OVH Cloud OVH Cloud

Nikon D400

97 réponses
Avatar
jfc
Nikon a annoncé le 5 aout dernier à Amsterdam un objectif 18-140mm qui
relance la spéculation sur la sortie imminente d'un successeur du
D300s. Le D400 pourrait être annoncé dans les semaines qui viennent et
être présenté à l'IFA Consumer Electronic Show de Berlin du 6 au 11
septembre : http://b2b.ifa-berlin.com/en/
un précédent :
-juin 2012, Nikon annonce un 24-85mm suivi 3 mois après du D600 dont le
24-85mm constitue le kit.
la question se pose de savoir si le nouveau 18-140mm est destiné soit à
fournir le kit d'un éventuel D400 ? soit à venir étoffer la gamme des
produits standards ? Il semble étonnant que notre opticien historique
n'ait pas mieux à faire que de mettre des vieilleries à jour alors même
que la concurrence innove. Quel peut être l’intérêt de cette optique
dont le prix annoncé est aussi proche de celui du 18-200mm VRII ? Un
prix élevé assez peu compatible d'ailleurs avec le remplacement du
18-105mm.

Autre réflexion : Ken Rockwell a mis les pieds dans le plat en
expliquant que, selon lui : "The Nikon D600, D800 and D4 are the same
camera" (1). Il explique que la disponibilité REELLE de ces boitiers
s'était établie au même moment.
Nikon aurait lancé sa chaine de fabrication au même moment pour ces
trois boitiers mais en aurait différé volontairement les annonces avec
les indisponibilités que cela impliquent !

Si on poursuit ce raisonnement, un D400 gamme Pro ne serait rien d'autre
qu'un D600 équipé d'un capteur de D7100 avec quelques variantes. Le prix
serait logiquement proche de celui du D600, un prix qui justifierait le
prix élevé du 18-140mm.
affaire à suivre..

1) The Nikon D600, D800 and D4 are the same camera
http://kenrockwell.com/nikon/d600-d800-d4-are-the-same-camera.htm
Holy cow, I just realized Nikon's great deception of 2012: the D600,
D800, D800E and D4 all have the same insides! They are all the same
cameras designed and produced at the same time with the same insides,
differing only in exterior casing and when Nikon chose to announce them.
Nikon got cheap and really only developed one set of guts that's used
for all three cameras, and then announced them at different times to try
to hide it.

The D600, D800, D800E and D4 produce the same images with the same
processing power, the same LCDs, the same green-shift problems and
identical AF controls. They differ only in exterior packaging and when
Nikon chose to announce them to make them appear different. It's just
like 1980 again!

10 réponses

Avatar
jdanield
Le 14/08/2013 01:07, Richard a écrit :
Quand au prix de revient réel, coût sorti d'usine d'un appareil bien
défini, même le fabricant ne le connait généralement pas, tellement
il est diffus.



Si un fabricant (quoi qu'il fabrique) ne connait pas le
prix de revient de son produit, c'est un fabricant qui va
très bientôt connaitre la faillite.
Et si, après calculs, le prix de revient est considéré comme "diffus"
les employés comptables du fabricant sont des incapables et leur
place est sur les bancs du chomage.




garde tes illusions

jdd
Avatar
Ghost-Rider
Le 14/08/2013 01:07, Richard a écrit :

Si un fabricant (quoi qu'il fabrique) ne connait pas le
prix de revient de son produit, c'est un fabricant qui va
très bientôt connaitre la faillite.
Et si, après calculs, le prix de revient est considéré comme "diffus"
les employés comptables du fabricant sont des incapables et leur
place est sur les bancs du chomage.



