J'exagère un peu, mais quand même:
MacG: "Skype va imposer une migration de versions ..."
<http://www.macg.co/comment/1433507>
Les versions antérieures à 6.18 seront "retirées de la circulation".
Il faudra passer au moins sous Skype 6.18 ... qui requiert Mavericks !
J'ai installé sous SL: marche pas.
J'ai bricolé le info.plist au cas où: marche pas.
Skype, c'est mon lien pour communiquer avec ma famille du Chili vers la
France (texte, audio, vidéo, téléphone).
A moins d'alternative et pour être compatible avec nos contacts je suis
obligé de passer nos deux Macs sous Mavericks, acheter des logiciels
(entre autres Office pour raison professionnelle) et remplacer des
logiciels qui nous convenaient bien.
Par ailleurs, comme Apple lance son iMac "discount" avec 8Go, cela
semble bien devoir être le plancher de confort pour les OS à venir et
comme mon iMac 7,1 plafonne à 4Go de même que notre MBP15", je vais
devoir changer nos deux Macs.
Addition approx. matériel et logiciels= ¤3500 pour RIEN DE PLUS en ce
qui concerne nos besoins, voire au contraire.
Pas sympa tout ça !
P.S.: MS a fait un deal avec Apple pour forcer changement d'OS et de
machines ?
En effet les "fameux" cours en ligne, à la mode, sont malheureusement un moyen d'accntuer la fracture numérique car toute les population mondiale ne peuvent en profiter. C'est encore une fois les populations très branchés qui peuvent en profiter et ainsi accentuer leur "avance".
Je vous donne tort à tous les deux :
1/ Quelle différence avec les bibliothèques papier ? Elles aussi sont gratuites (en gros), jusqu'aux plus complètes et prestigieuses ! Et tout le monde n'y va pas non plus. Parle-t-on pour autant d'une "illusion" d'accès ?
2/ le nombre n'a jamais été le critère de RIEN (du moins en matière de connaissance).
3/ Le moindre ordi d'occasion et la moindre connexion RTC permettent sans peine d'accéder aux bibliothèques en ligne au format texte. C'est déjà bien ! La suite viendra (et est déjà accessible à beaucoup : quelle différence entre télécharger des Divx ou un cours en pdf ?)
4/ Le problème ne réside donc pas dans une impossibilité matérielle ou technique, et financièrement il n'y a pas *accroissement* de l'inégalité, elle existe, c'est clair, mais il n'y a pas empêchement.
5/ L'empêchement est intellectuel, moral, culturel... Celui-là doit être l'objet d'une lutte, effectivement, et de mesures politiques d'incitation.
6/ Parce qu'au final c'est bien d'émancipation qu'il s'agit. C'est exactement la même question que d'aider les filles pakistanaises à se scolariser ! Vous seriez contre ? L'offre numérique est une chance en soi, et une possibilité d'accès égalitaire en plus. Elle n'augmente pas la qualité du résultat "en soi", elle la rend juste possible.
7/ Tout comme la démocratisation des outils de création musicale, par exemple, n'augmente pas le nombre de chefs d'oeuvres en circulation. Elle ajoute beaucoup de bruit inutile mais ce bruit est aussi l'expression de la masse, qui avant était "empêchée". C'est juste mieux.
En effet les "fameux" cours en ligne, à la mode, sont malheureusement un
moyen d'accntuer la fracture numérique car toute les population mondiale
ne peuvent en profiter. C'est encore une fois les populations très
branchés qui peuvent en profiter et ainsi accentuer leur "avance".
Je vous donne tort à tous les deux :
1/ Quelle différence avec les bibliothèques papier ? Elles aussi sont
gratuites (en gros), jusqu'aux plus complètes et prestigieuses ! Et tout
le monde n'y va pas non plus. Parle-t-on pour autant d'une "illusion"
d'accès ?
2/ le nombre n'a jamais été le critère de RIEN (du moins en matière de
connaissance).
3/ Le moindre ordi d'occasion et la moindre connexion RTC permettent
sans peine d'accéder aux bibliothèques en ligne au format texte. C'est
déjà bien ! La suite viendra (et est déjà accessible à beaucoup : quelle
différence entre télécharger des Divx ou un cours en pdf ?)
