C'est curieux que tu dises ça des seuls politiques. On a un texte qui
vient nous dire que le sentiment d'insécurité est probablement décorrélé
du niveau réel d'insécurité, et il me semble que toi aussi tu viens nous
dire à l'instar des politiques que l'insécurité est bien réelle.
C'est bien ce que je dis : en l'état actuel des textes l'appréciation de
la légitime défense est discutable. Et si cela ne plait pas,il faut
changer la texte afin qu'elle ne le soit plus et instaurer
législativement une immunité pénale automatique.
1°) quand un juge remet quelqu'un en liberté, c'est que la loi le
permet. Si on ne veut pas qu'il puisse le faire il faut changer la loi
Allons bon...
Mais a-t-elle été saisie ? Elle ne peut pas se saisir elle-même. Là
encore si tu veux que ça change ce sont les lois qu'il faut changer.
Étaient-ils pénalement poursuivis au moins ? Car je répète que la
justice ne peut s'"autosaisir".
J'ai dit ça moi ? En tout état de cause, la route c'est dangereux et je
trouve surréaliste de mettre cette dangerosité sur le dos de la justice.
C'est curieux que tu dises ça des seuls politiques. On a un texte qui
vient nous dire que le sentiment d'insécurité est probablement décorrélé
du niveau réel d'insécurité, et il me semble que toi aussi tu viens nous
dire à l'instar des politiques que l'insécurité est bien réelle.
C'est bien ce que je dis : en l'état actuel des textes l'appréciation de
la légitime défense est discutable. Et si cela ne plait pas,il faut
changer la texte afin qu'elle ne le soit plus et instaurer
législativement une immunité pénale automatique.
1°) quand un juge remet quelqu'un en liberté, c'est que la loi le
permet. Si on ne veut pas qu'il puisse le faire il faut changer la loi
Allons bon...
Mais a-t-elle été saisie ? Elle ne peut pas se saisir elle-même. Là
encore si tu veux que ça change ce sont les lois qu'il faut changer.
Étaient-ils pénalement poursuivis au moins ? Car je répète que la
justice ne peut s'"autosaisir".
J'ai dit ça moi ? En tout état de cause, la route c'est dangereux et je
trouve surréaliste de mettre cette dangerosité sur le dos de la justice.
C'est curieux que tu dises ça des seuls politiques. On a un texte qui
vient nous dire que le sentiment d'insécurité est probablement décorrélé
du niveau réel d'insécurité, et il me semble que toi aussi tu viens nous
dire à l'instar des politiques que l'insécurité est bien réelle.
C'est bien ce que je dis : en l'état actuel des textes l'appréciation de
la légitime défense est discutable. Et si cela ne plait pas,il faut
changer la texte afin qu'elle ne le soit plus et instaurer
législativement une immunité pénale automatique.
1°) quand un juge remet quelqu'un en liberté, c'est que la loi le
permet. Si on ne veut pas qu'il puisse le faire il faut changer la loi
Allons bon...
Mais a-t-elle été saisie ? Elle ne peut pas se saisir elle-même. Là
encore si tu veux que ça change ce sont les lois qu'il faut changer.
Étaient-ils pénalement poursuivis au moins ? Car je répète que la
justice ne peut s'"autosaisir".
J'ai dit ça moi ? En tout état de cause, la route c'est dangereux et je
trouve surréaliste de mettre cette dangerosité sur le dos de la justice.
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
svbeev wrote:
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
C'est bien cette non contestation de ses décisions qui permet de
décharger le juge d'instruction de ce qui est reconnu comme des fautes :
un contrôle hiérarchique, sérieux et non influencé par "l'opinion
publique" relayée par des journalistes à sensation, aurait permis
d'arrêter l'affaire avant que ces fautes n'entraînent les graves
préjudices à l'encontre des accusés d'Outreau.
