Ma question est simple :
Est-ce qu'il existe un moyen de lire les fichiers musicaux *.wma protégés
avec des DRM sur Linux ? Un programme légal ou non, je m'en fiche.
Pour le moment player m'envoi bouler, noatun plante lamentablement et amarok
me sort une sorte de scratch inaudible.
Tu sembles dire qu'une mesure visant a empecher la copie n'a pas lieu d'exister, puisque si elle t'empeche la copie elle est illegale? Serieusement?
D'après uniquement la loi française, oui, ça va jusque là. La loi telle quelle est en contradiction avec des traités internationaux, ce qui n'est pas sérieux.
Mais on ne parlait pas de la légalité de ces mesures, suis le thread, un peu.
octane@alinto.com wrote in message
<1188407940.536026.202580@r29g2000hsg.googlegroups.com>:
Tu sembles dire qu'une mesure visant a empecher la copie
n'a pas lieu d'exister, puisque si elle t'empeche la copie elle est
illegale? Serieusement?
D'après uniquement la loi française, oui, ça va jusque là. La loi telle
quelle est en contradiction avec des traités internationaux, ce qui n'est
pas sérieux.
Mais on ne parlait pas de la légalité de ces mesures, suis le thread, un
peu.
Tu sembles dire qu'une mesure visant a empecher la copie n'a pas lieu d'exister, puisque si elle t'empeche la copie elle est illegale? Serieusement?
D'après uniquement la loi française, oui, ça va jusque là. La loi telle quelle est en contradiction avec des traités internationaux, ce qui n'est pas sérieux.
Mais on ne parlait pas de la légalité de ces mesures, suis le thread, un peu.
Fabien LE LEZ
On Wed, 29 Aug 2007 09:43:11 -0700, :
Et la SACEM et les autres font le forcing pour avoir le droit de pister les internautes effectuant du peer-to-peer avec des sanctions civiles ou penales selon les volumes echanges.
Est-ce qu'il serait techniquement possible pour la SACEM de déposer, mettons, cent mille plaintes contre cent mille dangereux pirates ?
On Wed, 29 Aug 2007 09:43:11 -0700, octane@alinto.com:
Et la SACEM et les autres font le forcing pour
avoir le droit de pister les internautes effectuant du peer-to-peer
avec des sanctions civiles ou penales selon les volumes echanges.
Est-ce qu'il serait techniquement possible pour la SACEM de déposer,
mettons, cent mille plaintes contre cent mille dangereux pirates ?
Et la SACEM et les autres font le forcing pour avoir le droit de pister les internautes effectuant du peer-to-peer avec des sanctions civiles ou penales selon les volumes echanges.
Est-ce qu'il serait techniquement possible pour la SACEM de déposer, mettons, cent mille plaintes contre cent mille dangereux pirates ?
Pascal Hambourg
On 29 août, 14:44, Pascal Hambourg wrote:
Il faut lire la DADVSI comme: si tu peux payer (ie, si il existe une offre commerciale qui repond a ton besoin) tu dois payer. Point. Et les offres commerciales existent aujourd'hui,
Dans des formats interopérables de qualité équivalente à celle d'un CD ?
tu achetes un CD, tu achetes un CD.
Et les droits afférents sur l'utilisation de son contenu. La copie privée en fait partie. Elle n'a pas encore totalement disparu, que je sache.
Tu peux acheter le morceau en musique numerique. Si la qualite numerique n'est pas au rendez vous, va te plaindre a la maison de disque, ce n'est pas a toi de pallier a ce probleme.
Hé ! C'est toi qui as écrit "si il existe une offre commerciale qui repond a ton besoin". Mon besoin, c'est des fichiers de qualité CD dans un format intéropérable. S'il n'y a pas d'offre pour cela, je peux donc faire des copies privées à partir de mon CD.
donc tu vas sur un music store.com quelconque, et tu payes.
Et si je n'ai pas d'internet ?
tant pis.
