Ce n'est pas mettre en doute la relativité générale, cela.
Tu m'étonnes. Mais aussi pourquoi ce bizarre consensus sur la matière
noire, entre autres ? Pourquoi la recherche fondamentale est-elle aussi
moutonnière?
Ce n'est pas mettre en doute la relativité générale, cela.
Tu m'étonnes. Mais aussi pourquoi ce bizarre consensus sur la matière
noire, entre autres ? Pourquoi la recherche fondamentale est-elle aussi
moutonnière?
Ce n'est pas mettre en doute la relativité générale, cela.
Tu m'étonnes. Mais aussi pourquoi ce bizarre consensus sur la matière
noire, entre autres ? Pourquoi la recherche fondamentale est-elle aussi
moutonnière?
SL wrote:scientifique. Un discours objectif c'est par exemple au moins pour
moi un discours qui justifie ses choix, qui donne autant que
possible ses raisons, un discours "critique", qui se prête à la
vérification et à la "falsification". Donc ce n'est certainement
pas un discours qui se cache derrière des faits.
Puisque tu cherches où je vois des choses fumeuses, j'estime que
cette assertion que tu viens de faire est monstrueusement
fumeuse. Les faits se prêtent à vérification ou falsification, les
théories, exégèses et autres, uniquement de façon dérivée, contre
les faits.
Je n'ai certainement pas dit ça. Je n'ai pas parlé d'expert, et
certainement pas d'argument d'autorité, ou du fait que chacun ne
puisse pas et ne doive pas se faire son opinion tout seul. J'ai dis
En tout cas c'est ce que j'ai compris de ce que tu disais. Tu disais
en outre que c'était un retour au Moyen Age. Or c'est dans ton
attitude que je vois les discussions scolastiques du Moyen Age, et
au contraire dans la présentation objective des faits et leur
appréciation par tout un chacun le cartésianisme qui nous sort des
arguments d'autorité du Moyen Age.
par contre que je croyais naïf de penser que ce sont les experts
qui nous empêchent de nous faire une opinion par nous même, tandis
que des faits bruts nous permettraient de nous faire une opnion par
nous même. Je trouve ça naïf, parce que les "faits bruts" sont
(hors sciences exactes si vous voulez) tout autant manipulables que
le
Je n'en crois pas un mot. Le fait brut c'est de savoir exactement
combien d'arméniens ont été massacrés par les turcs et combien y en
avait-il en tout.
Evidemment pas à une unité prés, mais pas non plus totalement
faux. Il n'y a nul besoin d'être universitaire pour établir de
telles choses, ou alors constater que les chiffres ne sont pas
disponibles. Je ne vois pas ce qu'un expert universitaire apportera
de plus à l'analyse de ces faits que le plus banal des enquêteurs,
sinon de noyer le poisson dans une eau boueuse.
reste. Qui va les établir d'ailleurs sinon des experts munis d'une
"autorité" particulièrement démesurée et incontrôlable ? Ce n'est
pas en empêchant l'expression des opinions qu'on va atteindre plus
d'objectivité. Je pense qu'il vaut mieux, qu'il est meilleur pour
la "manifestation de la vérité" comme on dit, que les opinions
s'expriment, s'affrontent, dénoncent mutuellement leur biais ou
leur partialité, y compris par la voix d'"expert" ou d'autres, que
c'est meilleur pour la formation de l'esprit critique et pour
garantir à ceux qui le voudront de ne pas être berné, tandis que
faire taire les opinions et n'autoriser que l'énonciation de fait
(établi par qui ?) me paraît tout simplement totalitaire.
En ce qui me concerne je suis pour une totale liberté des experts et
universitaires pour exprimer leur opinion de la manière la plus
convaincante qu'il leur est possible. Je ne vois pas ce qui pourrait
laisser penser le contraire. Je dirais même que je préférerais de
beaucoup que Faurrisson soit convaincu de ses erreurs en public par
de telles discussions que par l'application d'une loi qui interdit
toute discussion. D'ailleurs si tu lis ce qu'on dit de nous aux USA
il y a de violentes critiques contre l'absence de liberté
d'expression chez nous.
Ne va pas de là déduire que je suis révisioniste ce qui est
absolument faux.
je prétends que ces assertions sont totalement anti
scientifiques, et qui si elles reflètent rééllement la pensée
dominante dans votre domaine, il n'a pas sa place dans un
organisme scientifique.