4/ Le problème ne réside donc pas dans une impossibilité matérielle ou
technique, et financièrement il n'y a pas *accroissement* de
l'inégalité, elle existe, c'est clair, mais il n'y a pas empêchement.
5/ L'empêchement est intellectuel, moral, culturel... Celui-là doit être
l'objet d'une lutte, effectivement, et de mesures politiques
d'incitation.
6/ Parce qu'au final c'est bien d'émancipation qu'il s'agit. C'est
exactement la même question que d'aider les filles pakistanaises à se
scolariser ! Vous seriez contre ? L'offre numérique est une chance en
soi, et une possibilité d'accès égalitaire en plus. Elle n'augmente pas
la qualité du résultat "en soi", elle la rend juste possible.
7/ Tout comme la démocratisation des outils de création musicale, par
exemple, n'augmente pas le nombre de chefs d'oeuvres en circulation.
Elle ajoute beaucoup de bruit inutile mais ce bruit est aussi
l'expression de la masse, qui avant était "empêchée". C'est juste mieux.
En effet les "fameux" cours en ligne, à la mode, sont malheureusement un moyen d'accntuer la fracture numérique car toute les population mondiale ne peuvent en profiter. C'est encore une fois les populations très branchés qui peuvent en profiter et ainsi accentuer leur "avance".
Je vous donne tort à tous les deux :
1/ Quelle différence avec les bibliothèques papier ? Elles aussi sont gratuites (en gros), jusqu'aux plus complètes et prestigieuses ! Et tout le monde n'y va pas non plus. Parle-t-on pour autant d'une "illusion" d'accès ?
2/ le nombre n'a jamais été le critère de RIEN (du moins en matière de connaissance).
3/ Le moindre ordi d'occasion et la moindre connexion RTC permettent sans peine d'accéder aux bibliothèques en ligne au format texte. C'est déjà bien ! La suite viendra (et est déjà accessible à beaucoup : quelle différence entre télécharger des Divx ou un cours en pdf ?)
4/ Le problème ne réside donc pas dans une impossibilité matérielle ou technique, et financièrement il n'y a pas *accroissement* de l'inégalité, elle existe, c'est clair, mais il n'y a pas empêchement.
5/ L'empêchement est intellectuel, moral, culturel... Celui-là doit être l'objet d'une lutte, effectivement, et de mesures politiques d'incitation.
6/ Parce qu'au final c'est bien d'émancipation qu'il s'agit. C'est exactement la même question que d'aider les filles pakistanaises à se scolariser ! Vous seriez contre ? L'offre numérique est une chance en soi, et une possibilité d'accès égalitaire en plus. Elle n'augmente pas la qualité du résultat "en soi", elle la rend juste possible.
7/ Tout comme la démocratisation des outils de création musicale, par exemple, n'augmente pas le nombre de chefs d'oeuvres en circulation. Elle ajoute beaucoup de bruit inutile mais ce bruit est aussi l'expression de la masse, qui avant était "empêchée". C'est juste mieux.
-- Gérald
J.P
In article <1lnuge8.p4vg2ic5zwpsN%, (Pierre-Alain Dorange) wrote:
Et c'est vrai même dans nos pays "moderne".
Erreur, Pierre-Alain, tu ne vis pas dans un pays "moderne" mais dans la "vieille Europe", complètement sclérosée, pourrie par l'assistanat et la gabegie des états ... Bon, j'arrête de faire le porte-parole :-)
-- Jean-Pierre
In article <1lnuge8.p4vg2ic5zwpsN%pdorange@pas-de-pub-merci.mac.com>,
pdorange@pas-de-pub-merci.mac.com (Pierre-Alain Dorange) wrote:
Et c'est vrai même dans nos pays "moderne".
Erreur, Pierre-Alain, tu ne vis pas dans un pays "moderne" mais dans la
"vieille Europe", complètement sclérosée, pourrie par l'assistanat et la
gabegie des états ...
Bon, j'arrête de faire le porte-parole :-)
In article <1lnuge8.p4vg2ic5zwpsN%, (Pierre-Alain Dorange) wrote:
Et c'est vrai même dans nos pays "moderne".