Mon besoin c'est des fichiers disponibles autrement que par internet. S'il n'y a pas d'offre pour cela, je peux donc faire des copies privées à partir de mon CD.
Si je n'ai pas l'OS ou le navigateur requis par la plate-forme de téléchargement ?
idem. Ces details echappent au legislateur.
Et au juge, tu crois que ça lui échappera aussi ?
De plus, c'est argument de mauvaise foi.
Ah ? Ne pas utiliser la dernière version de Windows, c'est de la mauvaise foi ?
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
On verra bien...
helas...
Je ne me fais aucune inquiétude.
On 29 août, 14:44, Pascal Hambourg <boite-a-s...@plouf.fr.eu.org>
wrote:
Il faut lire la DADVSI comme:
si tu peux payer (ie, si il existe une offre commerciale qui
repond a ton besoin) tu dois payer. Point. Et les offres
commerciales existent aujourd'hui,
Dans des formats interopérables de qualité équivalente à celle d'un CD ?
tu achetes un CD, tu achetes un CD.
Et les droits afférents sur l'utilisation de son contenu. La copie
privée en fait partie. Elle n'a pas encore totalement disparu, que je sache.
Tu peux acheter le morceau en musique numerique. Si la qualite
numerique n'est pas au rendez vous, va te plaindre a la maison de
disque, ce n'est pas a toi de pallier a ce probleme.
Hé ! C'est toi qui as écrit "si il existe une offre commerciale qui
repond a ton besoin". Mon besoin, c'est des fichiers de qualité CD dans
un format intéropérable. S'il n'y a pas d'offre pour cela, je peux donc
faire des copies privées à partir de mon CD.
donc tu vas sur un music store.com quelconque, et tu payes.
Et si je n'ai pas d'internet ?
tant pis.
Mon besoin c'est des fichiers disponibles autrement que par internet.
S'il n'y a pas d'offre pour cela, je peux donc faire des copies privées
à partir de mon CD.
Si je n'ai pas l'OS ou le navigateur requis par la plate-forme de
téléchargement ?
idem. Ces details echappent au legislateur.
Et au juge, tu crois que ça lui échappera aussi ?
De plus, c'est argument de mauvaise foi.
Ah ? Ne pas utiliser la dernière version de Windows, c'est de la
mauvaise foi ?
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
Il faut lire la DADVSI comme: si tu peux payer (ie, si il existe une offre commerciale qui repond a ton besoin) tu dois payer. Point. Et les offres commerciales existent aujourd'hui,
Dans des formats interopérables de qualité équivalente à celle d'un CD ?
tu achetes un CD, tu achetes un CD.
Et les droits afférents sur l'utilisation de son contenu. La copie privée en fait partie. Elle n'a pas encore totalement disparu, que je sache.
Tu peux acheter le morceau en musique numerique. Si la qualite numerique n'est pas au rendez vous, va te plaindre a la maison de disque, ce n'est pas a toi de pallier a ce probleme.
Hé ! C'est toi qui as écrit "si il existe une offre commerciale qui repond a ton besoin". Mon besoin, c'est des fichiers de qualité CD dans un format intéropérable. S'il n'y a pas d'offre pour cela, je peux donc faire des copies privées à partir de mon CD.
donc tu vas sur un music store.com quelconque, et tu payes.
Et si je n'ai pas d'internet ?
tant pis.
Mon besoin c'est des fichiers disponibles autrement que par internet. S'il n'y a pas d'offre pour cela, je peux donc faire des copies privées à partir de mon CD.
Si je n'ai pas l'OS ou le navigateur requis par la plate-forme de téléchargement ?
idem. Ces details echappent au legislateur.
Et au juge, tu crois que ça lui échappera aussi ?
De plus, c'est argument de mauvaise foi.
Ah ? Ne pas utiliser la dernière version de Windows, c'est de la mauvaise foi ?
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
On verra bien...
helas...