Je trouve ça complètement incroyable de dire ça. Vous avez uen
vision de la vérité, ou de l'objectivité, ou de la scientificité,
qui n'est valable que pour les sciences exactes, ou alors qui en
est un décalque.
On est bien d'accord sur ce point.Il y a des régimes de scientificités très différents dans les
sciences humaines. On en revient à ce que je disais : vous voulez
décréter la fin de telle contré scientifique que vous jugez d'après
votre chapelle.
Et sur celui là aussi. Et c'est justement ce qui cause tout le
problème. Un des points de vue, trés largement répandu parmi les
pratiquants de sciences dures, c'est que le second régime de
scientificité n'a pas sa place au CNRS. Pourquoi pas l'astrologie,
tant qu'on y est, il s'est bien trouvé des universitaires pour
donner une thèse à une astrologue.
Il me semble que ce n'est pas en insistant fortement sur ce qui fait
que la "vérité" en sciences sociales n'a pas le même genre de statut
scientifique que dans les sciences dures, comme tu le fais, que tu
justifies le maintien des sciences sociales au CNRS.
La base de la science c'est que seuls les faits ont raison, les
théories ne valent rien, sinon au mieux et provisoirement quand
elles sont en accord avec les faits.
Je suis tout à fait d'accord avec cette phrase, sinon que dans
certaines disciplines il n'est pas si facile d'établir les faits et
de savoir lequel, de plusieurs faits contradictoire, a "raison".
Dans aucune science il n'est facile d'établir les faits. Ne crois
pas qu'en physique les résultats d'expérience se succèdent de
manière bien linéaire. Bien souvent des résultats sont énoncés, ne
serait-ce que pour faire un coup, et démentis peu aprés. Regardes
les données en matière d'astrophysique. C'est trés régulièrement que
la théorie est bouleversée par des faits nouveaux. Donc je pense
qu'établir les faits, y compris en sciences sociales, est difficile,
et est toujours un vrai travail scientifique. La discussion,
interprétation, etc. des faits est souvent beaucoup plus sujette à
caution. Même dans les sciences dures, il est trés possible que
l'on n'ait pas accés aux faits bruts mais uniquement aux faits
filtrés à travers la théorie dominante et donc ne faisant que la
confirmer systématiquement.
Je te rejoins donc sur ce point. Je pense à la physique de haute
énergie autour des grands accélérateurs. Il y a tellement de bruit
de fond, des événements si compliqués, et en si grand nombre, qu'on
applique toutes sortes de filtres et de coupures directement au
moment de l'expérience, puis que l'on analyse les données via la
théorie à la mode, et que l'on présente les résultats comme
détermination des paramètres de cette théorie. Il n'est pas évident
que ce faisant on ne biaise pas trés fortement les résultats bruts,
et que donc on diminue tout aussi fortement la probabilité de
trouver des choses nouvelles et intéressantes. D'un autre coté, vu
la complexité des choses, on ne peut pas faire autrement en
pratique.
SL <nospam@nospam.com> wrote:
scientifique. Un discours objectif c'est par exemple au moins pour
moi un discours qui justifie ses choix, qui donne autant que
possible ses raisons, un discours "critique", qui se prête à la
vérification et à la "falsification". Donc ce n'est certainement
pas un discours qui se cache derrière des faits.
Puisque tu cherches où je vois des choses fumeuses, j'estime que
cette assertion que tu viens de faire est monstrueusement
fumeuse. Les faits se prêtent à vérification ou falsification, les
théories, exégèses et autres, uniquement de façon dérivée, contre
les faits.
Je n'ai certainement pas dit ça. Je n'ai pas parlé d'expert, et
certainement pas d'argument d'autorité, ou du fait que chacun ne
puisse pas et ne doive pas se faire son opinion tout seul. J'ai dis
En tout cas c'est ce que j'ai compris de ce que tu disais. Tu disais
en outre que c'était un retour au Moyen Age. Or c'est dans ton
attitude que je vois les discussions scolastiques du Moyen Age, et
au contraire dans la présentation objective des faits et leur
appréciation par tout un chacun le cartésianisme qui nous sort des
arguments d'autorité du Moyen Age.
par contre que je croyais naïf de penser que ce sont les experts
qui nous empêchent de nous faire une opinion par nous même, tandis
que des faits bruts nous permettraient de nous faire une opnion par
nous même. Je trouve ça naïf, parce que les "faits bruts" sont
(hors sciences exactes si vous voulez) tout autant manipulables que
le
Je n'en crois pas un mot. Le fait brut c'est de savoir exactement
combien d'arméniens ont été massacrés par les turcs et combien y en
avait-il en tout.
