Bonjour,
Question certainement naïve d'un néophyte complet, vous voudrez bien m'en
excuser.
Il y a quelques années, j'avais essayé quelques distributions de Linux, plus
par curiosité que par nécessité. Mais j'ai été rebuté par le côté
"bricolage". La philosophie de l'époque était qu'il fallait mettre les mains
dans le cambouis pour arriver a faire ce qu'on voulait et en particulier à
gérer ses périphériques.
Il semble que les choses ont bien évolué, c'est en tout cas ce qu'on entend
un peu partout. Peut-on aujourd'hui affirmer que Linux est aussi simple et
convivial que XP pour un profane? Si c'est le cas, je me lance de suite. Et
quelle distribution conseillez-vous à un débutant ?
Merci pour vos lumières.
Phil
Mon propre directeur de thèse je peux lui arraché des bribes de son histoire (il était "établi", comme on disait), et bien ça valait le détour. La génération de soixante huit a éduqué et produit une génération totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait si profondément entuber.
Moi ce que je peux en voir c'est qu'elle a surtout entubé les gens qui sont venus aprés.
Avec en plus la conviction d'avoir changé le système, d'avoir tout conquis de haute lutte et d'être entrée dans la carrière quand leurs aînés y étaient encore.
Manuel Leclerc <manuel.leclerc@alussinan.org> wrote:
Mon propre directeur de thèse je peux lui arraché des
bribes de son histoire (il était "établi", comme on
disait), et bien ça valait le détour. La génération de
soixante huit a éduqué et produit une génération
totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait
si profondément entuber.
Moi ce que je peux en voir c'est qu'elle a surtout entubé les gens qui sont
venus aprés.
Avec en plus la conviction d'avoir changé le système, d'avoir tout
conquis de haute lutte et d'être entrée dans la carrière quand leurs
aînés y étaient encore.
Mon propre directeur de thèse je peux lui arraché des bribes de son histoire (il était "établi", comme on disait), et bien ça valait le détour. La génération de soixante huit a éduqué et produit une génération totalement dépolitisée.
Peut être parce que trop dégoûtée de s'être fait si profondément entuber.
Moi ce que je peux en voir c'est qu'elle a surtout entubé les gens qui sont venus aprés.
Avec en plus la conviction d'avoir changé le système, d'avoir tout conquis de haute lutte et d'être entrée dans la carrière quand leurs aînés y étaient encore.
SL
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités pédagagiques, activités administratives.
Sous-entendu : si vous avez des conseils à donner, je suis prends :-)
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités
pédagagiques, activités administratives.
Sous-entendu : si vous avez des conseils à donner, je suis prends :-)
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités pédagagiques, activités administratives.
Sous-entendu : si vous avez des conseils à donner, je suis prends :-)
R12y
On Tue, 29 Nov 2005 17:24:11 +0000, Michel Talon wrote:
quand on ne met presque rien dans le réservoir de la bagnole, il ne faut pas espérer faire beaucoup de kilomètres.
ça me plait comme "conclusion" ;-)
-- Telephone portable "intelligent" (SmartPhone) GSM, GPRS,... Il est sous Linux, ne coute pas trop cher,... http://www.it2l.com/product_info.php?cPath&products_idE6
On Tue, 29 Nov 2005 17:24:11 +0000, Michel Talon wrote:
quand on ne met presque rien dans le réservoir de la bagnole, il ne faut
pas espérer faire beaucoup de kilomètres.
ça me plait comme "conclusion" ;-)
--
Telephone portable "intelligent" (SmartPhone) GSM, GPRS,...
Il est sous Linux, ne coute pas trop cher,...
http://www.it2l.com/product_info.php?cPath&products_idE6
On Tue, 29 Nov 2005 17:24:11 +0000, Michel Talon wrote:
quand on ne met presque rien dans le réservoir de la bagnole, il ne faut pas espérer faire beaucoup de kilomètres.
