Après mûre réflexion, Arthur a écrit :J'avoue que je n'ai jamais assisté à une audience de la CEDH.
Mais du mal à croire qu'elle soit sensible à des arguments "un peu
spécieux"...
Je m'exprimais sur un plan général.
Peu importe devant quelle juridiction ils concluent et plaident.
Il suffit de savoir qu'il y a 2 catégories inégales en nombre
chez les praticiens :
- Les besogneux qui vous récitent par coeur les codes et se réfèrent
aux jp existantes sans imaginer qu'on puisse jamais en changer...
Et encore moins comment !
Quant à concilier le mode de pensée "latin" hérité de Justinien via
Napoléon avec la doctrine et les pratiques eurocratiques "à l'anglaise",
mieux vaut qu'ils y renoncent, le risque d'AVC serait trop grand ! :')
- Et les imaginatifs qui échouent parfois quand ils poussent les subtils
raisonnements juridiques dans leurs derniers retranchements, jonglant
avec les faits et les textes par glissements progressifs...
Mais il arrive aussi qu'ils contribuent à faire évoluer la jurisprudence
en suggérant au juge des revirements inattendus.
Et parfois influencent-ils aussi l'évolution du droit dans la mesure
où leur impact médiatique interpelle le législateur.
Après mûre réflexion, Arthur a écrit :
J'avoue que je n'ai jamais assisté à une audience de la CEDH.
Mais du mal à croire qu'elle soit sensible à des arguments "un peu
spécieux"...
Je m'exprimais sur un plan général.
Peu importe devant quelle juridiction ils concluent et plaident.
Il suffit de savoir qu'il y a 2 catégories inégales en nombre
chez les praticiens :
- Les besogneux qui vous récitent par coeur les codes et se réfèrent
aux jp existantes sans imaginer qu'on puisse jamais en changer...
Et encore moins comment !
Quant à concilier le mode de pensée "latin" hérité de Justinien via
Napoléon avec la doctrine et les pratiques eurocratiques "à l'anglaise",
mieux vaut qu'ils y renoncent, le risque d'AVC serait trop grand ! :')
- Et les imaginatifs qui échouent parfois quand ils poussent les subtils
raisonnements juridiques dans leurs derniers retranchements, jonglant
avec les faits et les textes par glissements progressifs...
Mais il arrive aussi qu'ils contribuent à faire évoluer la jurisprudence
en suggérant au juge des revirements inattendus.
Et parfois influencent-ils aussi l'évolution du droit dans la mesure
où leur impact médiatique interpelle le législateur.
Après mûre réflexion, Arthur a écrit :J'avoue que je n'ai jamais assisté à une audience de la CEDH.
Mais du mal à croire qu'elle soit sensible à des arguments "un peu
spécieux"...
Je m'exprimais sur un plan général.
Peu importe devant quelle juridiction ils concluent et plaident.
Il suffit de savoir qu'il y a 2 catégories inégales en nombre
chez les praticiens :
- Les besogneux qui vous récitent par coeur les codes et se réfèrent
aux jp existantes sans imaginer qu'on puisse jamais en changer...
Et encore moins comment !
Quant à concilier le mode de pensée "latin" hérité de Justinien via
Napoléon avec la doctrine et les pratiques eurocratiques "à l'anglaise",
mieux vaut qu'ils y renoncent, le risque d'AVC serait trop grand ! :')
- Et les imaginatifs qui échouent parfois quand ils poussent les subtils
raisonnements juridiques dans leurs derniers retranchements, jonglant
avec les faits et les textes par glissements progressifs...
Mais il arrive aussi qu'ils contribuent à faire évoluer la jurisprudence
en suggérant au juge des revirements inattendus.
Et parfois influencent-ils aussi l'évolution du droit dans la mesure
où leur impact médiatique interpelle le législateur.
Dominique avait énoncé :
>> Ainsi est née une partie de la JP concernant les quasi-contrats et
>> quasi-délits.
>
> Sources?
> Un ou deux arrêts?
Vous avez dû sécher pas mal de cours ?
L'enrichissement sans cause, premier quasi-contrat entièrement créé
par la jp. C. Cass 15 juin 1892.
Depuis, la fausse promesse = quasi-contrat C. Cass 6 septembre 2002
Quant aux quasi-délits, l'extension des art 1382 et suiv à des cas non
envisagés par le législateur, entre autres raisons because pas autos
ni avions en 1804.
Enfin l'abus de droit = quasi délit civil, encore une construction
jurisprudentielle, C.Cass 3 août 1915.
Liste non exhaustive, chaque principe posé connaissant d'innombrables
variantes liées à la multiplicité des cas d'espèce.