Erreur, Pierre-Alain, tu ne vis pas dans un pays "moderne" mais dans la "vieille Europe", complètement sclérosée, pourrie par l'assistanat et la gabegie des états ... Bon, j'arrête de faire le porte-parole :-)
-- Jean-Pierre
J.P
In article <1lnuogt.l4sasjuokwjkN% om>, (Gerald) wrote:
Pierre-Alain Dorange wrote:
> En effet les "fameux" cours en ligne, à la mode, sont malheureusement un > moyen d'accntuer la fracture numérique car toute les population mondiale > ne peuvent en profiter. C'est encore une fois les populations très > branchés qui peuvent en profiter et ainsi accentuer leur "avance".
Je vous donne tort à tous les deux : ........
Ta vision de l'apport de l'informatique, réseaux, universités gratuites à la culture mondiale est quelque peu utopique. Zuckerberg veut donner des ordinateurs à toute la planète: pour éduquer ? bien sûr que non, il a fait le plein de clients Facebook dans les pays développés, il faut bien qu'il aille chercher ses futurs clients ailleurs. Et quand ceux-là auront leurs machines, ils passeront plus de temps sur Facebook, Twitter et autres que sur des MOOC comme je le constate ici.
-- Jean-Pierre
In article
<1lnuogt.l4sasjuokwjkN%voir_le_reply-to@car_cette_adresse_est_invalide.c
om>,
voir_le_reply-to@car_cette_adresse_est_invalide.com (Gerald) wrote:
> En effet les "fameux" cours en ligne, à la mode, sont malheureusement un
> moyen d'accntuer la fracture numérique car toute les population mondiale
> ne peuvent en profiter. C'est encore une fois les populations très
> branchés qui peuvent en profiter et ainsi accentuer leur "avance".
Je vous donne tort à tous les deux : ........
Ta vision de l'apport de l'informatique, réseaux, universités gratuites
à la culture mondiale est quelque peu utopique.
Zuckerberg veut donner des ordinateurs à toute la planète:
pour éduquer ?
bien sûr que non, il a fait le plein de clients Facebook dans les pays
développés, il faut bien qu'il aille chercher ses futurs clients
ailleurs.
Et quand ceux-là auront leurs machines, ils passeront plus de temps sur
Facebook, Twitter et autres que sur des MOOC comme je le constate ici.
In article <1lnuogt.l4sasjuokwjkN% om>, (Gerald) wrote:
Pierre-Alain Dorange wrote:
> En effet les "fameux" cours en ligne, à la mode, sont malheureusement un > moyen d'accntuer la fracture numérique car toute les population mondiale > ne peuvent en profiter. C'est encore une fois les populations très > branchés qui peuvent en profiter et ainsi accentuer leur "avance".
Je vous donne tort à tous les deux : ........
Ta vision de l'apport de l'informatique, réseaux, universités gratuites à la culture mondiale est quelque peu utopique. Zuckerberg veut donner des ordinateurs à toute la planète: pour éduquer ? bien sûr que non, il a fait le plein de clients Facebook dans les pays développés, il faut bien qu'il aille chercher ses futurs clients ailleurs. Et quand ceux-là auront leurs machines, ils passeront plus de temps sur Facebook, Twitter et autres que sur des MOOC comme je le constate ici.
-- Jean-Pierre
lists
Gerald wrote:
4/ Le problème ne réside donc pas dans une impossibilité matérielle ou technique, et financièrement il n'y a pas *accroissement* de l'inégalité, elle existe, c'est clair, mais il n'y a pas empêchement.
5/ L'empêchement est intellectuel, moral, culturel... Celui-là doit être l'objet d'une lutte, effectivement, et de mesures politiques d'incitation.
Je pense que le problème de l'éducation se situe en amont. Les cours, gratuit ou non, numérique ou non, de niveau universitaire, ne peuvent intéresser que ceux qui ont suffisamment bien vécu leur scolarité secondaire.
Ceux qui ont été en échec pendant tout le lycée n'auront sans doute pas l'envie d'aller vers ces cours. De même, si le lycée ne donne pas la base minimum pour garantir l'accès aux cours universitaires.
Je rappelle quand même que le baccalauréat, à l'origine, était justement censé être le ticket d'entrée à l'université. Une conséquence concrète de la baisse des exigences des programmes du lycée et de son examen final est justement le monumental taux d'échec en première année de licence. J'ai enseigné plusieurs année en première année de licence à la fac, au moment où on mettait en place les plans "réussite en licence", je l'ai bien vu de mes propres yeux.
