Dans fr.misc.droit, Dégé composa le message
<1it4l0p.1emqp5iuax6nzN% ce Tue, 6 Jan 2009 15:11:59
+0100 :
> L'Ecole est là pour donner des connaissances à l'enfant, pas pour
> remplacer les parents.
Celle là, je l'encadre.
PS : Dans quel monde vivez-vous ?
Dans fr.misc.droit, Dégé composa le message
<1it4l0p.1emqp5iuax6nzN%dmkgbt@free.fr> ce Tue, 6 Jan 2009 15:11:59
+0100 :
> L'Ecole est là pour donner des connaissances à l'enfant, pas pour
> remplacer les parents.
Celle là, je l'encadre.
PS : Dans quel monde vivez-vous ?
Dans fr.misc.droit, Dégé composa le message
<1it4l0p.1emqp5iuax6nzN% ce Tue, 6 Jan 2009 15:11:59
+0100 :
> L'Ecole est là pour donner des connaissances à l'enfant, pas pour
> remplacer les parents.
Celle là, je l'encadre.
PS : Dans quel monde vivez-vous ?
Le Wed, 07 Jan 2009 08:20:11 +0100, Emmanuel a écrit :
> Dans fr.misc.droit, Dégé composa le message
> <1it4l0p.1emqp5iuax6nzN% ce Tue, 6 Jan 2009 15:11:59
> +0100 :
>
>> L'Ecole est là pour donner des connaissances à l'enfant, pas pour
>> remplacer les parents.
>
>
> Celle là, je l'encadre.
>
> PS : Dans quel monde vivez-vous ?
Lui, je ne sais pas.
Moi, dans un monde où des parents sans école ont été
la norme infiniment plus longtemps que l'école sans parents.
Bataille d'esprit à part, que reproches-tu au juste à ce propos de Dégé ?
Amicalement,
Le Wed, 07 Jan 2009 08:20:11 +0100, Emmanuel a écrit :
> Dans fr.misc.droit, Dégé composa le message
> <1it4l0p.1emqp5iuax6nzN%dmkgbt@free.fr> ce Tue, 6 Jan 2009 15:11:59
> +0100 :
>
>> L'Ecole est là pour donner des connaissances à l'enfant, pas pour
>> remplacer les parents.
>
>
> Celle là, je l'encadre.
>
> PS : Dans quel monde vivez-vous ?
Lui, je ne sais pas.
Moi, dans un monde où des parents sans école ont été
la norme infiniment plus longtemps que l'école sans parents.
Bataille d'esprit à part, que reproches-tu au juste à ce propos de Dégé ?
Amicalement,
Le Wed, 07 Jan 2009 08:20:11 +0100, Emmanuel a écrit :
> Dans fr.misc.droit, Dégé composa le message
> <1it4l0p.1emqp5iuax6nzN% ce Tue, 6 Jan 2009 15:11:59
> +0100 :
>
>> L'Ecole est là pour donner des connaissances à l'enfant, pas pour
>> remplacer les parents.
>
>
> Celle là, je l'encadre.
>
> PS : Dans quel monde vivez-vous ?
Lui, je ne sais pas.
Moi, dans un monde où des parents sans école ont été
la norme infiniment plus longtemps que l'école sans parents.
Bataille d'esprit à part, que reproches-tu au juste à ce propos de Dégé ?
Amicalement,
Dans fr.misc.droit, Albert ARIBAUD composa le message
<4964583d$0$6827$ ce 07 Jan 2009 07:22:37 GMT :
> Bataille d'esprit à part, que reproches-tu au juste à ce propos de Dégé ?
La phrase :
« L'Ecole est là pour donner des connaissances à l'enfant, pas pour
remplacer les parents. »
Qui, dans les faits, hélas, s'avère parfois fausse ...
De façon plus générale, mais j'imagine que c'est une déformation
professionnelle, le caractère excessivement juridique de son discours me
gêne un peu.
Il a malheureusement tendance à se généraliser.
A titre personnel, je ne pense pas que l'on résoudra les problèmes de
l'EN en judiciarisant ainsi les rapports ...
Dans fr.misc.droit, Albert ARIBAUD composa le message
<4964583d$0$6827$426a34cc@news.free.fr> ce 07 Jan 2009 07:22:37 GMT :
> Bataille d'esprit à part, que reproches-tu au juste à ce propos de Dégé ?
La phrase :
« L'Ecole est là pour donner des connaissances à l'enfant, pas pour
remplacer les parents. »
Qui, dans les faits, hélas, s'avère parfois fausse ...
