegemonie de M$ Office est telle sous W$ que le petit windowsien de base imagine meme pas qu'il puisse exister autre chose, avoir le choix semble meme devenir son pire cauchemare ; or depuis quand l'absence de choix serait une vertue.
En vertu de ce qu'on appelle la "standardisation", qui permet toutes une série d'opération qui ne seront que pure fiction sur les solutions libres tant que celles-ci continueront à jouer "en solo"?
Pour en revenir à l'exemple de départ, Outlook *est* le standard sous Windows, et donc tout programme bien élevé sais comment s'interfacer aisément avec lui, en ce compris OOo/Windows...
(...)
talon
SL wrote:
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque
Cet argument me rappelle une des théories qu'aime bien sortir un des éminents profs de mon labo (et qui le met en pratique): un bon professeur ne doit jamais faire un bon cours. En effet il faut habituer les étudiants à bosser par eux mêmes, à lire des bouquins. Les bons vont percoler, les mauvais couler et c'est parfait. Au contraire un bon cours est de nature à ennuyer les bons et ne pas débarrasser les mauvais. Verbatim. L'ayant appliquée au PCEM, le directeur des enseignements de médecine a téléphoné à la responsable des enseignements de physique peu avant Noel de l'an dernier pour lui enjoindre de dégager ce prof et de le remplacer dés la rentrée de Janvier. Trés trés chic.
--
Michel TALON
SL <nospam@nospam.com> wrote:
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à
trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats
brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans
un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se
reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque
Cet argument me rappelle une des théories qu'aime bien sortir un des éminents
profs de mon labo (et qui le met en pratique): un bon professeur ne doit
jamais faire un bon cours. En effet il faut habituer les étudiants à bosser
par eux mêmes, à lire des bouquins. Les bons vont percoler, les mauvais couler
et c'est parfait. Au contraire un bon cours est de nature à ennuyer les bons
et ne pas débarrasser les mauvais.
Verbatim.
L'ayant appliquée au PCEM, le directeur des enseignements de médecine a
téléphoné à la responsable des enseignements de physique peu avant Noel
de l'an dernier pour lui enjoindre de dégager ce prof et de le remplacer
dés la rentrée de Janvier. Trés trés chic.
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque
Cet argument me rappelle une des théories qu'aime bien sortir un des éminents profs de mon labo (et qui le met en pratique): un bon professeur ne doit jamais faire un bon cours. En effet il faut habituer les étudiants à bosser par eux mêmes, à lire des bouquins. Les bons vont percoler, les mauvais couler et c'est parfait. Au contraire un bon cours est de nature à ennuyer les bons et ne pas débarrasser les mauvais. Verbatim. L'ayant appliquée au PCEM, le directeur des enseignements de médecine a téléphoné à la responsable des enseignements de physique peu avant Noel de l'an dernier pour lui enjoindre de dégager ce prof et de le remplacer dés la rentrée de Janvier. Trés trés chic.
--
Michel TALON
talon
Manuel Leclerc wrote:
Mon propre directeur de thèse je peux lui arraché des bribes de son histoire (il était "établi", comme on disait), et bien ça valait le détour. La génération de soixante huit a éduqué et produit une génération totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait si profondément entuber.
Moi ce que je peux en voir c'est qu'elle a surtout entubé les gens qui sont venus aprés.
--
Michel TALON
Manuel Leclerc <manuel.leclerc@alussinan.org> wrote:
Mon propre directeur de thèse je peux lui arraché des
bribes de son histoire (il était "établi", comme on
disait), et bien ça valait le détour. La génération de
soixante huit a éduqué et produit une génération
totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait
si profondément entuber.
Moi ce que je peux en voir c'est qu'elle a surtout entubé les gens qui sont
venus aprés.
Mon propre directeur de thèse je peux lui arraché des bribes de son histoire (il était "établi", comme on disait), et bien ça valait le détour. La génération de soixante huit a éduqué et produit une génération totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait si profondément entuber.
Moi ce que je peux en voir c'est qu'elle a surtout entubé les gens qui sont venus aprés.
--
Michel TALON
Jerome Lambert
[configurations diverses]
Je ne parle pas de Webmin, mais au contraire de l'assistant "made in Mandrake" censé aider l'administrateur à cette tâche. Sous Windows, les concepts sont clairs, et les outils de gestion assez réussis.
non tu s formaté windows et tu t'attends a retrouver l'environnement windows.
