Olivier , dans le message , a"Démarrer/Aide et support" et rechercher "Carte réseau" puis ENTER
Cliquer sur "Établir une connexion au réseau local" puis "Rubriques
connexes"
Voilà c'est si simle de chercher...et de trouver !
Ben je préfère encore la ligne de commande, ça va plus vite et c'est
moins
pénible à retenir.
C'est surtout la seule méthode qui fonctionne quelle que soit la version
de Windows...
Olivier , dans le message <mn.5ca17d65fb5dafd9.53530@riendutout.bip>, a
"Démarrer/Aide et support" et rechercher "Carte réseau" puis ENTER
Cliquer sur "Établir une connexion au réseau local" puis "Rubriques
connexes"
Voilà c'est si simle de chercher...et de trouver !
Ben je préfère encore la ligne de commande, ça va plus vite et c'est
moins
pénible à retenir.
C'est surtout la seule méthode qui fonctionne quelle que soit la version
de Windows...
Olivier , dans le message , a"Démarrer/Aide et support" et rechercher "Carte réseau" puis ENTER
Cliquer sur "Établir une connexion au réseau local" puis "Rubriques
connexes"
Voilà c'est si simle de chercher...et de trouver !
Ben je préfère encore la ligne de commande, ça va plus vite et c'est
moins
pénible à retenir.
C'est surtout la seule méthode qui fonctionne quelle que soit la version
de Windows...
Le Thu, 11 May 2006 03:23:34 -0700, Laurent écrivait:Ce à quoi réponde les extrémistes du mac :
"C'est peut-être plus rapide mais il n'y a pas exposé !"
Si, j'ai un clone d'exposé qui marche très bien avec mon windowmaker :)
Le Thu, 11 May 2006 03:23:34 -0700, Laurent écrivait:
Ce à quoi réponde les extrémistes du mac :
"C'est peut-être plus rapide mais il n'y a pas exposé !"
Si, j'ai un clone d'exposé qui marche très bien avec mon windowmaker :)
Le Thu, 11 May 2006 03:23:34 -0700, Laurent écrivait:Ce à quoi réponde les extrémistes du mac :
"C'est peut-être plus rapide mais il n'y a pas exposé !"
Si, j'ai un clone d'exposé qui marche très bien avec mon windowmaker :)
(en l'absence de sélection, on se retrouve avec des milliers
d'articles inintéressants sur lesquels il faut faire soi-même le
travail de relecture alors qu'on n'a pas forcément les compétences
dans les domaines abordés),
L'expérience montre, justement grace à arxiv, qui a une expérience de
10 ans, qu'il n'y a pas plus de "crap" dans une revue sans validation
que dans une revue avec validation. En effet le filtre des referees a
toujours été une passoire complètement percée. Les Bogdanoff ont
réussi à publier les choses les plus incohérentes dans des revues à
referee.
d'autre part tu cours toujours le risque qu'un spécialiste du sujet
tombe sur ton papier et en fasse des gorges chaudes s'il est minable.
(en l'absence de sélection, on se retrouve avec des milliers
d'articles inintéressants sur lesquels il faut faire soi-même le
travail de relecture alors qu'on n'a pas forcément les compétences
dans les domaines abordés),
L'expérience montre, justement grace à arxiv, qui a une expérience de
10 ans, qu'il n'y a pas plus de "crap" dans une revue sans validation
que dans une revue avec validation. En effet le filtre des referees a
toujours été une passoire complètement percée. Les Bogdanoff ont
réussi à publier les choses les plus incohérentes dans des revues à
referee.
d'autre part tu cours toujours le risque qu'un spécialiste du sujet
tombe sur ton papier et en fasse des gorges chaudes s'il est minable.
