Le 29/09/11 00:22, Yannick Patois a écrit :La nudité, c'est plutôt la fragilité, ou l'état de nature...
Je le sens ça comme ça aussi, mais il y a aussi une bonne part de
références culturelles dans le rapport à la nudité, et à la nudité
sexuelle en particulier. Des codes, entre autres.
C'est l'histoire de ce NG ; des photos de FilH qui ont dérangé par qu'il
y avait sa nudité à lui, et les hommes sont souvent terriblement
offensés par la vue du sexe d'un autre (je suis d'accord avec toi, c'est
plutôt la fragilité et la nature pourtant), des réactions d'une
hostilité et d'une violence incroyable.
D'autres, parce qu'il avait des
modèles hors normes : hostilité envers le photographe, expression de
mépris devant des corps de femmes qui ne ressemblent pas a des vedettes
de porno.
(J'ai moi, en tant que femme, éprouvé un violent dégoût devant ces
expressions de dégoût et ceux qui les exprimaient, sous le couvert de
l'anomynat des NG ou autres. D'autant qu'ils n'avaient aucun moyen de
savoir si les modèles les lisaient !*)
D'autres, plus subtilement, parce qu'elles arrivaient à toucher au
malaise de l'incompréhension, de l'absence de communication qu'il y a
parfois entre les sexes (ou entre les êtres sexués, je ne sais pas). Là,
je pense à la série Hôtel de Dieppe que j'aime beaucoup.
Et puis il a la frustration bien compréhensible de certains vis-à-vis du
flou imposé par le photographe, alors qu'ils aimeraient pouvoir compter
les poils du cul à la loupe ! Ça les fout dans une colère noire.
Donc, non le nu n'est pas méchant en soi, mais il a la capacité d'être
offensant, ambigu, dérangeant.
Et de provoquer la méchanceté.
L'autre série sur le modèle Annhine me semble plus chaleureuse, plus
humaine.
*Ce point fait que je n'ose même pas proposer à la vue ici des photos de
portraits de personnes dont je pense qu'on pourrait leur trouver des
défauts physiques. Bonjour l'ambiance.
**Je ne parle pas que de FiLH ici ; j'ai des amis peintres ou
dessinateurs de nu. Les réactions du public sont parfois... surprenantes.
Le 29/09/11 00:22, Yannick Patois a écrit :
La nudité, c'est plutôt la fragilité, ou l'état de nature...
Je le sens ça comme ça aussi, mais il y a aussi une bonne part de
références culturelles dans le rapport à la nudité, et à la nudité
sexuelle en particulier. Des codes, entre autres.
C'est l'histoire de ce NG ; des photos de FilH qui ont dérangé par qu'il
y avait sa nudité à lui, et les hommes sont souvent terriblement
offensés par la vue du sexe d'un autre (je suis d'accord avec toi, c'est
plutôt la fragilité et la nature pourtant), des réactions d'une
hostilité et d'une violence incroyable.
D'autres, parce qu'il avait des
modèles hors normes : hostilité envers le photographe, expression de
mépris devant des corps de femmes qui ne ressemblent pas a des vedettes
de porno.
(J'ai moi, en tant que femme, éprouvé un violent dégoût devant ces
expressions de dégoût et ceux qui les exprimaient, sous le couvert de
l'anomynat des NG ou autres. D'autant qu'ils n'avaient aucun moyen de
savoir si les modèles les lisaient !*)
D'autres, plus subtilement, parce qu'elles arrivaient à toucher au
malaise de l'incompréhension, de l'absence de communication qu'il y a
parfois entre les sexes (ou entre les êtres sexués, je ne sais pas). Là,
je pense à la série Hôtel de Dieppe que j'aime beaucoup.
Et puis il a la frustration bien compréhensible de certains vis-à-vis du
flou imposé par le photographe, alors qu'ils aimeraient pouvoir compter
les poils du cul à la loupe ! Ça les fout dans une colère noire.
Donc, non le nu n'est pas méchant en soi, mais il a la capacité d'être
offensant, ambigu, dérangeant.
Et de provoquer la méchanceté.