Evidemment pas à une unité prés, mais pas non plus totalement
faux. Il n'y a nul besoin d'être universitaire pour établir de
telles choses, ou alors constater que les chiffres ne sont pas
disponibles. Je ne vois pas ce qu'un expert universitaire apportera
de plus à l'analyse de ces faits que le plus banal des enquêteurs,
sinon de noyer le poisson dans une eau boueuse.
reste. Qui va les établir d'ailleurs sinon des experts munis d'une
"autorité" particulièrement démesurée et incontrôlable ? Ce n'est
pas en empêchant l'expression des opinions qu'on va atteindre plus
d'objectivité. Je pense qu'il vaut mieux, qu'il est meilleur pour
la "manifestation de la vérité" comme on dit, que les opinions
s'expriment, s'affrontent, dénoncent mutuellement leur biais ou
leur partialité, y compris par la voix d'"expert" ou d'autres, que
c'est meilleur pour la formation de l'esprit critique et pour
garantir à ceux qui le voudront de ne pas être berné, tandis que
faire taire les opinions et n'autoriser que l'énonciation de fait
(établi par qui ?) me paraît tout simplement totalitaire.
En ce qui me concerne je suis pour une totale liberté des experts et
universitaires pour exprimer leur opinion de la manière la plus
convaincante qu'il leur est possible. Je ne vois pas ce qui pourrait
laisser penser le contraire. Je dirais même que je préférerais de
beaucoup que Faurrisson soit convaincu de ses erreurs en public par
de telles discussions que par l'application d'une loi qui interdit
toute discussion. D'ailleurs si tu lis ce qu'on dit de nous aux USA
il y a de violentes critiques contre l'absence de liberté
d'expression chez nous.
Ne va pas de là déduire que je suis révisioniste ce qui est
absolument faux.
je prétends que ces assertions sont totalement anti
scientifiques, et qui si elles reflètent rééllement la pensée
dominante dans votre domaine, il n'a pas sa place dans un
organisme scientifique.
Je trouve ça complètement incroyable de dire ça. Vous avez uen
vision de la vérité, ou de l'objectivité, ou de la scientificité,
qui n'est valable que pour les sciences exactes, ou alors qui en
est un décalque.
On est bien d'accord sur ce point.
Il y a des régimes de scientificités très différents dans les
sciences humaines. On en revient à ce que je disais : vous voulez
décréter la fin de telle contré scientifique que vous jugez d'après
votre chapelle.
Et sur celui là aussi. Et c'est justement ce qui cause tout le
problème. Un des points de vue, trés largement répandu parmi les
pratiquants de sciences dures, c'est que le second régime de
scientificité n'a pas sa place au CNRS. Pourquoi pas l'astrologie,
tant qu'on y est, il s'est bien trouvé des universitaires pour
donner une thèse à une astrologue.
Il me semble que ce n'est pas en insistant fortement sur ce qui fait
que la "vérité" en sciences sociales n'a pas le même genre de statut
scientifique que dans les sciences dures, comme tu le fais, que tu
justifies le maintien des sciences sociales au CNRS.
La base de la science c'est que seuls les faits ont raison, les
théories ne valent rien, sinon au mieux et provisoirement quand
elles sont en accord avec les faits.
Je suis tout à fait d'accord avec cette phrase, sinon que dans
certaines disciplines il n'est pas si facile d'établir les faits et
de savoir lequel, de plusieurs faits contradictoire, a "raison".
Dans aucune science il n'est facile d'établir les faits. Ne crois
pas qu'en physique les résultats d'expérience se succèdent de
manière bien linéaire. Bien souvent des résultats sont énoncés, ne
serait-ce que pour faire un coup, et démentis peu aprés. Regardes
les données en matière d'astrophysique. C'est trés régulièrement que
la théorie est bouleversée par des faits nouveaux. Donc je pense
qu'établir les faits, y compris en sciences sociales, est difficile,
et est toujours un vrai travail scientifique. La discussion,
interprétation, etc. des faits est souvent beaucoup plus sujette à
caution. Même dans les sciences dures, il est trés possible que
l'on n'ait pas accés aux faits bruts mais uniquement aux faits
filtrés à travers la théorie dominante et donc ne faisant que la
confirmer systématiquement.