En lisant les messages qui précèdent et qui suivent celui de Richard, je
me demande s'il faut en rire ou en pleurer.
D'habitude, je ne parle plus que de photo ici mais dans ce cas, on est
en plein délire d'ignorance.
La comptabilité est une science, il faut des années pour la comprendre
et la maîtriser. Elle est d'ailleurs en perpétuelle évolution.
Un peu de lecture pour ceux qui se rendraient cependant compte qu'ils
n'y connaissent absolument rien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Comptabilit%C3%A9_analytique
Ou bien :
http://en.wikipedia.org/wiki/Cost_accounting
Avatar
jdanield
Le 14/08/2013 09:19, Ghost-Rider a écrit :

La comptabilité est une science, il faut des années pour la comprendre
et la maîtriser.



je rigole...

de toute façon on ne parle pas de comptabilité, ici, mais de prix de
revient industriel, ce qui n'a rien à voir. La comptabilité traite
des flux financiers, il il s'agit de valoriser une production industrielle

jdd
Avatar
Charles_V
Ghost-Rider a exp[l]osé :


La comptabilité est une science...



Ou un art ?

...il faut des années pour la comprendre
et la maîtriser. Elle est d'ailleurs en perpétuelle évolution.
Un peu de lecture pour ceux qui se rendraient cependant compte qu'ils
n'y connaissent absolument rien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Comptabilit%C3%A9_analytique



En effet, très bonne lecture, où on trouve des pépites. Par exemple :

« On traîne à sortir de la crise en portant la croix du passé »

Entendu ça quelque part, non ?

« La BF met en place la première compta analytique [pour connaître] le
prix de revient des billets. Le coût révélé fut tellement plus haut que
ce que croyait la direction...»

Savoureux.

Je fais écho à l'intervention de GR parce que ça me paraît fouchtrement
important et que je voudrais pas que ça glisse inaperçu entre deux
bestioles et trois zoziaux.

Aussi parce que ça pourrait bien renforcer une attitude de fatalisme et
d'impuissance résignée devant tous ces mécanismes financiers trop
complexes qui nous régissent. Les grands gourous ne sont pas d'accord.
Le pékin lambda n'y comprend rien. Jusqu'à quel point est-ce un danger ?

(vous avez quatre pour rendre votre copie)

Charles
Avatar
Ghost-Rider
Le 14/08/2013 10:19, jdanield a écrit :
Le 14/08/2013 09:19, Ghost-Rider a écrit :

La comptabilité est une science, il faut des années pour la comprendre
et la maîtriser.



je rigole...

de toute façon on ne parle pas de comptabilité, ici, mais de prix de
revient industriel, ce qui n'a rien à voir.



Purée, tu n'as *même pas* lu la première phrase du lien de Wikipedia :
"La comptabilité analytique est un système de comptes, ajustés à la
comptabilité générale, permettant d’identifier et de valoriser les
éléments constitutifs du résultat de l’exercice..."

La comptabilité traite des
flux financiers, il il s'agit de valoriser une production industrielle



Non, la comptabilité c'est un tout, sachant que la somme des résultats
issus de la comptabilité analytique eux-mêmes issus de la détermination
des coûts de revient donne, *par définition*, le résultat de la
comptabilité générale, celui-ci pouvant être ajusté en fonction de
charges supplétives, par exemple le coût de financement des opérations
ou de la structure.
Car la comptabilité analytique valorise aussi, bien évidemment, le coût
des opérations non industrielles, qu'elles soient administratives, de
recherche, financières etc..
Ainsi, tout petit exemple : les banques ont une comptabilité analytique
qui leur permet de valoriser par exemple le coût de traitement d'un
chèque, et le connaissant, de pousser leurs clients vers d'autres
opérations moins coûteuses, la carte bancaire, le virement, le
prélèvement etc...
Avatar
jdanield
Le 14/08/2013 10:35, a écrit :

(vous avez quatre pour rendre votre copie)



:-)

Il ne faut pas confondre l’aspect purement comptable, qui consiste à
partir de chiffres connus de tirer des conclusions sur la marche de
l'entreprise et l'analyse de la valeur qui consiste à donner une
valeur monétaire à un objet ou à un processus, passé, actuel ou futur.