Je ne me fais aucune inquiétude.
Caspual
Le Wed, 29 Aug 2007 02:43:20 -0700, octane a écrit :
On 28 août, 18:49, Nanar Duff <""dnanar"@$_SPAM_$gmail.com"> wrote:
Et pour ecouter le cédé sur un baladeur audio ? ;-p
Tu achetes le morceau en musique numerique.
Je repete, tu as achete un CD, tu as le droit d'ecouter le CD, pas de l'encoder, reencoder ou ce que tu veux.
Il faut lire la DADVSI comme: si tu peux payer (ie, si il existe une offre commerciale qui repond a ton besoin) tu dois payer. Point. Et les offres commerciales existent aujourd'hui, donc tu vas sur un music store.com quelconque, et tu payes.
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
La reproduction "provisoire" est auorisée, le fait de copier l'oeuvre sur un baladeur est-elle provisoire ? Telle est la question.
Bye
Le Wed, 29 Aug 2007 02:43:20 -0700, octane a écrit :
On 28 août, 18:49, Nanar Duff <""dnanar"@$_SPAM_$gmail.com"> wrote:
Et pour ecouter le cédé sur un baladeur audio ? ;-p
Tu achetes le morceau en musique numerique.
Je repete, tu as achete un CD, tu as le droit d'ecouter le CD, pas de
l'encoder, reencoder ou ce que tu veux.
Il faut lire la DADVSI comme:
si tu peux payer (ie, si il existe une offre commerciale qui repond a ton
besoin) tu dois payer. Point. Et les offres commerciales existent
aujourd'hui, donc tu vas sur un music store.com quelconque, et tu payes.
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
Le Wed, 29 Aug 2007 02:43:20 -0700, octane a écrit :
On 28 août, 18:49, Nanar Duff <""dnanar"@$_SPAM_$gmail.com"> wrote:
Et pour ecouter le cédé sur un baladeur audio ? ;-p
Tu achetes le morceau en musique numerique.
Je repete, tu as achete un CD, tu as le droit d'ecouter le CD, pas de l'encoder, reencoder ou ce que tu veux.
Il faut lire la DADVSI comme: si tu peux payer (ie, si il existe une offre commerciale qui repond a ton besoin) tu dois payer. Point. Et les offres commerciales existent aujourd'hui, donc tu vas sur un music store.com quelconque, et tu payes.
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
La reproduction "provisoire" est auorisée, le fait de copier l'oeuvre sur un baladeur est-elle provisoire ? Telle est la question.
Bye
Caspual
Le Wed, 29 Aug 2007 13:31:34 +0200, Cumbalero a écrit :
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
La loi sur le copyright dit que la copie privée est légale. Tu achètes
le droit d'utiliser (une licence quoi) le contenu à titre privé, pas le support. Ce qui est illégal c'est de partager ce contenu hors du cadre strictement privé. Comme prêter un CD que tu as acheté par exemple.
Mais avoir une copie dans la voiture d'un CD que tu as dans ta CDthèque est légal. C'est un des arguments qui a permis aux associations de consommateur d'obtenir une décision de justice rendant les dispositifs anti-copie illégaux.
Le Wed, 29 Aug 2007 13:31:34 +0200, Cumbalero a écrit :
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
La loi sur le copyright dit que la copie privée est légale. Tu achètes
le droit d'utiliser (une licence quoi) le contenu à titre privé, pas le
support. Ce qui est illégal c'est de partager ce contenu hors du cadre
strictement privé. Comme prêter un CD que tu as acheté par exemple.
Mais avoir une copie dans la voiture d'un CD que tu as dans ta CDthèque
est légal. C'est un des arguments qui a permis aux associations de
consommateur d'obtenir une décision de justice rendant les dispositifs
anti-copie illégaux.