De façon plus générale, mais j'imagine que c'est une déformation
professionnelle, le caractère excessivement juridique de son discours me
gêne un peu.
Il a malheureusement tendance à se généraliser.
A titre personnel, je ne pense pas que l'on résoudra les problèmes de
l'EN en judiciarisant ainsi les rapports ...
Dans fr.misc.droit, Albert ARIBAUD composa le message
<4964583d$0$6827$ ce 07 Jan 2009 07:22:37 GMT :
> Bataille d'esprit à part, que reproches-tu au juste à ce propos de Dégé ?
La phrase :
« L'Ecole est là pour donner des connaissances à l'enfant, pas pour
remplacer les parents. »
Qui, dans les faits, hélas, s'avère parfois fausse ...
De façon plus générale, mais j'imagine que c'est une déformation
professionnelle, le caractère excessivement juridique de son discours me
gêne un peu.
Il a malheureusement tendance à se généraliser.
A titre personnel, je ne pense pas que l'on résoudra les problèmes de
l'EN en judiciarisant ainsi les rapports ...
Dégé a ecrit
> Par contre, je vous signale que le fait de tirer l'oreille du gamin
> caractérise le délit de "violences " et vous expose, si la plainte de la
> dame est reçue, à beaucoup plus grave, en application de
> l'article 222-13 du Code Pénal :
>
> "Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou
> égale à huit jours ou n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont
> punies de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende
> lorsqu'elles sont commises :
>
> 1° Sur un mineur de quinze ans ;
tant qu'à vous lancer dans la tentative de qualification :D , vous
oubliez alors l'aggravation du quantum consecutive au :
7° Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une
mission de service public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice
de ses fonctions ou de sa mission ;
11° Dans les établissements d'enseignement ou d'éducation ou dans les
locaux de l'administration, ainsi que, lors des entrées ou sorties des
élèves ou du public ou dans un temps très voisin de celles-ci, aux
abords de ces établissements ou locaux ;
qui porterait si cela devrait etre ainsi poursuivi (et je prends le
pari que cela ne sera pas :o? :o? ) à 5 ans 75.000
> ..."
> NB : Le délai pour agir est de TROIS ANS !
>
>
> En résumé : vous auriez dus, votre collègue et vous, porter plainte pour
> injures publiques contre le gamin et *c'est la mère qui aurait payé* pour
> lui
c'est oublier un peu rapidement le 121-1 CP
c'est pour cela d'ailleurs que sont numeriquement rares à la fois les
requisitions et les jugements condamnant à une peine d'amende les
mineurs.
Sof
Dégé a ecrit
> Par contre, je vous signale que le fait de tirer l'oreille du gamin
> caractérise le délit de "violences " et vous expose, si la plainte de la
> dame est reçue, à beaucoup plus grave, en application de
> l'article 222-13 du Code Pénal :
>
> "Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou
> égale à huit jours ou n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont
> punies de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende
> lorsqu'elles sont commises :
>
> 1° Sur un mineur de quinze ans ;
tant qu'à vous lancer dans la tentative de qualification :D , vous
oubliez alors l'aggravation du quantum consecutive au :
7° Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une
mission de service public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice
de ses fonctions ou de sa mission ;
11° Dans les établissements d'enseignement ou d'éducation ou dans les
locaux de l'administration, ainsi que, lors des entrées ou sorties des
élèves ou du public ou dans un temps très voisin de celles-ci, aux
abords de ces établissements ou locaux ;
qui porterait si cela devrait etre ainsi poursuivi (et je prends le
pari que cela ne sera pas :o? :o? ) à 5 ans 75.000
> ..."
> NB : Le délai pour agir est de TROIS ANS !
>
>
> En résumé : vous auriez dus, votre collègue et vous, porter plainte pour
> injures publiques contre le gamin et *c'est la mère qui aurait payé* pour
> lui
c'est oublier un peu rapidement le 121-1 CP
c'est pour cela d'ailleurs que sont numeriquement rares à la fois les
requisitions et les jugements condamnant à une peine d'amende les
mineurs.