Quand on laisse un jeune juge d'instruction, un peu psycho-rigide,
certes, prendre des décisions importantes pour la vie et l'honneur des
accusés, sans aucun contrôle de sa hiérarchie, sur une affaire hyper
médiatisée, c'est l'Etat qui est responsable et pas l'individu qui
commet la faute.
Quant à la responsabilité des journalistes... si on donne une charogne
aux hyènes, c'est bien pour qu'ils la dévorent, non ?
La sérénité de l'instruction aurait beaucoup gagné à être protégée de
ces hyènes là.
C'est aussi la responsabilité des supérieurs hiérarchiques du juge
d'instruction, du Parquet et des politiques qui se sont exprimés en
violant le secret de l'instruction et c'est donc, encore, la
responsabilité de l'Etat français qui est en cause et pas celle d'un
bouc émissaire commode.
svbeev <tcweb@wanadoo.fr> wrote:
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
C'est bien cette non contestation de ses décisions qui permet de
décharger le juge d'instruction de ce qui est reconnu comme des fautes :
un contrôle hiérarchique, sérieux et non influencé par "l'opinion
publique" relayée par des journalistes à sensation, aurait permis
d'arrêter l'affaire avant que ces fautes n'entraînent les graves
préjudices à l'encontre des accusés d'Outreau.
Quand on laisse un jeune juge d'instruction, un peu psycho-rigide,
certes, prendre des décisions importantes pour la vie et l'honneur des
accusés, sans aucun contrôle de sa hiérarchie, sur une affaire hyper
médiatisée, c'est l'Etat qui est responsable et pas l'individu qui
commet la faute.
Quant à la responsabilité des journalistes... si on donne une charogne
aux hyènes, c'est bien pour qu'ils la dévorent, non ?
La sérénité de l'instruction aurait beaucoup gagné à être protégée de
ces hyènes là.
C'est aussi la responsabilité des supérieurs hiérarchiques du juge
d'instruction, du Parquet et des politiques qui se sont exprimés en
violant le secret de l'instruction et c'est donc, encore, la
responsabilité de l'Etat français qui est en cause et pas celle d'un
bouc émissaire commode.
svbeev wrote:
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
C'est bien cette non contestation de ses décisions qui permet de
décharger le juge d'instruction de ce qui est reconnu comme des fautes :
un contrôle hiérarchique, sérieux et non influencé par "l'opinion
publique" relayée par des journalistes à sensation, aurait permis
d'arrêter l'affaire avant que ces fautes n'entraînent les graves
préjudices à l'encontre des accusés d'Outreau.
Quand on laisse un jeune juge d'instruction, un peu psycho-rigide,
certes, prendre des décisions importantes pour la vie et l'honneur des
accusés, sans aucun contrôle de sa hiérarchie, sur une affaire hyper
médiatisée, c'est l'Etat qui est responsable et pas l'individu qui
commet la faute.
Quant à la responsabilité des journalistes... si on donne une charogne
aux hyènes, c'est bien pour qu'ils la dévorent, non ?
La sérénité de l'instruction aurait beaucoup gagné à être protégée de
ces hyènes là.
C'est aussi la responsabilité des supérieurs hiérarchiques du juge
d'instruction, du Parquet et des politiques qui se sont exprimés en
violant le secret de l'instruction et c'est donc, encore, la
responsabilité de l'Etat français qui est en cause et pas celle d'un
bouc émissaire commode.
Et parceque vous pensez que la presse n'a aucune part de responsabilité
dans ce qui s'est passé ? Et bien sur, c'est dans les medias qu'il faut
aller chercher la vérité ! Décidément, nous avons peu de chances de nous
entendre. Pendant les travaux de la commission parlementaire, Florence
Aubenas avec fort bien parlé de cette épineuse question.