Le Wed, 29 Aug 2007 13:31:34 +0200, Cumbalero a écrit :
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
La loi sur le copyright dit que la copie privée est légale. Tu achètes
le droit d'utiliser (une licence quoi) le contenu à titre privé, pas le support. Ce qui est illégal c'est de partager ce contenu hors du cadre strictement privé. Comme prêter un CD que tu as acheté par exemple.
Mais avoir une copie dans la voiture d'un CD que tu as dans ta CDthèque est légal. C'est un des arguments qui a permis aux associations de consommateur d'obtenir une décision de justice rendant les dispositifs anti-copie illégaux.
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
La loi sur le copyright dit que la copie privée est légale.
pas legale, toleree. Et c'est une exception. C'est a dire que la regle est: pas de copie du tout (privee ou non). Et exceptionnellement, tu peux dans certains cas (mais les cas se reduisent de plus en plus) faire une copie privee.
EN attendant on te fait payer uène redevance pour cette copie privée illégale...
-- Erwan
octane@alinto.com écrivait :
On 29 août, 13:31, Cumbalero <cumbal...@NOSPAM.yahoo.fr> wrote:
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
La loi sur le copyright dit que la copie privée est légale.
pas legale, toleree. Et c'est une exception. C'est a dire que la
regle est: pas de copie du tout (privee ou non). Et
exceptionnellement,
tu peux dans certains cas (mais les cas se reduisent de plus en plus)
faire une copie privee.
EN attendant on te fait payer uène redevance pour cette copie privée
illégale...
Tous les autres arguments se feront balayer par les juristes.
La loi sur le copyright dit que la copie privée est légale.
pas legale, toleree. Et c'est une exception. C'est a dire que la regle est: pas de copie du tout (privee ou non). Et exceptionnellement, tu peux dans certains cas (mais les cas se reduisent de plus en plus) faire une copie privee.
EN attendant on te fait payer uène redevance pour cette copie privée illégale...
-- Erwan
octane
On 29 août, 19:51, Fabien LE LEZ wrote:
Et la SACEM et les autres font le forcing pour avoir le droit de pister les internautes effectuant du peer-to-peer avec des sanctions civiles ou penales selon les volumes echanges.
Est-ce qu'il serait techniquement possible pour la SACEM de déposer, mettons, cent mille plaintes contre cent mille dangereux pirates ?
(une precision tout de meme, il ne s'agit pas que de la SACEM, il y a les societes SPPF, SDRM et SCPP)
Techniquement, je ne vois pas ce qui les en empeche.
Surtout que les societes demandent a avoir le droit de pister les internautes qui effectuenet du P2P, ce qui est a l'extreme liberticide (on autorise un civil a constater les infractions), mais d'un autre cote a partir du moment ou ils ont le droit de le faire, ils devront le faire entierement.
Pour prendre une analogie un peu limite, c'est comme si on autorise une personne a mettre un radar devant chez lui et a mesurer les vitesses des voitures. Cette personne, si elle constate une infraction, doit poursuivre (a la base c'est quand meme ce que cette personne a demande). Donc, si la SACEM constate une infraction, elle _doit_ porter plainte, ce n'est pas a elle de trancher pour savoir si c'est dangereux, ou beaucoup plus que la vitesse autorise, ou tres peu. Pour reprendre l'analogie, c'est comme si la personne avait un radar qui flashe a 90, mais ne porte plainte que pour les voitures roulant a plus de 110 trois fois d'affilees.
