J'ai fait une comparaison du métamérisme des gris obtenus par
différentes techniques ou différentes imprimantes auxquelles j'ai eu
accès. En gros, j'ai pris un ton L=50 et j'ai mesuré de combien la
teinte se déplace dans le plan (a,b) de l'espace Lab quand l'éclairage
passe de 6500L à 2800K. Le résultat des courses est détaillé dans
http://www.oitregor.fr.eu.org/numeric/
Prendre l'entrée «métamerisme» au menu.
Enfin, quand je dis «j'ai mesuré», il faut comprendre que j'ai fait
joujou avec le spectro Eye-One et les logiciels de Gretag-Macbeth :-))
On passe ainsi de l'excellence avec les tirages argentiques sur papier
baryté (m=0,1) au fort médiocre avec l'Epson 2000P (m=10) ; la valeur du
déplacement m doit se comprendre avec la discrétisation habituelle de a
et b de -128 à +128.
La Fuji Frontier correspond à m=2 et son métamérisme est encore
observable. Autour de 4, donc avec un métamérisme assez net, on trouve
l'Epson 2100 et la toute nouvelle HP 8750. Eh oui, cette dernière aussi
a du métamérisme, quoiqu'en dise la pub, quasiment autant que son ainée
7960 ; mais rappelez-vous qu'on disait lors de son arrivée que l'Epson
2100 n'en avait pas... L'histoire bégaie volontiers :-)
Nota : le métamérisme de la HP 8750 se voit bel et bien. Les tirages
sont neutres en lumière naturelle et prennant une nuance magenta en
lumière artificielle.
Comme attendu, tous les vrais procédés à l'encre pigmentaire noire --
encre noire seule, encres spéciales type piezography, RIP -- donnent de
meilleurs résultats (sauf pour des tirages chauds ou sépia fortement
coloriés, mais la déviation de couleur est bien plus acceptable pour
ceux-ci que pour des tirages neutres)
Suis tombé sur ceci : http://www.profil-couleur.com/lc/011-couleur-metamerisme.php
Tous les esprits curieux te remercieront, malgré quelques approximations dans le texte. Le texte mentionne un «indice de métamérisme» sans plus de précision, comme quoi ça se mesurerait. Une petite recherche hors des limites francophones http://www.datacolor.com/color_experts_006.shtml montre que ça n'est pas si simple que ça et qu'on a intérêt à bien préciser de quoi on parle quand on se balance des chiffres à la figure. Et même ! Steve Upton (le boss de Chromix) avance une autre approche, qui rejoint la réaction mi-ironique qu'avait eue J.C. Ghislain quand j'avais relancé ce sujet sur ce forum.
En deux mots : il est normal que la couleur d'un objet «change» quand on change l'éclairage. Par exemple, les bleus disparaissent quand on éclaire à la bougie ; évident, n'est-ce pas ? Il y a donc un changement «normal» des couleurs qui est décrit, en principe, par ce que les experts appellent l'adaptation chromatique des couleurs... mais qui n'explique pas tout : il y a aussi des variations inattendues de la couleur et c'est seulement cette dernière part qu'on devrait appeler métamérisme.
Cette subtilité ne change rien si on s'intéresse au changement d'un éclairage par un autre avec la même température de couleur, ou si on s'intéresse au métamérisme des tirages N&B : dans les deux cas, l'adaptation chromatique a des effets nuls ou négligeables.
Charles Gérez la couleur! http://www.oitregor.fr.eu.org/numeric/
Jean-Luc ERNST wrote:
Suis tombé sur ceci :
http://www.profil-couleur.com/lc/011-couleur-metamerisme.php
Tous les esprits curieux te remercieront, malgré quelques approximations
dans le texte. Le texte mentionne un «indice de métamérisme» sans plus
de précision, comme quoi ça se mesurerait. Une petite recherche hors des
limites francophones
http://www.datacolor.com/color_experts_006.shtml
montre que ça n'est pas si simple que ça et qu'on a intérêt à bien
préciser de quoi on parle quand on se balance des chiffres à la figure.
Et même ! Steve Upton (le boss de Chromix) avance une autre approche,
qui rejoint la réaction mi-ironique qu'avait eue J.C. Ghislain quand
j'avais relancé ce sujet sur ce forum.
En deux mots : il est normal que la couleur d'un objet «change» quand on
change l'éclairage. Par exemple, les bleus disparaissent quand on
éclaire à la bougie ; évident, n'est-ce pas ? Il y a donc un changement
«normal» des couleurs qui est décrit, en principe, par ce que les
experts appellent l'adaptation chromatique des couleurs... mais qui
n'explique pas tout : il y a aussi des variations inattendues de la
couleur et c'est seulement cette dernière part qu'on devrait appeler
métamérisme.
Cette subtilité ne change rien si on s'intéresse au changement d'un
éclairage par un autre avec la même température de couleur, ou si on
s'intéresse au métamérisme des tirages N&B : dans les deux cas,
l'adaptation chromatique a des effets nuls ou négligeables.