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
C'est bien parceque vous ne comprenez manifestement pas les enjeux de
l'indépendance judiciaire et que dans un cas on veut sanctionner le juge
à raison de la teneur de ses décisions juridictionnelles (qui peuvent et
même doivent faire l'objet de voies de recours si une des parties entend
les contester) ce qui m'apparaît infiniment dangereux, alors que dans
l'autre cas les sanctions ne sont pas fondées sur la teneur de la
décision mais sur le fait que le juge ne fait pas le boulot pour lequel
il est payé ce qui en revanche me parait normal.
Comment peut-on s'inquiéter du trop d'indépendance de la justice ?
Moi c'est exactement l'inverse qui m'inquiète profondément.
Je constate d'ailleurs avec un certain soulagement que tout les pays
démocratiques organisent et protègent l'indépendance de leur autorité
judiciaire et ce n'est peut être pas seulement le fruit du hasard.
Et parceque vous pensez que la presse n'a aucune part de responsabilité
dans ce qui s'est passé ? Et bien sur, c'est dans les medias qu'il faut
aller chercher la vérité ! Décidément, nous avons peu de chances de nous
entendre. Pendant les travaux de la commission parlementaire, Florence
Aubenas avec fort bien parlé de cette épineuse question.
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
C'est bien parceque vous ne comprenez manifestement pas les enjeux de
l'indépendance judiciaire et que dans un cas on veut sanctionner le juge
à raison de la teneur de ses décisions juridictionnelles (qui peuvent et
même doivent faire l'objet de voies de recours si une des parties entend
les contester) ce qui m'apparaît infiniment dangereux, alors que dans
l'autre cas les sanctions ne sont pas fondées sur la teneur de la
décision mais sur le fait que le juge ne fait pas le boulot pour lequel
il est payé ce qui en revanche me parait normal.
Comment peut-on s'inquiéter du trop d'indépendance de la justice ?
Moi c'est exactement l'inverse qui m'inquiète profondément.
Je constate d'ailleurs avec un certain soulagement que tout les pays
démocratiques organisent et protègent l'indépendance de leur autorité
judiciaire et ce n'est peut être pas seulement le fruit du hasard.
Et parceque vous pensez que la presse n'a aucune part de responsabilité
dans ce qui s'est passé ? Et bien sur, c'est dans les medias qu'il faut
aller chercher la vérité ! Décidément, nous avons peu de chances de nous
entendre. Pendant les travaux de la commission parlementaire, Florence
Aubenas avec fort bien parlé de cette épineuse question.
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
C'est bien parceque vous ne comprenez manifestement pas les enjeux de
l'indépendance judiciaire et que dans un cas on veut sanctionner le juge
à raison de la teneur de ses décisions juridictionnelles (qui peuvent et
même doivent faire l'objet de voies de recours si une des parties entend
les contester) ce qui m'apparaît infiniment dangereux, alors que dans
l'autre cas les sanctions ne sont pas fondées sur la teneur de la
décision mais sur le fait que le juge ne fait pas le boulot pour lequel
il est payé ce qui en revanche me parait normal.
Comment peut-on s'inquiéter du trop d'indépendance de la justice ?
Moi c'est exactement l'inverse qui m'inquiète profondément.
Je constate d'ailleurs avec un certain soulagement que tout les pays
démocratiques organisent et protègent l'indépendance de leur autorité
judiciaire et ce n'est peut être pas seulement le fruit du hasard.
Et parceque vous pensez que la presse n'a aucune part de responsabilité
dans ce qui s'est passé ?
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
Et parceque vous pensez que la presse n'a aucune part de responsabilité
dans ce qui s'est passé ?
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
Et parceque vous pensez que la presse n'a aucune part de responsabilité
dans ce qui s'est passé ?
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
Le 23/12/2011 07:30, Odilon Crocq a écrit :C'est bien ce que je dis : en l'état actuel des textes l'appréciation de
la légitime défense est discutable. Et si cela ne plait pas,il faut
changer la texte afin qu'elle ne le soit plus et instaurer
législativement une immunité pénale automatique.
non, les lois laisseront toujours une place à appréciation pour les
magistrats, ca me semble normal.