Et ça contamine même les filières prestigieuses. Il y a tout un travail en ce moment dans mon école pour adapter les enseignements aux futurs élèves, avec des cours de remise à niveau, même pour ceux qui sortent de prépa, vu que la plupart ne savent plus calculer et n'ont plus aucune base solide.
4/ Le problème ne réside donc pas dans une impossibilité matérielle ou
technique, et financièrement il n'y a pas *accroissement* de
l'inégalité, elle existe, c'est clair, mais il n'y a pas empêchement.
5/ L'empêchement est intellectuel, moral, culturel... Celui-là doit être
l'objet d'une lutte, effectivement, et de mesures politiques
d'incitation.
Je pense que le problème de l'éducation se situe en amont. Les cours,
gratuit ou non, numérique ou non, de niveau universitaire, ne peuvent
intéresser que ceux qui ont suffisamment bien vécu leur scolarité
secondaire.
Ceux qui ont été en échec pendant tout le lycée n'auront sans doute pas
l'envie d'aller vers ces cours. De même, si le lycée ne donne pas la
base minimum pour garantir l'accès aux cours universitaires.
Je rappelle quand même que le baccalauréat, à l'origine, était justement
censé être le ticket d'entrée à l'université. Une conséquence concrète
de la baisse des exigences des programmes du lycée et de son examen
final est justement le monumental taux d'échec en première année de
licence. J'ai enseigné plusieurs année en première année de licence à la
fac, au moment où on mettait en place les plans "réussite en licence",
je l'ai bien vu de mes propres yeux.
Et ça contamine même les filières prestigieuses. Il y a tout un travail
en ce moment dans mon école pour adapter les enseignements aux futurs
élèves, avec des cours de remise à niveau, même pour ceux qui sortent de
prépa, vu que la plupart ne savent plus calculer et n'ont plus aucune
base solide.
4/ Le problème ne réside donc pas dans une impossibilité matérielle ou technique, et financièrement il n'y a pas *accroissement* de l'inégalité, elle existe, c'est clair, mais il n'y a pas empêchement.
5/ L'empêchement est intellectuel, moral, culturel... Celui-là doit être l'objet d'une lutte, effectivement, et de mesures politiques d'incitation.
Je pense que le problème de l'éducation se situe en amont. Les cours, gratuit ou non, numérique ou non, de niveau universitaire, ne peuvent intéresser que ceux qui ont suffisamment bien vécu leur scolarité secondaire.
Ceux qui ont été en échec pendant tout le lycée n'auront sans doute pas l'envie d'aller vers ces cours. De même, si le lycée ne donne pas la base minimum pour garantir l'accès aux cours universitaires.
Je rappelle quand même que le baccalauréat, à l'origine, était justement censé être le ticket d'entrée à l'université. Une conséquence concrète de la baisse des exigences des programmes du lycée et de son examen final est justement le monumental taux d'échec en première année de licence. J'ai enseigné plusieurs année en première année de licence à la fac, au moment où on mettait en place les plans "réussite en licence", je l'ai bien vu de mes propres yeux.
Et ça contamine même les filières prestigieuses. Il y a tout un travail en ce moment dans mon école pour adapter les enseignements aux futurs élèves, avec des cours de remise à niveau, même pour ceux qui sortent de prépa, vu que la plupart ne savent plus calculer et n'ont plus aucune base solide.
-- Julien Salort http://www.juliensalort.org
voir_le_reply-to
J.P wrote:
Ta vision de l'apport de l'informatique, réseaux, universités gratuites à la culture mondiale est quelque peu utopique.
Peut-être... note que j'ai le droit ! :-)
-- Gérald
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
Ta vision de l'apport de l'informatique, réseaux, universités gratuites
à la culture mondiale est quelque peu utopique.
Ta vision de l'apport de l'informatique, réseaux, universités gratuites à la culture mondiale est quelque peu utopique.
Peut-être... note que j'ai le droit ! :-)
-- Gérald
J.P
In article <1lnv3ad.1ilk6yv1j3ocb2N%, (Julien Salort) wrote:
Gerald wrote:
> 4/ Le problème ne réside donc pas dans une impossibilité matérielle ou > technique, et financièrement il n'y a pas *accroissement* de > l'inégalité, elle existe, c'est clair, mais il n'y a pas empêchement. > > 5/ L'empêchement est intellectuel, moral, culturel... Celui-là doit être > l'objet d'une lutte, effectivement, et de mesures politiques > d'incitation.