Ah bon? Parce qu'avoir un outil simple à utiliser, ça fait "Windows"? Intéressant comme concept. Tu pourrais développer?
(...)
mais ta demonstration est eloquente : une apologie de la médiocrité, qui deviens un cauchemare des que "ça ne rentre plus dans les cases" (ça dépend : ça dépasse ! ).
Je ne vois pas en quoi c'est "médiocre". Dois-je en déduire que, selon toi, la configuration d'un tel service doit absolument être ardue et éreintante? J'aurais plutot tendance à penser que plus vite le service sera mis en place, mieux ce sera.
paske si un serveur comprend 400 parametre et que pour faire simple tu n'as accés qu'a 10 alors cela semble simple, cela fonctionne tout de suite mais pas comme tu pourrais le desirer si tu connais l'usage des 400 entrees différentes. ne te laisser acceder a 10 sur 400, pour ensuite lire qu'acceder à ces 400 c'est ardu ou imbitable, c'est encourager la mediocrité.
Non, ça s'appelle de l'efficacité. Si 10 paramètres suffisent à avoir quelque chose de fonctionnel, je ne vois pas pourquoi on devrait *obligatoirement* se farcir les 390 autres. Qu'on *puisse* les apprendre pour personnaliser un peu la configuration, pourquoi pas, mais qu'on *doive* le faire pour les beaux yeux des "gens qui savent", non.
Tant qu'à faire, il serait bon que tu préviennes les mainteneurs des distributions commerciales qui passent un temps fou et dépensent un fric bête pour créer des assistants et des interfaces simples à manipuler qu'ils font fausse route.
ils le savent : rien ne vaut un bon fichier texte avec les valeurs en face des items ...
Et? En quoi est-ce incompatible avec des interfaces faciles à utiliser?
par contre faut lire la doc et dans le mobde de feignasse endoctrinnée pas M$-W$, lire la doc c'est has-been.
De nouveau, tu parles d'un monde que tu ne sembles pas connaître: même sous Windows, il est nécessaire de lire la doc...
[configurations diverses]
Je ne parle pas de Webmin, mais au contraire de l'assistant "made in
Mandrake" censé aider l'administrateur à cette tâche. Sous Windows, les
concepts sont clairs, et les outils de gestion assez réussis.
non tu s formaté windows et tu t'attends a retrouver l'environnement
windows.
Ah bon? Parce qu'avoir un outil simple à utiliser, ça fait "Windows"?
Intéressant comme concept. Tu pourrais développer?
(...)
mais ta demonstration est eloquente : une apologie de la médiocrité, qui
deviens un cauchemare des que "ça ne rentre plus dans les cases" (ça
dépend : ça dépasse ! ).
Je ne vois pas en quoi c'est "médiocre". Dois-je en déduire que, selon
toi, la configuration d'un tel service doit absolument être ardue et
éreintante? J'aurais plutot tendance à penser que plus vite le service
sera mis en place, mieux ce sera.
paske si un serveur comprend 400 parametre et que pour faire simple tu n'as
accés qu'a 10 alors cela semble simple, cela fonctionne tout de suite mais
pas comme tu pourrais le desirer si tu connais l'usage des 400 entrees
différentes.
ne te laisser acceder a 10 sur 400, pour ensuite lire qu'acceder à ces 400
c'est ardu ou imbitable, c'est encourager la mediocrité.
Non, ça s'appelle de l'efficacité. Si 10 paramètres suffisent à avoir
quelque chose de fonctionnel, je ne vois pas pourquoi on devrait
*obligatoirement* se farcir les 390 autres.
Qu'on *puisse* les apprendre pour personnaliser un peu la configuration,
pourquoi pas, mais qu'on *doive* le faire pour les beaux yeux des "gens
qui savent", non.
Tant qu'à faire, il serait bon que tu préviennes les mainteneurs des
distributions commerciales qui passent un temps fou et dépensent un fric
bête pour créer des assistants et des interfaces simples à manipuler
qu'ils font fausse route.
ils le savent : rien ne vaut un bon fichier texte avec les valeurs en face
des items ...
Et? En quoi est-ce incompatible avec des interfaces faciles à utiliser?
par contre faut lire la doc et dans le mobde de feignasse
endoctrinnée pas M$-W$, lire la doc c'est has-been.
De nouveau, tu parles d'un monde que tu ne sembles pas connaître: même
sous Windows, il est nécessaire de lire la doc...
