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Linux est mort

94 réponses
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Gany
Faits 1 - Absence de logiciels d equalités
Tout le monde confond libre et gratuit. Résultat: Aucun utilisateur ne
donnerait le moindre centimes pour quelque logiciel qui soit. Et qui
veux développer un logiciel que personne n'achètera ? A la réponse "Y'a
Firefox et OpenOffice", ceux-là oublient que ces projets sont financés
à perte par des grands noms de l'industrie. Ca ne durera pas

10 réponses

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Jerome Lambert
Mihamina (R12y) Rakotomandimby wrote:
Le problème n'est pas le nombre de distribution mais leur pérénité,
Soit. Quelles sont les chances que Debian disparaisse? Sous quelles

conditions?


Sachant que le plus mauvais s'impose toujours en standard de fait, la
Debian a peu de chances de disparaitre.


Raisonnement que je trouve toujours amusant, surtout si p.ex. on
l'applique à l'histoire des Unices... ;-)



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Jérémy JUST
Le Sat, 16 Jun 2007 21:58:54 +0200,

Moi : Zero euro
pour le moment pour le libre.


Oui, je n'avais pas précisé en lançant le sondage, mais c'est bien
aussi d'expliquer pourquoi vous ne donnez pas, le cas échéant.

Pour ma part, je n'ai commencé à donner que quand j'ai eu un salaire.
Quand j'étais étudiant, je restais à me dire « je donnerais bien à tel
projet, dont je me sers tous les jours, mais je n'ai pas les moyens ».


--
Jérémy JUST

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Jérémy JUST
Le Sat, 16 Jun 2007 21:55:05 +0200,

Il y en a qui sont sorti du monde acamdeique: recherche ADN, chemique,
biologie, electricite ....


Dans les faits, la majorité des logiciels scientifiques académiques
sont libres, effectivement. En science, le but est de partager la
connaissance, pour que les autres puissent se baser dessus pour aller
plus loin; or les outils logiciels font partie intégrante de la
connaissance. Donc il est naturel de les libérer, au point que jusque
récemment, les scientifiques diffusaient ces logiciels sans même se
soucier de parler de licence.

C'est ce fonctionnement très ouvert qui a servi d'exemple à Stallman
quand il a lancé le concept de « logiciel libre ». Mais il faut bien
reconnaître que pour les logiciels dont on parle couramment ici
(suites bureautiques, gestionnaires de fenêtres, OS, etc), à cause du
comportement de certaines entreprises depuis une vingtaine d'années, il
n'est plus du tout naturel qu'ils soient libres, pour la majorité des
gens.
Il y a clairement une différence d'approche entre les logiciels
scientifiques et non-scientifique.


Dans les labos académiques, beaucoup de gens font cette distinction
sans même s'en rendre compte. Par exemple la même personne:
- s'est étonnée qu'il y ait des gens pour développer un OS et une suite
bureautique et pour les diffuser *gratuitement*,
- n'a pas compris qu'un logiciel scientifique puisse être diffusé sans
qu'on en connaisse le fonctionnement interne (c'est un logiciel
explicitement closed-source, et quand j'ai dit à cette personne que je
ne pouvais pas savoir ce qu'il faisait précisément, il m'a répondu que
je n'avais qu'à écrire à l'auteur pour qu'il m'envoie les sources).



--
Jérémy JUST

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Khanh-Dang
Dans les faits, la majorité des logiciels scientifiques académiques
sont libres, effectivement. En science, le but est de partager la
connaissance, pour que les autres puissent se baser dessus pour aller
plus loin; or les outils logiciels font partie intégrante de la
connaissance. Donc il est naturel de les libérer, au point que jusque
récemment, les scientifiques diffusaient ces logiciels sans même se
soucier de parler de licence.


Oui, c'est vrai pour les logiciels assez conséquents, souvent développés
par une ou plusieurs équipes.

En ce qui concerne les _petits_ programmes, les chercheurs rechignent
souvent à en publier le code source. Entre autres raisons, il faut
perdre un temps précieux à écrire la documentation (un code publié sans
documentation est sans doute pire qu'un code non publié), d'autant plus
que les programmes n'ont souvent pas d'interface utilisateur (comprendre
qu'il faut modifier à la main les paramètres dans le code source et
recompiler le programme à chaque exécution).

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Patrice Karatchentzeff
Khanh-Dang a écrit :

En ce qui concerne les _petits_ programmes, les chercheurs
rechignent souvent à en publier le code source. Entre autres
raisons, il faut perdre un temps précieux à écrire la documentation
(un code publié sans documentation est sans doute pire qu'un code
non publié), d'autant plus que les programmes n'ont souvent pas
d'interface utilisateur (comprendre qu'il faut modifier à la main
les paramètres dans le code source et recompiler le programme à
chaque exécution).