(en l'absence de sélection, on se retrouve avec des milliers
d'articles inintéressants sur lesquels il faut faire soi-même le
travail de relecture alors qu'on n'a pas forcément les compétences
dans les domaines abordés),
L'expérience montre, justement grace à arxiv, qui a une expérience de
10 ans, qu'il n'y a pas plus de "crap" dans une revue sans validation
que dans une revue avec validation. En effet le filtre des referees a
toujours été une passoire complètement percée. Les Bogdanoff ont
réussi à publier les choses les plus incohérentes dans des revues à
referee.
d'autre part tu cours toujours le risque qu'un spécialiste du sujet
tombe sur ton papier et en fasse des gorges chaudes s'il est minable.
scientifique. Un discours objectif c'est par exemple au moins pour moi
un discours qui justifie ses choix, qui donne autant que possible ses
raisons, un discours "critique", qui se prête à la vérification et à
la "falsification". Donc ce n'est certainement pas un discours qui se
cache derrière des faits.
Je n'ai certainement pas dit ça. Je n'ai pas parlé d'expert, et
certainement pas d'argument d'autorité, ou du fait que chacun ne
puisse pas et ne doive pas se faire son opinion tout seul. J'ai dis
par contre que je croyais naïf de penser que ce sont les experts qui
nous empêchent de nous faire une opinion par nous même, tandis que des
faits bruts nous permettraient de nous faire une opnion par nous
même. Je trouve ça naïf, parce que les "faits bruts" sont (hors
sciences exactes si vous voulez) tout autant manipulables que le
reste. Qui va les établir d'ailleurs sinon des experts munis d'une
"autorité" particulièrement démesurée et incontrôlable ? Ce n'est pas
en empêchant l'expression des opinions qu'on va atteindre plus
d'objectivité. Je pense qu'il vaut mieux, qu'il est meilleur pour la
"manifestation de la vérité" comme on dit, que les opinions
s'expriment, s'affrontent, dénoncent mutuellement leur biais ou leur
partialité, y compris par la voix d'"expert" ou d'autres, que c'est
meilleur pour la formation de l'esprit critique et pour garantir à
ceux qui le voudront de ne pas être berné, tandis que faire taire les
opinions et n'autoriser que l'énonciation de fait (établi par qui ?)
me paraît tout simplement totalitaire.
je prétends que ces assertions sont totalement anti scientifiques,
et qui si elles reflètent rééllement la pensée dominante dans votre
domaine, il n'a pas sa place dans un organisme scientifique.
Je trouve ça complètement incroyable de dire ça. Vous avez uen vision
de la vérité, ou de l'objectivité, ou de la scientificité, qui n'est
valable que pour les sciences exactes, ou alors qui en est un
décalque.
Il y a des régimes de scientificités très différents dans
les sciences humaines. On en revient à ce que je disais : vous voulez
décréter la fin de telle contré scientifique que vous jugez d'après
votre chapelle.
La base de la science c'est que seuls les faits ont raison, les
théories ne valent rien, sinon au mieux et provisoirement quand
elles sont en accord avec les faits.
Je suis tout à fait d'accord avec cette phrase, sinon que dans
certaines disciplines il n'est pas si facile d'établir les faits et de
savoir lequel, de plusieurs faits contradictoire, a "raison".
scientifique. Un discours objectif c'est par exemple au moins pour moi
un discours qui justifie ses choix, qui donne autant que possible ses
raisons, un discours "critique", qui se prête à la vérification et à
la "falsification". Donc ce n'est certainement pas un discours qui se
cache derrière des faits.
Je n'ai certainement pas dit ça. Je n'ai pas parlé d'expert, et
certainement pas d'argument d'autorité, ou du fait que chacun ne
puisse pas et ne doive pas se faire son opinion tout seul. J'ai dis
par contre que je croyais naïf de penser que ce sont les experts qui
nous empêchent de nous faire une opinion par nous même, tandis que des
faits bruts nous permettraient de nous faire une opnion par nous
même. Je trouve ça naïf, parce que les "faits bruts" sont (hors
sciences exactes si vous voulez) tout autant manipulables que le
reste. Qui va les établir d'ailleurs sinon des experts munis d'une
"autorité" particulièrement démesurée et incontrôlable ? Ce n'est pas
en empêchant l'expression des opinions qu'on va atteindre plus
d'objectivité. Je pense qu'il vaut mieux, qu'il est meilleur pour la
"manifestation de la vérité" comme on dit, que les opinions
s'expriment, s'affrontent, dénoncent mutuellement leur biais ou leur
partialité, y compris par la voix d'"expert" ou d'autres, que c'est
meilleur pour la formation de l'esprit critique et pour garantir à
ceux qui le voudront de ne pas être berné, tandis que faire taire les
opinions et n'autoriser que l'énonciation de fait (établi par qui ?)
me paraît tout simplement totalitaire.
je prétends que ces assertions sont totalement anti scientifiques,
et qui si elles reflètent rééllement la pensée dominante dans votre
domaine, il n'a pas sa place dans un organisme scientifique.