ça me plait comme "conclusion" ;-)
-- Telephone portable "intelligent" (SmartPhone) GSM, GPRS,... Il est sous Linux, ne coute pas trop cher,... http://www.it2l.com/product_info.php?cPath&products_idE6
professeur Méphisto (Christian)
Caro a écrit :
tout repart et fonctionne comme en 14...
Je le savais bien que c'était une vieillerie ce windows !
Méphisto
Caro a écrit :
tout repart et fonctionne comme en 14...
Je le savais bien que c'était une vieillerie ce windows !
Je le savais bien que c'était une vieillerie ce windows !
Méphisto
Caro
"professeur Méphisto (Christian)" a écrit dans le message de news:
tout repart et fonctionne comme en 14...
Je le savais bien que c'était une vieillerie ce windows !
Méphisto
Bien vu ! arrrgghhh...
"professeur Méphisto (Christian)" <professeur.mephisto@wanadouille.fr> a
écrit dans le message de news:
pan.2005.11.30.06.55.40.971710@wanadouille.fr...
tout repart et fonctionne comme en 14...
Je le savais bien que c'était une vieillerie ce windows !
Je tourne avec SuSE 10 et tout fonctionne sans devoir chercher des tonnes de pilotes (indispensable sous Windows)
Même pour les modems USB avec firmwares propriétaires? Mon sagem fast 800 est parfaitement reconnu grâce au driver eagle-usb
fourni avec mandriva.
-- http://gnuprog.info/
Fr
Ah bon ? Dans tous les domaines ? Ce que je trouve génial avec OOo 2, c'est que les documents de MS-Office sont encore mieux supportés, ce qui permettrait de faire une transition plus en douceur en cas de migration.
D'après toi, être mieux, ça veut dire être plus compatible MS ? Quand on voit un document pondu par Word, y a de quoi prendre peur !!!
Par contre, j'ai du mal à voir en quoi OOo est « bien plus performant » (surtout au niveau des composants de type « Access » qui sont très jeunes dans OOo2). Pour ce que j'en ai vu, je les place à un niveau équivalent en termes de fonctionnalités et d'ergonomie.
Acces est la plus grosse merde de la suite MS Office, alors vouloir imiter ça ....
Pour ma part, j'utilise le traitement de texte, le tableur, quelquefois je fais de la présentation de documents et OpenOffice me suffit largement.
Je pense que si tu veux taper dans la base de donnée, il faut utiliser un produit un peu plus serieux que Acces.
-- Message envoyé avec ThunderBird. Sous SuSE Linux Pro 10.2
Ah bon ? Dans tous les domaines ? Ce que je trouve génial avec OOo 2,
c'est que les documents de MS-Office sont encore mieux supportés, ce qui
permettrait de faire une transition plus en douceur en cas de migration.
D'après toi, être mieux, ça veut dire être plus compatible MS ? Quand on
voit un document pondu par Word, y a de quoi prendre peur !!!
Par contre, j'ai du mal à voir en quoi OOo est « bien plus performant »
(surtout au niveau des composants de type « Access » qui sont très jeunes
dans OOo2). Pour ce que j'en ai vu, je les place à un niveau équivalent en
termes de fonctionnalités et d'ergonomie.
Acces est la plus grosse merde de la suite MS Office, alors vouloir
imiter ça ....
Pour ma part, j'utilise le traitement de texte, le tableur, quelquefois
je fais de la présentation de documents et OpenOffice me suffit largement.
Je pense que si tu veux taper dans la base de donnée, il faut utiliser
un produit un peu plus serieux que Acces.
--
Message envoyé avec ThunderBird.
Sous SuSE Linux Pro 10.2
Ah bon ? Dans tous les domaines ? Ce que je trouve génial avec OOo 2, c'est que les documents de MS-Office sont encore mieux supportés, ce qui permettrait de faire une transition plus en douceur en cas de migration.
D'après toi, être mieux, ça veut dire être plus compatible MS ? Quand on voit un document pondu par Word, y a de quoi prendre peur !!!