Je recite la demande de la SACEM: "la première phase dite de «calibrage/ciblage», se déroulant pendant une période de 24 heures, avait pour objet d'identifier les internautes mettant gratuitement de manière régulière à disposition de tiers des fichiers musicaux; qu'à l'issue de cette première phase, les internautes ayant gratuitement mis à disposition moins de 50 fichiers musicaux pendant la période de référence avaient seulement vocation à recevoir un message d'avertissement[1] leur signalant les conséquences juridiques de la pratique de la contrefaçon; qu'en revanche, les internautes ayant pendant cette première phase mis à disposition plus de 50 fichiers musicaux à des tiers étaient sélectionnés pour faire l'objet d'un contrôle renforcé pendant une seconde phase dite de «ciblage avancé »consistant pendant une période de quinze jours, en une surveillance des intéressés; qu'au terme de cette période, les internautes ayant gratuitement mis à disposition de tiers entre 500 et 1000 fichiers musicaux avaient vocation à faire l'objet de poursuites devant le juge civil; que les internautes ayant gratuitement mis à disposition plus de 1000 fichiers musicaux étaient susceptibles de faire l'objet de poursuites pénales;" ([1]le message d'avertissement pedagogique ne se fera pas pour d'autres problemes juridiques)
Actuellement, je ne sais pas ou en est la demande suivante de la SACEM pour demander l'autorisation a la CNIL de creer son fichier. Je souhaiterai connaitre les nouveaux seuils par exemple.
Mais tout ceci, c'est le cote theorique de la chose.
Pratiquement, je ne sais pas comment va reagir le juge qui va se recuperer les milliers de plaintes.
On 29 août, 19:51, Fabien LE LEZ <grams...@gramster.com> wrote:
Et la SACEM et les autres font le forcing pour
avoir le droit de pister les internautes effectuant du peer-to-peer
avec des sanctions civiles ou penales selon les volumes echanges.
Est-ce qu'il serait techniquement possible pour la SACEM de déposer,
mettons, cent mille plaintes contre cent mille dangereux pirates ?
(une precision tout de meme, il ne s'agit pas que de la SACEM, il
y a les societes SPPF, SDRM et SCPP)
Techniquement, je ne vois pas ce qui les en empeche.
Surtout que les societes demandent a avoir le droit de pister les
internautes qui effectuenet du P2P, ce qui est a l'extreme
liberticide (on autorise un civil a constater les infractions),
mais d'un autre cote a partir du moment ou ils ont le droit de
le faire, ils devront le faire entierement.
Pour prendre une analogie un peu limite, c'est comme si on
autorise une personne a mettre un radar devant chez lui et
a mesurer les vitesses des voitures. Cette personne, si
elle constate une infraction, doit poursuivre (a la base
c'est quand meme ce que cette personne a demande).
Donc, si la SACEM constate une infraction, elle
_doit_ porter plainte, ce n'est pas a elle de trancher
pour savoir si c'est dangereux, ou beaucoup plus que la
vitesse autorise, ou tres peu.
Pour reprendre l'analogie, c'est comme si la personne
avait un radar qui flashe a 90, mais ne porte plainte que
pour les voitures roulant a plus de 110 trois fois
d'affilees.
Je recite la demande de la SACEM: "la première phase dite de
«calibrage/ciblage», se déroulant pendant une période de 24
heures, avait pour objet d'identifier les internautes mettant
gratuitement de manière régulière à disposition de tiers des
fichiers musicaux; qu'à l'issue de cette première phase, les
internautes ayant gratuitement mis à disposition moins de 50
fichiers musicaux pendant la période de référence avaient
seulement vocation à recevoir un message d'avertissement[1]
leur signalant les conséquences juridiques de la pratique
de la contrefaçon; qu'en revanche, les internautes ayant
pendant cette première phase mis à disposition plus de 50
fichiers musicaux à des tiers étaient sélectionnés pour
faire l'objet d'un contrôle renforcé pendant une seconde
phase dite de «ciblage avancé »consistant pendant une
période de quinze jours, en une surveillance des
intéressés; qu'au terme de cette période, les internautes
ayant gratuitement mis à disposition de tiers entre 500
et 1000 fichiers musicaux avaient vocation à faire l'objet
de poursuites devant le juge civil; que les internautes
ayant gratuitement mis à disposition plus de 1000
fichiers musicaux étaient susceptibles de faire l'objet
de poursuites pénales;"
([1]le message d'avertissement pedagogique ne se fera
pas pour d'autres problemes juridiques)
Actuellement, je ne sais pas ou en est la demande suivante
de la SACEM pour demander l'autorisation a la CNIL de
creer son fichier. Je souhaiterai connaitre les nouveaux
seuils par exemple.