Sof
Dégé a ecrit
> Par contre, je vous signale que le fait de tirer l'oreille du gamin
> caractérise le délit de "violences " et vous expose, si la plainte de la
> dame est reçue, à beaucoup plus grave, en application de
> l'article 222-13 du Code Pénal :
>
> "Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou
> égale à huit jours ou n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont
> punies de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende
> lorsqu'elles sont commises :
>
> 1° Sur un mineur de quinze ans ;
tant qu'à vous lancer dans la tentative de qualification :D , vous
oubliez alors l'aggravation du quantum consecutive au :
7° Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une
mission de service public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice
de ses fonctions ou de sa mission ;
11° Dans les établissements d'enseignement ou d'éducation ou dans les
locaux de l'administration, ainsi que, lors des entrées ou sorties des
élèves ou du public ou dans un temps très voisin de celles-ci, aux
abords de ces établissements ou locaux ;
qui porterait si cela devrait etre ainsi poursuivi (et je prends le
pari que cela ne sera pas :o? :o? ) à 5 ans 75.000
> ..."
> NB : Le délai pour agir est de TROIS ANS !
>
>
> En résumé : vous auriez dus, votre collègue et vous, porter plainte pour
> injures publiques contre le gamin et *c'est la mère qui aurait payé* pour
> lui
c'est oublier un peu rapidement le 121-1 CP
c'est pour cela d'ailleurs que sont numeriquement rares à la fois les
requisitions et les jugements condamnant à une peine d'amende les
mineurs.
Sof
Dégé a écrit :
>> Soyons sérieux, Dominique : tirer l'oreille n'a rien de violent !
>
> C'est une violence physique, Patrick.
> On est sur un groupe de droit : la loi ne fait de différence qu'entre
> les violences ayant entraîné ou pas une ITT de 8 jours.
> Pas de violences "légères" pour le Code Pénal.
Mais toute "violence" n'est pas sanctionnable pour autant.
>>> Vous n'avez pas à porter la main sur un élève.
>> Imagine que ton enfant décide de quitter la classe pour aller chasser le
>> sanglier : tu estimes que le professeur doit le laisser faire puisqu'il
>> ne peut pas l'empêcher physiquement ou qu'il doit le retenir ?
>
> Le retenir dans le but de le protéger n'a rien à voir avec le tirage
> d'oreille dans le but de punir.
C'est juste pour souligner qu'il y a des cas où il faut avoir un contact
physique avec l'enfant. Et donc qu'il faut déterminer une limite entre
"contact physique" et "violence".
> Annoncer, devant témoins qu'on le refera ?
> L'aveu est plaisant et la préméditation est constituée.
La préméditation n'est pas une circonstance aggravante en dehors de
l'homicide et des actes de barbarie, déjà. Ensuite, le fait d'annoncer
la façon dont on *réagit* à une agression ne caractérise pas une
préméditation qui est "le dessein formé avant l'action de commettre un
crime ou un délit déterminé".
>>> Un élève est un mineur qu'un adulte ayant autorité n'a aucun droit de
>>> punir physiquement.
>> C'est bien-sûr faux et j'en veux pour preuve que les parents ont le
>> droit de le punir physiquement.
>
> Les parents ont des droits que les enseignants n'ont pas.
Pour autant, ils ont autorité, et rien dans le Code Pénal ne les exempte
des peines que tu as citées. Pire, ils ont plus de devoirs. Donc, en
suivant ton raisonnement, les parents qui tirent l'oreille de leur
enfant commettent un délit.
>>> De plus, vous allez perdre car vos motifs de plainte sont a priori
>>> beaucoup moins graves que ceux de la mère de cet enfant.
>> Aucun rapport : les deux peuvent perdre.
>
> Non.
> Si les deux portent plainte, je donne la mère gagnante à terme car
> l'incrimination de violence est plus grave que celle d'outrage.
Je voulais dire que les deux peuvent être condamnées : ce n'est pas l'un
contre l'autre, mais l'état contre chacune.
>> Bien moins intéressante que l'article du Code Pénal que j'ai cité.
>> D'autant qu'il est possible que ce ne soit que de l'injure privée.
>
> Ce n'est pas de l'injure privée puisque proférée devant toute la classe
> : c'est précisé !
Justement. Toute la classe, c'est peut-être privé.
J'avais vaguement
étudié le cas de l'insulte au travail devant des collègues et il en
ressortait que ça restait privé. Sauf si une personne extérieure à
l'entreprise était présente.
Par analogie, une classe étant un milieu fermé, ça peut être considéré
comme privé.
Note que je prends des précautions, parce que je suis très très loin
d'en être sûr.
> Pour toi, peut être mais dans la loi, c'est très clair.
Cf l'argument sur les parents.
Dégé a écrit :
>> Soyons sérieux, Dominique : tirer l'oreille n'a rien de violent !