Par contre, j'ai du mal à voir en quoi OOo est « bien plus performant » (surtout au niveau des composants de type « Access » qui sont très jeunes dans OOo2). Pour ce que j'en ai vu, je les place à un niveau équivalent en termes de fonctionnalités et d'ergonomie.
Acces est la plus grosse merde de la suite MS Office, alors vouloir imiter ça ....
Pour ma part, j'utilise le traitement de texte, le tableur, quelquefois je fais de la présentation de documents et OpenOffice me suffit largement.
Je pense que si tu veux taper dans la base de donnée, il faut utiliser un produit un peu plus serieux que Acces.
-- Message envoyé avec ThunderBird. Sous SuSE Linux Pro 10.2
news
Michel Billaud wrote:
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Enfin, les gens adatpes au contexte, ce sont les locaux puisqu'ils sont en plein dans le domaine de recherche et qu'ils connaissent les gens. Heureusement, y'a les directeurs (ou je ne sais qui d'autre) qui ont decrete une politique locale : "on ne recrute pas de locaux". Ce qui est contourne en les recrutant dans l'ecole d'inge d'a cote avec qui on a une CS commune ou si ca marche pas en les recrutant directement.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Comme avoir fait sa these dans l'equipe d'un prof qui n'a pas ete servi aux derniers recrutements?
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
Y'en a encore qui pensent qu'ils peuvent publier la premiere annee de recrutement???
Michel Billaud wrote:
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est
pas forcément un dossier adapté au contexte.
Enfin, les gens adatpes au contexte, ce sont les locaux puisqu'ils sont
en plein dans le domaine de recherche et qu'ils connaissent les gens.
Heureusement, y'a les directeurs (ou je ne sais qui d'autre) qui ont
decrete une politique locale : "on ne recrute pas de locaux". Ce qui est
contourne en les recrutant dans l'ecole d'inge d'a cote avec qui on a
une CS commune ou si ca marche pas en les recrutant directement.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la
liste des publications. Faut y travailler.
Comme avoir fait sa these dans l'equipe d'un prof qui n'a pas ete servi
aux derniers recrutements?
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la
question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez
enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait
dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique
en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop
de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à
bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand
il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
Y'en a encore qui pensent qu'ils peuvent publier la premiere annee de
recrutement???
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Enfin, les gens adatpes au contexte, ce sont les locaux puisqu'ils sont en plein dans le domaine de recherche et qu'ils connaissent les gens. Heureusement, y'a les directeurs (ou je ne sais qui d'autre) qui ont decrete une politique locale : "on ne recrute pas de locaux". Ce qui est contourne en les recrutant dans l'ecole d'inge d'a cote avec qui on a une CS commune ou si ca marche pas en les recrutant directement.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Comme avoir fait sa these dans l'equipe d'un prof qui n'a pas ete servi aux derniers recrutements?
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
Y'en a encore qui pensent qu'ils peuvent publier la premiere annee de recrutement???
Michel Billaud
SL writes:
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Oui, se pleindre du recrutement, c'est un truc de non recruté, bien sûr,
Ah non pas du tout. C'est aussi un sujet de plainte pour les membres des équipes dont le poulain -forcément brillant- n'a pas été recruté. C'est pas rare qu'à la sortie d'une CS les gens soient partis pour se faire la gueule pendant 6 mois, voire des années.
Ce qu'il faut bien voir aussi, c'est qu'un recrutement, c'est le cas typique de "décisions prise par un comité". Le comité est formé d'acteurs avec des intérêts différents, et il y a un classement en différentes étapes (ne serait-ce que les différentes lignes). Il n'est en général pas possible d'avoir une majorité immédiate, donc il se construit, consciemment ou non, des compromis temporaires à chaque étape de la séance, qui reviennent à "ce coup ci on vote pour le tien, le prochain coup ça serait bien que tu votes pour le notre", bien que ça ne soit pas formulé explicitement, ni même forcément conscient : c'est simplement que le comité essaie de converger vers un résultat. S'y ajoute la mémoire des années précédentes, et l'équilibre à assurer entre les équipes conduisent à favoriser le thème X cette année parce les deux années précédentes c'étaient Y et Z.