L'autre série sur le modèle Annhine me semble plus chaleureuse, plus
humaine.
*Ce point fait que je n'ose même pas proposer à la vue ici des photos de
portraits de personnes dont je pense qu'on pourrait leur trouver des
défauts physiques. Bonjour l'ambiance.
**Je ne parle pas que de FiLH ici ; j'ai des amis peintres ou
dessinateurs de nu. Les réactions du public sont parfois... surprenantes.
Le 29/09/11 00:22, Yannick Patois a écrit :La nudité, c'est plutôt la fragilité, ou l'état de nature...
Je le sens ça comme ça aussi, mais il y a aussi une bonne part de
références culturelles dans le rapport à la nudité, et à la nudité
sexuelle en particulier. Des codes, entre autres.
C'est l'histoire de ce NG ; des photos de FilH qui ont dérangé par qu'il
y avait sa nudité à lui, et les hommes sont souvent terriblement
offensés par la vue du sexe d'un autre (je suis d'accord avec toi, c'est
plutôt la fragilité et la nature pourtant), des réactions d'une
hostilité et d'une violence incroyable.
D'autres, parce qu'il avait des
modèles hors normes : hostilité envers le photographe, expression de
mépris devant des corps de femmes qui ne ressemblent pas a des vedettes
de porno.
(J'ai moi, en tant que femme, éprouvé un violent dégoût devant ces
expressions de dégoût et ceux qui les exprimaient, sous le couvert de
l'anomynat des NG ou autres. D'autant qu'ils n'avaient aucun moyen de
savoir si les modèles les lisaient !*)
D'autres, plus subtilement, parce qu'elles arrivaient à toucher au
malaise de l'incompréhension, de l'absence de communication qu'il y a
parfois entre les sexes (ou entre les êtres sexués, je ne sais pas). Là,
je pense à la série Hôtel de Dieppe que j'aime beaucoup.
Et puis il a la frustration bien compréhensible de certains vis-à-vis du
flou imposé par le photographe, alors qu'ils aimeraient pouvoir compter
les poils du cul à la loupe ! Ça les fout dans une colère noire.
Donc, non le nu n'est pas méchant en soi, mais il a la capacité d'être
offensant, ambigu, dérangeant.
Et de provoquer la méchanceté.
L'autre série sur le modèle Annhine me semble plus chaleureuse, plus
humaine.
*Ce point fait que je n'ose même pas proposer à la vue ici des photos de
portraits de personnes dont je pense qu'on pourrait leur trouver des
défauts physiques. Bonjour l'ambiance.
**Je ne parle pas que de FiLH ici ; j'ai des amis peintres ou
dessinateurs de nu. Les réactions du public sont parfois... surprenantes.
En photographie, comme ici, si l'on parle de nudité, on ne parle
généralement pas de représentation explicite d'actes sexuels; ce n'est
donc généralement pas une nudité de ce type, même s'il existe la plupart
du temps, des références, plus ou moins explicite, à la sexualité (mais
pas forcément plus qu'ailleurs).
Bon, si on va plus loin, on peut disserter sur le fait qu'un acte sexuel
soit "méchant"; c'est possible, mais, faites l'amour, pas la guerre,
c'est quand même moins violent, en général ;)
Je suis pour ma part choqué par la violence et la souffrance, si d'aucun
publiait des photographies de reportages difficiles, je préférerais être
averti.
D'autres, plus subtilement, parce qu'elles arrivaient à toucher au
malaise de l'incompréhension, de l'absence de communication qu'il y a
parfois entre les sexes (ou entre les êtres sexués, je ne sais pas). Là,
je pense à la série Hôtel de Dieppe que j'aime beaucoup.
Je ne connais pas?
Oui. Mais c'est aussi sa force, et la raison pour laquelle de la
sculpture néolithique à l'installation ultra-contemporaine, la nudité
continue à fasciner.
**Je ne parle pas que de FiLH ici ; j'ai des amis peintres ou
dessinateurs de nu. Les réactions du public sont parfois... surprenantes.
Au XXIeme siècle ? ;)
Notre société (en France en particulier) vit un retour conservateur
assez important en ce moment; j'espère que cela n'ira pas trop loin...