Je trouve ça complètement incroyable de dire ça. Vous avez uen vision
de la vérité, ou de l'objectivité, ou de la scientificité, qui n'est
valable que pour les sciences exactes, ou alors qui en est un
décalque.
Il y a des régimes de scientificités très différents dans
les sciences humaines. On en revient à ce que je disais : vous voulez
décréter la fin de telle contré scientifique que vous jugez d'après
votre chapelle.
La base de la science c'est que seuls les faits ont raison, les
théories ne valent rien, sinon au mieux et provisoirement quand
elles sont en accord avec les faits.
Je suis tout à fait d'accord avec cette phrase, sinon que dans
certaines disciplines il n'est pas si facile d'établir les faits et de
savoir lequel, de plusieurs faits contradictoire, a "raison".
scientifique. Un discours objectif c'est par exemple au moins pour moi
un discours qui justifie ses choix, qui donne autant que possible ses
raisons, un discours "critique", qui se prête à la vérification et à
la "falsification". Donc ce n'est certainement pas un discours qui se
cache derrière des faits.
Je n'ai certainement pas dit ça. Je n'ai pas parlé d'expert, et
certainement pas d'argument d'autorité, ou du fait que chacun ne
puisse pas et ne doive pas se faire son opinion tout seul. J'ai dis
par contre que je croyais naïf de penser que ce sont les experts qui
nous empêchent de nous faire une opinion par nous même, tandis que des
faits bruts nous permettraient de nous faire une opnion par nous
même. Je trouve ça naïf, parce que les "faits bruts" sont (hors
sciences exactes si vous voulez) tout autant manipulables que le
reste. Qui va les établir d'ailleurs sinon des experts munis d'une
"autorité" particulièrement démesurée et incontrôlable ? Ce n'est pas
en empêchant l'expression des opinions qu'on va atteindre plus
d'objectivité. Je pense qu'il vaut mieux, qu'il est meilleur pour la
"manifestation de la vérité" comme on dit, que les opinions
s'expriment, s'affrontent, dénoncent mutuellement leur biais ou leur
partialité, y compris par la voix d'"expert" ou d'autres, que c'est
meilleur pour la formation de l'esprit critique et pour garantir à
ceux qui le voudront de ne pas être berné, tandis que faire taire les
opinions et n'autoriser que l'énonciation de fait (établi par qui ?)
me paraît tout simplement totalitaire.
je prétends que ces assertions sont totalement anti scientifiques,
et qui si elles reflètent rééllement la pensée dominante dans votre
domaine, il n'a pas sa place dans un organisme scientifique.
Je trouve ça complètement incroyable de dire ça. Vous avez uen vision
de la vérité, ou de l'objectivité, ou de la scientificité, qui n'est
valable que pour les sciences exactes, ou alors qui en est un
décalque.
Il y a des régimes de scientificités très différents dans
les sciences humaines. On en revient à ce que je disais : vous voulez
décréter la fin de telle contré scientifique que vous jugez d'après
votre chapelle.
La base de la science c'est que seuls les faits ont raison, les
théories ne valent rien, sinon au mieux et provisoirement quand
elles sont en accord avec les faits.
Je suis tout à fait d'accord avec cette phrase, sinon que dans
certaines disciplines il n'est pas si facile d'établir les faits et de
savoir lequel, de plusieurs faits contradictoire, a "raison".
Donc MacOSX n'à plus lieu d'être. Reste le matériel comme le macbook pro.
Donc MacOSX n'à plus lieu d'être. Reste le matériel comme le macbook pro.
Donc MacOSX n'à plus lieu d'être. Reste le matériel comme le macbook pro.