Ce qui fait qu'un candidat X+ peut très bien l'emporter sur un Y++. Et aussi qu'au sortir de la commission personne n'est capable de fournir une explication rationnelle du résultat, la logique des décisions successives ne s'expliquant plus dans le contexte du résultat.
en tout cas je trouve les imperfections du recrutement plus grave que le fait de devoir manifester qu'on sait avoir des relations normal avec ses futurs (ou désirés) collègues.
C'est déjà bien de s'arranger pour ne pas manifester le contraire de façon trop voyante :-)
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités pédagagiques, activités administratives.
Manque que la photo et le permis de conduire.
Sur les activités scientifiques, y a finalement pas trop de problème pour en juger : le thême intéresse une équipe ou pas, l'équipe juge que c'est son meilleur candidat ou pas, et basta.
Côté pédagogique c'est plus délicat : c'est une autre ligne de partage entre les membres de la commission. Si c'est pour recruter dans un petit établissement en sous-effectif, les membres vont insister très fortement pour avoir quelqu'un qui bouche un des trous les plus béants. Donc le "candidat brillant" (sur le plan scientifique) qui en pratique ne sait pas faire grand chose (et qui donc enseignera l'algorithmique en première année, car il a écrit un programme de 500 lignes pour sa thèse) n'a que peu de chances face au tâcheron capable d'assurer programmation système et réseau (par exemple) ou programmation logique dès le premier septembre parce qu'il l'a déjà fait quand il était ATER. Pas de bol pour le candidat brillant, qui n'y est pour rien (il n'a pas choisi les enseignements qu'on lui a refilé quand il était ATER).
Sur un plus gros établissement, on peut voter sans remords pour le candidat brillant de son équipe même si il ne sait rien faire : on arrivera bien à lui trouver une place dans une (autre) filière.
Pour les activités administratives, personnellement je trouve ça assez grotesque sur des postes de MDC, les candidats ayant très rarement eu à s'en occuper vraiment faute d'occasions. Pour 90% des candidats ça se limite à peu près à "j'ai tenu à jour la page web des reunions de notre équipe" (en précisant honnêtement avec mon camarade X, si X est candidat au même endroit). Ou alors "j'ai tenu l'accueil pendant les deux journées qu'on a organisé".
Evidemment, quelqu'un qui ne met pas en avant des compétences d'enseignement sur un poste d'enseignant...
Dans enseignant-chercheur il n'y a peut être pas que chercheur.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
SL <nospam@nospam.com> writes:
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas
forcément un dossier adapté au contexte.
Oui, se pleindre du recrutement, c'est un truc de non recruté, bien
sûr,
Ah non pas du tout. C'est aussi un sujet de plainte pour les membres
des équipes dont le poulain -forcément brillant- n'a pas été recruté.
C'est pas rare qu'à la sortie d'une CS les gens soient partis pour se
faire la gueule pendant 6 mois, voire des années.
Ce qu'il faut bien voir aussi, c'est qu'un recrutement, c'est le cas
typique de "décisions prise par un comité". Le comité est formé
d'acteurs avec des intérêts différents, et il y a un classement en
différentes étapes (ne serait-ce que les différentes lignes). Il
n'est en général pas possible d'avoir une majorité immédiate, donc il
se construit, consciemment ou non, des compromis temporaires à chaque
étape de la séance, qui reviennent à "ce coup ci on vote pour le tien,
le prochain coup ça serait bien que tu votes pour le notre", bien que
ça ne soit pas formulé explicitement, ni même forcément conscient :
c'est simplement que le comité essaie de converger vers un
résultat. S'y ajoute la mémoire des années précédentes, et l'équilibre
à assurer entre les équipes conduisent à favoriser le thème X cette
année parce les deux années précédentes c'étaient Y et Z.
