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[MAJ]Leçon d'écologie appliquée...

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Cyril Fakiri
Bonjour,

Nouveaus sujet en ligne
http://www.cyrilfakiri.com
--> recent work --> Leçon d'écologie appliquée.

Bonne visite.

Cyril..
http://www.cyrilfakiri.com
http://cyloux.blogspot.com

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filh
Ghost Rider wrote:



Je parlais bien des patrons pas des cadres.


J'ai fait volontairement l'amalgame, car les patrons étaient
pratiquement tous, avant la faillite, des ingénieurs, X-Mines


Les patrons = les proprios hein :)

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org


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filh
Ghost Rider wrote:



Aucune remise en question globale ne se produit. Et là tout d'un coup la
main invisible du marché s'en remet à la générosité de l'état pour les
sortir de la merde.

Et quand ce sera fini avec les subprime on passera à autre chose du même
accabit :)



Pour les banques, ça s'appelle la solidarité de place. Les confrères
passent à la caisse. Une banque ne doit pas tomber en faillite, c'est
inenvisagable, et c'est tant mieux malgré tout.


Oui mais c'est en contradiction totale avec le principe sur lequel elles
basent leur existence :)

C'est bien là le « gag » du libéralisme.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org


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Ghost Rider
Ghost Rider wrote:


Je parlais bien des patrons pas des cadres.
J'ai fait volontairement l'amalgame, car les patrons étaient

pratiquement tous, avant la faillite, des ingénieurs, X-Mines


Les patrons = les proprios hein :)

FiLH



En raison de la dispersion du capital chez les très nombreux héritier s
de François de Wendel et surtout de leurs dissensions, les vrais patron s
étaient les dirigeants salariés dont très peu étaient de la famil le.
Je parle là de la sidérurgie lorraine.
C'est Ernest Antoine Seillière qui a réunifié ces actionnaires disp ersés
et a rebâti un groupe dont la sidérurgie lourde ne fait d'ailleurs pl us
partie.

Ghost Rider



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Ghost Rider

Pour les banques, ça s'appelle la solidarité de place. Les confrè res
passent à la caisse. Une banque ne doit pas tomber en faillite, c'es t
inenvisagable, et c'est tant mieux malgré tout.


Oui mais c'est en contradiction totale avec le principe sur lequel elle s
basent leur existence :)

C'est bien là le « gag » du libéralisme.



Selon moi, pas vraiment. Tu sais certainement que le droit fiscal
français ne permet pas d'être son propre assureur. On peut cependant
créer sa propre "captive de réassurance" et tourner cette difficulté .
C'est un peu ce qui se passe pour la solidarité de place: les banques
s'assurent en quelque sorte les unes les autres en tant qu'entité
économique indivisible car une faillite de l'une (c'est-à-dire, pour
être clair, la spoliation des déposants et pas seulement des
fournisseurs) entraînerait une telle crise de confiance auprès du
public, qui retirerait alors ses fonds de toutes les autres, que
l'ensemble de la place sauterait, et le pays avec.
Le libéralisme, ce n'est pas une lutte suicidaire, c'est aussi la
minimisation des crises dans l'intérêt de tous. Le but du libéralis me,
c'est le plus grand profit total, pas la faillite généralisée.

Ghost Rider


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filh
Ghost Rider wrote:

Le libéralisme, ce n'est pas une lutte suicidaire,


Bien sûr que si...

c'est aussi la
minimisation des crises dans l'intérêt de tous.


Non, dans l'intérêt de ceux qui depuis les années 60 (je n'ai plus la
source, mais l'histoire des think tank ultra libéraux et de la
propagation de leurs idées sur l'innéluctabilité du modèle dit libéral
est édifiante, c'est très discret, mais cela passe très précisément par
les filières éducatives où les étudiants se voient tous inculqués une
doctrine précise) prèchent pour qu'on croit ce genre de sotises.

Le but du libéralisme,
c'est le plus grand profit total, pas la faillite généralisée.


Non ça c'est la propagande.

Le but c'est le plus grand profit d'une minorité au déficit d'une
majorité.

N'oublie pas que depuis les années 60 les riches deviennent TOUJOURS de
plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus nombreux et pauvres.

L'écart de richesse augmente en permanence. Ça c'est les chiffres réels.

Ceci dit nous avons effectivement de plus en plus de gadget pour nous
faire croire que nous ne sommes pas si pauvres. Maintenant quand je vais
voir les ventes de solidarités... c'est plein hein plein...

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org

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Ghost Rider

Le libéralisme, ce n'est pas une lutte suicidaire,


Bien sûr que si...


J'entends par là que si la mort de l'adversaire entraîne sa propre mo rt,
on s'arrête avant.

c'est aussi la
minimisation des crises dans l'intérêt de tous.


Non, dans l'intérêt de ceux qui depuis les années 60 (je n'ai plu s la
source, mais l'histoire des think tank ultra libéraux et de la
propagation de leurs idées sur l'innéluctabilité du modèle dit libéral
est édifiante, c'est très discret, mais cela passe très précisé ment par
les filières éducatives où les étudiants se voient tous inculqu és une
doctrine précise) prèchent pour qu'on croit ce genre de sotises.


Même chose, on s'arrête avant de tuer l'adversaire si cette mort a de s
incidences négatives sur soi-même. C'est aussi l'instinct de
conservation qui veut ça. Renault et PSA n'on pas intérêt à se tu er
réciproquement. Ils ont trop d'intérêts liés. Ce qu'on apprend da ns les
écoles de management, ce n'est pas de tuer l'adversaire, c'est de s'en
emparer. La bombe à neutron en quelque sorte. Mais je suis bien d'accor d
sur l'inanité et la vanité de la démarche.


Le but du libéralisme,
c'est le plus grand profit total, pas la faillite généralisée.


Non ça c'est la propagande.

Le but c'est le plus grand profit d'une minorité au déficit d'une
majorité.

N'oublie pas que depuis les années 60 les riches deviennent TOUJOURS de
plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus nombreux et pauvres .

L'écart de richesse augmente en permanence. Ça c'est les chiffres r éels.

Ceci dit nous avons effectivement de plus en plus de gadget pour nous
faire croire que nous ne sommes pas si pauvres. Maintenant quand je vai s
voir les ventes de solidarités... c'est plein hein plein...

FiLH




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filh
Ghost Rider wrote:


Le libéralisme, ce n'est pas une lutte suicidaire,


Bien sûr que si...


J'entends par là que si la mort de l'adversaire entraîne sa propre mort,
on s'arrête avant.


Ça c'est la théorie :)
Du même ordre que la « main invisible du marché »



c'est aussi la
minimisation des crises dans l'intérêt de tous.


Non, dans l'intérêt de ceux qui depuis les années 60 (je n'ai plus la
source, mais l'histoire des think tank ultra libéraux et de la
propagation de leurs idées sur l'innéluctabilité du modèle dit libéral
est édifiante, c'est très discret, mais cela passe très précisément par
les filières éducatives où les étudiants se voient tous inculqués une
doctrine précise) prèchent pour qu'on croit ce genre de sotises.


Même chose,


Non. Je parle d'autre chose que des intérêts des deux entreprises :)
Si Renaut ou Peugeot fondait les plombs, pas grave... on retire les
billes et ont les mets ailleurs.

Et quoi qu'il arrive, tu ne peux aller contre les faits sur
l'accroisement de l'écart de richesse :)

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
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