Tu as raison, depuis un bon moment (20-30 ans) il n'y a pas eu faits
expérimentaux importants découverts et ça a eu une influence très délétère
sur la physique théorique, qui est devenu une véritable "théologie" selon
certains critiques.
Tu as raison, depuis un bon moment (20-30 ans) il n'y a pas eu faits
expérimentaux importants découverts et ça a eu une influence très délétère
sur la physique théorique, qui est devenu une véritable "théologie" selon
certains critiques.
Tu as raison, depuis un bon moment (20-30 ans) il n'y a pas eu faits
expérimentaux importants découverts et ça a eu une influence très délétère
sur la physique théorique, qui est devenu une véritable "théologie" selon
certains critiques.
SL wrote:scientifique. Un discours objectif c'est par exemple au moins pour moi
un discours qui justifie ses choix, qui donne autant que possible ses
raisons, un discours "critique", qui se prête à la vérification et à
la "falsification". Donc ce n'est certainement pas un discours qui se
cache derrière des faits.
Puisque tu cherches où je vois des choses fumeuses, j'estime que cette
assertion que tu viens de faire est monstrueusement fumeuse. Les faits se
prêtent à vérification ou falsification, les théories, exégèses et autres,
uniquement de façon dérivée, contre les faits.
Je n'en crois pas un mot. Le fait brut c'est de savoir exactement combien
d'arméniens ont été massacrés par les turcs et combien y en avait-il en tout.
Evidemment pas à une unité prés, mais pas non plus totalement faux. Il
n'y a nul besoin d'être universitaire pour établir de telles choses, ou alors
constater que les chiffres ne sont pas disponibles. Je ne vois pas ce qu'un
expert universitaire apportera de plus à l'analyse de ces faits que le plus
banal des enquêteurs, sinon de noyer le poisson dans une eau boueuse.
ce qui me concerne je suis pour une totale liberté des experts et
universitaires pour exprimer leur opinion de la manière la plus convaincante
qu'il leur est possible. Je ne vois pas ce qui pourrait laisser penser le
contraire. Je dirais même que je préférerais de beaucoup que Faurrisson
soit convaincu de ses erreurs en public par de telles discussions que par
l'application d'une loi qui interdit toute discussion.
Il y a des régimes de scientificités très différents dans
les sciences humaines. On en revient à ce que je disais : vous voulez
décréter la fin de telle contré scientifique que vous jugez d'après
votre chapelle.
Et sur celui là aussi. Et c'est justement ce qui cause tout le problème.
Un des points de vue, trés largement répandu parmi les pratiquants de sciences
dures, c'est que le second régime de scientificité n'a pas sa place au CNRS.
Pourquoi pas l'astrologie, tant qu'on y est, il s'est bien trouvé des
universitaires pour donner une thèse à une astrologue.
Il me semble que ce
n'est pas en insistant fortement sur ce qui fait que la "vérité" en sciences
sociales n'a pas le même genre de statut scientifique que dans les sciences
dures, comme tu le fais, que tu justifies le maintien des sciences sociales au
CNRS.
Dans aucune science il n'est facile d'établir les faits. Ne crois pas qu'en
physique les résultats d'expérience se succèdent de manière bien linéaire.
Bien souvent des résultats sont énoncés, ne serait-ce que pour faire un coup,
et démentis peu aprés. Regardes les données en matière d'astrophysique. C'est
trés régulièrement que la théorie est bouleversée par des faits nouveaux.
Donc je pense qu'établir les faits, y compris en sciences sociales, est
difficile, et est toujours un vrai travail scientifique. La discussion,
interprétation, etc. des faits est souvent beaucoup plus sujette à caution.
Même dans les sciences dures, il est trés possible que l'on n'ait pas accés
aux faits bruts mais uniquement aux faits filtrés à travers la théorie
dominante et donc ne faisant que la confirmer systématiquement. Je te rejoins
donc sur ce point. Je pense à la physique de haute énergie autour des grands
accélérateurs. Il y a tellement de bruit de fond, des événements si
compliqués, et en si grand nombre, qu'on applique toutes sortes de filtres et
de coupures directement au moment de l'expérience, puis que l'on analyse les
données via la théorie à la mode, et que l'on présente les résultats comme
détermination des paramètres de cette théorie. Il n'est pas évident que ce
faisant on ne biaise pas trés fortement les résultats bruts, et que donc on
diminue tout aussi fortement la probabilité de trouver des choses nouvelles et
intéressantes.