Je pense que le problème de l'éducation se situe en amont.
Oui.
Par ailleurs, on confond trop "éducation" et "enseignement/bagage cognitif, école,scolaire". L'éducation c'est la famille, la société, dès le berceau, la préparation du terrain pour l'enseignement, l'école. On demande trop aux premiers niveaux de l'école de se subsituer à cette éducation de plus en plus absente. Les maîtres et maîtresses ne devraient pas être les assistants sociaux qu'ils sont trop souvent obligés d'être. Défauts d'éducation, perte des modèles, des valeurs, dégringolade de la place des enseignants, perte de respect à leur égard, parents qui se mêlent de tout et de rien (surtout de rien) à l'école, rien de tout cela ne conduit à ce terrain fertile que nécessitent de bons apprentissages.
-- Jean-Pierre
In article <1lnv3ad.1ilk6yv1j3ocb2N%lists@juliensalort.org>,
lists@juliensalort.org (Julien Salort) wrote:
> 4/ Le problème ne réside donc pas dans une impossibilité matérielle ou
> technique, et financièrement il n'y a pas *accroissement* de
> l'inégalité, elle existe, c'est clair, mais il n'y a pas empêchement.
>
> 5/ L'empêchement est intellectuel, moral, culturel... Celui-là doit être
> l'objet d'une lutte, effectivement, et de mesures politiques
> d'incitation.
Je pense que le problème de l'éducation se situe en amont.
Oui.
Par ailleurs, on confond trop "éducation" et "enseignement/bagage
cognitif, école,scolaire".
L'éducation c'est la famille, la société, dès le berceau, la préparation
du terrain pour l'enseignement, l'école.
On demande trop aux premiers niveaux de l'école de se subsituer à cette
éducation de plus en plus absente.
Les maîtres et maîtresses ne devraient pas être les assistants sociaux
qu'ils sont trop souvent obligés d'être.
Défauts d'éducation, perte des modèles, des valeurs, dégringolade de la
place des enseignants, perte de respect à leur égard, parents qui se
mêlent de tout et de rien (surtout de rien) à l'école, rien de tout cela
ne conduit à ce terrain fertile que nécessitent de bons apprentissages.
In article <1lnv3ad.1ilk6yv1j3ocb2N%, (Julien Salort) wrote:
Gerald wrote:
> 4/ Le problème ne réside donc pas dans une impossibilité matérielle ou > technique, et financièrement il n'y a pas *accroissement* de > l'inégalité, elle existe, c'est clair, mais il n'y a pas empêchement. > > 5/ L'empêchement est intellectuel, moral, culturel... Celui-là doit être > l'objet d'une lutte, effectivement, et de mesures politiques > d'incitation.
Je pense que le problème de l'éducation se situe en amont.
Oui.
Par ailleurs, on confond trop "éducation" et "enseignement/bagage cognitif, école,scolaire". L'éducation c'est la famille, la société, dès le berceau, la préparation du terrain pour l'enseignement, l'école. On demande trop aux premiers niveaux de l'école de se subsituer à cette éducation de plus en plus absente. Les maîtres et maîtresses ne devraient pas être les assistants sociaux qu'ils sont trop souvent obligés d'être. Défauts d'éducation, perte des modèles, des valeurs, dégringolade de la place des enseignants, perte de respect à leur égard, parents qui se mêlent de tout et de rien (surtout de rien) à l'école, rien de tout cela ne conduit à ce terrain fertile que nécessitent de bons apprentissages.
-- Jean-Pierre
J.P
In article <1lnv3n3.ug0381ezqogaN% om>, (Gerald) wrote:
J.P wrote:
> Ta vision de l'apport de l'informatique, réseaux, universités gratuites > à la culture mondiale est quelque peu utopique.
Peut-être... note que j'ai le droit ! :-)
Personne ne conteste tes droits. Sinon, appelle un avocat :-)
-- Jean-Pierre
In article
<1lnv3n3.ug0381ezqogaN%voir_le_reply-to@car_cette_adresse_est_invalide.c
om>,
voir_le_reply-to@car_cette_adresse_est_invalide.com (Gerald) wrote:
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
> Ta vision de l'apport de l'informatique, réseaux, universités gratuites
> à la culture mondiale est quelque peu utopique.