Charles
Gérez la couleur! http://www.oitregor.fr.eu.org/numeric/
Suis tombé sur ceci : http://www.profil-couleur.com/lc/011-couleur-metamerisme.php
Tous les esprits curieux te remercieront, malgré quelques approximations dans le texte. Le texte mentionne un «indice de métamérisme» sans plus de précision, comme quoi ça se mesurerait. Une petite recherche hors des limites francophones http://www.datacolor.com/color_experts_006.shtml montre que ça n'est pas si simple que ça et qu'on a intérêt à bien préciser de quoi on parle quand on se balance des chiffres à la figure. Et même ! Steve Upton (le boss de Chromix) avance une autre approche, qui rejoint la réaction mi-ironique qu'avait eue J.C. Ghislain quand j'avais relancé ce sujet sur ce forum.
En deux mots : il est normal que la couleur d'un objet «change» quand on change l'éclairage. Par exemple, les bleus disparaissent quand on éclaire à la bougie ; évident, n'est-ce pas ? Il y a donc un changement «normal» des couleurs qui est décrit, en principe, par ce que les experts appellent l'adaptation chromatique des couleurs... mais qui n'explique pas tout : il y a aussi des variations inattendues de la couleur et c'est seulement cette dernière part qu'on devrait appeler métamérisme.
Cette subtilité ne change rien si on s'intéresse au changement d'un éclairage par un autre avec la même température de couleur, ou si on s'intéresse au métamérisme des tirages N&B : dans les deux cas, l'adaptation chromatique a des effets nuls ou négligeables.
Charles Gérez la couleur! http://www.oitregor.fr.eu.org/numeric/
filh
Charles VASSALLO wrote:
experts appellent l'adaptation chromatique des couleurs... mais qui n'explique pas tout : il y a aussi des variations inattendues de la couleur et c'est seulement cette dernière part qu'on devrait appeler métamérisme.
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme « blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Rolland Barthes. http://www.filh.org
Charles VASSALLO <charles.rosemarie.vassallo@waoo.fr> wrote:
experts appellent l'adaptation chromatique des couleurs... mais qui
n'explique pas tout : il y a aussi des variations inattendues de la
couleur et c'est seulement cette dernière part qu'on devrait appeler
métamérisme.
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne
essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme «
blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur
reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Rolland Barthes.
http://www.filh.org
experts appellent l'adaptation chromatique des couleurs... mais qui n'explique pas tout : il y a aussi des variations inattendues de la couleur et c'est seulement cette dernière part qu'on devrait appeler métamérisme.
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme « blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Rolland Barthes. http://www.filh.org
Charles VASSALLO
FiLH wrote:
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme « blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Pas seulement...
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
Certes, certes...
Recadrage de la discussion : il y a ici des gens qui voudraient bien faire du noir et blanc raisonablement noir et blanc à partir de leurs imprimantes et qui aimeraient bien que cela ne bouge pas trop quand on passe du tungstène à la lumière naturelle (sans parler des éclairages fluo). On en a beaucoup parlé tout récemment dans ce forum... et je compte bien y revenir d'ici peu.
Charles
FiLH wrote:
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne
essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme «
blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Pas seulement...
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur
reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
Certes, certes...
Recadrage de la discussion : il y a ici des gens qui voudraient bien
faire du noir et blanc raisonablement noir et blanc à partir de leurs
imprimantes et qui aimeraient bien que cela ne bouge pas trop quand on
passe du tungstène à la lumière naturelle (sans parler des éclairages
fluo). On en a beaucoup parlé tout récemment dans ce forum... et je
compte bien y revenir d'ici peu.
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme « blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Pas seulement...
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
Certes, certes...
Recadrage de la discussion : il y a ici des gens qui voudraient bien faire du noir et blanc raisonablement noir et blanc à partir de leurs imprimantes et qui aimeraient bien que cela ne bouge pas trop quand on passe du tungstène à la lumière naturelle (sans parler des éclairages fluo). On en a beaucoup parlé tout récemment dans ce forum... et je compte bien y revenir d'ici peu.
Charles
Jean-Pehache de Hautemaille
FiLH wrote:
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme « blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Non, ce n'est pas cela (ou pas que cela, en tous cas). L'exemple de l'orange quand on suit le lien de JLE est assez parlant.
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
Par contre on pourrait espérer que deux couleurs identiques sous un certain éclairage restent identiques sous un autre éclairage. Quand ce n'est pas le cas, on peut parler de métamérisme.
-- JPH - Appelez-moi pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
FiLH wrote:
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne
essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme «
blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Non, ce n'est pas cela (ou pas que cela, en tous cas). L'exemple de l'orange
quand on suit le lien de JLE est assez parlant.
