Odilon Crocq écrivait
news:jd1r84$em9$:Ben sauf à postuler qu'il ne puisse y avoir de crétins parmi les
magistrats (hypothèse bien entendu farfelue, sinon on l'aurait
remarqué), statistiquement rien ne s'oppose à ce qu'il y ait Ã
Douai une concentration plus forte qu'ailleurs.
Dommage qu'on ne vous ait pas consulté, on aurait pu faire l'économie d'une
commission d'enquête parlementaire et d'une enquête de l'ISJ puisque la
solution était si simple.
La concentration d'incompétents, c'est ballot de ne pas y avoir pensé.
Voilà un argument qui donne trés envie de continuer à échanger avec vous et
démontre de votre part un vrai désir d'analyser les choses en profondeur.
Puisque vous détenez la vérité, je remballe ma lourdeur et vous laisse à
votre subtilité sur laquelle chacun se fera sa propre opinion.
Je fréquente ce forum depuis beaucoup trop longtemps pour ne pas être
convaincu de la vacuité des débats sur ce type de sujet, surtout quand on
en vient à ce genre d'argument de fond.
Odilon Crocq<odilon@gmail.invalid> écrivait
news:jd1r84$em9$1@dont-email.me:
Ben sauf à postuler qu'il ne puisse y avoir de crétins parmi les
magistrats (hypothèse bien entendu farfelue, sinon on l'aurait
remarqué), statistiquement rien ne s'oppose à ce qu'il y ait Ã
Douai une concentration plus forte qu'ailleurs.
Dommage qu'on ne vous ait pas consulté, on aurait pu faire l'économie d'une
commission d'enquête parlementaire et d'une enquête de l'ISJ puisque la
solution était si simple.
La concentration d'incompétents, c'est ballot de ne pas y avoir pensé.
Voilà un argument qui donne trés envie de continuer à échanger avec vous et
démontre de votre part un vrai désir d'analyser les choses en profondeur.
Puisque vous détenez la vérité, je remballe ma lourdeur et vous laisse à
votre subtilité sur laquelle chacun se fera sa propre opinion.
Je fréquente ce forum depuis beaucoup trop longtemps pour ne pas être
convaincu de la vacuité des débats sur ce type de sujet, surtout quand on
en vient à ce genre d'argument de fond.
Odilon Crocq écrivait
news:jd1r84$em9$:Ben sauf à postuler qu'il ne puisse y avoir de crétins parmi les
magistrats (hypothèse bien entendu farfelue, sinon on l'aurait
remarqué), statistiquement rien ne s'oppose à ce qu'il y ait Ã
Douai une concentration plus forte qu'ailleurs.
Dommage qu'on ne vous ait pas consulté, on aurait pu faire l'économie d'une
commission d'enquête parlementaire et d'une enquête de l'ISJ puisque la
solution était si simple.
La concentration d'incompétents, c'est ballot de ne pas y avoir pensé.
Voilà un argument qui donne trés envie de continuer à échanger avec vous et
démontre de votre part un vrai désir d'analyser les choses en profondeur.
Puisque vous détenez la vérité, je remballe ma lourdeur et vous laisse à
votre subtilité sur laquelle chacun se fera sa propre opinion.
Je fréquente ce forum depuis beaucoup trop longtemps pour ne pas être
convaincu de la vacuité des débats sur ce type de sujet, surtout quand on
en vient à ce genre d'argument de fond.
si la justice ne fait rien lorsque quelqu'un chauffard est présenté
devant elle pour l'empecher conduire des 38T, je considère qu'elle en
est complice..
si la justice ne fait rien lorsque quelqu'un chauffard est présenté
devant elle pour l'empecher conduire des 38T, je considère qu'elle en
est complice..
si la justice ne fait rien lorsque quelqu'un chauffard est présenté
devant elle pour l'empecher conduire des 38T, je considère qu'elle en
est complice..
Ce qui choque les francais, c'est bien qu'on lui trouve si facilement tant
d'excuses.
Ce qui choque les francais, c'est bien qu'on lui trouve si facilement tant
d'excuses.
Ce qui choque les francais, c'est bien qu'on lui trouve si facilement tant
d'excuses.
pif34 écrivait news:4ef43d29$0$7727
d'instruction. En outre je vous rapppelle également que non seulement
toutes les décisions du juge qui ont été déférées à la chambre de
l'instruction ont été confirmées,
mais encore que la lecture de la décision
du CSM nous apprend, et ce n'est pas sans intérêt, que certains actes qu'on
reproche aux juges de n'avoir pas accomplis n'ont jamais été demandés par
les parties ou leurs conseils.