Le droit privé c'est pas votre truc,
laissez ça à l'ineffable Jihère,
le chahuter dans son amphi virtuel est vrai délice !
Dominique avait énoncé :
>> Ainsi est née une partie de la JP concernant les quasi-contrats et
>> quasi-délits.
>
> Sources?
> Un ou deux arrêts?
Vous avez dû sécher pas mal de cours ?
L'enrichissement sans cause, premier quasi-contrat entièrement créé
par la jp. C. Cass 15 juin 1892.
Depuis, la fausse promesse = quasi-contrat C. Cass 6 septembre 2002
Quant aux quasi-délits, l'extension des art 1382 et suiv à des cas non
envisagés par le législateur, entre autres raisons because pas autos
ni avions en 1804.
Enfin l'abus de droit = quasi délit civil, encore une construction
jurisprudentielle, C.Cass 3 août 1915.
Liste non exhaustive, chaque principe posé connaissant d'innombrables
variantes liées à la multiplicité des cas d'espèce.
Le droit privé c'est pas votre truc,
laissez ça à l'ineffable Jihère,
le chahuter dans son amphi virtuel est vrai délice !
Dominique avait énoncé :
>> Ainsi est née une partie de la JP concernant les quasi-contrats et
>> quasi-délits.
>
> Sources?
> Un ou deux arrêts?
Vous avez dû sécher pas mal de cours ?
L'enrichissement sans cause, premier quasi-contrat entièrement créé
par la jp. C. Cass 15 juin 1892.
Depuis, la fausse promesse = quasi-contrat C. Cass 6 septembre 2002
Quant aux quasi-délits, l'extension des art 1382 et suiv à des cas non
envisagés par le législateur, entre autres raisons because pas autos
ni avions en 1804.
Enfin l'abus de droit = quasi délit civil, encore une construction
jurisprudentielle, C.Cass 3 août 1915.
Liste non exhaustive, chaque principe posé connaissant d'innombrables
variantes liées à la multiplicité des cas d'espèce.
Le droit privé c'est pas votre truc,
laissez ça à l'ineffable Jihère,
le chahuter dans son amphi virtuel est vrai délice !
Après mûre réflexion, Arthur a écrit :
> J'avoue que je n'ai jamais assisté à une audience de la CEDH.
> Mais du mal à croire qu'elle soit sensible à des arguments "un peu
> spécieux"...
Je m'exprimais sur un plan général.
Peu importe devant quelle juridiction ils concluent et plaident.
Après mûre réflexion, Arthur a écrit :
> J'avoue que je n'ai jamais assisté à une audience de la CEDH.
> Mais du mal à croire qu'elle soit sensible à des arguments "un peu
> spécieux"...
Je m'exprimais sur un plan général.
Peu importe devant quelle juridiction ils concluent et plaident.
Après mûre réflexion, Arthur a écrit :
> J'avoue que je n'ai jamais assisté à une audience de la CEDH.
> Mais du mal à croire qu'elle soit sensible à des arguments "un peu
> spécieux"...
Je m'exprimais sur un plan général.
Peu importe devant quelle juridiction ils concluent et plaident.
Aucun cours de droit civil de 2ème année : Mme Tallon, avocate civiliste
à Clermond-Ferrand et véritable terreur qui officiait en toge, avait un
½il acéré et, du bas de l'amphi, avait la redoutable habitude de
congédier ceux ou celles qui osaient se repointer pour suivre son cours
sans être venu d'abord la voir pour s'excuser de leur absence
antérieure...et ils avaient intérêt à produire un certificat médical ou
autre mot d'excuse valide sinon c'était l'exclusion définitive du cours.
Mme Tallon ni aucun de mes professeurs (des vrais juristes, avec des
vrais diplômes) n'ont utilisé des notions comme celles que vous employez
" comparaisons, rapprochements, associations d'idées (...)
juxtapositions, extrapolations..."
Du haut de l'amphi, je constate que c'est lui qui vous chahute et pas
l'inverse.
Aucun cours de droit civil de 2ème année : Mme Tallon, avocate civiliste
à Clermond-Ferrand et véritable terreur qui officiait en toge, avait un
½il acéré et, du bas de l'amphi, avait la redoutable habitude de
congédier ceux ou celles qui osaient se repointer pour suivre son cours
sans être venu d'abord la voir pour s'excuser de leur absence
antérieure...et ils avaient intérêt à produire un certificat médical ou
autre mot d'excuse valide sinon c'était l'exclusion définitive du cours.
Mme Tallon ni aucun de mes professeurs (des vrais juristes, avec des
vrais diplômes) n'ont utilisé des notions comme celles que vous employez
" comparaisons, rapprochements, associations d'idées (...)
juxtapositions, extrapolations..."