D'un autre coté, vu la complexité des choses, on ne peut pas
faire autrement en pratique.
SL <nospam@nospam.com> wrote:
scientifique. Un discours objectif c'est par exemple au moins pour moi
un discours qui justifie ses choix, qui donne autant que possible ses
raisons, un discours "critique", qui se prête à la vérification et à
la "falsification". Donc ce n'est certainement pas un discours qui se
cache derrière des faits.
Puisque tu cherches où je vois des choses fumeuses, j'estime que cette
assertion que tu viens de faire est monstrueusement fumeuse. Les faits se
prêtent à vérification ou falsification, les théories, exégèses et autres,
uniquement de façon dérivée, contre les faits.
Je n'en crois pas un mot. Le fait brut c'est de savoir exactement combien
d'arméniens ont été massacrés par les turcs et combien y en avait-il en tout.
Evidemment pas à une unité prés, mais pas non plus totalement faux. Il
n'y a nul besoin d'être universitaire pour établir de telles choses, ou alors
constater que les chiffres ne sont pas disponibles. Je ne vois pas ce qu'un
expert universitaire apportera de plus à l'analyse de ces faits que le plus
banal des enquêteurs, sinon de noyer le poisson dans une eau boueuse.
ce qui me concerne je suis pour une totale liberté des experts et
universitaires pour exprimer leur opinion de la manière la plus convaincante
qu'il leur est possible. Je ne vois pas ce qui pourrait laisser penser le
contraire. Je dirais même que je préférerais de beaucoup que Faurrisson
soit convaincu de ses erreurs en public par de telles discussions que par
l'application d'une loi qui interdit toute discussion.
Il y a des régimes de scientificités très différents dans
les sciences humaines. On en revient à ce que je disais : vous voulez
décréter la fin de telle contré scientifique que vous jugez d'après
votre chapelle.
Et sur celui là aussi. Et c'est justement ce qui cause tout le problème.
Un des points de vue, trés largement répandu parmi les pratiquants de sciences
dures, c'est que le second régime de scientificité n'a pas sa place au CNRS.
Pourquoi pas l'astrologie, tant qu'on y est, il s'est bien trouvé des
universitaires pour donner une thèse à une astrologue.
Il me semble que ce
n'est pas en insistant fortement sur ce qui fait que la "vérité" en sciences
sociales n'a pas le même genre de statut scientifique que dans les sciences
dures, comme tu le fais, que tu justifies le maintien des sciences sociales au
CNRS.
Dans aucune science il n'est facile d'établir les faits. Ne crois pas qu'en
physique les résultats d'expérience se succèdent de manière bien linéaire.
Bien souvent des résultats sont énoncés, ne serait-ce que pour faire un coup,
et démentis peu aprés. Regardes les données en matière d'astrophysique. C'est
trés régulièrement que la théorie est bouleversée par des faits nouveaux.
Donc je pense qu'établir les faits, y compris en sciences sociales, est
difficile, et est toujours un vrai travail scientifique. La discussion,
interprétation, etc. des faits est souvent beaucoup plus sujette à caution.
Même dans les sciences dures, il est trés possible que l'on n'ait pas accés
aux faits bruts mais uniquement aux faits filtrés à travers la théorie
dominante et donc ne faisant que la confirmer systématiquement. Je te rejoins
donc sur ce point. Je pense à la physique de haute énergie autour des grands
accélérateurs. Il y a tellement de bruit de fond, des événements si
compliqués, et en si grand nombre, qu'on applique toutes sortes de filtres et
de coupures directement au moment de l'expérience, puis que l'on analyse les
données via la théorie à la mode, et que l'on présente les résultats comme
détermination des paramètres de cette théorie. Il n'est pas évident que ce
faisant on ne biaise pas trés fortement les résultats bruts, et que donc on
diminue tout aussi fortement la probabilité de trouver des choses nouvelles et
intéressantes.