Le CSM pour prononcer une réprimande a pointé des défauts de méthode
Bis répétita, la détention provisoire ne résulte pas de la décision du juge
d'instruction mais du JLD
pif34<pif34@nospam.fr.invalid> écrivait news:4ef43d29$0$7727
d'instruction. En outre je vous rapppelle également que non seulement
toutes les décisions du juge qui ont été déférées à la chambre de
l'instruction ont été confirmées,
mais encore que la lecture de la décision
du CSM nous apprend, et ce n'est pas sans intérêt, que certains actes qu'on
reproche aux juges de n'avoir pas accomplis n'ont jamais été demandés par
les parties ou leurs conseils.
Le CSM pour prononcer une réprimande a pointé des défauts de méthode
Bis répétita, la détention provisoire ne résulte pas de la décision du juge
d'instruction mais du JLD
pif34 écrivait news:4ef43d29$0$7727
d'instruction. En outre je vous rapppelle également que non seulement
toutes les décisions du juge qui ont été déférées à la chambre de
l'instruction ont été confirmées,
mais encore que la lecture de la décision
du CSM nous apprend, et ce n'est pas sans intérêt, que certains actes qu'on
reproche aux juges de n'avoir pas accomplis n'ont jamais été demandés par
les parties ou leurs conseils.
Le CSM pour prononcer une réprimande a pointé des défauts de méthode
Bis répétita, la détention provisoire ne résulte pas de la décision du juge
d'instruction mais du JLD
Dominique Gobeaut wrote:
> un de ces "honnêtes gens" toujours prêts à lyncher n'importe qui.
N'est-ce-pas? Par exemple les tarés qui se vengent d'être ridicules sur
Usenet en inondant le réseau d'accusations diverses sur leurs
contradicteurs, tout en restant courageusement cagoulés. Cagoules mitées.
Dominique Gobeaut <dmkgbt@free.invalid> wrote:
> un de ces "honnêtes gens" toujours prêts à lyncher n'importe qui.
N'est-ce-pas? Par exemple les tarés qui se vengent d'être ridicules sur
Usenet en inondant le réseau d'accusations diverses sur leurs
contradicteurs, tout en restant courageusement cagoulés. Cagoules mitées.
Dominique Gobeaut wrote:
> un de ces "honnêtes gens" toujours prêts à lyncher n'importe qui.
N'est-ce-pas? Par exemple les tarés qui se vengent d'être ridicules sur
Usenet en inondant le réseau d'accusations diverses sur leurs
contradicteurs, tout en restant courageusement cagoulés. Cagoules mitées.
pif34 wrote:si la justice ne fait rien lorsque quelqu'un chauffard est présenté
devant elle pour l'empecher conduire des 38T, je considère qu'elle en
est complice..
Le type a été jugé, c'est-à-dire qu'on a pris en compte ses torts et les
éléments à sa décharge. Et les juges ont statué en fonction de ce que
prévoit la loi.
La loi ne prévoit pas de venger les victimes et de leur demander leur
avis en ce qui concerne la peine à appliquer. Encore heureux.
pif34<pif34@nospam.fr.invalid> wrote:
si la justice ne fait rien lorsque quelqu'un chauffard est présenté
devant elle pour l'empecher conduire des 38T, je considère qu'elle en
est complice..
Le type a été jugé, c'est-à-dire qu'on a pris en compte ses torts et les
éléments à sa décharge. Et les juges ont statué en fonction de ce que
prévoit la loi.
La loi ne prévoit pas de venger les victimes et de leur demander leur
avis en ce qui concerne la peine à appliquer. Encore heureux.
pif34 wrote:si la justice ne fait rien lorsque quelqu'un chauffard est présenté
devant elle pour l'empecher conduire des 38T, je considère qu'elle en
est complice..
Le type a été jugé, c'est-à-dire qu'on a pris en compte ses torts et les
éléments à sa décharge. Et les juges ont statué en fonction de ce que
prévoit la loi.
La loi ne prévoit pas de venger les victimes et de leur demander leur
avis en ce qui concerne la peine à appliquer. Encore heureux.