Je te rejoins donc sur ce point. Je pense à la physique de haute
énergie autour des grands accélérateurs. Il y a tellement de bruit
de fond, des événements si compliqués, et en si grand nombre, qu'on
applique toutes sortes de filtres et de coupures directement au
moment de l'expérience, puis que l'on analyse les données via la
théorie à la mode, et que l'on présente les résultats comme
détermination des paramètres de cette théorie. Il n'est pas évident
que ce faisant on ne biaise pas trés fortement les résultats bruts,
et que donc on diminue tout aussi fortement la probabilité de
trouver des choses nouvelles et intéressantes. D'un autre coté, vu
la complexité des choses, on ne peut pas faire autrement en
pratique.
SL wrote:scientifique. Un discours objectif c'est par exemple au moins pour
moi un discours qui justifie ses choix, qui donne autant que
possible ses raisons, un discours "critique", qui se prête à la
vérification et à la "falsification". Donc ce n'est certainement
pas un discours qui se cache derrière des faits.
Puisque tu cherches où je vois des choses fumeuses, j'estime que
cette assertion que tu viens de faire est monstrueusement
fumeuse. Les faits se prêtent à vérification ou falsification, les
théories, exégèses et autres, uniquement de façon dérivée, contre
les faits.
Je n'ai certainement pas dit ça. Je n'ai pas parlé d'expert, et
certainement pas d'argument d'autorité, ou du fait que chacun ne
puisse pas et ne doive pas se faire son opinion tout seul. J'ai dis
En tout cas c'est ce que j'ai compris de ce que tu disais. Tu disais
en outre que c'était un retour au Moyen Age. Or c'est dans ton
attitude que je vois les discussions scolastiques du Moyen Age, et
au contraire dans la présentation objective des faits et leur
appréciation par tout un chacun le cartésianisme qui nous sort des
arguments d'autorité du Moyen Age.
par contre que je croyais naïf de penser que ce sont les experts
qui nous empêchent de nous faire une opinion par nous même, tandis
que des faits bruts nous permettraient de nous faire une opnion par
nous même. Je trouve ça naïf, parce que les "faits bruts" sont
(hors sciences exactes si vous voulez) tout autant manipulables que
le
Je n'en crois pas un mot. Le fait brut c'est de savoir exactement
combien d'arméniens ont été massacrés par les turcs et combien y en
avait-il en tout.
Evidemment pas à une unité prés, mais pas non plus totalement
faux. Il n'y a nul besoin d'être universitaire pour établir de
telles choses, ou alors constater que les chiffres ne sont pas
disponibles. Je ne vois pas ce qu'un expert universitaire apportera
de plus à l'analyse de ces faits que le plus banal des enquêteurs,
sinon de noyer le poisson dans une eau boueuse.
reste. Qui va les établir d'ailleurs sinon des experts munis d'une
"autorité" particulièrement démesurée et incontrôlable ? Ce n'est
pas en empêchant l'expression des opinions qu'on va atteindre plus
d'objectivité. Je pense qu'il vaut mieux, qu'il est meilleur pour
la "manifestation de la vérité" comme on dit, que les opinions
s'expriment, s'affrontent, dénoncent mutuellement leur biais ou
leur partialité, y compris par la voix d'"expert" ou d'autres, que
c'est meilleur pour la formation de l'esprit critique et pour
garantir à ceux qui le voudront de ne pas être berné, tandis que
faire taire les opinions et n'autoriser que l'énonciation de fait
(établi par qui ?) me paraît tout simplement totalitaire.
En ce qui me concerne je suis pour une totale liberté des experts et
universitaires pour exprimer leur opinion de la manière la plus
convaincante qu'il leur est possible. Je ne vois pas ce qui pourrait
laisser penser le contraire. Je dirais même que je préférerais de
beaucoup que Faurrisson soit convaincu de ses erreurs en public par
de telles discussions que par l'application d'une loi qui interdit
toute discussion. D'ailleurs si tu lis ce qu'on dit de nous aux USA
il y a de violentes critiques contre l'absence de liberté
d'expression chez nous.
Ne va pas de là déduire que je suis révisioniste ce qui est
absolument faux.
je prétends que ces assertions sont totalement anti
scientifiques, et qui si elles reflètent rééllement la pensée
dominante dans votre domaine, il n'a pas sa place dans un
organisme scientifique.