1°) quand un juge remet quelqu'un en liberté, c'est que la loi le
permet. Si on ne veut pas qu'il puisse le faire il faut changer la loi
bon, ben essaye de rédiger une seule loi aussi complete, ton discours
devient absurde...
je sais pas si je suis assez clair: le chauffard est passé au tribunal
devant un juge... alors la justice a-t-elle été saisie : oui, par qui,
je pense que c'est le procureur suite au BEA de la police nationnale.
c'est comme le mec qui se fait tabasser. Le gars qui le tabasse il
demande un couteau à un copain. Le copain passe le couteau et regarde
impassiblement sans rien dire... il est complice à mon sens
Le 23/12/2011 07:30, Odilon Crocq a écrit :
C'est bien ce que je dis : en l'état actuel des textes l'appréciation de
la légitime défense est discutable. Et si cela ne plait pas,il faut
changer la texte afin qu'elle ne le soit plus et instaurer
législativement une immunité pénale automatique.
non, les lois laisseront toujours une place à appréciation pour les
magistrats, ca me semble normal.
1°) quand un juge remet quelqu'un en liberté, c'est que la loi le
permet. Si on ne veut pas qu'il puisse le faire il faut changer la loi
bon, ben essaye de rédiger une seule loi aussi complete, ton discours
devient absurde...
je sais pas si je suis assez clair: le chauffard est passé au tribunal
devant un juge... alors la justice a-t-elle été saisie : oui, par qui,
je pense que c'est le procureur suite au BEA de la police nationnale.
c'est comme le mec qui se fait tabasser. Le gars qui le tabasse il
demande un couteau à un copain. Le copain passe le couteau et regarde
impassiblement sans rien dire... il est complice à mon sens
Le 23/12/2011 07:30, Odilon Crocq a écrit :C'est bien ce que je dis : en l'état actuel des textes l'appréciation de
la légitime défense est discutable. Et si cela ne plait pas,il faut
changer la texte afin qu'elle ne le soit plus et instaurer
législativement une immunité pénale automatique.
non, les lois laisseront toujours une place à appréciation pour les
magistrats, ca me semble normal.
1°) quand un juge remet quelqu'un en liberté, c'est que la loi le
permet. Si on ne veut pas qu'il puisse le faire il faut changer la loi
bon, ben essaye de rédiger une seule loi aussi complete, ton discours
devient absurde...
je sais pas si je suis assez clair: le chauffard est passé au tribunal
devant un juge... alors la justice a-t-elle été saisie : oui, par qui,
je pense que c'est le procureur suite au BEA de la police nationnale.
c'est comme le mec qui se fait tabasser. Le gars qui le tabasse il
demande un couteau à un copain. Le copain passe le couteau et regarde
impassiblement sans rien dire... il est complice à mon sens
MichellePadovani wrote:
(rien d'intéressant pour le forum)
Si quelqu'un connaît le vrai nom et l'adresse de la soi-disant
"Michelle Padovani", mon reply-to est valide.
MichellePadovani <padovanimichelle@orange.fr> wrote:
(rien d'intéressant pour le forum)
Si quelqu'un connaît le vrai nom et l'adresse de la soi-disant
"Michelle Padovani", mon reply-to est valide.
MichellePadovani wrote:
(rien d'intéressant pour le forum)
Si quelqu'un connaît le vrai nom et l'adresse de la soi-disant
"Michelle Padovani", mon reply-to est valide.