Le premier est déjà un art car on peu jouer sur des variables comme la
date de clôture, la répartition des amortissements et la valorisation
des placements, sans parler des variations de cours des monnaies :-).

Mais le deuxième est bien plus complexe. Qu'est-ce qui fait la valeur
d'un objet? (pour un processus c'est encore plus complexe).

Si vous pouvez lire "pourquoi nous travaillons" de Jean Fourastier

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1965_num_20_2_13687

vous comprendrez qu'in-fine la valeur d'un objet peut toujours se
mesurer en heures de travail - le nombre total d'heures de travail
qu'il a fallu pour le fabriquer, depuis l'extraction du minerai
jusqu'à sa sortie d'usine.

Le traduire en termes monétaires est bien plus risqué, mais pas si
difficile. J'ai bien dit *un* objet. Un melon, par exemple.

Mais quand il s'agit non plus d'un objet mais d'un mécanisme complexe
comprenant des milliers de pièces d'origine très diverse, la tache
devient très ardue.

On sait le faire, du moins en théorie. J'en ai enseigné les rudiments,
et j'ai assez étudié la question pour voir qu'il existe plusieurs
écoles de pensée et plusieurs techniques, en général promues par des
cabinets d'experts spécialisés, chacun avec sa méthode, et que ces
méthodes ne donnent pas les mêmes résultats.

En pratique, personne ne fait d'analyse de la valeur fine, ca
couterait plus cher que l'objet étudié!

Et comme l'ont très bien fait remarquer plusieurs participants à cette
discussion, l'amortissement de la fabrication dépends du nombre
d'appareils vendus.

Sauf qu'il y a quand même, objectivement, une valeur pivot. Si on
réussit à vendre plus cher, on gagne de l'argent, si on vends moins
cher on en perd. Trouver cette valeur *par avance* est la quête du
Graal...

jdd
Avatar
Ghost-Rider
Le 14/08/2013 10:35, a écrit :
Ghost-Rider a exp[l]osé :


La comptabilité est une science...



Ou un art ?

...il faut des années pour la comprendre
et la maîtriser. Elle est d'ailleurs en perpétuelle évolution.
Un peu de lecture pour ceux qui se rendraient cependant compte qu'ils
n'y connaissent absolument rien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Comptabilit%C3%A9_analytique



En effet, très bonne lecture, où on trouve des pépites. Par exemple :

« On traîne à sortir de la crise en portant la croix du passé »
Entendu ça quelque part, non ?



En extrayant quelques mots d'une phrase tu en dénatures le sens.
Citation complète :
"De même la fixité relative des frais généraux, en terme économique son
absence d’élasticité en fonction de l’activité, entraine un chargement
des prix unitaires en cas de ralentissement général des affaires. Cela
limite la perte de résultat dans l’exercice concerné mais cela l’étale
dans le temps. On traîne à sortir de la crise en portant la croix du
passé. Ces variations qui ne sont pas reliées à l’activité des
différents responsables ne peuvent pas servir à juger de leur action et
peuvent troubler la fixation raisonnable des prix."
Cette absence d'élasticité des charges de structure est une difficulté
bien connue du métier.

« La BF met en place la première compta analytique [pour connaître] le
prix de revient des billets. Le coût révélé fut tellement plus haut que
ce que croyait la direction...»

Savoureux.



Et encore terriblement courant, surtout dans des champs d'activité qui,
n'étant pas soumis à la concurrence, n'éprouvent pas le besoin de bâtir
un contrôle de gestion intégrant, entre autres mais pas seulement, une
comptabilité analytique digne de ce nom.
Mais même dans le secteur concurrentiel, on est surpris de trouver des
entreprises qui n'ont pas de système de coûts de revient digne de ce
nom, particulièrement quand le flux de production est complexe et
discontinu. Je le sais car je l'ai rencontré bien des fois.