T'as le sentiment que la justice ne fait rien
pour réduire les problèmes de sécurités
T'as le sentiment que la justice ne fait rien
pour réduire les problèmes de sécurités
T'as le sentiment que la justice ne fait rien
pour réduire les problèmes de sécurités
Sentiment, seulement un sentiment, certainement pas un raisonnement...
Sentiment, seulement un sentiment, certainement pas un raisonnement...
Sentiment, seulement un sentiment, certainement pas un raisonnement...
Le 23/12/2011 12:00, svbeev a écrit :pif34 écrivait news:4ef43d29$0$7727d'instruction. En outre je vous rapppelle également que non
seulement toutes les décisions du juge qui ont été déférées Ã
la chambre de l'instruction ont été confirmées,
Bof, ces confirmations n'ont jamais été un gage de qualité des
décisions déférées, ne dit-on pas "Chambre de l'instruction,
Chambre de confirmation" ?
Pour s'en convaincre, voici ce que dit le Procureur Général Viout de
la Chambre d'instruction : "Aujourd'hui, qu'il s'agisse des pouvoirs
propres du président, du suivi de la procédure d'instruction, la
chambre de l'instruction est dans l'incapacité absolue d'appliquer
les dispositions du code de procédure pénale. Totalement submergées
par les procédures, les chambres de l'instruction ne peuvent rendre
leurs arrêts dans le bref laps de temps prévu par la loi. Les trois
malheureux magistrats qui composent la chambre de l'instruction de la
cour d'appel de Lyon ont rendu l'an dernier 1 741 décisions. Comment
serait-il possible, dans un dossier aussi volumineux que celui
d'Outreau, qu'après qu'une première option a été prise, et Ã
chacun des passages devant la chambre de l'instruction, le magistrat
se replonge dans le dossier ? Les chambres de l'instruction sont donc
obligées de s'en tenir à une approche sommaire. Or elles sont très
importantes parce qu'elles devraient assurer la liaison, le dialogue
permanent avec le magistrat instructeur".
Ce qui veut dire que par manque de temps et de moyens humains, les
magistrats ne peuvent pas assurer correctement leurs fonctions au sein
de la chambre de l'instruction, ils le disent eux-même.
Il est donc singulier d'invoquer l'absence de censure par la chambre
d'instruction comme un gage de la pertinence des décisions de
Burgaud, alors que dans le même temps les intéressés affirment que
cette chambre ne remplit pas son rôle.
mais encore que la lecture de la décision
du CSM nous apprend, et ce n'est pas sans intérêt, que certains
actes qu'on reproche aux juges de n'avoir pas accomplis n'ont jamais
été demandés par les parties ou leurs conseils.
Ce que vous dites est totalement faux, et pour quelqu'un qui non sans
une certaine condescendance se pose en grand spécialiste de cette
affaire et le seul sur ce forum à même de la comprendre, ça la fout
mal. J'irai même jusqu'à dire que cela projette un éclairage
particulier sur votre parti-pris. En effet il n'a jamais été fait
grief à Burgaud devant le CSM de ne pas avoir accompli certains actes
d'instruction.
Dès lors le CSM n'a pas eu à se prononcer sur cette
question, et en aucun cas sa décision n'a pu apprendre ce que vous
prétendez.
C'est aisément vérifiable en consultant la décision du CSM que l'on
trouve ici :
http://www.conseil-superieur-magistrature.fr/discipline-des-magistrats?
mÞcision&vidR3
Je rappelle que dans cette affaire le CSM a été saisi par le garde
des sceaux, car il n'était pas possible à l'époque qu'il soit saisi
par les justiciables comme ça l'est désormais. Par conséquent les
griefs formulés contre Burgaud devant le CSM sont ceux retenus par le
seul garde des sceaux, et à cet égard il est tout de même un peu
choquant que le CSM puisse s'être prononcé sans même entendre les
victimes ou leurs avocats.
Le CSM pour prononcer une réprimande a pointé des défauts de
méthode
Vous plaisantez ? Le CSM est loin de n'avoir pointé que ça, je le
cite :
"Griefs 1-3 tiré du caractère peu critique des auditions et 1-4
tiré de ce que M. X n’aurait pas interrogé les mineurs sur les
circonstances précises des agressions dénoncées :
...