En photographie, comme ici, si l'on parle de nudité, on ne parle
généralement pas de représentation explicite d'actes sexuels; ce n'est
donc généralement pas une nudité de ce type, même s'il existe la plupart
du temps, des références, plus ou moins explicite, à la sexualité (mais
pas forcément plus qu'ailleurs).
Bon, si on va plus loin, on peut disserter sur le fait qu'un acte sexuel
soit "méchant"; c'est possible, mais, faites l'amour, pas la guerre,
c'est quand même moins violent, en général ;)
Je suis pour ma part choqué par la violence et la souffrance, si d'aucun
publiait des photographies de reportages difficiles, je préférerais être
averti.
D'autres, plus subtilement, parce qu'elles arrivaient à toucher au
malaise de l'incompréhension, de l'absence de communication qu'il y a
parfois entre les sexes (ou entre les êtres sexués, je ne sais pas). Là,
je pense à la série Hôtel de Dieppe que j'aime beaucoup.
Je ne connais pas?
Oui. Mais c'est aussi sa force, et la raison pour laquelle de la
sculpture néolithique à l'installation ultra-contemporaine, la nudité
continue à fasciner.
**Je ne parle pas que de FiLH ici ; j'ai des amis peintres ou
dessinateurs de nu. Les réactions du public sont parfois... surprenantes.
Au XXIeme siècle ? ;)
Notre société (en France en particulier) vit un retour conservateur
assez important en ce moment; j'espère que cela n'ira pas trop loin...
En photographie, comme ici, si l'on parle de nudité, on ne parle
généralement pas de représentation explicite d'actes sexuels; ce n'est
donc généralement pas une nudité de ce type, même s'il existe la plupart
du temps, des références, plus ou moins explicite, à la sexualité (mais
pas forcément plus qu'ailleurs).
Bon, si on va plus loin, on peut disserter sur le fait qu'un acte sexuel
soit "méchant"; c'est possible, mais, faites l'amour, pas la guerre,
c'est quand même moins violent, en général ;)
Je suis pour ma part choqué par la violence et la souffrance, si d'aucun
publiait des photographies de reportages difficiles, je préférerais être
averti.
D'autres, plus subtilement, parce qu'elles arrivaient à toucher au
malaise de l'incompréhension, de l'absence de communication qu'il y a
parfois entre les sexes (ou entre les êtres sexués, je ne sais pas). Là,
je pense à la série Hôtel de Dieppe que j'aime beaucoup.
Je ne connais pas?
Oui. Mais c'est aussi sa force, et la raison pour laquelle de la
sculpture néolithique à l'installation ultra-contemporaine, la nudité
continue à fasciner.
**Je ne parle pas que de FiLH ici ; j'ai des amis peintres ou
dessinateurs de nu. Les réactions du public sont parfois... surprenantes.
Au XXIeme siècle ? ;)
Notre société (en France en particulier) vit un retour conservateur
assez important en ce moment; j'espère que cela n'ira pas trop loin...
Le 29/09/11 07:52, FiLH a écrit :
> « rien de bien méchant », par chez moi, est une locution qui veut dire
> que cela reste dans des limites très sages.
Ah oui, moi c'était quand les gens du pays me disait « Il est pas
méchant le bébé » que j'ai eu un peu de mal à percuter, au début
j'ouvrais des grands yeux -les gosses méchants oui, mais un nourisson ?
mais localement ça veut dire qu'un bébé ne pleure pas beaucoup.
Le 29/09/11 07:52, FiLH a écrit :
> « rien de bien méchant », par chez moi, est une locution qui veut dire
> que cela reste dans des limites très sages.
Ah oui, moi c'était quand les gens du pays me disait « Il est pas
méchant le bébé » que j'ai eu un peu de mal à percuter, au début
j'ouvrais des grands yeux -les gosses méchants oui, mais un nourisson ?
mais localement ça veut dire qu'un bébé ne pleure pas beaucoup.
Le 29/09/11 07:52, FiLH a écrit :
> « rien de bien méchant », par chez moi, est une locution qui veut dire
> que cela reste dans des limites très sages.