D'un autre coté, vu la complexité des choses, on ne peut pas
faire autrement en pratique.
SL wrote:scientifique. Un discours objectif c'est par exemple au moins pour moi
un discours qui justifie ses choix, qui donne autant que possible ses
raisons, un discours "critique", qui se prête à la vérification et à
la "falsification". Donc ce n'est certainement pas un discours qui se
cache derrière des faits.
Puisque tu cherches où je vois des choses fumeuses, j'estime que cette
assertion que tu viens de faire est monstrueusement fumeuse. Les faits se
prêtent à vérification ou falsification, les théories, exégèses et autres,
uniquement de façon dérivée, contre les faits.
Je n'en crois pas un mot. Le fait brut c'est de savoir exactement combien
d'arméniens ont été massacrés par les turcs et combien y en avait-il en tout.
Evidemment pas à une unité prés, mais pas non plus totalement faux. Il
n'y a nul besoin d'être universitaire pour établir de telles choses, ou alors
constater que les chiffres ne sont pas disponibles. Je ne vois pas ce qu'un
expert universitaire apportera de plus à l'analyse de ces faits que le plus
banal des enquêteurs, sinon de noyer le poisson dans une eau boueuse.
ce qui me concerne je suis pour une totale liberté des experts et
universitaires pour exprimer leur opinion de la manière la plus convaincante
qu'il leur est possible. Je ne vois pas ce qui pourrait laisser penser le
contraire. Je dirais même que je préférerais de beaucoup que Faurrisson
soit convaincu de ses erreurs en public par de telles discussions que par
l'application d'une loi qui interdit toute discussion.
Il y a des régimes de scientificités très différents dans
les sciences humaines. On en revient à ce que je disais : vous voulez
décréter la fin de telle contré scientifique que vous jugez d'après
votre chapelle.
Et sur celui là aussi. Et c'est justement ce qui cause tout le problème.
Un des points de vue, trés largement répandu parmi les pratiquants de sciences
dures, c'est que le second régime de scientificité n'a pas sa place au CNRS.
Pourquoi pas l'astrologie, tant qu'on y est, il s'est bien trouvé des
universitaires pour donner une thèse à une astrologue.
Il me semble que ce
n'est pas en insistant fortement sur ce qui fait que la "vérité" en sciences
sociales n'a pas le même genre de statut scientifique que dans les sciences
dures, comme tu le fais, que tu justifies le maintien des sciences sociales au
CNRS.
Dans aucune science il n'est facile d'établir les faits. Ne crois pas qu'en
physique les résultats d'expérience se succèdent de manière bien linéaire.
Bien souvent des résultats sont énoncés, ne serait-ce que pour faire un coup,
et démentis peu aprés. Regardes les données en matière d'astrophysique. C'est
trés régulièrement que la théorie est bouleversée par des faits nouveaux.
Donc je pense qu'établir les faits, y compris en sciences sociales, est
difficile, et est toujours un vrai travail scientifique. La discussion,
interprétation, etc. des faits est souvent beaucoup plus sujette à caution.
Même dans les sciences dures, il est trés possible que l'on n'ait pas accés
aux faits bruts mais uniquement aux faits filtrés à travers la théorie
dominante et donc ne faisant que la confirmer systématiquement. Je te rejoins
donc sur ce point. Je pense à la physique de haute énergie autour des grands
accélérateurs. Il y a tellement de bruit de fond, des événements si
compliqués, et en si grand nombre, qu'on applique toutes sortes de filtres et
de coupures directement au moment de l'expérience, puis que l'on analyse les
données via la théorie à la mode, et que l'on présente les résultats comme
détermination des paramètres de cette théorie. Il n'est pas évident que ce
faisant on ne biaise pas trés fortement les résultats bruts, et que donc on
diminue tout aussi fortement la probabilité de trouver des choses nouvelles et
intéressantes.
D'un autre coté, vu la complexité des choses, on ne peut pas
faire autrement en pratique.
Le Sun, 14 May 2006 15:16:45 +0000, Michel Talon a écrit :
Tu as raison, depuis un bon moment (20-30 ans) il n'y a pas eu faits
expérimentaux importants découverts et ça a eu une influence très délétère
sur la physique théorique, qui est devenu une véritable "théologie" selon
certains critiques.