Attendu que les autres auditions précitées de DB, JB et KB, C et AD,
contiennent les mêmes négligences, maladresses et défauts de
maîtrise, dans la conduite des auditions des mineurs"
Attendu que ce manque de rigueur dans l’interrogatoire des adultes
mis en examen ou l’auditions des mineurs, et le défaut
d’approfondissement de leurs déclarations apparaissent, de manière
répétée, au sujet de faits et dénonciations particulièrement
graves : (suit une longue énumération)
"Grief 3-2 tiré des vérifications omises, abandonnées ou
tardivement engagées
...
Attendu que ces constatations font apparaître des négligences,
maladresses et défauts de maîtrise dans la conduite des auditions et
interrogatoires et actes non juridictionnels relevant des attributions
habituelles du juge d’instruction"
"Griefs 3-3, 3-4 et 2-2 regroupés, tirés du fait que les
interrogatoires et confrontations étaient insuffisamment approfondis
et peu exploitables, et de l’absence de réaction du juge
d’instruction en cas de revirement
...
Attendu que tous les constats portant sur les griefs 2-2, 3-3 et 3-4
de la saisine apparaissent comme autant de négligences, maladresses
et défauts de maîtrise dans les auditions, interrogatoires et
confrontations menés par le juge d’instruction"
"Grief 3-8 tiré de la présentation de certains faits comme acquis
alors qu’ils ne résultent que de déclarations de victimes ou de
mis en cause
...
Attendu que, lors de l’interrogatoire de O du 5 octobre 2001, le
juge d’instruction, à travers ses questions, a cité les noms de 19
personnes comme ayant participé à des faits de viols, à l’annonce
desquels le mis en examen a été amené à réagir ; qu’il ressort
de la lecture de ce procès-verbal que la formulation des questions
donnait l’impression de tenir pour acquise la culpabilité de ces
dix-neuf personnes ; qu’une telle présentation constitue une
maladresse et un défaut de maîtrise dans la manière de conduire les
interrogatoires ;
Attendu que, cette présentation, à U, de faits considérés comme
acquis, alors qu’ils ne l’étaient pas, révèle des négligences,
maladresses et un défaut de maîtrise ;
Attendu que, lors du dernier interrogatoire de F du 5 juin 2002, M. X
a formulé des questions très affirmatives sur le rôle et
l’implication de L pour des actes criminels très graves, utilisant,
notamment, des phrases du type : « il ressort de l’enquête que
L-père, était une des personnes les plus importantes du réseau de
pédophilie avec votre mari ; c’est lui qui s’occupait de vendre
les cassettes et photographies pornographiques, est-ce exact ? » ou
encore « il ressort de la procédure que les faits ont été commis
avec un chien avec la participation de L-père. Quel a été son rôle
précis ? » ; que ces formules, qui ne se référaient à aucun des
éléments précis du dossier, constituent une maladresse et un
défaut de maîtrise de la part du juge d’instruction ;
Attendu que, dans ce même interrogatoire récapitulatif du 5 juin
2002, M. X est revenu sur les faits qui auraient été commis en
Belgique, sans, pour autant, évoquer les recherches qui avaient été
réalisées et s’étaient révélées infructueuses ; que ceci
traduit également un défaut de maîtrise"
"Grief 5-6 tiré du fait que l’avis de fin d’information aurait
été délivré prématurément
...
il apparaît que le juge d’instruction, en agissant ainsi, a commis,
à un stade particulièrement sensible de son dossier, des
maladresses".
En d'autres termes, le CSM (qui je le rappelle n'a examiné que les
seuls griefs formulés par le garde des sceaux et non ceux formulés
par les victimes de ce fiasco) a pointé une foultitude de
négligences, maladresses, défauts de maîtrise, manque de méthode,
etc.
On ne pouvait pas mieux dire que Burgaud s'est montré totalement
incompétent, et en conséquence il a été durement été châtié
par ses pairs d'une sévère réprimande.
Et dans le même temps, on ne peut s'empêcher d'imaginer à quelle
sauce ces mêmes magistrats auraient mangé un chirurgien ou un pilote
d'avion ayant commis une telle accumulation de négligences,
maladresses, défauts de maîtrise, manque de méthode...