Ah oui, moi c'était quand les gens du pays me disait « Il est pas
méchant le bébé » que j'ai eu un peu de mal à percuter, au début
j'ouvrais des grands yeux -les gosses méchants oui, mais un nourisson ?
mais localement ça veut dire qu'un bébé ne pleure pas beaucoup.
On 09/29/2011 08:35 AM, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
> Le 29/09/11 00:22, Yannick Patois a écrit :
>> La nudité, c'est plutôt la fragilité, ou l'état de nature...
> Je le sens ça comme ça aussi, mais il y a aussi une bonne part de
> références culturelles dans le rapport à la nudité, et à la nudité
> sexuelle en particulier. Des codes, entre autres.
La nudité, dans une société pudique comme la notre, comporte presque
inévitablement une connotation sexuelle, c'est évident. Mais de fait,
toute situation sociale en comporte une, et celle-ci peut ne pas être
plus accentuée dans le cas d'une simple nudité que dans bien d'autres
événements courants (la danse sociale, par exemple mime souvent
l'accouplement, et est, en pratique, largement utilisée par ses
pratiquants pour rechercher la compatibilité sexuelle avec un partenaire).
On 09/29/2011 08:35 AM, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
> Le 29/09/11 00:22, Yannick Patois a écrit :
>> La nudité, c'est plutôt la fragilité, ou l'état de nature...
> Je le sens ça comme ça aussi, mais il y a aussi une bonne part de
> références culturelles dans le rapport à la nudité, et à la nudité
> sexuelle en particulier. Des codes, entre autres.
La nudité, dans une société pudique comme la notre, comporte presque
inévitablement une connotation sexuelle, c'est évident. Mais de fait,
toute situation sociale en comporte une, et celle-ci peut ne pas être
plus accentuée dans le cas d'une simple nudité que dans bien d'autres
événements courants (la danse sociale, par exemple mime souvent
l'accouplement, et est, en pratique, largement utilisée par ses
pratiquants pour rechercher la compatibilité sexuelle avec un partenaire).
On 09/29/2011 08:35 AM, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
> Le 29/09/11 00:22, Yannick Patois a écrit :
>> La nudité, c'est plutôt la fragilité, ou l'état de nature...
> Je le sens ça comme ça aussi, mais il y a aussi une bonne part de
> références culturelles dans le rapport à la nudité, et à la nudité
> sexuelle en particulier. Des codes, entre autres.
La nudité, dans une société pudique comme la notre, comporte presque
inévitablement une connotation sexuelle, c'est évident. Mais de fait,
toute situation sociale en comporte une, et celle-ci peut ne pas être
plus accentuée dans le cas d'une simple nudité que dans bien d'autres
événements courants (la danse sociale, par exemple mime souvent
l'accouplement, et est, en pratique, largement utilisée par ses
pratiquants pour rechercher la compatibilité sexuelle avec un partenaire).
Ça peut aussi vouloir dire, avec un air entendu, qu'il est un peu
couillon :)
Ça peut aussi vouloir dire, avec un air entendu, qu'il est un peu
couillon :)
Ça peut aussi vouloir dire, avec un air entendu, qu'il est un peu
couillon :)
Je suis assez dubitatif sur l'idée d'un nu qui serait totalement
désexualisé.
n'existe que de très rares sociétés qui vive en totale nudité (même si
l'habit consiste parfois en une simple ficelle).
Quand un photographe clame qu'il photographie du nu uniquement pour la
beauté du corps féminin... bon... et pourquoi le même photographe
bizarrement ne fait jamais de nu masculin ? C'est beau un corps d'homme
aussi...
temps de prévenir sur le « niveau » de nudité de mes photos, autant je
n'aime pas me limiter dans un sens ou dans l'autre, autant je ne
souhaite pas choquer les gens inutilement.
Je suis assez dubitatif sur l'idée d'un nu qui serait totalement
désexualisé.
n'existe que de très rares sociétés qui vive en totale nudité (même si
l'habit consiste parfois en une simple ficelle).