Je ne parle pas de Webmin, mais au contraire de l'assistant "made in Mandrake" censé aider l'administrateur à cette tâche. Sous Windows, les concepts sont clairs, et les outils de gestion assez réussis.
non tu s formaté windows et tu t'attends a retrouver l'environnement windows.
Ah bon? Parce qu'avoir un outil simple à utiliser, ça fait "Windows"? Intéressant comme concept. Tu pourrais développer?
(...)
mais ta demonstration est eloquente : une apologie de la médiocrité, qui deviens un cauchemare des que "ça ne rentre plus dans les cases" (ça dépend : ça dépasse ! ).
Je ne vois pas en quoi c'est "médiocre". Dois-je en déduire que, selon toi, la configuration d'un tel service doit absolument être ardue et éreintante? J'aurais plutot tendance à penser que plus vite le service sera mis en place, mieux ce sera.
paske si un serveur comprend 400 parametre et que pour faire simple tu n'as accés qu'a 10 alors cela semble simple, cela fonctionne tout de suite mais pas comme tu pourrais le desirer si tu connais l'usage des 400 entrees différentes. ne te laisser acceder a 10 sur 400, pour ensuite lire qu'acceder à ces 400 c'est ardu ou imbitable, c'est encourager la mediocrité.
Non, ça s'appelle de l'efficacité. Si 10 paramètres suffisent à avoir quelque chose de fonctionnel, je ne vois pas pourquoi on devrait *obligatoirement* se farcir les 390 autres. Qu'on *puisse* les apprendre pour personnaliser un peu la configuration, pourquoi pas, mais qu'on *doive* le faire pour les beaux yeux des "gens qui savent", non.
Tant qu'à faire, il serait bon que tu préviennes les mainteneurs des distributions commerciales qui passent un temps fou et dépensent un fric bête pour créer des assistants et des interfaces simples à manipuler qu'ils font fausse route.
ils le savent : rien ne vaut un bon fichier texte avec les valeurs en face des items ...
Et? En quoi est-ce incompatible avec des interfaces faciles à utiliser?
par contre faut lire la doc et dans le mobde de feignasse endoctrinnée pas M$-W$, lire la doc c'est has-been.
De nouveau, tu parles d'un monde que tu ne sembles pas connaître: même sous Windows, il est nécessaire de lire la doc...
SL
SL writes:
SL writes:
Ma remarque ci-dessus ne s'adressait évidemment pas à vous. Cela dit pour y revenir, c'est ça que je trouve le plus flippant, et de très loin : le côté tout le monde s'en fout, tout le monde est complètement aveugle, pire, tout le monde est complètement complice.
Ca n'est flippant que pour ceux qui veulent entrer dans le système.
Sans doute :-)
Un directeur de labo complètement politicien peut faire un truc absolument dégueulasse, imposer son poulain à la mutation alors que des candidats brillants attendent pour bouffer par exemple,
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque des dossiers excellent avec des publications longues comme le bras restent en rade alors que des gens parfaitement médiocres et consensuels sont accueillis à bras ouvert.
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Oui, se pleindre du recrutement, c'est un truc de non recruté, bien sûr, en tout cas je trouve les imperfections du recrutement plus grave que le fait de devoir manifester qu'on sait avoir des relations normal avec ses futurs (ou désirés) collègues.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités pédagagiques, activités administratives.
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
Evidemment, quelqu'un qui ne met pas en avant des compétences d'enseignement sur un poste d'enseignant...
SL <nospam@nospam.com> writes:
SL <nospam@nospam.com> writes:
Ma remarque ci-dessus ne s'adressait évidemment pas à vous. Cela
dit pour y revenir, c'est ça que je trouve le plus flippant, et
de très loin : le côté tout le monde s'en fout, tout le monde
est complètement aveugle, pire, tout le monde est complètement
complice.
Ca n'est flippant que pour ceux qui veulent entrer dans le
système.
Sans doute :-)
Un directeur de labo complètement politicien peut faire un truc
absolument dégueulasse, imposer son poulain à la mutation alors
que des candidats brillants attendent pour bouffer par exemple,
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal
à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les
candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se
fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne
se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés,
puisque des dossiers excellent avec des publications longues comme
le bras restent en rade alors que des gens parfaitement médiocres
et consensuels sont accueillis à bras ouvert.
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas
forcément un dossier adapté au contexte.
Oui, se pleindre du recrutement, c'est un truc de non recruté, bien
sûr, en tout cas je trouve les imperfections du recrutement plus grave
que le fait de devoir manifester qu'on sait avoir des relations normal
avec ses futurs (ou désirés) collègues.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que
la liste des publications. Faut y travailler.