>
> C'est une violence physique, Patrick.
> On est sur un groupe de droit : la loi ne fait de différence qu'entre
> les violences ayant entraîné ou pas une ITT de 8 jours.
> Pas de violences "légères" pour le Code Pénal.
Mais toute "violence" n'est pas sanctionnable pour autant.
>>> Vous n'avez pas à porter la main sur un élève.
>> Imagine que ton enfant décide de quitter la classe pour aller chasser le
>> sanglier : tu estimes que le professeur doit le laisser faire puisqu'il
>> ne peut pas l'empêcher physiquement ou qu'il doit le retenir ?
>
> Le retenir dans le but de le protéger n'a rien à voir avec le tirage
> d'oreille dans le but de punir.
C'est juste pour souligner qu'il y a des cas où il faut avoir un contact
physique avec l'enfant. Et donc qu'il faut déterminer une limite entre
"contact physique" et "violence".
> Annoncer, devant témoins qu'on le refera ?
> L'aveu est plaisant et la préméditation est constituée.
La préméditation n'est pas une circonstance aggravante en dehors de
l'homicide et des actes de barbarie, déjà. Ensuite, le fait d'annoncer
la façon dont on *réagit* à une agression ne caractérise pas une
préméditation qui est "le dessein formé avant l'action de commettre un
crime ou un délit déterminé".
>>> Un élève est un mineur qu'un adulte ayant autorité n'a aucun droit de
>>> punir physiquement.
>> C'est bien-sûr faux et j'en veux pour preuve que les parents ont le
>> droit de le punir physiquement.
>
> Les parents ont des droits que les enseignants n'ont pas.
Pour autant, ils ont autorité, et rien dans le Code Pénal ne les exempte
des peines que tu as citées. Pire, ils ont plus de devoirs. Donc, en
suivant ton raisonnement, les parents qui tirent l'oreille de leur
enfant commettent un délit.
>>> De plus, vous allez perdre car vos motifs de plainte sont a priori
>>> beaucoup moins graves que ceux de la mère de cet enfant.
>> Aucun rapport : les deux peuvent perdre.
>
> Non.
> Si les deux portent plainte, je donne la mère gagnante à terme car
> l'incrimination de violence est plus grave que celle d'outrage.
Je voulais dire que les deux peuvent être condamnées : ce n'est pas l'un
contre l'autre, mais l'état contre chacune.
>> Bien moins intéressante que l'article du Code Pénal que j'ai cité.
>> D'autant qu'il est possible que ce ne soit que de l'injure privée.
>
> Ce n'est pas de l'injure privée puisque proférée devant toute la classe
> : c'est précisé !
Justement. Toute la classe, c'est peut-être privé.
J'avais vaguement
étudié le cas de l'insulte au travail devant des collègues et il en
ressortait que ça restait privé. Sauf si une personne extérieure à
l'entreprise était présente.
Par analogie, une classe étant un milieu fermé, ça peut être considéré
comme privé.
Note que je prends des précautions, parce que je suis très très loin
d'en être sûr.
> Pour toi, peut être mais dans la loi, c'est très clair.
Cf l'argument sur les parents.
Dégé a écrit :
>> Soyons sérieux, Dominique : tirer l'oreille n'a rien de violent !
>
> C'est une violence physique, Patrick.
> On est sur un groupe de droit : la loi ne fait de différence qu'entre
> les violences ayant entraîné ou pas une ITT de 8 jours.
> Pas de violences "légères" pour le Code Pénal.
Mais toute "violence" n'est pas sanctionnable pour autant.
>>> Vous n'avez pas à porter la main sur un élève.
>> Imagine que ton enfant décide de quitter la classe pour aller chasser le
>> sanglier : tu estimes que le professeur doit le laisser faire puisqu'il
>> ne peut pas l'empêcher physiquement ou qu'il doit le retenir ?
>
> Le retenir dans le but de le protéger n'a rien à voir avec le tirage
> d'oreille dans le but de punir.
C'est juste pour souligner qu'il y a des cas où il faut avoir un contact
physique avec l'enfant. Et donc qu'il faut déterminer une limite entre
"contact physique" et "violence".
> Annoncer, devant témoins qu'on le refera ?
> L'aveu est plaisant et la préméditation est constituée.
La préméditation n'est pas une circonstance aggravante en dehors de
l'homicide et des actes de barbarie, déjà. Ensuite, le fait d'annoncer
la façon dont on *réagit* à une agression ne caractérise pas une
préméditation qui est "le dessein formé avant l'action de commettre un
crime ou un délit déterminé".