Ce qui fait qu'un candidat X+ peut très bien l'emporter sur un Y++.
Et aussi qu'au sortir de la commission personne n'est capable de fournir
une explication rationnelle du résultat, la logique des décisions
successives ne s'expliquant plus dans le contexte du résultat.
en tout cas je trouve les imperfections du recrutement plus grave
que le fait de devoir manifester qu'on sait avoir des relations normal
avec ses futurs (ou désirés) collègues.
C'est déjà bien de s'arranger pour ne pas manifester le contraire de
façon trop voyante :-)
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que
la liste des publications. Faut y travailler.
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités
pédagagiques, activités administratives.
Manque que la photo et le permis de conduire.
Sur les activités scientifiques, y a finalement pas trop de problème
pour en juger : le thême intéresse une équipe ou pas, l'équipe juge
que c'est son meilleur candidat ou pas, et basta.
Côté pédagogique c'est plus délicat : c'est une autre ligne de partage
entre les membres de la commission. Si c'est pour recruter dans un
petit établissement en sous-effectif, les membres vont insister très
fortement pour avoir quelqu'un qui bouche un des trous les plus
béants. Donc le "candidat brillant" (sur le plan scientifique) qui en
pratique ne sait pas faire grand chose (et qui donc enseignera
l'algorithmique en première année, car il a écrit un programme de 500
lignes pour sa thèse) n'a que peu de chances face au tâcheron capable
d'assurer programmation système et réseau (par exemple) ou
programmation logique dès le premier septembre parce qu'il l'a déjà
fait quand il était ATER. Pas de bol pour le candidat brillant, qui
n'y est pour rien (il n'a pas choisi les enseignements qu'on lui a
refilé quand il était ATER).
Sur un plus gros établissement, on peut voter sans remords pour le
candidat brillant de son équipe même si il ne sait rien faire : on
arrivera bien à lui trouver une place dans une (autre) filière.
Pour les activités administratives, personnellement je trouve ça assez
grotesque sur des postes de MDC, les candidats ayant très rarement eu
à s'en occuper vraiment faute d'occasions. Pour 90% des candidats ça
se limite à peu près à "j'ai tenu à jour la page web des reunions de
notre équipe" (en précisant honnêtement avec mon camarade X, si X est
candidat au même endroit). Ou alors "j'ai tenu l'accueil pendant
les deux journées qu'on a organisé".
Evidemment, quelqu'un qui ne met pas en avant des compétences
d'enseignement sur un poste d'enseignant...
Dans enseignant-chercheur il n'y a peut être pas que chercheur.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Oui, se pleindre du recrutement, c'est un truc de non recruté, bien sûr,
Ah non pas du tout. C'est aussi un sujet de plainte pour les membres des équipes dont le poulain -forcément brillant- n'a pas été recruté. C'est pas rare qu'à la sortie d'une CS les gens soient partis pour se faire la gueule pendant 6 mois, voire des années.
Ce qu'il faut bien voir aussi, c'est qu'un recrutement, c'est le cas typique de "décisions prise par un comité". Le comité est formé d'acteurs avec des intérêts différents, et il y a un classement en différentes étapes (ne serait-ce que les différentes lignes). Il n'est en général pas possible d'avoir une majorité immédiate, donc il se construit, consciemment ou non, des compromis temporaires à chaque étape de la séance, qui reviennent à "ce coup ci on vote pour le tien, le prochain coup ça serait bien que tu votes pour le notre", bien que ça ne soit pas formulé explicitement, ni même forcément conscient : c'est simplement que le comité essaie de converger vers un résultat. S'y ajoute la mémoire des années précédentes, et l'équilibre à assurer entre les équipes conduisent à favoriser le thème X cette année parce les deux années précédentes c'étaient Y et Z.