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une
couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
Par contre on pourrait espérer que deux couleurs identiques sous un certain
éclairage restent identiques sous un autre éclairage. Quand ce n'est pas le
cas, on peut parler de métamérisme.
--
JPH - Appelez-moi pehache
enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply
http://pehache.free.fr/public.html
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme « blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Non, ce n'est pas cela (ou pas que cela, en tous cas). L'exemple de l'orange quand on suit le lien de JLE est assez parlant.
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
Par contre on pourrait espérer que deux couleurs identiques sous un certain éclairage restent identiques sous un autre éclairage. Quand ce n'est pas le cas, on peut parler de métamérisme.
-- JPH - Appelez-moi pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
Denis Gadenne
"Jean-Pehache de Hautemaille" a écrit dans le message de news: 42b5e02e$0$427$
FiLH wrote:
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme « blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Non, ce n'est pas cela (ou pas que cela, en tous cas). L'exemple de l'orange
quand on suit le lien de JLE est assez parlant.
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
Par contre on pourrait espérer que deux couleurs identiques sous un certain
éclairage restent identiques sous un autre éclairage. Quand ce n'est pas le
cas, on peut parler de métamérisme.
-- JPH - Appelez-moi pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
Il y a quelques années sur des travaux de recherche en test de contrôle pour l'imprimerie ( genre Cromalin) nous avions constaté un effet particulier : pour faire simple : dans les parties les plus clairs d'un sujet ( entre les densités 0.05 et 0.60) un effet de synthèse additive de la lumière ou chaque points ( Y,M & C ) d'impression agissaient comme une source de lumière et selon l'environnement éclairé en lumière à 3400°K ou 5000°K et donne dans les valeures claires des dominante plutôt chaud ou froid selon les cas comparativement à une image imprimée en offset : nous avions attribué cela à la transparence des pigments colorés utilisés et nous avions appelé cet effet " phénomène d'additivité des pigments dans pourcentages de points compris entre 1 & 50%
Le métamerisme des imprimantes à jet d'encre me fait pensé fortement à mes essais d'y il a 30 ans !
-- Denis Gadenne http://denis.gadenne.free.fr
"Jean-Pehache de Hautemaille"
<pehache_lerok@laposte.net.NOSPAM.ON.NET.invalid> a écrit dans le message de
news: 42b5e02e$0$427$626a14ce@news.free.fr...
FiLH wrote:
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne
essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme «
blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Non, ce n'est pas cela (ou pas que cela, en tous cas). L'exemple de
l'orange
quand on suit le lien de JLE est assez parlant.
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une
couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
Par contre on pourrait espérer que deux couleurs identiques sous un
certain
éclairage restent identiques sous un autre éclairage. Quand ce n'est pas
le
cas, on peut parler de métamérisme.
--
JPH - Appelez-moi pehache
enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply
http://pehache.free.fr/public.html
Il y a quelques années sur des travaux de recherche en test de contrôle pour
l'imprimerie ( genre Cromalin) nous avions constaté un effet particulier :
pour faire simple : dans les parties les plus clairs d'un sujet ( entre les
densités 0.05 et 0.60) un effet de synthèse additive de la lumière ou chaque
points ( Y,M & C ) d'impression agissaient comme une source de lumière et
selon l'environnement éclairé en lumière à 3400°K ou 5000°K et donne dans
les valeures claires des dominante plutôt chaud ou froid selon les cas
comparativement à une image imprimée en offset : nous avions attribué cela à
la transparence des pigments colorés utilisés et nous avions appelé cet
effet " phénomène d'additivité des pigments dans pourcentages de points
compris entre 1 & 50%
Le métamerisme des imprimantes à jet d'encre me fait pensé fortement à mes
essais d'y il a 30 ans !
"Jean-Pehache de Hautemaille" a écrit dans le message de news: 42b5e02e$0$427$
FiLH wrote:
Il me semble que le problème technique du métamérisme concerne essentiellement les éclairages courants que nous ressentons comme « blancs » et auquels sont confrontés les produits colorés.
Non, ce n'est pas cela (ou pas que cela, en tous cas). L'exemple de l'orange
quand on suit le lien de JLE est assez parlant.
Pour le reste cela semblerait un peu beaucoup de demander qu'une couleur reste identique sous un éclairage bleu ou rouge :)
Par contre on pourrait espérer que deux couleurs identiques sous un certain
éclairage restent identiques sous un autre éclairage. Quand ce n'est pas le
cas, on peut parler de métamérisme.
-- JPH - Appelez-moi pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
Il y a quelques années sur des travaux de recherche en test de contrôle pour l'imprimerie ( genre Cromalin) nous avions constaté un effet particulier : pour faire simple : dans les parties les plus clairs d'un sujet ( entre les densités 0.05 et 0.60) un effet de synthèse additive de la lumière ou chaque points ( Y,M & C ) d'impression agissaient comme une source de lumière et selon l'environnement éclairé en lumière à 3400°K ou 5000°K et donne dans les valeures claires des dominante plutôt chaud ou froid selon les cas comparativement à une image imprimée en offset : nous avions attribué cela à la transparence des pigments colorés utilisés et nous avions appelé cet effet " phénomène d'additivité des pigments dans pourcentages de points compris entre 1 & 50%
Le métamerisme des imprimantes à jet d'encre me fait pensé fortement à mes essais d'y il a 30 ans !