la justice est au service de la démocration, elle ne doit pas obéire à
elle même, mais au peuple quelque part... si le peuple pense qu'il faut
moins de tolerance et de relaxe, la justice doit respecter la volonté du
peuple,
la justice est au service de la démocration, elle ne doit pas obéire à
elle même, mais au peuple quelque part... si le peuple pense qu'il faut
moins de tolerance et de relaxe, la justice doit respecter la volonté du
peuple,
la justice est au service de la démocration, elle ne doit pas obéire à
elle même, mais au peuple quelque part... si le peuple pense qu'il faut
moins de tolerance et de relaxe, la justice doit respecter la volonté du
peuple,
Le 23/12/2011 01:28, svbeev a écrit :Et parceque vous pensez que la presse n'a aucune part de responsabilité
dans ce qui s'est passé ? Et bien sur, c'est dans les medias qu'il faut
aller chercher la vérité ! Décidément, nous avons peu de chances de nous
entendre. Pendant les travaux de la commission parlementaire, Florence
Aubenas avec fort bien parlé de cette épineuse question.
ca fait partie du métier de magistrat que de savoir prendre une distance
par rapport à la presse, d'autant qu'il est le seul a posséder
l'information puisqu'on parle encore de nos jours au secret de
l'instruction. S'il y a des fuites, il en est le premier responsable.
Mais ca lui faisait aussi plaisir de voir son nom cité dans une grande
affaire à tous les JT... dire qu'il n'a commis aucune faute
d'objectivité/probité, je trouve ca hypocrite.
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
justement, avant meme la détention provisioire, une démarche à décharge
aurait du etre entreprise. Ca n'a jamais été le cas puisqu'ils ont été
inculpés. Quand ils sont entrés dans le bureau du juge d'instruction la
première fois, ils étaient déjà coupable à ces yeux.
mettre en prison, je dis qu'il s'agit de faute professionnelle qui
démontre qu'il n'a pas les qualité nécessaire à exercer le métier de
magistrat.
C'est bien parceque vous ne comprenez manifestement pas les enjeux de
l'indépendance judiciaire et que dans un cas on veut sanctionner le juge
à raison de la teneur de ses décisions juridictionnelles (qui peuvent et
même doivent faire l'objet de voies de recours si une des parties entend
les contester) ce qui m'apparaît infiniment dangereux, alors que dans
l'autre cas les sanctions ne sont pas fondées sur la teneur de la
décision mais sur le fait que le juge ne fait pas le boulot pour lequel
il est payé ce qui en revanche me parait normal.
non, le fait qu'il se laisse influencer par les médias à un tel point
(alors qu'il était leur source d'information directe ou indirecte
quelque part) et le fait qu'il n'envisage jamais une enquete à décharge
et n'écoute pas les avocats de la défense montre qu'il ne doit plus
exercer cette fonction. Il y a suffisamment de boulot au ministère de la
justice pour lui trouver un poste avec moins de responsabilités,
moyennant petit formation si besoin est, mais à ce niveau, je suppose
que ce n'est pas les connaissances théoriques qui font défaut.
Comment peut-on s'inquiéter du trop d'indépendance de la justice ?
Moi c'est exactement l'inverse qui m'inquiète profondément.
la justice est au service de la démocration, elle ne doit pas obéire à
elle même, mais au peuple quelque part... si le peuple pense qu'il faut
moins de tolerance et de relaxe, la justice doit respecter la volonté du
peuple, meme si ca ne plait pas à son bord politique majorataire dans la
magistrature, mais minoritaire dans les elections.
C'est peut etre aussi pour cela que certains veulent plus de jurés dans
les tribunaux... tu vas me dire qu'on perdra du temps et de la
qualité... on va aussi traiter les flics de réacs... mais pour avoir des
contacts multiples au sein de la police ou de la gendarmerie, les deux
professions sont dégouttées, comme les citoyens, de voire autant de
relaxe devant des gens présentés devant la justice.
Je constate d'ailleurs avec un certain soulagement que tout les pays
démocratiques organisent et protègent l'indépendance de leur autorité
judiciaire et ce n'est peut être pas seulement le fruit du hasard.
on peut etre indépendant de l'exécutif, et pour autant ne pas avoir de
corporatisme et écouter les urnes...
disant protégée si les magistrat ne respectent plus la volonté du peuple
???
ou alors, il faut un système comparables aux assises anglosaxonnes ?