C'est complètement idiot.

Un logiciel dont on a les sources peut *toujours* être documenté par
quelqu'un d'autre (et à ma connaissance, peu de développeurs de LL
documentent réellement leur logiciel, laissant cela à d'autres).

Quant à recompiler le code à chaque exécution, je le fais tous les
jours en utilisant Perl, Python et Ruby mais franchement, cela ne m'a
jamais vraiment arrêté :)

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
    '---''(_/--'  `-'_)       

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Khanh-Dang
Un logiciel dont on a les sources peut *toujours* être documenté par
quelqu'un d'autre (et à ma connaissance, peu de développeurs de LL
documentent réellement leur logiciel, laissant cela à d'autres).


Imagine donc que je te refile un code source C et que la seule
information que tu détiens est que le code permet de calculer un champ
de vorticité. Te voilà bien avancé pour écrire la documentation dans
laquelle, pour que ça soit un minimum valable, tu devras spécifier le
problème exact que résout le code, les hypothèses de travail du modèle
utilisé, l'intervalle dans lequel doivent se trouver les paramètres pour
que l'algorithme numérique converge, et j'en passe.

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Patrice Karatchentzeff
Khanh-Dang a écrit :

Un logiciel dont on a les sources peut *toujours* être documenté par
quelqu'un d'autre (et à ma connaissance, peu de développeurs de LL
documentent réellement leur logiciel, laissant cela à d'autres).


Imagine donc que je te refile un code source C et que la seule
information que tu détiens est que le code permet de calculer un champ
de vorticité. Te voilà bien avancé pour écrire la documentation dans
laquelle, pour que ça soit un minimum valable, tu devras spécifier le
problème exact que résout le code, les hypothèses de travail du modèle
utilisé, l'intervalle dans lequel doivent se trouver les paramètres pour
que l'algorithme numérique converge, et j'en passe.


Et alors ? Premièrement, *lire* le code répondra à ta question.

Ensuite, même l'auteur amont n'a pas envie ou les capacités pour
documenter sa prose, il peut quand même répondre à tes questions,
voire faire un brouillon de départ (ce qui est le cas la plupart du
temps).

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
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Thierry B.
--{ Khanh-Dang a plopé ceci: }--

Un logiciel dont on a les sources peut *toujours* être documenté par
quelqu'un d'autre (et à ma connaissance, peu de développeurs de LL
documentent réellement leur logiciel, laissant cela à d'autres).


Imagine donc que je te refile un code source C et que la seule
information que tu détiens est que le code permet de calculer un champ
de vorticité. Te voilà bien avancé pour écrire la documentation dans
laquelle, pour que ça soit un minimum valable, tu devras spécifier le
problème exact que résout le code, les hypothèses de travail du modèle
utilisé, l'intervalle dans lequel doivent se trouver les paramètres pour
que l'algorithme numérique converge, et j'en passe.


Pfeeueueueue, fastoche. La doc a été écrite par DNA.

--
How much does a slrn weigh?
42.

42 in African or European units?

British units.




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Jerome Lambert

Un logiciel dont on a les sources peut *toujours* être documenté par
quelqu'un d'autre (et à ma connaissance, peu de développeurs de LL
documentent réellement leur logiciel, laissant cela à d'autres).
Imagine donc que je te refile un code source C et que la seule

information que tu détiens est que le code permet de calculer un champ
de vorticité. Te voilà bien avancé pour écrire la documentation dans
laquelle, pour que ça soit un minimum valable, tu devras spécifier le
problème exact que résout le code, les hypothèses de travail du modèle
utilisé, l'intervalle dans lequel doivent se trouver les paramètres pour
que l'algorithme numérique converge, et j'en passe.


Et alors ? Premièrement, *lire* le code répondra à ta question.


Ouiménon, parce qu'il n'est pas rare d'avoir affaire à un code dont la
compréhension de ce qu'il *fait* nécessite des compétences poussées dans
un domaine précis, ce qui réduit à quelques-uns les personnes
susceptible de reprendre le code.

(...)



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Nicolas George
Khanh-Dang , dans le message
, a
écrit :
Imagine donc que je te refile un code source C et que la seule
information que tu détiens est que le code permet de calculer un champ
de vorticité. Te voilà bien avancé pour écrire la documentation


D'accord, c'est pas facile. Maintenant, dis-nous : comment tu fais si tu
n'as même pas le code source ?