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités
pédagagiques, activités administratives.
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la
question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez
enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait
dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de
bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça
demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter
pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de
coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans
l'établissement qui recrute.
Evidemment, quelqu'un qui ne met pas en avant des compétences
d'enseignement sur un poste d'enseignant...
Ma remarque ci-dessus ne s'adressait évidemment pas à vous. Cela dit pour y revenir, c'est ça que je trouve le plus flippant, et de très loin : le côté tout le monde s'en fout, tout le monde est complètement aveugle, pire, tout le monde est complètement complice.
Ca n'est flippant que pour ceux qui veulent entrer dans le système.
Sans doute :-)
Un directeur de labo complètement politicien peut faire un truc absolument dégueulasse, imposer son poulain à la mutation alors que des candidats brillants attendent pour bouffer par exemple,
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque des dossiers excellent avec des publications longues comme le bras restent en rade alors que des gens parfaitement médiocres et consensuels sont accueillis à bras ouvert.
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Oui, se pleindre du recrutement, c'est un truc de non recruté, bien sûr, en tout cas je trouve les imperfections du recrutement plus grave que le fait de devoir manifester qu'on sait avoir des relations normal avec ses futurs (ou désirés) collègues.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités pédagagiques, activités administratives.
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
Evidemment, quelqu'un qui ne met pas en avant des compétences d'enseignement sur un poste d'enseignant...
SL
SL wrote:
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque
Cet argument me rappelle une des théories qu'aime bien sortir un des éminents profs de mon labo (et qui le met en pratique): un bon professeur ne doit jamais faire un bon cours. En effet il faut habituer les étudiants à bosser par eux mêmes, à lire des bouquins. Les bons vont percoler, les mauvais couler et c'est parfait. Au contraire un bon cours est de nature à ennuyer les bons et ne pas débarrasser les mauvais. Verbatim.
Excellent comme théorie :-) Je vais m'en souvenir quand je sors d'un cours avec l'impression d'avoir été nul...
Bon, j'ai peut être dit une connerie, tant pis, mais ce que je trouve incroyable c'est l'absence d'auto-censure des pires requins. Quelqu'un qui se permet de convoquer une commission de spécialistes au dernier moment, même si personne n'ose ouvrir sa gueule individuellement, il faut une sacrée absence de régulation collective pour que ça ne lui coûte rien.
SL <nospam@nospam.com> wrote:
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à
trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats
brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans
un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se
reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque
Cet argument me rappelle une des théories qu'aime bien sortir un des
éminents profs de mon labo (et qui le met en pratique): un bon
professeur ne doit jamais faire un bon cours. En effet il faut
habituer les étudiants à bosser par eux mêmes, à lire des
bouquins. Les bons vont percoler, les mauvais couler et c'est
parfait. Au contraire un bon cours est de nature à ennuyer les bons
et ne pas débarrasser les mauvais. Verbatim.
Excellent comme théorie :-) Je vais m'en souvenir quand je sors d'un
cours avec l'impression d'avoir été nul...
Bon, j'ai peut être dit une connerie, tant pis, mais ce que je trouve
incroyable c'est l'absence d'auto-censure des pires requins. Quelqu'un
qui se permet de convoquer une commission de spécialistes au dernier
moment, même si personne n'ose ouvrir sa gueule individuellement, il
faut une sacrée absence de régulation collective pour que ça ne lui
coûte rien.
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque
Cet argument me rappelle une des théories qu'aime bien sortir un des éminents profs de mon labo (et qui le met en pratique): un bon professeur ne doit jamais faire un bon cours. En effet il faut habituer les étudiants à bosser par eux mêmes, à lire des bouquins. Les bons vont percoler, les mauvais couler et c'est parfait. Au contraire un bon cours est de nature à ennuyer les bons et ne pas débarrasser les mauvais. Verbatim.
Excellent comme théorie :-) Je vais m'en souvenir quand je sors d'un cours avec l'impression d'avoir été nul...
Bon, j'ai peut être dit une connerie, tant pis, mais ce que je trouve incroyable c'est l'absence d'auto-censure des pires requins. Quelqu'un qui se permet de convoquer une commission de spécialistes au dernier moment, même si personne n'ose ouvrir sa gueule individuellement, il faut une sacrée absence de régulation collective pour que ça ne lui coûte rien.