>>> Un élève est un mineur qu'un adulte ayant autorité n'a aucun droit de
>>> punir physiquement.
>> C'est bien-sûr faux et j'en veux pour preuve que les parents ont le
>> droit de le punir physiquement.
>
> Les parents ont des droits que les enseignants n'ont pas.
Pour autant, ils ont autorité, et rien dans le Code Pénal ne les exempte
des peines que tu as citées. Pire, ils ont plus de devoirs. Donc, en
suivant ton raisonnement, les parents qui tirent l'oreille de leur
enfant commettent un délit.
>>> De plus, vous allez perdre car vos motifs de plainte sont a priori
>>> beaucoup moins graves que ceux de la mère de cet enfant.
>> Aucun rapport : les deux peuvent perdre.
>
> Non.
> Si les deux portent plainte, je donne la mère gagnante à terme car
> l'incrimination de violence est plus grave que celle d'outrage.
Je voulais dire que les deux peuvent être condamnées : ce n'est pas l'un
contre l'autre, mais l'état contre chacune.
>> Bien moins intéressante que l'article du Code Pénal que j'ai cité.
>> D'autant qu'il est possible que ce ne soit que de l'injure privée.
>
> Ce n'est pas de l'injure privée puisque proférée devant toute la classe
> : c'est précisé !
Justement. Toute la classe, c'est peut-être privé.
J'avais vaguement
étudié le cas de l'insulte au travail devant des collègues et il en
ressortait que ça restait privé. Sauf si une personne extérieure à
l'entreprise était présente.
Par analogie, une classe étant un milieu fermé, ça peut être considéré
comme privé.
Note que je prends des précautions, parce que je suis très très loin
d'en être sûr.
> Pour toi, peut être mais dans la loi, c'est très clair.
Cf l'argument sur les parents.
Lui, je ne sais pas.
"elle" :-)
Lui, je ne sais pas.
"elle" :-)
Lui, je ne sais pas.
"elle" :-)
moisse wrote:Dans le message 4963506f$0$21350$, Patrick V
exprime ceci:L'age de l'élève le rend irresponsable pénalement si je ne m'abuse.
Oui mais ce sont les parents qui trinquent civilement en son nom, dans
ce cas.
moisse <moisse@ifrance.etcom> wrote:
Dans le message 4963506f$0$21350$426a74cc@news.free.fr, Patrick V
<Patrick.V.u.i.c.h.a.r.d@mitgard.invalid> exprime ceci:
L'age de l'élève le rend irresponsable pénalement si je ne m'abuse.
Oui mais ce sont les parents qui trinquent civilement en son nom, dans
ce cas.
moisse wrote:Dans le message 4963506f$0$21350$, Patrick V
exprime ceci:L'age de l'élève le rend irresponsable pénalement si je ne m'abuse.
Oui mais ce sont les parents qui trinquent civilement en son nom, dans
ce cas.
ça ne t'a pas interpellé, Patrick ?
Non, parce que je suis persuadé qu'il n'y aura pas de poursuites et que,
même en cas de CPC, il y aurait relaxe.
T'es pas joueur aujourd'hui.
T'es malade ?
ça ne t'a pas interpellé, Patrick ?
Non, parce que je suis persuadé qu'il n'y aura pas de poursuites et que,
même en cas de CPC, il y aurait relaxe.
T'es pas joueur aujourd'hui.
T'es malade ?
ça ne t'a pas interpellé, Patrick ?
Non, parce que je suis persuadé qu'il n'y aura pas de poursuites et que,
même en cas de CPC, il y aurait relaxe.
T'es pas joueur aujourd'hui.
T'es malade ?
Mais toute "violence" n'est pas sanctionnable pour autant.
<soupir> Si!
Toute violence est sanctionnABLE mais toutes les violences ne sont pas
sanctionnEES.
Bon, je mettrais un smiley la prochaine fois :-)
Ce que je voulais signaler et souligner, c'est l'absence de remords du
posteur originel et sa presque candide certitude qu'il n'a rien fait de
mal et qu'il pourra agir encore comme il l'a fait et ce, impunément !
Or c'est faux et tu le sais bien, Patrick.
S'il se dit que tirer l'oreille n'est pas une violence, demain ce sera
une gifle ou autre réaction plus forte et il aura l'air d'un couillon
s'il dit "je ne savais pas".