Bis répétita, la détention provisoire ne résulte pas de la
décision du juge d'instruction mais du JLD
Oui mais le JLD ne prend pas sa décision ex nihilo, il s'appuie
notamment sur le dossier d'instruction. Et donc si l'instruction est
vérolée la décision du JLD l'est aussi, de sorte qu'il n'est pas
sérieux d'affirmer que Burgaud n'a pas sa part de responsabilité
dans les détentions provisoire.
Le 23/12/2011 12:00, svbeev a écrit :
pif34<pif34@nospam.fr.invalid> écrivait news:4ef43d29$0$7727
d'instruction. En outre je vous rapppelle également que non
seulement toutes les décisions du juge qui ont été déférées Ã
la chambre de l'instruction ont été confirmées,
Bof, ces confirmations n'ont jamais été un gage de qualité des
décisions déférées, ne dit-on pas "Chambre de l'instruction,
Chambre de confirmation" ?
Pour s'en convaincre, voici ce que dit le Procureur Général Viout de
la Chambre d'instruction : "Aujourd'hui, qu'il s'agisse des pouvoirs
propres du président, du suivi de la procédure d'instruction, la
chambre de l'instruction est dans l'incapacité absolue d'appliquer
les dispositions du code de procédure pénale. Totalement submergées
par les procédures, les chambres de l'instruction ne peuvent rendre
leurs arrêts dans le bref laps de temps prévu par la loi. Les trois
malheureux magistrats qui composent la chambre de l'instruction de la
cour d'appel de Lyon ont rendu l'an dernier 1 741 décisions. Comment
serait-il possible, dans un dossier aussi volumineux que celui
d'Outreau, qu'après qu'une première option a été prise, et Ã
chacun des passages devant la chambre de l'instruction, le magistrat
se replonge dans le dossier ? Les chambres de l'instruction sont donc
obligées de s'en tenir à une approche sommaire. Or elles sont très
importantes parce qu'elles devraient assurer la liaison, le dialogue
permanent avec le magistrat instructeur".
Ce qui veut dire que par manque de temps et de moyens humains, les
magistrats ne peuvent pas assurer correctement leurs fonctions au sein
de la chambre de l'instruction, ils le disent eux-même.
Il est donc singulier d'invoquer l'absence de censure par la chambre
d'instruction comme un gage de la pertinence des décisions de
Burgaud, alors que dans le même temps les intéressés affirment que
cette chambre ne remplit pas son rôle.
mais encore que la lecture de la décision
du CSM nous apprend, et ce n'est pas sans intérêt, que certains
actes qu'on reproche aux juges de n'avoir pas accomplis n'ont jamais
été demandés par les parties ou leurs conseils.
Ce que vous dites est totalement faux, et pour quelqu'un qui non sans
une certaine condescendance se pose en grand spécialiste de cette
affaire et le seul sur ce forum à même de la comprendre, ça la fout
mal. J'irai même jusqu'à dire que cela projette un éclairage
particulier sur votre parti-pris. En effet il n'a jamais été fait
grief à Burgaud devant le CSM de ne pas avoir accompli certains actes
d'instruction.
Dès lors le CSM n'a pas eu à se prononcer sur cette
question, et en aucun cas sa décision n'a pu apprendre ce que vous
prétendez.
C'est aisément vérifiable en consultant la décision du CSM que l'on
trouve ici :
http://www.conseil-superieur-magistrature.fr/discipline-des-magistrats?
mÞcision&vidR3
Je rappelle que dans cette affaire le CSM a été saisi par le garde
des sceaux, car il n'était pas possible à l'époque qu'il soit saisi
par les justiciables comme ça l'est désormais. Par conséquent les
griefs formulés contre Burgaud devant le CSM sont ceux retenus par le
seul garde des sceaux, et à cet égard il est tout de même un peu
choquant que le CSM puisse s'être prononcé sans même entendre les
victimes ou leurs avocats.
Le CSM pour prononcer une réprimande a pointé des défauts de
méthode
Vous plaisantez ? Le CSM est loin de n'avoir pointé que ça, je le
cite :
"Griefs 1-3 tiré du caractère peu critique des auditions et 1-4
tiré de ce que M. X n’aurait pas interrogé les mineurs sur les
circonstances précises des agressions dénoncées :
...