Mais tout ceci, c'est le cote theorique de la chose.
Pratiquement, je ne sais pas comment va reagir le juge qui va se
recuperer les milliers de plaintes.
Et la SACEM et les autres font le forcing pour avoir le droit de pister les internautes effectuant du peer-to-peer avec des sanctions civiles ou penales selon les volumes echanges.
Est-ce qu'il serait techniquement possible pour la SACEM de déposer, mettons, cent mille plaintes contre cent mille dangereux pirates ?
(une precision tout de meme, il ne s'agit pas que de la SACEM, il y a les societes SPPF, SDRM et SCPP)
Techniquement, je ne vois pas ce qui les en empeche.
Surtout que les societes demandent a avoir le droit de pister les internautes qui effectuenet du P2P, ce qui est a l'extreme liberticide (on autorise un civil a constater les infractions), mais d'un autre cote a partir du moment ou ils ont le droit de le faire, ils devront le faire entierement.
Pour prendre une analogie un peu limite, c'est comme si on autorise une personne a mettre un radar devant chez lui et a mesurer les vitesses des voitures. Cette personne, si elle constate une infraction, doit poursuivre (a la base c'est quand meme ce que cette personne a demande). Donc, si la SACEM constate une infraction, elle _doit_ porter plainte, ce n'est pas a elle de trancher pour savoir si c'est dangereux, ou beaucoup plus que la vitesse autorise, ou tres peu. Pour reprendre l'analogie, c'est comme si la personne avait un radar qui flashe a 90, mais ne porte plainte que pour les voitures roulant a plus de 110 trois fois d'affilees.
Je recite la demande de la SACEM: "la première phase dite de «calibrage/ciblage», se déroulant pendant une période de 24 heures, avait pour objet d'identifier les internautes mettant gratuitement de manière régulière à disposition de tiers des fichiers musicaux; qu'à l'issue de cette première phase, les internautes ayant gratuitement mis à disposition moins de 50 fichiers musicaux pendant la période de référence avaient seulement vocation à recevoir un message d'avertissement[1] leur signalant les conséquences juridiques de la pratique de la contrefaçon; qu'en revanche, les internautes ayant pendant cette première phase mis à disposition plus de 50 fichiers musicaux à des tiers étaient sélectionnés pour faire l'objet d'un contrôle renforcé pendant une seconde phase dite de «ciblage avancé »consistant pendant une période de quinze jours, en une surveillance des intéressés; qu'au terme de cette période, les internautes ayant gratuitement mis à disposition de tiers entre 500 et 1000 fichiers musicaux avaient vocation à faire l'objet de poursuites devant le juge civil; que les internautes ayant gratuitement mis à disposition plus de 1000 fichiers musicaux étaient susceptibles de faire l'objet de poursuites pénales;" ([1]le message d'avertissement pedagogique ne se fera pas pour d'autres problemes juridiques)
Actuellement, je ne sais pas ou en est la demande suivante de la SACEM pour demander l'autorisation a la CNIL de creer son fichier. Je souhaiterai connaitre les nouveaux seuils par exemple.
Mais tout ceci, c'est le cote theorique de la chose.
Pratiquement, je ne sais pas comment va reagir le juge qui va se recuperer les milliers de plaintes.
Fabien LE LEZ
On Thu, 30 Aug 2007 03:56:12 -0700, :
Pratiquement, je ne sais pas comment va reagir le juge qui va se recuperer les milliers de plaintes.
Le but de mon propos était justement de souligner qu'un juge ne suffira pas. Cette histoire devrait être suffisante pour occuper l'intégralité de l'appareil judiciaire français (avec en plus les avocats qui vont avec) pour un bon bout de temps.