-- Denis Gadenne http://denis.gadenne.free.fr
fred.bleu11
Il y a quelques années sur des travaux de recherche en test de contrôle pour l'imprimerie ( genre Cromalin) nous avions constaté un effet particulier : pour faire simple : dans les parties les plus clairs d'un sujet ( entre les densités 0.05 et 0.60) un effet de synthèse additive de la lumière ou chaque points ( Y,M & C )
Le métamerisme des imprimantes à jet d'encre me fait pensé fortement à mes essais d'y il a 30 ans ! apparement, il y a une différence importante.
que ce soit HP, depuis plus de 2 ans, et bientot epson avec sa r2400 (à confirmer, tout de meme), l'impression n&b n'utilise pas d'encre couleur, mais simplment des encres de niveau de gris
Il y a quelques années sur des travaux de recherche en test de contrôle pour
l'imprimerie ( genre Cromalin) nous avions constaté un effet particulier :
pour faire simple : dans les parties les plus clairs d'un sujet ( entre les
densités 0.05 et 0.60) un effet de synthèse additive de la lumière ou chaque
points ( Y,M & C )
Le métamerisme des imprimantes à jet d'encre me fait pensé fortement à mes
essais d'y il a 30 ans !
apparement, il y a une différence importante.
que ce soit HP, depuis plus de 2 ans, et bientot epson avec sa r2400 (à
confirmer, tout de meme), l'impression n&b n'utilise pas d'encre
couleur, mais simplment des encres de niveau de gris
Il y a quelques années sur des travaux de recherche en test de contrôle pour l'imprimerie ( genre Cromalin) nous avions constaté un effet particulier : pour faire simple : dans les parties les plus clairs d'un sujet ( entre les densités 0.05 et 0.60) un effet de synthèse additive de la lumière ou chaque points ( Y,M & C )
Le métamerisme des imprimantes à jet d'encre me fait pensé fortement à mes essais d'y il a 30 ans ! apparement, il y a une différence importante.
que ce soit HP, depuis plus de 2 ans, et bientot epson avec sa r2400 (à confirmer, tout de meme), l'impression n&b n'utilise pas d'encre couleur, mais simplment des encres de niveau de gris
pehache
apparement, il y a une différence importante. que ce soit HP, depuis plus de 2 ans, et bientot epson avec sa r2400 (à confirmer, tout de meme), l'impression n&b n'utilise pas d'encre couleur, mais simplment des encres de niveau de gris
Oui, mais le "gris" n'est pas à l'abri du métamérisme, justement, seul le noir absolu l'est. Ce qui explique notamment que les tirages N&B classiques ne "métamérisent" pas du tout, étant constitués de grains argentiques noirs. Une imprimante jet d'encre n'utilisant que de l'encre noire pour l'impression N&B ne devrait pas métamériser non plus, normalement.
-- pehache
apparement, il y a une différence importante.
que ce soit HP, depuis plus de 2 ans, et bientot epson avec sa r2400 (à
confirmer, tout de meme), l'impression n&b n'utilise pas d'encre
couleur, mais simplment des encres de niveau de gris
Oui, mais le "gris" n'est pas à l'abri du métamérisme, justement,
seul le noir absolu l'est. Ce qui explique notamment que les tirages
N&B classiques ne "métamérisent" pas du tout, étant constitués de
grains argentiques noirs. Une imprimante jet d'encre n'utilisant que de
l'encre noire pour l'impression N&B ne devrait pas métamériser non
plus, normalement.
apparement, il y a une différence importante. que ce soit HP, depuis plus de 2 ans, et bientot epson avec sa r2400 (à confirmer, tout de meme), l'impression n&b n'utilise pas d'encre couleur, mais simplment des encres de niveau de gris
Oui, mais le "gris" n'est pas à l'abri du métamérisme, justement, seul le noir absolu l'est. Ce qui explique notamment que les tirages N&B classiques ne "métamérisent" pas du tout, étant constitués de grains argentiques noirs. Une imprimante jet d'encre n'utilisant que de l'encre noire pour l'impression N&B ne devrait pas métamériser non plus, normalement.
-- pehache
Charles VASSALLO
pehache wrote:
apparement, il y a une différence importante. que ce soit HP, depuis plus de 2 ans, et bientot epson avec sa r2400 (à confirmer, tout de meme), l'impression n&b n'utilise pas d'encre couleur, mais simplment des encres de niveau de gris
Oui, mais le "gris" n'est pas à l'abri du métamérisme, justement, seul le noir absolu l'est. Ce qui explique notamment que les tirages N&B classiques ne "métamérisent" pas du tout, étant constitués de grains argentiques noirs. Une imprimante jet d'encre n'utilisant que de l'encre noire pour l'impression N&B ne devrait pas métamériser non plus, normalement.