Ce qui fait qu'un candidat X+ peut très bien l'emporter sur un Y++. Et aussi qu'au sortir de la commission personne n'est capable de fournir une explication rationnelle du résultat, la logique des décisions successives ne s'expliquant plus dans le contexte du résultat.
en tout cas je trouve les imperfections du recrutement plus grave que le fait de devoir manifester qu'on sait avoir des relations normal avec ses futurs (ou désirés) collègues.
C'est déjà bien de s'arranger pour ne pas manifester le contraire de façon trop voyante :-)
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités pédagagiques, activités administratives.
Manque que la photo et le permis de conduire.
Sur les activités scientifiques, y a finalement pas trop de problème pour en juger : le thême intéresse une équipe ou pas, l'équipe juge que c'est son meilleur candidat ou pas, et basta.
Côté pédagogique c'est plus délicat : c'est une autre ligne de partage entre les membres de la commission. Si c'est pour recruter dans un petit établissement en sous-effectif, les membres vont insister très fortement pour avoir quelqu'un qui bouche un des trous les plus béants. Donc le "candidat brillant" (sur le plan scientifique) qui en pratique ne sait pas faire grand chose (et qui donc enseignera l'algorithmique en première année, car il a écrit un programme de 500 lignes pour sa thèse) n'a que peu de chances face au tâcheron capable d'assurer programmation système et réseau (par exemple) ou programmation logique dès le premier septembre parce qu'il l'a déjà fait quand il était ATER. Pas de bol pour le candidat brillant, qui n'y est pour rien (il n'a pas choisi les enseignements qu'on lui a refilé quand il était ATER).
Sur un plus gros établissement, on peut voter sans remords pour le candidat brillant de son équipe même si il ne sait rien faire : on arrivera bien à lui trouver une place dans une (autre) filière.
Pour les activités administratives, personnellement je trouve ça assez grotesque sur des postes de MDC, les candidats ayant très rarement eu à s'en occuper vraiment faute d'occasions. Pour 90% des candidats ça se limite à peu près à "j'ai tenu à jour la page web des reunions de notre équipe" (en précisant honnêtement avec mon camarade X, si X est candidat au même endroit). Ou alors "j'ai tenu l'accueil pendant les deux journées qu'on a organisé".
Evidemment, quelqu'un qui ne met pas en avant des compétences d'enseignement sur un poste d'enseignant...
Dans enseignant-chercheur il n'y a peut être pas que chercheur.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
zizou
SL writes:
SL writes:
Ma remarque ci-dessus ne s'adressait évidemment pas à vous. Cela dit pour y revenir, c'est ça que je trouve le plus flippant, et de très loin : le côté tout le monde s'en fout, tout le monde est complètement aveugle, pire, tout le monde est complètement complice.
Ca n'est flippant que pour ceux qui veulent entrer dans le système.
Sans doute :-)
Un directeur de labo complètement politicien peut faire un truc absolument dégueulasse, imposer son poulain à la mutation alors que des candidats brillants attendent pour bouffer par exemple,
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque des dossiers excellent avec des publications longues comme le bras restent en rade alors que des gens parfaitement médiocres et consensuels sont accueillis à bras ouvert.
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Oui, se pleindre du recrutement, c'est un truc de non recruté, bien sûr, en tout cas je trouve les imperfections du recrutement plus grave que le fait de devoir manifester qu'on sait avoir des relations normal avec ses futurs (ou désirés) collègues.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités pédagagiques, activités administratives.
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
Evidemment, quelqu'un qui ne met pas en avant des compétences d'enseignement sur un poste d'enseignant... Bonjour
ex 68 hard er prof en retraite je lis avec amusement vos furieuses diatribes, mais je vous conseille de vous relire tellement il y de fautes. curieux non? pour des universitaires d'après 68.
SL <nospam@nospam.com> writes:
SL <nospam@nospam.com> writes:
Ma remarque ci-dessus ne s'adressait évidemment pas à vous. Cela
dit pour y revenir, c'est ça que je trouve le plus flippant, et
de très loin : le côté tout le monde s'en fout, tout le monde
est complètement aveugle, pire, tout le monde est complètement
complice.