Quand un photographe clame qu'il photographie du nu uniquement pour la
beauté du corps féminin... bon... et pourquoi le même photographe
bizarrement ne fait jamais de nu masculin ? C'est beau un corps d'homme
aussi...
temps de prévenir sur le « niveau » de nudité de mes photos, autant je
n'aime pas me limiter dans un sens ou dans l'autre, autant je ne
souhaite pas choquer les gens inutilement.
Je suis assez dubitatif sur l'idée d'un nu qui serait totalement
désexualisé.
n'existe que de très rares sociétés qui vive en totale nudité (même si
l'habit consiste parfois en une simple ficelle).
Quand un photographe clame qu'il photographie du nu uniquement pour la
beauté du corps féminin... bon... et pourquoi le même photographe
bizarrement ne fait jamais de nu masculin ? C'est beau un corps d'homme
aussi...
temps de prévenir sur le « niveau » de nudité de mes photos, autant je
n'aime pas me limiter dans un sens ou dans l'autre, autant je ne
souhaite pas choquer les gens inutilement.
Le 29/09/11 11:14, Yannick Patois a écrit :
Par exemple, à l'occasion d'une série de nus féminins (pas bouleversant
à mon avis) sur tas de pneus, j'ai appris que les chaussures à talons
hauts sur une femme nue, ce qui à moi me paraissait simplement très
saugrenu, c'était un code de la photo porno. N'étant pas consommatrice
de porno, j'ignorai tout de cette connotation là. J'y voyais plutôt un
moyen de se casser la gueule sur les pneus. L'intention du photographe
était érotique soft, pas surréaliste.
Je suis d'ailleurs toujours étonnée d'entendre « le
sexe-et-la-violence » comme si l'amalgame allait de soi. Le sexe peut
être brut, voire brutal, sans qu'il s'agisse de violence.
je pense à la série Hôtel de Dieppe que j'aime beaucoup.
Je ne connais pas?
Je retrouve les photos sur son site, mais pas la mise en page qui me
Oui. Mais c'est aussi sa force, et la raison pour laquelle de la
sculpture néolithique à l'installation ultra-contemporaine, la nudité
continue à fasciner.
D'une façon plus générale, le rapport au corps, à l'intime, à la
traversée de cette interface sociale que sont les vêtements.
Celle aussi bien du dessinateur qui se vante d'avoir fait
du nu « mais moi monsieur, j'ai eu la décence de ne pas dessiner vous
savez quoi !»
Pauvre modèle privé de sa zigounette...
Remarque, dans le même genre un autre tabou, la directrice d'une maison
de retraite à refusé lors de l'expo du peintre de mettre l'affiche :
http://cjoint.com/data/0IDnCvnKV6q.htm
parce qu'elle y voyait une main de squelette, une évocation de la
mort...Et parce que l'idée de la mort la faisait complétement flipper.
Elle l'a refusée au dernier moment, évidement, sans respect pour les
artistes impliqués. (Elle était seule à voir ça, la peintre, moi et
quelques autres impliqués sommes tombés des nues).
mais les vieux de la boutique semblaient plus sains d'esprit que la
directrice de cette maison de retraite ; il n'y ont pas vu une main de
squelette, ou l'idée de la mort n'était un tabou pour eux.
Notre société (en France en particulier) vit un retour conservateur
assez important en ce moment; j'espère que cela n'ira pas trop loin...
J'espère aussi. Franchement, je ne sais pas. Enfin on n'est pas aux Us
non plus.
Le 29/09/11 11:14, Yannick Patois a écrit :
Par exemple, à l'occasion d'une série de nus féminins (pas bouleversant
à mon avis) sur tas de pneus, j'ai appris que les chaussures à talons
hauts sur une femme nue, ce qui à moi me paraissait simplement très
saugrenu, c'était un code de la photo porno. N'étant pas consommatrice
de porno, j'ignorai tout de cette connotation là. J'y voyais plutôt un
moyen de se casser la gueule sur les pneus. L'intention du photographe
était érotique soft, pas surréaliste.