Du haut de l'amphi, je constate que c'est lui qui vous chahute et pas
l'inverse.
Aucun cours de droit civil de 2ème année : Mme Tallon, avocate civiliste
à Clermond-Ferrand et véritable terreur qui officiait en toge, avait un
½il acéré et, du bas de l'amphi, avait la redoutable habitude de
congédier ceux ou celles qui osaient se repointer pour suivre son cours
sans être venu d'abord la voir pour s'excuser de leur absence
antérieure...et ils avaient intérêt à produire un certificat médical ou
autre mot d'excuse valide sinon c'était l'exclusion définitive du cours.
Mme Tallon ni aucun de mes professeurs (des vrais juristes, avec des
vrais diplômes) n'ont utilisé des notions comme celles que vous employez
" comparaisons, rapprochements, associations d'idées (...)
juxtapositions, extrapolations..."
Du haut de l'amphi, je constate que c'est lui qui vous chahute et pas
l'inverse.
Lisez donc "Le raisonnement juridique" paru cette année chez Dalloz,
rédigé par une brochette de profs de fac et d'assistants dont
la présentation résume
Lisez donc "Le raisonnement juridique" paru cette année chez Dalloz,
rédigé par une brochette de profs de fac et d'assistants dont
la présentation résume
Lisez donc "Le raisonnement juridique" paru cette année chez Dalloz,
rédigé par une brochette de profs de fac et d'assistants dont
la présentation résume
Dominique a couché sur son écran :
> Aucun cours de droit civil de 2ème année : Mme Tallon, avocate civiliste
> à Clermond-Ferrand et véritable terreur qui officiait en toge, avait un
> ½il acéré et, du bas de l'amphi, avait la redoutable habitude de
> congédier ceux ou celles qui osaient se repointer pour suivre son cours
> sans être venu d'abord la voir pour s'excuser de leur absence
> antérieure...et ils avaient intérêt à produire un certificat médical ou
> autre mot d'excuse valide sinon c'était l'exclusion définitive du cours.
>
> Mme Tallon ni aucun de mes professeurs (des vrais juristes, avec des
> vrais diplômes) n'ont utilisé des notions comme celles que vous employez
> " comparaisons, rapprochements, associations d'idées (...)
> juxtapositions, extrapolations..."
Lisez donc "Le raisonnement juridique" paru cette année chez Dalloz,
rédigé par une brochette de profs de fac et d'assistants
dont
la présentation résume in fine ce qui semble vous déstabiliser :
© "Il apparaît alors que le raisonnement déployé, loin de reposer sur
le seul fondement textuel, dresse un état complet de l'état du droit,
puisant à toutes les sources du droit et soupesant leur autorité
persuasive ; loin de prendre la forme d'un syllogisme, il avance
par une succession de choix, qui doivent autant à des considérations
juridiques qu'à des appréciations d'opportunité ou de cohérence."
> Du haut de l'amphi, je constate que c'est lui qui vous chahute et pas
> l'inverse.
Ça me rappelle un air connu : "la groupie du lampiste" :o?
Dominique a couché sur son écran :
> Aucun cours de droit civil de 2ème année : Mme Tallon, avocate civiliste
> à Clermond-Ferrand et véritable terreur qui officiait en toge, avait un
> ½il acéré et, du bas de l'amphi, avait la redoutable habitude de
> congédier ceux ou celles qui osaient se repointer pour suivre son cours
> sans être venu d'abord la voir pour s'excuser de leur absence
> antérieure...et ils avaient intérêt à produire un certificat médical ou
> autre mot d'excuse valide sinon c'était l'exclusion définitive du cours.
>
> Mme Tallon ni aucun de mes professeurs (des vrais juristes, avec des
> vrais diplômes) n'ont utilisé des notions comme celles que vous employez
> " comparaisons, rapprochements, associations d'idées (...)
> juxtapositions, extrapolations..."
Lisez donc "Le raisonnement juridique" paru cette année chez Dalloz,
rédigé par une brochette de profs de fac et d'assistants
dont
la présentation résume in fine ce qui semble vous déstabiliser :
© "Il apparaît alors que le raisonnement déployé, loin de reposer sur
le seul fondement textuel, dresse un état complet de l'état du droit,
puisant à toutes les sources du droit et soupesant leur autorité
persuasive ; loin de prendre la forme d'un syllogisme, il avance
par une succession de choix, qui doivent autant à des considérations
juridiques qu'à des appréciations d'opportunité ou de cohérence."