Tu parles des cordes et compagnie? Qu'est ce que tu considères comme la
dernière avancée expérimentale, la découverte du boson W-/W+/Z°?
Le Sun, 14 May 2006 15:16:45 +0000, Michel Talon a écrit :
Tu as raison, depuis un bon moment (20-30 ans) il n'y a pas eu faits
expérimentaux importants découverts et ça a eu une influence très délétère
sur la physique théorique, qui est devenu une véritable "théologie" selon
certains critiques.
Tu parles des cordes et compagnie? Qu'est ce que tu considères comme la
dernière avancée expérimentale, la découverte du boson W-/W+/Z°?
Le Sun, 14 May 2006 15:16:45 +0000, Michel Talon a écrit :
Tu as raison, depuis un bon moment (20-30 ans) il n'y a pas eu faits
expérimentaux importants découverts et ça a eu une influence très délétère
sur la physique théorique, qui est devenu une véritable "théologie" selon
certains critiques.
Tu parles des cordes et compagnie? Qu'est ce que tu considères comme la
dernière avancée expérimentale, la découverte du boson W-/W+/Z°?
Tu nous dis donc en gros : faites ce que je dis, pas ce que je fais.
(C'est une boutade) Tu vois donc bien que les faits observés ne sont pas
neutres : accepte donc l'idée que les sociétés contemporaines sont aussi
complexes qu'un accélérateur de particules, et qu'il faut un guide
théorique pour les observations.
D'un autre coté, vu la complexité des choses, on ne peut pas
faire autrement en pratique.
N'est-ce pas aussi un effet du "nez dans le guidon" et de la course à la
productivité ?
Tu nous dis donc en gros : faites ce que je dis, pas ce que je fais.
(C'est une boutade) Tu vois donc bien que les faits observés ne sont pas
neutres : accepte donc l'idée que les sociétés contemporaines sont aussi
complexes qu'un accélérateur de particules, et qu'il faut un guide
théorique pour les observations.
D'un autre coté, vu la complexité des choses, on ne peut pas
faire autrement en pratique.
N'est-ce pas aussi un effet du "nez dans le guidon" et de la course à la
productivité ?
Tu nous dis donc en gros : faites ce que je dis, pas ce que je fais.
(C'est une boutade) Tu vois donc bien que les faits observés ne sont pas
neutres : accepte donc l'idée que les sociétés contemporaines sont aussi
complexes qu'un accélérateur de particules, et qu'il faut un guide
théorique pour les observations.
D'un autre coté, vu la complexité des choses, on ne peut pas
faire autrement en pratique.
N'est-ce pas aussi un effet du "nez dans le guidon" et de la course à la
productivité ?
Il y a des spécialistes
prestigieux pour mettre en doute la relativité générale, maintenant. En
modifiant un peu la loi de gravitation de la relativité générale, on peut
rendre compte des données sans introduire la moindre matière noire.
Aussi l'expérience historique a montré qu'un grand scepticisme était
de rigueur quand aux données expérimentales en astrophysique.
L'ensemble de tous ces faits n'a évidemment pas rendu la vie facile aux
physiciens, tu peux t'en douter.
Il y a des spécialistes
prestigieux pour mettre en doute la relativité générale, maintenant. En
modifiant un peu la loi de gravitation de la relativité générale, on peut
rendre compte des données sans introduire la moindre matière noire.
Aussi l'expérience historique a montré qu'un grand scepticisme était
de rigueur quand aux données expérimentales en astrophysique.
L'ensemble de tous ces faits n'a évidemment pas rendu la vie facile aux
physiciens, tu peux t'en douter.
Il y a des spécialistes
prestigieux pour mettre en doute la relativité générale, maintenant. En
modifiant un peu la loi de gravitation de la relativité générale, on peut
rendre compte des données sans introduire la moindre matière noire.
Aussi l'expérience historique a montré qu'un grand scepticisme était
de rigueur quand aux données expérimentales en astrophysique.
L'ensemble de tous ces faits n'a évidemment pas rendu la vie facile aux
physiciens, tu peux t'en douter.