Et c'est bien le cas, ça se mesure.
Ce qui compte est que le spectre d'absorption de ces encres grises ou noires soit le plus plat possible dans le spectre visible. C'est bien le cas pour les sels d'argent en photo traditionnelle et pour les encres au carbone pur utilisées sur les Epson (encres Epson, piezotone, MIS...). Les encres grises sont alors du carbone dilué. Par contre, les mixtures concoctées par HP ont des spectres qui sont nettement vallonés (exemple dans mon site). Forcément, cela entraine du métamérisme, quoi qu'en dise la pub HP.
Charles
pehache wrote:
apparement, il y a une différence importante.
que ce soit HP, depuis plus de 2 ans, et bientot epson avec sa r2400 (à
confirmer, tout de meme), l'impression n&b n'utilise pas d'encre
couleur, mais simplment des encres de niveau de gris
Oui, mais le "gris" n'est pas à l'abri du métamérisme, justement,
seul le noir absolu l'est. Ce qui explique notamment que les tirages
N&B classiques ne "métamérisent" pas du tout, étant constitués de
grains argentiques noirs. Une imprimante jet d'encre n'utilisant que de
l'encre noire pour l'impression N&B ne devrait pas métamériser non
plus, normalement.
Et c'est bien le cas, ça se mesure.
Ce qui compte est que le spectre d'absorption de ces encres grises ou
noires soit le plus plat possible dans le spectre visible. C'est bien le
cas pour les sels d'argent en photo traditionnelle et pour les encres au
carbone pur utilisées sur les Epson (encres Epson, piezotone, MIS...).
Les encres grises sont alors du carbone dilué. Par contre, les mixtures
concoctées par HP ont des spectres qui sont nettement vallonés (exemple
dans mon site). Forcément, cela entraine du métamérisme, quoi qu'en dise
la pub HP.
apparement, il y a une différence importante. que ce soit HP, depuis plus de 2 ans, et bientot epson avec sa r2400 (à confirmer, tout de meme), l'impression n&b n'utilise pas d'encre couleur, mais simplment des encres de niveau de gris
Oui, mais le "gris" n'est pas à l'abri du métamérisme, justement, seul le noir absolu l'est. Ce qui explique notamment que les tirages N&B classiques ne "métamérisent" pas du tout, étant constitués de grains argentiques noirs. Une imprimante jet d'encre n'utilisant que de l'encre noire pour l'impression N&B ne devrait pas métamériser non plus, normalement.
Et c'est bien le cas, ça se mesure.
Ce qui compte est que le spectre d'absorption de ces encres grises ou noires soit le plus plat possible dans le spectre visible. C'est bien le cas pour les sels d'argent en photo traditionnelle et pour les encres au carbone pur utilisées sur les Epson (encres Epson, piezotone, MIS...). Les encres grises sont alors du carbone dilué. Par contre, les mixtures concoctées par HP ont des spectres qui sont nettement vallonés (exemple dans mon site). Forcément, cela entraine du métamérisme, quoi qu'en dise la pub HP.
Charles
fred.bleu11
C'est bien le
cas pour les sels d'argent en photo traditionnelle et pour les encres au carbone pur utilisées sur les Epson (encres Epson, piezotone, MIS...). Les encres grises sont alors du carbone dilué.
piezotone, ok, mis peut etre, pour epson, tu as vu cela ou ?
Par contre, les mixtures
concoctées par HP ont des spectres qui sont nettement vallonés (exemple dans mon site).
mouais. Voici des mesures qui tendraient à demontrer le contraire voir page 11 et 12 de ce document de 4mo qui compare la hp 130 avec les modéles epson équivalents. http://spencerlab.com/SpencerLab_HPdj130-Epson.pdf le noir hp est 4 fois moins reflectif que ceux utilisées par epson
Forcément, cela entraine du métamérisme, quoi qu'en dise
la pub HP.
ben ya pas que la pub qui dit cela !
Charles
C'est bien le
cas pour les sels d'argent en photo traditionnelle et pour les encres au
carbone pur utilisées sur les Epson (encres Epson, piezotone, MIS...).
Les encres grises sont alors du carbone dilué.
piezotone, ok, mis peut etre, pour epson, tu as vu cela ou ?
Par contre, les mixtures
concoctées par HP ont des spectres qui sont nettement vallonés (exemple
dans mon site).
mouais.