Je suis d'ailleurs toujours étonnée d'entendre « le
sexe-et-la-violence » comme si l'amalgame allait de soi. Le sexe peut
être brut, voire brutal, sans qu'il s'agisse de violence.
je pense à la série Hôtel de Dieppe que j'aime beaucoup.
Je ne connais pas?
Je retrouve les photos sur son site, mais pas la mise en page qui me
Oui. Mais c'est aussi sa force, et la raison pour laquelle de la
sculpture néolithique à l'installation ultra-contemporaine, la nudité
continue à fasciner.
D'une façon plus générale, le rapport au corps, à l'intime, à la
traversée de cette interface sociale que sont les vêtements.
Celle aussi bien du dessinateur qui se vante d'avoir fait
du nu « mais moi monsieur, j'ai eu la décence de ne pas dessiner vous
savez quoi !»
Pauvre modèle privé de sa zigounette...
Remarque, dans le même genre un autre tabou, la directrice d'une maison
de retraite à refusé lors de l'expo du peintre de mettre l'affiche :
http://cjoint.com/data/0IDnCvnKV6q.htm
parce qu'elle y voyait une main de squelette, une évocation de la
mort...Et parce que l'idée de la mort la faisait complétement flipper.
Elle l'a refusée au dernier moment, évidement, sans respect pour les
artistes impliqués. (Elle était seule à voir ça, la peintre, moi et
quelques autres impliqués sommes tombés des nues).
mais les vieux de la boutique semblaient plus sains d'esprit que la
directrice de cette maison de retraite ; il n'y ont pas vu une main de
squelette, ou l'idée de la mort n'était un tabou pour eux.
Notre société (en France en particulier) vit un retour conservateur
assez important en ce moment; j'espère que cela n'ira pas trop loin...
J'espère aussi. Franchement, je ne sais pas. Enfin on n'est pas aux Us
non plus.
Le 29/09/11 11:14, Yannick Patois a écrit :
Par exemple, à l'occasion d'une série de nus féminins (pas bouleversant
à mon avis) sur tas de pneus, j'ai appris que les chaussures à talons
hauts sur une femme nue, ce qui à moi me paraissait simplement très
saugrenu, c'était un code de la photo porno. N'étant pas consommatrice
de porno, j'ignorai tout de cette connotation là. J'y voyais plutôt un
moyen de se casser la gueule sur les pneus. L'intention du photographe
était érotique soft, pas surréaliste.
Je suis d'ailleurs toujours étonnée d'entendre « le
sexe-et-la-violence » comme si l'amalgame allait de soi. Le sexe peut
être brut, voire brutal, sans qu'il s'agisse de violence.
je pense à la série Hôtel de Dieppe que j'aime beaucoup.
Je ne connais pas?
Je retrouve les photos sur son site, mais pas la mise en page qui me
Oui. Mais c'est aussi sa force, et la raison pour laquelle de la
sculpture néolithique à l'installation ultra-contemporaine, la nudité
continue à fasciner.
D'une façon plus générale, le rapport au corps, à l'intime, à la
traversée de cette interface sociale que sont les vêtements.
Celle aussi bien du dessinateur qui se vante d'avoir fait
du nu « mais moi monsieur, j'ai eu la décence de ne pas dessiner vous
savez quoi !»
Pauvre modèle privé de sa zigounette...
Remarque, dans le même genre un autre tabou, la directrice d'une maison
de retraite à refusé lors de l'expo du peintre de mettre l'affiche :
http://cjoint.com/data/0IDnCvnKV6q.htm
parce qu'elle y voyait une main de squelette, une évocation de la
mort...Et parce que l'idée de la mort la faisait complétement flipper.
Elle l'a refusée au dernier moment, évidement, sans respect pour les
artistes impliqués. (Elle était seule à voir ça, la peintre, moi et
quelques autres impliqués sommes tombés des nues).
mais les vieux de la boutique semblaient plus sains d'esprit que la
directrice de cette maison de retraite ; il n'y ont pas vu une main de
squelette, ou l'idée de la mort n'était un tabou pour eux.
Notre société (en France en particulier) vit un retour conservateur
assez important en ce moment; j'espère que cela n'ira pas trop loin...
J'espère aussi. Franchement, je ne sais pas. Enfin on n'est pas aux Us
non plus.