Attendu que les autres auditions précitées de DB, JB et KB, C et AD,
contiennent les mêmes négligences, maladresses et défauts de
maîtrise, dans la conduite des auditions des mineurs"
Attendu que ce manque de rigueur dans l’interrogatoire des adultes
mis en examen ou l’auditions des mineurs, et le défaut
d’approfondissement de leurs déclarations apparaissent, de manière
répétée, au sujet de faits et dénonciations particulièrement
graves : (suit une longue énumération)
"Grief 3-2 tiré des vérifications omises, abandonnées ou
tardivement engagées
...
Attendu que ces constatations font apparaître des négligences,
maladresses et défauts de maîtrise dans la conduite des auditions et
interrogatoires et actes non juridictionnels relevant des attributions
habituelles du juge d’instruction"
"Griefs 3-3, 3-4 et 2-2 regroupés, tirés du fait que les
interrogatoires et confrontations étaient insuffisamment approfondis
et peu exploitables, et de l’absence de réaction du juge
d’instruction en cas de revirement
...
Attendu que tous les constats portant sur les griefs 2-2, 3-3 et 3-4
de la saisine apparaissent comme autant de négligences, maladresses
et défauts de maîtrise dans les auditions, interrogatoires et
confrontations menés par le juge d’instruction"
"Grief 3-8 tiré de la présentation de certains faits comme acquis
alors qu’ils ne résultent que de déclarations de victimes ou de
mis en cause
...
Attendu que, lors de l’interrogatoire de O du 5 octobre 2001, le
juge d’instruction, à travers ses questions, a cité les noms de 19
personnes comme ayant participé à des faits de viols, à l’annonce
desquels le mis en examen a été amené à réagir ; qu’il ressort
de la lecture de ce procès-verbal que la formulation des questions
donnait l’impression de tenir pour acquise la culpabilité de ces
dix-neuf personnes ; qu’une telle présentation constitue une
maladresse et un défaut de maîtrise dans la manière de conduire les
interrogatoires ;
Attendu que, cette présentation, à U, de faits considérés comme
acquis, alors qu’ils ne l’étaient pas, révèle des négligences,
maladresses et un défaut de maîtrise ;
Attendu que, lors du dernier interrogatoire de F du 5 juin 2002, M. X
a formulé des questions très affirmatives sur le rôle et
l’implication de L pour des actes criminels très graves, utilisant,
notamment, des phrases du type : « il ressort de l’enquête que
L-père, était une des personnes les plus importantes du réseau de
pédophilie avec votre mari ; c’est lui qui s’occupait de vendre
les cassettes et photographies pornographiques, est-ce exact ? » ou
encore « il ressort de la procédure que les faits ont été commis
avec un chien avec la participation de L-père. Quel a été son rôle
précis ? » ; que ces formules, qui ne se référaient à aucun des
éléments précis du dossier, constituent une maladresse et un
défaut de maîtrise de la part du juge d’instruction ;
Attendu que, dans ce même interrogatoire récapitulatif du 5 juin
2002, M. X est revenu sur les faits qui auraient été commis en
Belgique, sans, pour autant, évoquer les recherches qui avaient été
réalisées et s’étaient révélées infructueuses ; que ceci
traduit également un défaut de maîtrise"
"Grief 5-6 tiré du fait que l’avis de fin d’information aurait
été délivré prématurément
...
il apparaît que le juge d’instruction, en agissant ainsi, a commis,
à un stade particulièrement sensible de son dossier, des
maladresses".
En d'autres termes, le CSM (qui je le rappelle n'a examiné que les
seuls griefs formulés par le garde des sceaux et non ceux formulés
par les victimes de ce fiasco) a pointé une foultitude de
négligences, maladresses, défauts de maîtrise, manque de méthode,
etc.
On ne pouvait pas mieux dire que Burgaud s'est montré totalement
incompétent, et en conséquence il a été durement été châtié
par ses pairs d'une sévère réprimande.
Et dans le même temps, on ne peut s'empêcher d'imaginer à quelle
sauce ces mêmes magistrats auraient mangé un chirurgien ou un pilote
d'avion ayant commis une telle accumulation de négligences,
maladresses, défauts de maîtrise, manque de méthode...
Bis répétita, la détention provisoire ne résulte pas de la
décision du juge d'instruction mais du JLD
Oui mais le JLD ne prend pas sa décision ex nihilo, il s'appuie
notamment sur le dossier d'instruction. Et donc si l'instruction est
vérolée la décision du JLD l'est aussi, de sorte qu'il n'est pas
sérieux d'affirmer que Burgaud n'a pas sa part de responsabilité
dans les détentions provisoire.