Je fais écho à l'intervention de GR parce que ça me paraît fouchtrement
important et que je voudrais pas que ça glisse inaperçu entre deux
bestioles et trois zoziaux.

Aussi parce que ça pourrait bien renforcer une attitude de fatalisme et
d'impuissance résignée devant tous ces mécanismes financiers trop
complexes qui nous régissent. Les grands gourous ne sont pas d'accord.
Le pékin lambda n'y comprend rien. Jusqu'à quel point est-ce un danger ?



La comptabilité est une science "non dure", comme la médecine par
exemple. Il faut l'avoir étudiée d'abord et surtout pratiquée pour la
comprendre.
Mais ce n'est pas si compliqué.
Regarde ce que dit jdd :
"de toute façon on ne parle pas de comptabilité, ici, mais de prix de
revient industriel, ce qui n'a rien à voir. La comptabilité traite des
flux financiers, il il s'agit de valoriser une production industrielle",
alors même que la première phrase du lien Wikipédia mentionne que l'une
explique l'autre.
Tant que les gens se plaindront de la complexité d'une science alors
qu'ils ne cherchent même pas à lire sa définition, on n'avancera pas.
Toutes ces discussions de café de commerce me réjouissent au fond, car
expert-comptable moi-même, j'ai pu en recueillir le bénéfice tout au
long de ma carrière dans mes revenus. Si tout le monde faisait pareil,
la vie serait impossible.

(vous avez quatre pour rendre votre copie)



Voilà !
Avatar
jdanield
Le 14/08/2013 11:01, Ghost-Rider a écrit :

Purée, tu n'as *même pas* lu la première phrase du lien de Wikipedia :



je n'ai pas besoin de lire Wikipedia pour savoir de quoi il retourne

Non, la comptabilité c'est un tout



bon, comme tu veux.

la crise n'existe pas, Nikon savait que le tsunami allait détruire ses
usines et l'avait inclu dans ses comptes depuis 40 ans...

jdd
Avatar
Ghost-Rider
Le 14/08/2013 11:40, jdanield a écrit :
Le 14/08/2013 11:01, Ghost-Rider a écrit :

Purée, tu n'as *même pas* lu la première phrase du lien de Wikipedia :



je n'ai pas besoin de lire Wikipedia pour savoir de quoi il retourne



Ben si, lis donc les deux articles, tu feras des découvertes.

Non, la comptabilité c'est un tout



bon, comme tu veux.



C'est pas comme je veux. C'est comme ça !

la crise n'existe pas, Nikon savait que le tsunami allait détruire ses
usines et l'avait inclu dans ses comptes depuis 40 ans...



La comptabilité permet de provisionner des charges futures, déterminées
dans leur objet mais pas dans leur importance. On peut ainsi
comptabiliser, par exemple, des provisions de propre assureur (non
déductible fiscalement, c'est une autre question), ou de passer des
provisions pour grosses réparations d'installations complexes.

Nikon ne savait sans doute pas si et quand le tsunami allait survenir et
détruire ses usines (d'ailleurs, qu'en sait-on ?), mais en a après coup
tenu compte dans ses résultats, bien évidemment.
Et il est probable qu'à présent, il inclut des risques de cette nature
dans ses résultats.
C'est le métier d'actuaire qui permet de calculer mathématiquement
l'incidence d'évènements importants, mais lointains ou de survenance
incertaine, par exemple dans la détermination du prix d'un immeuble
vendu en viager et de la rente à verser.
Avatar
jdanield
Le 14/08/2013 12:13, Ghost-Rider a écrit :

incertaine, par exemple dans la détermination du prix d'un immeuble
vendu en viager et de la rente à verser.





ce qui est plus proche de la boule de crystal que de la vérité
mathématique

à t'en croire aucune entreprise ne peut être déficitaire, puisque tout
est prévu.

bon, à ce stade j’arrête sur ce sujet

jdd