Je trouve ça complètement incroyable de dire ça. Vous avez uen
vision de la vérité, ou de l'objectivité, ou de la scientificité,
qui n'est valable que pour les sciences exactes, ou alors qui en
est un décalque.
On est bien d'accord sur ce point.Il y a des régimes de scientificités très différents dans les
sciences humaines. On en revient à ce que je disais : vous voulez
décréter la fin de telle contré scientifique que vous jugez d'après
votre chapelle.
Et sur celui là aussi. Et c'est justement ce qui cause tout le
problème. Un des points de vue, trés largement répandu parmi les
pratiquants de sciences dures, c'est que le second régime de
scientificité n'a pas sa place au CNRS. Pourquoi pas l'astrologie,
tant qu'on y est, il s'est bien trouvé des universitaires pour
donner une thèse à une astrologue.
Il me semble que ce n'est pas en insistant fortement sur ce qui fait
que la "vérité" en sciences sociales n'a pas le même genre de statut
scientifique que dans les sciences dures, comme tu le fais, que tu
justifies le maintien des sciences sociales au CNRS.
La base de la science c'est que seuls les faits ont raison, les
théories ne valent rien, sinon au mieux et provisoirement quand
elles sont en accord avec les faits.
Je suis tout à fait d'accord avec cette phrase, sinon que dans
certaines disciplines il n'est pas si facile d'établir les faits et
de savoir lequel, de plusieurs faits contradictoire, a "raison".
Dans aucune science il n'est facile d'établir les faits. Ne crois
pas qu'en physique les résultats d'expérience se succèdent de
manière bien linéaire. Bien souvent des résultats sont énoncés, ne
serait-ce que pour faire un coup, et démentis peu aprés. Regardes
les données en matière d'astrophysique. C'est trés régulièrement que
la théorie est bouleversée par des faits nouveaux. Donc je pense
qu'établir les faits, y compris en sciences sociales, est difficile,
et est toujours un vrai travail scientifique. La discussion,
interprétation, etc. des faits est souvent beaucoup plus sujette à
caution. Même dans les sciences dures, il est trés possible que
l'on n'ait pas accés aux faits bruts mais uniquement aux faits
filtrés à travers la théorie dominante et donc ne faisant que la
confirmer systématiquement.
Je te rejoins donc sur ce point. Je pense à la physique de haute
énergie autour des grands accélérateurs. Il y a tellement de bruit
de fond, des événements si compliqués, et en si grand nombre, qu'on
applique toutes sortes de filtres et de coupures directement au
moment de l'expérience, puis que l'on analyse les données via la
théorie à la mode, et que l'on présente les résultats comme
détermination des paramètres de cette théorie. Il n'est pas évident
que ce faisant on ne biaise pas trés fortement les résultats bruts,
et que donc on diminue tout aussi fortement la probabilité de
trouver des choses nouvelles et intéressantes. D'un autre coté, vu
la complexité des choses, on ne peut pas faire autrement en
pratique.
même. Je trouve ça naïf, parce que les "faits bruts" sont (hors
sciences exactes si vous voulez) tout autant manipulables que le
Je n'en crois pas un mot. Le fait brut c'est de savoir exactement
combien d'arméniens ont été massacrés par les turcs et combien y en
avait-il en tout. Evidemment pas à une unité prés, mais pas non
plus totalement faux.
même. Je trouve ça naïf, parce que les "faits bruts" sont (hors
sciences exactes si vous voulez) tout autant manipulables que le
Je n'en crois pas un mot. Le fait brut c'est de savoir exactement
combien d'arméniens ont été massacrés par les turcs et combien y en
avait-il en tout. Evidemment pas à une unité prés, mais pas non
plus totalement faux.
même. Je trouve ça naïf, parce que les "faits bruts" sont (hors
sciences exactes si vous voulez) tout autant manipulables que le
Je n'en crois pas un mot. Le fait brut c'est de savoir exactement
combien d'arméniens ont été massacrés par les turcs et combien y en
avait-il en tout. Evidemment pas à une unité prés, mais pas non
plus totalement faux.
Donc d'une manière le conformisme renforçait les spéculations aventureuses.