Le 23/12/2011 01:28, svbeev a écrit :
Et parceque vous pensez que la presse n'a aucune part de responsabilité
dans ce qui s'est passé ? Et bien sur, c'est dans les medias qu'il faut
aller chercher la vérité ! Décidément, nous avons peu de chances de nous
entendre. Pendant les travaux de la commission parlementaire, Florence
Aubenas avec fort bien parlé de cette épineuse question.
ca fait partie du métier de magistrat que de savoir prendre une distance
par rapport à la presse, d'autant qu'il est le seul a posséder
l'information puisqu'on parle encore de nos jours au secret de
l'instruction. S'il y a des fuites, il en est le premier responsable.
Mais ca lui faisait aussi plaisir de voir son nom cité dans une grande
affaire à tous les JT... dire qu'il n'a commis aucune faute
d'objectivité/probité, je trouve ca hypocrite.
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
justement, avant meme la détention provisioire, une démarche à décharge
aurait du etre entreprise. Ca n'a jamais été le cas puisqu'ils ont été
inculpés. Quand ils sont entrés dans le bureau du juge d'instruction la
première fois, ils étaient déjà coupable à ces yeux.
mettre en prison, je dis qu'il s'agit de faute professionnelle qui
démontre qu'il n'a pas les qualité nécessaire à exercer le métier de
magistrat.
C'est bien parceque vous ne comprenez manifestement pas les enjeux de
l'indépendance judiciaire et que dans un cas on veut sanctionner le juge
à raison de la teneur de ses décisions juridictionnelles (qui peuvent et
même doivent faire l'objet de voies de recours si une des parties entend
les contester) ce qui m'apparaît infiniment dangereux, alors que dans
l'autre cas les sanctions ne sont pas fondées sur la teneur de la
décision mais sur le fait que le juge ne fait pas le boulot pour lequel
il est payé ce qui en revanche me parait normal.
non, le fait qu'il se laisse influencer par les médias à un tel point
(alors qu'il était leur source d'information directe ou indirecte
quelque part) et le fait qu'il n'envisage jamais une enquete à décharge
et n'écoute pas les avocats de la défense montre qu'il ne doit plus
exercer cette fonction. Il y a suffisamment de boulot au ministère de la
justice pour lui trouver un poste avec moins de responsabilités,
moyennant petit formation si besoin est, mais à ce niveau, je suppose
que ce n'est pas les connaissances théoriques qui font défaut.
Comment peut-on s'inquiéter du trop d'indépendance de la justice ?
Moi c'est exactement l'inverse qui m'inquiète profondément.
la justice est au service de la démocration, elle ne doit pas obéire à
elle même, mais au peuple quelque part... si le peuple pense qu'il faut
moins de tolerance et de relaxe, la justice doit respecter la volonté du
peuple, meme si ca ne plait pas à son bord politique majorataire dans la
magistrature, mais minoritaire dans les elections.
C'est peut etre aussi pour cela que certains veulent plus de jurés dans
les tribunaux... tu vas me dire qu'on perdra du temps et de la
qualité... on va aussi traiter les flics de réacs... mais pour avoir des
contacts multiples au sein de la police ou de la gendarmerie, les deux
professions sont dégouttées, comme les citoyens, de voire autant de
relaxe devant des gens présentés devant la justice.
Je constate d'ailleurs avec un certain soulagement que tout les pays
démocratiques organisent et protègent l'indépendance de leur autorité
judiciaire et ce n'est peut être pas seulement le fruit du hasard.
on peut etre indépendant de l'exécutif, et pour autant ne pas avoir de
corporatisme et écouter les urnes...
disant protégée si les magistrat ne respectent plus la volonté du peuple
???
ou alors, il faut un système comparables aux assises anglosaxonnes ?