Ca n'est flippant que pour ceux qui veulent entrer dans le
système.
Sans doute :-)
Un directeur de labo complètement politicien peut faire un truc
absolument dégueulasse, imposer son poulain à la mutation alors
que des candidats brillants attendent pour bouffer par exemple,
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal
à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les
candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se
fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne
se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés,
puisque des dossiers excellent avec des publications longues comme
le bras restent en rade alors que des gens parfaitement médiocres
et consensuels sont accueillis à bras ouvert.
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas
forcément un dossier adapté au contexte.
Oui, se pleindre du recrutement, c'est un truc de non recruté, bien
sûr, en tout cas je trouve les imperfections du recrutement plus grave
que le fait de devoir manifester qu'on sait avoir des relations normal
avec ses futurs (ou désirés) collègues.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que
la liste des publications. Faut y travailler.
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités
pédagagiques, activités administratives.
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la
question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez
enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait
dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de
bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça
demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter
pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de
coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans
l'établissement qui recrute.
Evidemment, quelqu'un qui ne met pas en avant des compétences
d'enseignement sur un poste d'enseignant...
Bonjour
ex 68 hard er prof en retraite
je lis avec amusement vos furieuses diatribes, mais je vous conseille de
vous relire tellement il y de fautes.
curieux non? pour des universitaires d'après 68.
Ma remarque ci-dessus ne s'adressait évidemment pas à vous. Cela dit pour y revenir, c'est ça que je trouve le plus flippant, et de très loin : le côté tout le monde s'en fout, tout le monde est complètement aveugle, pire, tout le monde est complètement complice.
Ca n'est flippant que pour ceux qui veulent entrer dans le système.
Sans doute :-)
Un directeur de labo complètement politicien peut faire un truc absolument dégueulasse, imposer son poulain à la mutation alors que des candidats brillants attendent pour bouffer par exemple,
Oh mais si ils sont vraiment si brillants ils n'auront aucun mal à trouver un poste ailleurs (c'est à ça qu'on reconnait les candidats brillants, non ?), et pourquoi voudraient-ils aller se fourrer dans un labo pourri, si ils ont le choix ?
C'est ridicule, vous savez très bien que les candidats brillants ne se reconnaissent précisément pas au fait qu'ils sont recrutés, puisque des dossiers excellent avec des publications longues comme le bras restent en rade alors que des gens parfaitement médiocres et consensuels sont accueillis à bras ouvert.
C'est qu'un dossier jugé excellent (par qui, d'ailleurs ?) n'est pas forcément un dossier adapté au contexte.
Oui, se pleindre du recrutement, c'est un truc de non recruté, bien sûr, en tout cas je trouve les imperfections du recrutement plus grave que le fait de devoir manifester qu'on sait avoir des relations normal avec ses futurs (ou désirés) collègues.
Moralité, pour être recruté, il y a sans doute d'autres aspects que la liste des publications. Faut y travailler.
Oui, moi j'y mets trois choses : activités scientifiques, activités pédagagiques, activités administratives.
Et puis, bon, on voit aussi des candidats à 32 publis répondre à la question naive "bon, si on vous prenait, qu'est ce que vous pourriez enseigner de suite ?" des trucs comme "ben, les trucs que j'ai fait dans ma thèse à des DEA, et sinon, à la limite le cours de bureautique en premiere année, mais non pas le reste parce que ça demanderait trop de boulot, et de toutes façons je vais turboter pour continuer à bosser avec mon ancien boss", ça refroidit de coopter. Surtout quand il n'y a pas de cours de bureautique dans l'établissement qui recrute.
Evidemment, quelqu'un qui ne met pas en avant des compétences d'enseignement sur un poste d'enseignant... Bonjour
ex 68 hard er prof en retraite je lis avec amusement vos furieuses diatribes, mais je vous conseille de vous relire tellement il y de fautes. curieux non? pour des universitaires d'après 68.