Peut-être... note que j'ai le droit ! :-)
Personne ne conteste tes droits. Sinon, appelle un avocat :-)
In article <1lnv3n3.ug0381ezqogaN% om>, (Gerald) wrote:
J.P wrote:
> Ta vision de l'apport de l'informatique, réseaux, universités gratuites > à la culture mondiale est quelque peu utopique.
Peut-être... note que j'ai le droit ! :-)
Personne ne conteste tes droits. Sinon, appelle un avocat :-)
-- Jean-Pierre
J.P
In article , "J.P" wrote:
In article <1lnuge8.p4vg2ic5zwpsN%, (Pierre-Alain Dorange) wrote:
> Et c'est vrai même dans nos pays "moderne".
Erreur, Pierre-Alain, tu ne vis pas dans un pays "moderne" mais dans la "vieille Europe", complètement sclérosée, pourrie par l'assistanat et la gabegie des états ... Bon, j'arrête de faire le porte-parole :-)
Pour l'OCDE, nos pays (France, Europe) font partie des pays "developpés", rien à voir avec "modernes" selon les experts :-)
-- Jean-Pierre
In article <jpp-723046.12150126062014@news.free.fr>,
"J.P" <jpp@gmail.com> wrote:
In article <1lnuge8.p4vg2ic5zwpsN%pdorange@pas-de-pub-merci.mac.com>,
pdorange@pas-de-pub-merci.mac.com (Pierre-Alain Dorange) wrote:
> Et c'est vrai même dans nos pays "moderne".
Erreur, Pierre-Alain, tu ne vis pas dans un pays "moderne" mais dans la
"vieille Europe", complètement sclérosée, pourrie par l'assistanat et la
gabegie des états ...
Bon, j'arrête de faire le porte-parole :-)
Pour l'OCDE, nos pays (France, Europe) font partie des pays
"developpés", rien à voir avec "modernes" selon les experts :-)
In article <1lnuge8.p4vg2ic5zwpsN%, (Pierre-Alain Dorange) wrote:
> Et c'est vrai même dans nos pays "moderne".
Erreur, Pierre-Alain, tu ne vis pas dans un pays "moderne" mais dans la "vieille Europe", complètement sclérosée, pourrie par l'assistanat et la gabegie des états ... Bon, j'arrête de faire le porte-parole :-)
Pour l'OCDE, nos pays (France, Europe) font partie des pays "developpés", rien à voir avec "modernes" selon les experts :-)
-- Jean-Pierre
lists
J.P wrote:
L'éducation c'est la famille, la société, dès le berceau, la préparation du terrain pour l'enseignement, l'école. On demande trop aux premiers niveaux de l'école de se subsituer à cette éducation de plus en plus absente.
Je comprends ce que tu dis. Mais le problème alors est l'inégalité induite par les différences dans le niveau d'éducation de la famille. L'école a aussi pour ambition de permettre à TOUS d'accéder à la connaissance, pas seulement ceux qui ont la chance d'être nés dans une famille cultivée.
En fait, j'ai du mal à comprendre comment les gens arrivent à avoir un avis tranché sur l'école. Ça me paraît assez inextricable comme problème. Quel que soient les choix, classes de niveau ou non, fortes exigences ou non, redoublement ou non, il y a des avantages et des inconvénients, et il y a toujours quelqu'un qui est lésé au profit d'un autre.
-- Julien Salort http://www.juliensalort.org
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
L'éducation c'est la famille, la société, dès le berceau, la préparation
du terrain pour l'enseignement, l'école.
On demande trop aux premiers niveaux de l'école de se subsituer à cette
éducation de plus en plus absente.
Je comprends ce que tu dis. Mais le problème alors est l'inégalité
induite par les différences dans le niveau d'éducation de la famille.
L'école a aussi pour ambition de permettre à TOUS d'accéder à la
connaissance, pas seulement ceux qui ont la chance d'être nés dans une
famille cultivée.
En fait, j'ai du mal à comprendre comment les gens arrivent à avoir un
avis tranché sur l'école. Ça me paraît assez inextricable comme
problème. Quel que soient les choix, classes de niveau ou non, fortes
exigences ou non, redoublement ou non, il y a des avantages et des
inconvénients, et il y a toujours quelqu'un qui est lésé au profit d'un
autre.