Le 23/12/2011 01:28, svbeev a écrit :Et parceque vous pensez que la presse n'a aucune part de responsabilité
dans ce qui s'est passé ? Et bien sur, c'est dans les medias qu'il faut
aller chercher la vérité ! Décidément, nous avons peu de chances de nous
entendre. Pendant les travaux de la commission parlementaire, Florence
Aubenas avec fort bien parlé de cette épineuse question.
ca fait partie du métier de magistrat que de savoir prendre une distance
par rapport à la presse, d'autant qu'il est le seul a posséder
l'information puisqu'on parle encore de nos jours au secret de
l'instruction. S'il y a des fuites, il en est le premier responsable.
Mais ca lui faisait aussi plaisir de voir son nom cité dans une grande
affaire à tous les JT... dire qu'il n'a commis aucune faute
d'objectivité/probité, je trouve ca hypocrite.
Quand on est dans la vraie vie confronté à la nécessié de prendre des
décisions aussi lourdes de conséquences, c'est tout autre chose. Quand
de surcroît vos décisions sont non contestées ou systématiquement
confirmées par ceux qui ont pour fonction d'en contrôler la
pertinence...
justement, avant meme la détention provisioire, une démarche à décharge
aurait du etre entreprise. Ca n'a jamais été le cas puisqu'ils ont été
inculpés. Quand ils sont entrés dans le bureau du juge d'instruction la
première fois, ils étaient déjà coupable à ces yeux.
mettre en prison, je dis qu'il s'agit de faute professionnelle qui
démontre qu'il n'a pas les qualité nécessaire à exercer le métier de
magistrat.
C'est bien parceque vous ne comprenez manifestement pas les enjeux de
l'indépendance judiciaire et que dans un cas on veut sanctionner le juge
à raison de la teneur de ses décisions juridictionnelles (qui peuvent et
même doivent faire l'objet de voies de recours si une des parties entend
les contester) ce qui m'apparaît infiniment dangereux, alors que dans
l'autre cas les sanctions ne sont pas fondées sur la teneur de la
décision mais sur le fait que le juge ne fait pas le boulot pour lequel
il est payé ce qui en revanche me parait normal.
non, le fait qu'il se laisse influencer par les médias à un tel point
(alors qu'il était leur source d'information directe ou indirecte
quelque part) et le fait qu'il n'envisage jamais une enquete à décharge
et n'écoute pas les avocats de la défense montre qu'il ne doit plus
exercer cette fonction. Il y a suffisamment de boulot au ministère de la
justice pour lui trouver un poste avec moins de responsabilités,
moyennant petit formation si besoin est, mais à ce niveau, je suppose
que ce n'est pas les connaissances théoriques qui font défaut.
Comment peut-on s'inquiéter du trop d'indépendance de la justice ?
Moi c'est exactement l'inverse qui m'inquiète profondément.
la justice est au service de la démocration, elle ne doit pas obéire à
elle même, mais au peuple quelque part... si le peuple pense qu'il faut
moins de tolerance et de relaxe, la justice doit respecter la volonté du
peuple, meme si ca ne plait pas à son bord politique majorataire dans la
magistrature, mais minoritaire dans les elections.
C'est peut etre aussi pour cela que certains veulent plus de jurés dans
les tribunaux... tu vas me dire qu'on perdra du temps et de la
qualité... on va aussi traiter les flics de réacs... mais pour avoir des
contacts multiples au sein de la police ou de la gendarmerie, les deux
professions sont dégouttées, comme les citoyens, de voire autant de
relaxe devant des gens présentés devant la justice.
Je constate d'ailleurs avec un certain soulagement que tout les pays
démocratiques organisent et protègent l'indépendance de leur autorité
judiciaire et ce n'est peut être pas seulement le fruit du hasard.
on peut etre indépendant de l'exécutif, et pour autant ne pas avoir de
corporatisme et écouter les urnes...
disant protégée si les magistrat ne respectent plus la volonté du peuple
???
ou alors, il faut un système comparables aux assises anglosaxonnes ?