Je crois que tant qu'on n'aura pas les données du LHC les gens resteront dans
l'expectative la plus totale. Evidemment si on continue à ne pas trouver de
partenaires supersymétriques à plus haut énergie ça va commencer à sentir le
roussi pour la quasi totalité de la physique théorique comtemporaine. Le pire
qui pourrait se produire, et qui est malheureusement probable, c'est que les
données y seront d'une si mauvaise qualité à cause d'un signal/bruit
déplorable qu'on risque de ne tirer aucune conclusion certaine.
Donc d'une manière le conformisme renforçait les spéculations aventureuses.
Je crois que tant qu'on n'aura pas les données du LHC les gens resteront dans
l'expectative la plus totale. Evidemment si on continue à ne pas trouver de
partenaires supersymétriques à plus haut énergie ça va commencer à sentir le
roussi pour la quasi totalité de la physique théorique comtemporaine. Le pire
qui pourrait se produire, et qui est malheureusement probable, c'est que les
données y seront d'une si mauvaise qualité à cause d'un signal/bruit
déplorable qu'on risque de ne tirer aucune conclusion certaine.
Donc d'une manière le conformisme renforçait les spéculations aventureuses.
Je crois que tant qu'on n'aura pas les données du LHC les gens resteront dans
l'expectative la plus totale. Evidemment si on continue à ne pas trouver de
partenaires supersymétriques à plus haut énergie ça va commencer à sentir le
roussi pour la quasi totalité de la physique théorique comtemporaine. Le pire
qui pourrait se produire, et qui est malheureusement probable, c'est que les
données y seront d'une si mauvaise qualité à cause d'un signal/bruit
déplorable qu'on risque de ne tirer aucune conclusion certaine.
Effectivement le mieux qu'on puisse souhaiter c'est que les thèses de
Faurisson soit prouvée comme fausse aux yeux de tout le monde.
Effectivement le mieux qu'on puisse souhaiter c'est que les thèses de
Faurisson soit prouvée comme fausse aux yeux de tout le monde.
Effectivement le mieux qu'on puisse souhaiter c'est que les thèses de
Faurisson soit prouvée comme fausse aux yeux de tout le monde.
Le Sun, 14 May 2006 23:03:28 +0000, Michel Talon a écrit :Donc d'une manière le conformisme renforçait les spéculations aventureuses.
Je crois que tant qu'on n'aura pas les données du LHC les gens resteront dans
l'expectative la plus totale. Evidemment si on continue à ne pas trouver de
partenaires supersymétriques à plus haut énergie ça va commencer à sentir le
roussi pour la quasi totalité de la physique théorique comtemporaine. Le pire
qui pourrait se produire, et qui est malheureusement probable, c'est que les
données y seront d'une si mauvaise qualité à cause d'un signal/bruit
déplorable qu'on risque de ne tirer aucune conclusion certaine.
Justement, ils n'ont pas des difficultés à le terminer et le financer,
le LHC?
Le Sun, 14 May 2006 23:03:28 +0000, Michel Talon a écrit :
Donc d'une manière le conformisme renforçait les spéculations aventureuses.
Je crois que tant qu'on n'aura pas les données du LHC les gens resteront dans
l'expectative la plus totale. Evidemment si on continue à ne pas trouver de
partenaires supersymétriques à plus haut énergie ça va commencer à sentir le
roussi pour la quasi totalité de la physique théorique comtemporaine. Le pire
qui pourrait se produire, et qui est malheureusement probable, c'est que les
données y seront d'une si mauvaise qualité à cause d'un signal/bruit
déplorable qu'on risque de ne tirer aucune conclusion certaine.
Justement, ils n'ont pas des difficultés à le terminer et le financer,
le LHC?
Le Sun, 14 May 2006 23:03:28 +0000, Michel Talon a écrit :Donc d'une manière le conformisme renforçait les spéculations aventureuses.
Je crois que tant qu'on n'aura pas les données du LHC les gens resteront dans
l'expectative la plus totale. Evidemment si on continue à ne pas trouver de
partenaires supersymétriques à plus haut énergie ça va commencer à sentir le
roussi pour la quasi totalité de la physique théorique comtemporaine. Le pire
qui pourrait se produire, et qui est malheureusement probable, c'est que les
données y seront d'une si mauvaise qualité à cause d'un signal/bruit
déplorable qu'on risque de ne tirer aucune conclusion certaine.
Justement, ils n'ont pas des difficultés à le terminer et le financer,
le LHC?