La lecture correcte d'une image nécessite la connaissance du langage et
des codes utilisés.
(de la même manière que ce n'est pas le sexe
en lui même qui pose question dans la prostitution, mais sa
marchandisation).
"Le sexe et la violence" sont les sujets culturellement censurés. Même
si cela peut se comprendre, il ne faudrait pas en venir à confondre les
deux.
http://cjoint.com/data/0IDnCvnKV6q.htm
J'avoue que je pourrais aussi voir cela.
problème est dans le fait que l'idée de la mort soit tabou... dans une
maison de retraite!
La lecture correcte d'une image nécessite la connaissance du langage et
des codes utilisés.
(de la même manière que ce n'est pas le sexe
en lui même qui pose question dans la prostitution, mais sa
marchandisation).
"Le sexe et la violence" sont les sujets culturellement censurés. Même
si cela peut se comprendre, il ne faudrait pas en venir à confondre les
deux.
http://cjoint.com/data/0IDnCvnKV6q.htm
J'avoue que je pourrais aussi voir cela.
problème est dans le fait que l'idée de la mort soit tabou... dans une
maison de retraite!
La lecture correcte d'une image nécessite la connaissance du langage et
des codes utilisés.
(de la même manière que ce n'est pas le sexe
en lui même qui pose question dans la prostitution, mais sa
marchandisation).
"Le sexe et la violence" sont les sujets culturellement censurés. Même
si cela peut se comprendre, il ne faudrait pas en venir à confondre les
deux.
http://cjoint.com/data/0IDnCvnKV6q.htm
J'avoue que je pourrais aussi voir cela.
problème est dans le fait que l'idée de la mort soit tabou... dans une
maison de retraite!
>
> Quand un photographe clame qu'il photographie du nu uniquement pour la
> beauté du corps féminin... bon... et pourquoi le même photographe
> bizarrement ne fait jamais de nu masculin ? C'est beau un corps d'homme
> aussi...
Il Faut nuancer ; d'une part, il y a bien moins de références
culturelles, le photographe part sur les bases qu'il connait (et il, est
en français, le pronom neutre avant d'être le pronom masculin)
Et les hommes sont plus réticents à montrer leur corps nu en dehors de
la relation érotique. Résultat, les modèles masculins pour le nu ne se
bousculent pas. Mes amis qui sont dessinateurs ou sculpteurs de nu ont
toujours plus de mal à dénicher de bon modèles masculins.
>
> Quand un photographe clame qu'il photographie du nu uniquement pour la
> beauté du corps féminin... bon... et pourquoi le même photographe
> bizarrement ne fait jamais de nu masculin ? C'est beau un corps d'homme
> aussi...
Il Faut nuancer ; d'une part, il y a bien moins de références
culturelles, le photographe part sur les bases qu'il connait (et il, est
en français, le pronom neutre avant d'être le pronom masculin)
Et les hommes sont plus réticents à montrer leur corps nu en dehors de
la relation érotique. Résultat, les modèles masculins pour le nu ne se
bousculent pas. Mes amis qui sont dessinateurs ou sculpteurs de nu ont
toujours plus de mal à dénicher de bon modèles masculins.
>
> Quand un photographe clame qu'il photographie du nu uniquement pour la
> beauté du corps féminin... bon... et pourquoi le même photographe
> bizarrement ne fait jamais de nu masculin ? C'est beau un corps d'homme
> aussi...
Il Faut nuancer ; d'une part, il y a bien moins de références
culturelles, le photographe part sur les bases qu'il connait (et il, est
en français, le pronom neutre avant d'être le pronom masculin)
Et les hommes sont plus réticents à montrer leur corps nu en dehors de
la relation érotique. Résultat, les modèles masculins pour le nu ne se
bousculent pas. Mes amis qui sont dessinateurs ou sculpteurs de nu ont
toujours plus de mal à dénicher de bon modèles masculins.
J'en connais qui en trouvent sur les sites érotiques :)
J'en connais qui en trouvent sur les sites érotiques :)
J'en connais qui en trouvent sur les sites érotiques :)