Le 23/12/2011 12:00, svbeev a écrit :pif34 écrivait news:4ef43d29$0$7727d'instruction. En outre je vous rapppelle également que non
seulement toutes les décisions du juge qui ont été déférées Ã
la chambre de l'instruction ont été confirmées,
Bof, ces confirmations n'ont jamais été un gage de qualité des
décisions déférées, ne dit-on pas "Chambre de l'instruction,
Chambre de confirmation" ?
Pour s'en convaincre, voici ce que dit le Procureur Général Viout de
la Chambre d'instruction : "Aujourd'hui, qu'il s'agisse des pouvoirs
propres du président, du suivi de la procédure d'instruction, la
chambre de l'instruction est dans l'incapacité absolue d'appliquer
les dispositions du code de procédure pénale. Totalement submergées
par les procédures, les chambres de l'instruction ne peuvent rendre
leurs arrêts dans le bref laps de temps prévu par la loi. Les trois
malheureux magistrats qui composent la chambre de l'instruction de la
cour d'appel de Lyon ont rendu l'an dernier 1 741 décisions. Comment
serait-il possible, dans un dossier aussi volumineux que celui
d'Outreau, qu'après qu'une première option a été prise, et Ã
chacun des passages devant la chambre de l'instruction, le magistrat
se replonge dans le dossier ? Les chambres de l'instruction sont donc
obligées de s'en tenir à une approche sommaire. Or elles sont très
importantes parce qu'elles devraient assurer la liaison, le dialogue
permanent avec le magistrat instructeur".
Ce qui veut dire que par manque de temps et de moyens humains, les
magistrats ne peuvent pas assurer correctement leurs fonctions au sein
de la chambre de l'instruction, ils le disent eux-même.
Il est donc singulier d'invoquer l'absence de censure par la chambre
d'instruction comme un gage de la pertinence des décisions de
Burgaud, alors que dans le même temps les intéressés affirment que
cette chambre ne remplit pas son rôle.
mais encore que la lecture de la décision
du CSM nous apprend, et ce n'est pas sans intérêt, que certains
actes qu'on reproche aux juges de n'avoir pas accomplis n'ont jamais
été demandés par les parties ou leurs conseils.
Ce que vous dites est totalement faux, et pour quelqu'un qui non sans
une certaine condescendance se pose en grand spécialiste de cette
affaire et le seul sur ce forum à même de la comprendre, ça la fout
mal. J'irai même jusqu'à dire que cela projette un éclairage
particulier sur votre parti-pris. En effet il n'a jamais été fait
grief à Burgaud devant le CSM de ne pas avoir accompli certains actes
d'instruction.
Dès lors le CSM n'a pas eu à se prononcer sur cette
question, et en aucun cas sa décision n'a pu apprendre ce que vous
prétendez.
C'est aisément vérifiable en consultant la décision du CSM que l'on
trouve ici :
http://www.conseil-superieur-magistrature.fr/discipline-des-magistrats?
mÞcision&vidR3
Je rappelle que dans cette affaire le CSM a été saisi par le garde
des sceaux, car il n'était pas possible à l'époque qu'il soit saisi
par les justiciables comme ça l'est désormais. Par conséquent les
griefs formulés contre Burgaud devant le CSM sont ceux retenus par le
seul garde des sceaux, et à cet égard il est tout de même un peu
choquant que le CSM puisse s'être prononcé sans même entendre les
victimes ou leurs avocats.
Le CSM pour prononcer une réprimande a pointé des défauts de
méthode
Vous plaisantez ? Le CSM est loin de n'avoir pointé que ça, je le
cite :
"Griefs 1-3 tiré du caractère peu critique des auditions et 1-4
tiré de ce que M. X n’aurait pas interrogé les mineurs sur les
circonstances précises des agressions dénoncées :
...
Attendu que les autres auditions précitées de DB, JB et KB, C et AD,
contiennent les mêmes négligences, maladresses et défauts de
maîtrise, dans la conduite des auditions des mineurs"
Attendu que ce manque de rigueur dans l’interrogatoire des adultes
mis en examen ou l’auditions des mineurs, et le défaut
d’approfondissement de leurs déclarations apparaissent, de manière
répétée, au sujet de faits et dénonciations particulièrement
graves : (suit une longue énumération)
"Grief 3-2 tiré des vérifications omises, abandonnées ou
tardivement engagées
...