On Thu, 30 Aug 2007 03:56:12 -0700, octane@alinto.com:
Pratiquement, je ne sais pas comment va reagir le juge qui va se
recuperer les milliers de plaintes.
Le but de mon propos était justement de souligner qu'un juge ne
suffira pas. Cette histoire devrait être suffisante pour occuper
l'intégralité de l'appareil judiciaire français (avec en plus les
avocats qui vont avec) pour un bon bout de temps.
Pratiquement, je ne sais pas comment va reagir le juge qui va se recuperer les milliers de plaintes.
Le but de mon propos était justement de souligner qu'un juge ne suffira pas. Cette histoire devrait être suffisante pour occuper l'intégralité de l'appareil judiciaire français (avec en plus les avocats qui vont avec) pour un bon bout de temps.
octane
On 29 août, 19:34, Nicolas George <nicolas$ wrote:
Tu sembles dire qu'une mesure visant a empecher la copie n'a pas lieu d'exister, puisque si elle t'empeche la copie elle est illegale? Serieusement?
D'après uniquement la loi française, oui, ça va jusque là. La loi telle quelle est en contradiction avec des traités internationaux, ce qui n'e st pas sérieux.
Tu disais il y a deux posts:
Donc on a parfaitement le droit de copier le CD sur son disque dur ou son balader numérique, et si une mesure de protection tente de l'empêcher, elle est illégale.
Mais on ne parlait pas de la légalité de ces mesures,
certes. "si une mesure de protection tente de l'empêcher, elle
est illégale."
suis le thread, un peu.
paille, poutre, tout ca.
On 29 août, 19:34, Nicolas George <nicolas$geo...@salle-s.org> wrote:
Tu sembles dire qu'une mesure visant a empecher la copie
n'a pas lieu d'exister, puisque si elle t'empeche la copie elle est
illegale? Serieusement?
D'après uniquement la loi française, oui, ça va jusque là. La loi telle
quelle est en contradiction avec des traités internationaux, ce qui n'e st
pas sérieux.
Tu disais il y a deux posts:
Donc on a parfaitement le droit de copier le CD sur son disque dur
ou son
balader numérique, et si une mesure de protection tente de
l'empêcher, elle
est illégale.
Mais on ne parlait pas de la légalité de ces mesures,
certes. "si une mesure de protection tente de l'empêcher, elle
On 29 août, 19:34, Nicolas George <nicolas$ wrote:
Tu sembles dire qu'une mesure visant a empecher la copie n'a pas lieu d'exister, puisque si elle t'empeche la copie elle est illegale? Serieusement?
D'après uniquement la loi française, oui, ça va jusque là. La loi telle quelle est en contradiction avec des traités internationaux, ce qui n'e st pas sérieux.
Tu disais il y a deux posts:
Donc on a parfaitement le droit de copier le CD sur son disque dur ou son balader numérique, et si une mesure de protection tente de l'empêcher, elle est illégale.
Mais on ne parlait pas de la légalité de ces mesures,
certes. "si une mesure de protection tente de l'empêcher, elle
est illégale."
suis le thread, un peu.
paille, poutre, tout ca.
Nicolas George
wrote in message :
Tu disais il y a deux posts: Donc on a parfaitement le droit de copier le CD sur son disque dur ou son balader numérique, et si une mesure de protection tente de l'empêcher, elle est illégale.
Connais-tu la signification du mot « et » ?
octane@alinto.com wrote in message
<1188484102.216993.255330@y42g2000hsy.googlegroups.com>:
Tu disais il y a deux posts:
Donc on a parfaitement le droit de copier le CD sur son disque dur
ou son
balader numérique, et si une mesure de protection tente de
l'empêcher, elle
est illégale.
Tu disais il y a deux posts: Donc on a parfaitement le droit de copier le CD sur son disque dur ou son balader numérique, et si une mesure de protection tente de l'empêcher, elle est illégale.