Voici des mesures qui tendraient à demontrer le contraire
voir page 11 et 12 de ce document de 4mo qui compare la hp 130 avec les
modéles epson équivalents.
http://spencerlab.com/SpencerLab_HPdj130-Epson.pdf
le noir hp est 4 fois moins reflectif que ceux utilisées par epson
Forcément, cela entraine du métamérisme, quoi qu'en dise
cas pour les sels d'argent en photo traditionnelle et pour les encres au carbone pur utilisées sur les Epson (encres Epson, piezotone, MIS...). Les encres grises sont alors du carbone dilué.
piezotone, ok, mis peut etre, pour epson, tu as vu cela ou ?
Par contre, les mixtures
concoctées par HP ont des spectres qui sont nettement vallonés (exemple dans mon site).
mouais. Voici des mesures qui tendraient à demontrer le contraire voir page 11 et 12 de ce document de 4mo qui compare la hp 130 avec les modéles epson équivalents. http://spencerlab.com/SpencerLab_HPdj130-Epson.pdf le noir hp est 4 fois moins reflectif que ceux utilisées par epson
Forcément, cela entraine du métamérisme, quoi qu'en dise
la pub HP.
ben ya pas que la pub qui dit cela !
Charles
Charles VASSALLO
fred.bleu11 wrote:
C'est bien le cas pour les sels d'argent en photo traditionnelle et pour les encres au carbone pur utilisées sur les Epson (encres Epson, piezotone, MIS...). Les encres grises sont alors du carbone dilué.
piezotone, ok, mis peut etre, pour epson, tu as vu cela ou ?
Un peu partout. Pour le noir, ça traine à longueur de page dans la synthèse de Clayton Jones http://www.cjcom.net/digiprnarts.htm Le gris est toujours du noir dilué, que voudrais-tu qu'il soit d'autre?
Par contre, les mixtures concoctées par HP ont des spectres qui sont nettement vallonés (exemple dans mon site).
mouais. Voici des mesures qui tendraient à demontrer le contraire
Puis-je rappeler que j'ai montré à quoi ressemble ce spectre, vu par un spectro Gretag-macbeth Eye-One ? C'est bel et bien valloné. Un creux, si tu préfères.
voir page 11 et 12 de ce document de 4mo qui compare la hp 130 avec les modéles epson équivalents. http://spencerlab.com/SpencerLab_HPdj130-Epson.pdf le noir hp est 4 fois moins reflectif que ceux utilisées par epson
Ces pages 11 et 12 n'ont rien à voir avec le métamérisme. On n'y discute que de densité max du noir, avec un résultat époustouflant L=1,7 pour la Designjet 130 qui m'étonne fort. Mais enfin, comme je n'ai pas d'échantillon d'impression de D-130 à analyser, je reste admiratif devant le chiffre. Pour ma part, je n'ai jamais rien relevé en dessous de L=4...
Sur ce forum, on parle plutôt de la HP 8750. Il semblerait que les deux bécanes travaillent avec les mêmes encres Vivera, mais je n'ai pas de certitude, cf : http://www.photo.net/bboard/q-and-a-fetch-msg?msg_id BoDv Toujours est-il que j'ai une charte de gris imprimée (sous mes yeux) par une HP8750 et je n'ai mesuré que L=5 pour le noir.
Dans le document de SpencerLab, le métamérisme est discuté un peu plus loin (pps.15-17), mais là, je passe carrément du mode admiratif au mode sceptique. Car j'ai fait les mêmes mesures, pas tout à fait les mêmes calculs, mais je n'aboutis pas du tout aux mêmes conclusions.
SpencerLab compare des impressions faites avec une D-130 et une Epson 4000 et il aboutit à des «Delta-E 2000» de 1,7 pour l'Epson et de 1,0 pour la HP. Comme il rappelle qu'un Delta-E de 1 n'est pas visible à l'oeil nu, on conclut que le métamérisme n'est pas visible pour la D-130 (et à peine visible pour l'Epson).
A nouveau, côté Hewlett, je ne peux rien dire pour la D-130, mais j'ai mon échantillon issu d'une HP8750 où je vois du métamérisme à l'oeil nu avant de mesurer quoi que ce soit. Cependant, côté Epson, il se trouve que j'ai accès à une 4000, également avec un métamérisme bien visible, et avec laquelle j'ai pu jouer moi aussi du spectro. Comparer mes chiffres avec ceux de SpencerLab n'est pas immédiat, car je n'utilise pas leur «Delta-E 2000», un truc très compliqué dont l'intérêt le plus évident me paraît bien d'imposer le respect au client (:-)), mais un simple Delta-E (moyenne quadratique des variations sur L,a,b). Bref, j'arrive à des chiffres 2 à 3 fois plus grands, tout à fait compatibles avec le (léger) métamérisme que je vois de mes petites mirettes (exercées).
J'ajoute que je ne connaissais pas ce Delta-E 2000 (non cité par Lindbloom, ma source principale d'infos). Pour les curieux et les masos, j'ai trouvé des explications dans http://mailgate.supereva.com/sci/sci.engr.color/msg08022.html avec en cadeau Bonux une feuille de calcul qui m'a permis de faire quelques comparaisons sans trop me creuser les méninges. Mais comme à chaque fois j'ai trouvé un Delta-E 2000 plus grand que le Delta-E élémentaire, je suis encore plus perplexe et sceptique devant la prose de SpencerLab -- au moins sur le métamérisme, car il y a bien d'autres choses que je n'ai pas toutes comprises mais qui ont l'air très intéressantes.