Attendu que ces constatations font apparaître des négligences,
maladresses et défauts de maîtrise dans la conduite des auditions et
interrogatoires et actes non juridictionnels relevant des attributions
habituelles du juge d’instruction"
"Griefs 3-3, 3-4 et 2-2 regroupés, tirés du fait que les
interrogatoires et confrontations étaient insuffisamment approfondis
et peu exploitables, et de l’absence de réaction du juge
d’instruction en cas de revirement
...
Attendu que tous les constats portant sur les griefs 2-2, 3-3 et 3-4
de la saisine apparaissent comme autant de négligences, maladresses
et défauts de maîtrise dans les auditions, interrogatoires et
confrontations menés par le juge d’instruction"
"Grief 3-8 tiré de la présentation de certains faits comme acquis
alors qu’ils ne résultent que de déclarations de victimes ou de
mis en cause
...
Attendu que, lors de l’interrogatoire de O du 5 octobre 2001, le
juge d’instruction, à travers ses questions, a cité les noms de 19
personnes comme ayant participé à des faits de viols, à l’annonce
desquels le mis en examen a été amené à réagir ; qu’il ressort
de la lecture de ce procès-verbal que la formulation des questions
donnait l’impression de tenir pour acquise la culpabilité de ces
dix-neuf personnes ; qu’une telle présentation constitue une
maladresse et un défaut de maîtrise dans la manière de conduire les
interrogatoires ;
Attendu que, cette présentation, à U, de faits considérés comme
acquis, alors qu’ils ne l’étaient pas, révèle des négligences,
maladresses et un défaut de maîtrise ;
Attendu que, lors du dernier interrogatoire de F du 5 juin 2002, M. X
a formulé des questions très affirmatives sur le rôle et
l’implication de L pour des actes criminels très graves, utilisant,
notamment, des phrases du type : « il ressort de l’enquête que
L-père, était une des personnes les plus importantes du réseau de
pédophilie avec votre mari ; c’est lui qui s’occupait de vendre
les cassettes et photographies pornographiques, est-ce exact ? » ou
encore « il ressort de la procédure que les faits ont été commis
avec un chien avec la participation de L-père. Quel a été son rôle
précis ? » ; que ces formules, qui ne se référaient à aucun des
éléments précis du dossier, constituent une maladresse et un
défaut de maîtrise de la part du juge d’instruction ;
Attendu que, dans ce même interrogatoire récapitulatif du 5 juin
2002, M. X est revenu sur les faits qui auraient été commis en
Belgique, sans, pour autant, évoquer les recherches qui avaient été
réalisées et s’étaient révélées infructueuses ; que ceci
traduit également un défaut de maîtrise"
"Grief 5-6 tiré du fait que l’avis de fin d’information aurait
été délivré prématurément
...
il apparaît que le juge d’instruction, en agissant ainsi, a commis,
à un stade particulièrement sensible de son dossier, des
maladresses".
En d'autres termes, le CSM (qui je le rappelle n'a examiné que les
seuls griefs formulés par le garde des sceaux et non ceux formulés
par les victimes de ce fiasco) a pointé une foultitude de
négligences, maladresses, défauts de maîtrise, manque de méthode,
etc.
On ne pouvait pas mieux dire que Burgaud s'est montré totalement
incompétent, et en conséquence il a été durement été châtié
par ses pairs d'une sévère réprimande.
Et dans le même temps, on ne peut s'empêcher d'imaginer à quelle
sauce ces mêmes magistrats auraient mangé un chirurgien ou un pilote
d'avion ayant commis une telle accumulation de négligences,
maladresses, défauts de maîtrise, manque de méthode...
Bis répétita, la détention provisoire ne résulte pas de la
décision du juge d'instruction mais du JLD
Oui mais le JLD ne prend pas sa décision ex nihilo, il s'appuie
notamment sur le dossier d'instruction. Et donc si l'instruction est
vérolée la décision du JLD l'est aussi, de sorte qu'il n'est pas
sérieux d'affirmer que Burgaud n'a pas sa part de responsabilité
dans les détentions provisoire.
En principe c'est mon texte.
Que pensez-vous des messages homophobes sur
les paquets de clopes aux USA?
En principe c'est mon texte.
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les paquets de clopes aux USA?
En principe c'est mon texte.
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