Les parents ont des droits que les enseignants n'ont pas.
Pour autant, ils ont autorité, et rien dans le Code Pénal ne les exempte
des peines que tu as citées. Pire, ils ont plus de devoirs. Donc, en
suivant ton raisonnement, les parents qui tirent l'oreille de leur
enfant commettent un délit.
Ben, oui, en théorie, c'est vrai.
Sauf qu'il y a une tolérance
Et il y a des enfants qui portent plainte pour violence contre leurs
parents, je te signale...
Justement. Toute la classe, c'est peut-être privé.
Tsss !
Patrick, je suis déçue.
Comment un enseignant pourrait-il avoir des relations "privées" avec sa
classe ?
Tu peux m'expliquer ça ?
Je ne sais pas où tu as lu ça mais ça me semble être une interprétation
douteuse de la notion de "privé", si les collègues présents sont plus de
un.
Justement, quand tu es "au travail", il me semble que tu ne peux pas
être dans la sphère " en privé" sauf enfermés à deux dans un bureau.
Mais toute "violence" n'est pas sanctionnable pour autant.
<soupir> Si!
Toute violence est sanctionnABLE mais toutes les violences ne sont pas
sanctionnEES.
Bon, je mettrais un smiley la prochaine fois :-)
Ce que je voulais signaler et souligner, c'est l'absence de remords du
posteur originel et sa presque candide certitude qu'il n'a rien fait de
mal et qu'il pourra agir encore comme il l'a fait et ce, impunément !
Or c'est faux et tu le sais bien, Patrick.
S'il se dit que tirer l'oreille n'est pas une violence, demain ce sera
une gifle ou autre réaction plus forte et il aura l'air d'un couillon
s'il dit "je ne savais pas".
Les parents ont des droits que les enseignants n'ont pas.
Pour autant, ils ont autorité, et rien dans le Code Pénal ne les exempte
des peines que tu as citées. Pire, ils ont plus de devoirs. Donc, en
suivant ton raisonnement, les parents qui tirent l'oreille de leur
enfant commettent un délit.
Ben, oui, en théorie, c'est vrai.
Sauf qu'il y a une tolérance
Et il y a des enfants qui portent plainte pour violence contre leurs
parents, je te signale...
Justement. Toute la classe, c'est peut-être privé.
Tsss !
Patrick, je suis déçue.
Comment un enseignant pourrait-il avoir des relations "privées" avec sa
classe ?
Tu peux m'expliquer ça ?
Je ne sais pas où tu as lu ça mais ça me semble être une interprétation
douteuse de la notion de "privé", si les collègues présents sont plus de
un.
Justement, quand tu es "au travail", il me semble que tu ne peux pas
être dans la sphère " en privé" sauf enfermés à deux dans un bureau.
Mais toute "violence" n'est pas sanctionnable pour autant.
<soupir> Si!
Toute violence est sanctionnABLE mais toutes les violences ne sont pas
sanctionnEES.
Bon, je mettrais un smiley la prochaine fois :-)
Ce que je voulais signaler et souligner, c'est l'absence de remords du
posteur originel et sa presque candide certitude qu'il n'a rien fait de
mal et qu'il pourra agir encore comme il l'a fait et ce, impunément !
Or c'est faux et tu le sais bien, Patrick.
S'il se dit que tirer l'oreille n'est pas une violence, demain ce sera
une gifle ou autre réaction plus forte et il aura l'air d'un couillon
s'il dit "je ne savais pas".
Les parents ont des droits que les enseignants n'ont pas.
Pour autant, ils ont autorité, et rien dans le Code Pénal ne les exempte
des peines que tu as citées. Pire, ils ont plus de devoirs. Donc, en
suivant ton raisonnement, les parents qui tirent l'oreille de leur
enfant commettent un délit.
Ben, oui, en théorie, c'est vrai.
Sauf qu'il y a une tolérance
Et il y a des enfants qui portent plainte pour violence contre leurs
parents, je te signale...
Justement. Toute la classe, c'est peut-être privé.
Tsss !
Patrick, je suis déçue.
Comment un enseignant pourrait-il avoir des relations "privées" avec sa
classe ?
Tu peux m'expliquer ça ?
Je ne sais pas où tu as lu ça mais ça me semble être une interprétation
douteuse de la notion de "privé", si les collègues présents sont plus de
un.
Justement, quand tu es "au travail", il me semble que tu ne peux pas
être dans la sphère " en privé" sauf enfermés à deux dans un bureau.