Bon, si quelqu'un veut que je leur analyse des échantillons (N&B) de HP8750 ou de D-130 avec des résultats (détaillés) moins hermétiques que ceux de SpencerLab, il n'y a qu'à m'écrire, mon email n'est pas trop difficile à retrouver.
Charles
fred.bleu11 wrote:
C'est bien le cas pour les sels d'argent en photo traditionnelle
et pour les encres au carbone pur utilisées sur les Epson
(encres Epson, piezotone, MIS...).
Les encres grises sont alors du carbone dilué.
piezotone, ok, mis peut etre, pour epson, tu as vu cela ou ?
Un peu partout. Pour le noir, ça traine à longueur de page dans la
synthèse de Clayton Jones http://www.cjcom.net/digiprnarts.htm
Le gris est toujours du noir dilué, que voudrais-tu qu'il soit d'autre?
Par contre, les mixtures concoctées par HP ont des spectres qui
sont nettement vallonés (exemple dans mon site).
mouais.
Voici des mesures qui tendraient à demontrer le contraire
Puis-je rappeler que j'ai montré à quoi ressemble ce spectre, vu par un
spectro Gretag-macbeth Eye-One ? C'est bel et bien valloné. Un creux,
si tu préfères.
voir page 11 et 12 de ce document de 4mo qui compare la hp 130 avec les
modéles epson équivalents.
http://spencerlab.com/SpencerLab_HPdj130-Epson.pdf
le noir hp est 4 fois moins reflectif que ceux utilisées par epson
Ces pages 11 et 12 n'ont rien à voir avec le métamérisme. On n'y discute
que de densité max du noir, avec un résultat époustouflant L=1,7 pour la
Designjet 130 qui m'étonne fort. Mais enfin, comme je n'ai pas
d'échantillon d'impression de D-130 à analyser, je reste admiratif
devant le chiffre. Pour ma part, je n'ai jamais rien relevé en dessous
de L=4...
Sur ce forum, on parle plutôt de la HP 8750. Il semblerait que les deux
bécanes travaillent avec les mêmes encres Vivera, mais je n'ai pas de
certitude, cf :
http://www.photo.net/bboard/q-and-a-fetch-msg?msg_id BoDv
Toujours est-il que j'ai une charte de gris imprimée (sous mes yeux) par
une HP8750 et je n'ai mesuré que L=5 pour le noir.
Dans le document de SpencerLab, le métamérisme est discuté un peu plus
loin (pps.15-17), mais là, je passe carrément du mode admiratif au mode
sceptique. Car j'ai fait les mêmes mesures, pas tout à fait les mêmes
calculs, mais je n'aboutis pas du tout aux mêmes conclusions.
SpencerLab compare des impressions faites avec une D-130 et une Epson
4000 et il aboutit à des «Delta-E 2000» de 1,7 pour l'Epson et de 1,0
pour la HP. Comme il rappelle qu'un Delta-E de 1 n'est pas visible à
l'oeil nu, on conclut que le métamérisme n'est pas visible pour la D-130
(et à peine visible pour l'Epson).
A nouveau, côté Hewlett, je ne peux rien dire pour la D-130, mais j'ai
mon échantillon issu d'une HP8750 où je vois du métamérisme à l'oeil nu
avant de mesurer quoi que ce soit. Cependant, côté Epson, il se trouve
que j'ai accès à une 4000, également avec un métamérisme bien visible,
et avec laquelle j'ai pu jouer moi aussi du spectro. Comparer mes
chiffres avec ceux de SpencerLab n'est pas immédiat, car je n'utilise
pas leur «Delta-E 2000», un truc très compliqué dont l'intérêt le plus
évident me paraît bien d'imposer le respect au client (:-)), mais un
simple Delta-E (moyenne quadratique des variations sur L,a,b). Bref,
j'arrive à des chiffres 2 à 3 fois plus grands, tout à fait compatibles
avec le (léger) métamérisme que je vois de mes petites mirettes (exercées).
J'ajoute que je ne connaissais pas ce Delta-E 2000 (non cité par
Lindbloom, ma source principale d'infos). Pour les curieux et les masos,
j'ai trouvé des explications dans
http://mailgate.supereva.com/sci/sci.engr.color/msg08022.html
avec en cadeau Bonux une feuille de calcul qui m'a permis de faire
quelques comparaisons sans trop me creuser les méninges. Mais comme à
chaque fois j'ai trouvé un Delta-E 2000 plus grand que le Delta-E
élémentaire, je suis encore plus perplexe et sceptique devant la prose
de SpencerLab -- au moins sur le métamérisme, car il y a bien d'autres
choses que je n'ai pas toutes comprises mais qui ont l'air très
intéressantes.