> Du haut de l'amphi, je constate que c'est lui qui vous chahute et pas
> l'inverse.
Ça me rappelle un air connu : "la groupie du lampiste" :o?
Dominique a couché sur son écran :
> Aucun cours de droit civil de 2ème année : Mme Tallon, avocate civiliste
> à Clermond-Ferrand et véritable terreur qui officiait en toge, avait un
> ½il acéré et, du bas de l'amphi, avait la redoutable habitude de
> congédier ceux ou celles qui osaient se repointer pour suivre son cours
> sans être venu d'abord la voir pour s'excuser de leur absence
> antérieure...et ils avaient intérêt à produire un certificat médical ou
> autre mot d'excuse valide sinon c'était l'exclusion définitive du cours.
>
> Mme Tallon ni aucun de mes professeurs (des vrais juristes, avec des
> vrais diplômes) n'ont utilisé des notions comme celles que vous employez
> " comparaisons, rapprochements, associations d'idées (...)
> juxtapositions, extrapolations..."
Lisez donc "Le raisonnement juridique" paru cette année chez Dalloz,
rédigé par une brochette de profs de fac et d'assistants
dont
la présentation résume in fine ce qui semble vous déstabiliser :
© "Il apparaît alors que le raisonnement déployé, loin de reposer sur
le seul fondement textuel, dresse un état complet de l'état du droit,
puisant à toutes les sources du droit et soupesant leur autorité
persuasive ; loin de prendre la forme d'un syllogisme, il avance
par une succession de choix, qui doivent autant à des considérations
juridiques qu'à des appréciations d'opportunité ou de cohérence."
> Du haut de l'amphi, je constate que c'est lui qui vous chahute et pas
> l'inverse.
Ça me rappelle un air connu : "la groupie du lampiste" :o?
Christian Navis wrote:
d'affaire et le paiement de l'indu (ou répétition de l'indu).
La jurisprudence a dégagé deux types de quasi-contrats :
l'enrichissement sans cause et, plus récemment l'enrichissement manqué
(ou fausse promesse) dans le cas des loteries publicitaires.
Christian Navis <christian.navis@free.fr> wrote:
d'affaire et le paiement de l'indu (ou répétition de l'indu).
La jurisprudence a dégagé deux types de quasi-contrats :
l'enrichissement sans cause et, plus récemment l'enrichissement manqué
(ou fausse promesse) dans le cas des loteries publicitaires.
Christian Navis wrote:
d'affaire et le paiement de l'indu (ou répétition de l'indu).
La jurisprudence a dégagé deux types de quasi-contrats :
l'enrichissement sans cause et, plus récemment l'enrichissement manqué
(ou fausse promesse) dans le cas des loteries publicitaires.
"Dominique" a écrit dans le message de
news:1lb3ro7.ri387j10xe2laN%
> Christian Navis wrote:
> d'affaire et le paiement de l'indu (ou répétition de l'indu).
>
> La jurisprudence a dégagé deux types de quasi-contrats :
> l'enrichissement sans cause et, plus récemment l'enrichissement manqué
> (ou fausse promesse) dans le cas des loteries publicitaires.
La perte de chance pourrait-elle, par construction jurisprudentielle,
être assimilée à un enrichissement manqué ?
"Dominique" <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de
news:1lb3ro7.ri387j10xe2laN%dmkgbt@free.invalid...
> Christian Navis <christian.navis@free.fr> wrote:
> d'affaire et le paiement de l'indu (ou répétition de l'indu).
>
> La jurisprudence a dégagé deux types de quasi-contrats :
> l'enrichissement sans cause et, plus récemment l'enrichissement manqué
> (ou fausse promesse) dans le cas des loteries publicitaires.
La perte de chance pourrait-elle, par construction jurisprudentielle,
être assimilée à un enrichissement manqué ?
"Dominique" a écrit dans le message de
news:1lb3ro7.ri387j10xe2laN%
> Christian Navis wrote:
> d'affaire et le paiement de l'indu (ou répétition de l'indu).
>
> La jurisprudence a dégagé deux types de quasi-contrats :
> l'enrichissement sans cause et, plus récemment l'enrichissement manqué
> (ou fausse promesse) dans le cas des loteries publicitaires.
La perte de chance pourrait-elle, par construction jurisprudentielle,
être assimilée à un enrichissement manqué ?
Comprendre "vous en avez trouvé la pub en faisant une recherche Google".
Comprendre "vous en avez trouvé la pub en faisant une recherche Google".
Comprendre "vous en avez trouvé la pub en faisant une recherche Google".
il se trouve que j'ai une fille avocate
il se trouve que j'ai une fille avocate
il se trouve que j'ai une fille avocate