L'éducation c'est la famille, la société, dès le berceau, la préparation du terrain pour l'enseignement, l'école. On demande trop aux premiers niveaux de l'école de se subsituer à cette éducation de plus en plus absente.
Je comprends ce que tu dis. Mais le problème alors est l'inégalité induite par les différences dans le niveau d'éducation de la famille. L'école a aussi pour ambition de permettre à TOUS d'accéder à la connaissance, pas seulement ceux qui ont la chance d'être nés dans une famille cultivée.
En fait, j'ai du mal à comprendre comment les gens arrivent à avoir un avis tranché sur l'école. Ça me paraît assez inextricable comme problème. Quel que soient les choix, classes de niveau ou non, fortes exigences ou non, redoublement ou non, il y a des avantages et des inconvénients, et il y a toujours quelqu'un qui est lésé au profit d'un autre.
-- Julien Salort http://www.juliensalort.org
J.P
In article <1lnv6i3.b9jjwl84172aN%, (Julien Salort) wrote:
J.P wrote:
> L'éducation c'est la famille, la société, dès le berceau, la préparation > du terrain pour l'enseignement, l'école. > On demande trop aux premiers niveaux de l'école de se subsituer à cette > éducation de plus en plus absente.
Je comprends ce que tu dis. Mais le problème alors est l'inégalité induite par les différences dans le niveau d'éducation de la famille. L'école a aussi pour ambition de permettre à TOUS d'accéder à la connaissance, pas seulement ceux qui ont la chance d'être nés dans une famille cultivée.
Tu décris parfaitement l'école où j'allais, dans les années 50, dans une commune de 400 habitants. Une école de garçons, une école de filles et une école privée catholique de filles (pas de chance pour les garçons !). A cette époque, les notables c'était Monsieu le Maire (notable de père en fils, propriétaire terrien) , le curé et l'instit. Personnages que tout le monde respectait et qui, malgré les apparences ou les conventions,, travaillaient de concert, tout du moins dans ma commune. Aujourd'hui ?
-- Jean-Pierre
In article <1lnv6i3.b9jjwl84172aN%lists@juliensalort.org>,
lists@juliensalort.org (Julien Salort) wrote:
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
> L'éducation c'est la famille, la société, dès le berceau, la préparation
> du terrain pour l'enseignement, l'école.
> On demande trop aux premiers niveaux de l'école de se subsituer à cette
> éducation de plus en plus absente.
Je comprends ce que tu dis. Mais le problème alors est l'inégalité
induite par les différences dans le niveau d'éducation de la famille.
L'école a aussi pour ambition de permettre à TOUS d'accéder à la
connaissance, pas seulement ceux qui ont la chance d'être nés dans une
famille cultivée.
Tu décris parfaitement l'école où j'allais, dans les années 50, dans une
commune de 400 habitants.
Une école de garçons, une école de filles et une école privée catholique
de filles (pas de chance pour les garçons !).
A cette époque, les notables c'était Monsieu le Maire (notable de père
en fils, propriétaire terrien) , le curé et l'instit.
Personnages que tout le monde respectait et qui, malgré les apparences
ou les conventions,, travaillaient de concert, tout du moins dans ma
commune.
Aujourd'hui ?
In article <1lnv6i3.b9jjwl84172aN%, (Julien Salort) wrote:
J.P wrote:
> L'éducation c'est la famille, la société, dès le berceau, la préparation > du terrain pour l'enseignement, l'école. > On demande trop aux premiers niveaux de l'école de se subsituer à cette > éducation de plus en plus absente.
Je comprends ce que tu dis. Mais le problème alors est l'inégalité induite par les différences dans le niveau d'éducation de la famille. L'école a aussi pour ambition de permettre à TOUS d'accéder à la connaissance, pas seulement ceux qui ont la chance d'être nés dans une famille cultivée.
Tu décris parfaitement l'école où j'allais, dans les années 50, dans une commune de 400 habitants. Une école de garçons, une école de filles et une école privée catholique de filles (pas de chance pour les garçons !). A cette époque, les notables c'était Monsieu le Maire (notable de père en fils, propriétaire terrien) , le curé et l'instit. Personnages que tout le monde respectait et qui, malgré les apparences ou les conventions,, travaillaient de concert, tout du moins dans ma commune. Aujourd'hui ?