Bon, si quelqu'un veut que je leur analyse des échantillons (N&B) de
HP8750 ou de D-130 avec des résultats (détaillés) moins hermétiques que
ceux de SpencerLab, il n'y a qu'à m'écrire, mon email n'est pas trop
difficile à retrouver.
C'est bien le cas pour les sels d'argent en photo traditionnelle et pour les encres au carbone pur utilisées sur les Epson (encres Epson, piezotone, MIS...). Les encres grises sont alors du carbone dilué.
piezotone, ok, mis peut etre, pour epson, tu as vu cela ou ?
Un peu partout. Pour le noir, ça traine à longueur de page dans la synthèse de Clayton Jones http://www.cjcom.net/digiprnarts.htm Le gris est toujours du noir dilué, que voudrais-tu qu'il soit d'autre?
Par contre, les mixtures concoctées par HP ont des spectres qui sont nettement vallonés (exemple dans mon site).
mouais. Voici des mesures qui tendraient à demontrer le contraire
Puis-je rappeler que j'ai montré à quoi ressemble ce spectre, vu par un spectro Gretag-macbeth Eye-One ? C'est bel et bien valloné. Un creux, si tu préfères.
voir page 11 et 12 de ce document de 4mo qui compare la hp 130 avec les modéles epson équivalents. http://spencerlab.com/SpencerLab_HPdj130-Epson.pdf le noir hp est 4 fois moins reflectif que ceux utilisées par epson
Ces pages 11 et 12 n'ont rien à voir avec le métamérisme. On n'y discute que de densité max du noir, avec un résultat époustouflant L=1,7 pour la Designjet 130 qui m'étonne fort. Mais enfin, comme je n'ai pas d'échantillon d'impression de D-130 à analyser, je reste admiratif devant le chiffre. Pour ma part, je n'ai jamais rien relevé en dessous de L=4...
Sur ce forum, on parle plutôt de la HP 8750. Il semblerait que les deux bécanes travaillent avec les mêmes encres Vivera, mais je n'ai pas de certitude, cf : http://www.photo.net/bboard/q-and-a-fetch-msg?msg_id BoDv Toujours est-il que j'ai une charte de gris imprimée (sous mes yeux) par une HP8750 et je n'ai mesuré que L=5 pour le noir.
Dans le document de SpencerLab, le métamérisme est discuté un peu plus loin (pps.15-17), mais là, je passe carrément du mode admiratif au mode sceptique. Car j'ai fait les mêmes mesures, pas tout à fait les mêmes calculs, mais je n'aboutis pas du tout aux mêmes conclusions.
SpencerLab compare des impressions faites avec une D-130 et une Epson 4000 et il aboutit à des «Delta-E 2000» de 1,7 pour l'Epson et de 1,0 pour la HP. Comme il rappelle qu'un Delta-E de 1 n'est pas visible à l'oeil nu, on conclut que le métamérisme n'est pas visible pour la D-130 (et à peine visible pour l'Epson).
A nouveau, côté Hewlett, je ne peux rien dire pour la D-130, mais j'ai mon échantillon issu d'une HP8750 où je vois du métamérisme à l'oeil nu avant de mesurer quoi que ce soit. Cependant, côté Epson, il se trouve que j'ai accès à une 4000, également avec un métamérisme bien visible, et avec laquelle j'ai pu jouer moi aussi du spectro. Comparer mes chiffres avec ceux de SpencerLab n'est pas immédiat, car je n'utilise pas leur «Delta-E 2000», un truc très compliqué dont l'intérêt le plus évident me paraît bien d'imposer le respect au client (:-)), mais un simple Delta-E (moyenne quadratique des variations sur L,a,b). Bref, j'arrive à des chiffres 2 à 3 fois plus grands, tout à fait compatibles avec le (léger) métamérisme que je vois de mes petites mirettes (exercées).
J'ajoute que je ne connaissais pas ce Delta-E 2000 (non cité par Lindbloom, ma source principale d'infos). Pour les curieux et les masos, j'ai trouvé des explications dans http://mailgate.supereva.com/sci/sci.engr.color/msg08022.html avec en cadeau Bonux une feuille de calcul qui m'a permis de faire quelques comparaisons sans trop me creuser les méninges. Mais comme à chaque fois j'ai trouvé un Delta-E 2000 plus grand que le Delta-E élémentaire, je suis encore plus perplexe et sceptique devant la prose de SpencerLab -- au moins sur le métamérisme, car il y a bien d'autres choses que je n'ai pas toutes comprises mais qui ont l'air très intéressantes.
Bon, si quelqu'un veut que je leur analyse des échantillons (N&B) de HP8750 ou de D-130 avec des résultats (détaillés) moins hermétiques que ceux de SpencerLab, il n'y a qu'à m'écrire, mon email n'est pas trop difficile à retrouver.