SL écrivait :
[...]Effectivement le mieux qu'on puisse souhaiter c'est que les thèses de
Faurisson soit prouvée comme fausse aux yeux de tout le monde.
Juste là dessus : ce que vous écrivez est déjà une petite victoire des
révisionniste : instiller le doute. Telle que vous le formulez, ça
voudrait dire que la preuve reste à produire. Or c'est faux : l'existence
de la Shoah a été _démontrée_ par les historiens.
Seuls ceux qui voudraient être convaincus du contraire pour des raisons
politiques demandent toujours une preuve de plus.
SL écrivait :
[...]
Effectivement le mieux qu'on puisse souhaiter c'est que les thèses de
Faurisson soit prouvée comme fausse aux yeux de tout le monde.
Juste là dessus : ce que vous écrivez est déjà une petite victoire des
révisionniste : instiller le doute. Telle que vous le formulez, ça
voudrait dire que la preuve reste à produire. Or c'est faux : l'existence
de la Shoah a été _démontrée_ par les historiens.
Seuls ceux qui voudraient être convaincus du contraire pour des raisons
politiques demandent toujours une preuve de plus.
SL écrivait :
[...]Effectivement le mieux qu'on puisse souhaiter c'est que les thèses de
Faurisson soit prouvée comme fausse aux yeux de tout le monde.
Juste là dessus : ce que vous écrivez est déjà une petite victoire des
révisionniste : instiller le doute. Telle que vous le formulez, ça
voudrait dire que la preuve reste à produire. Or c'est faux : l'existence
de la Shoah a été _démontrée_ par les historiens.
Seuls ceux qui voudraient être convaincus du contraire pour des raisons
politiques demandent toujours une preuve de plus.
Mais je n'ai aucun doute sur ce point. Le problème est que faire fermer la
gueule des révisionnistes par la force de la loi et non en démontrant
la nullité de leus arguments, c'est exactement ça qui est susceptible
d'instiller le doute. La vérité ne se décrète pas par la loi, elle est.
Il ne s'agit pas de fournir une preuve de plus, la chose est démontrée de
façon surabondante avec aucune possibilité de doute. Il s'agit de ridiculiser
les négationistes, de montrer que ce sont des fous, et non pas d'instaurer une
censure sur le débat. Dès que la censure apparaît, on peut douter de tout,
par principe.
Mais je n'ai aucun doute sur ce point. Le problème est que faire fermer la
gueule des révisionnistes par la force de la loi et non en démontrant
la nullité de leus arguments, c'est exactement ça qui est susceptible
d'instiller le doute. La vérité ne se décrète pas par la loi, elle est.
Il ne s'agit pas de fournir une preuve de plus, la chose est démontrée de
façon surabondante avec aucune possibilité de doute. Il s'agit de ridiculiser
les négationistes, de montrer que ce sont des fous, et non pas d'instaurer une
censure sur le débat. Dès que la censure apparaît, on peut douter de tout,
par principe.
Mais je n'ai aucun doute sur ce point. Le problème est que faire fermer la
gueule des révisionnistes par la force de la loi et non en démontrant
la nullité de leus arguments, c'est exactement ça qui est susceptible
d'instiller le doute. La vérité ne se décrète pas par la loi, elle est.
Il ne s'agit pas de fournir une preuve de plus, la chose est démontrée de
façon surabondante avec aucune possibilité de doute. Il s'agit de ridiculiser
les négationistes, de montrer que ce sont des fous, et non pas d'instaurer une
censure sur le débat. Dès que la censure apparaît, on peut douter de tout,
par principe.
Ou alors, si le responsable des achats s'interesse tant à
faire des économies, il a qu'a le dire, on vire tout Windows et on met des
Debian gratuites de geeks pouilleux.
Non, un geek n'est pas pouilleux. Un nerd, peut-être, mais pas un geek.
Ou alors, si le responsable des achats s'interesse tant à
faire des économies, il a qu'a le dire, on vire tout Windows et on met des
Debian gratuites de geeks pouilleux.
Non, un geek n'est pas pouilleux. Un nerd, peut-être, mais pas un geek.
Ou alors, si le responsable des achats s'interesse tant à
faire des économies, il a qu'a le dire, on vire tout Windows et on met des
Debian gratuites de geeks pouilleux.
Non, un geek n'est pas pouilleux. Un nerd, peut-être, mais pas un geek.