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Olympus E400

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Francois Jouve
J'ai dit depuis longtemps que le format 4/3 était sans doute
le format de capteur idéal pour l'avenir de la photo petit
format de qualité (la photo amateur courante étant couverte
par des photophones et une niche de dos moyen format subsistant
pour des applications particulières).

Cela arrivera dès lors qu"on aura définitivement abandonnée l'idée
farfelue du "full frame", ce qui me semble en bonne voie.

Selon moi ce format offre un compromis idéal entre la taille
des boitiers et des optiques (qui peuvent être beaucoup plus
compacts que les boitiers et optiques 35mm), et la taille du
capteur, suffisante pour autoriser une profondeur de champ
pas trop grande et un bruit numérique maitrisé.

Donc sur le papier j'étais assez séduit par le nouvel Olympus E400,
présenté comme le plus petit et le plus léger des réflex numériques.
J'ai été le manipuler hier pour juger sur pièces.

Enorme déception.

Il est en effet plus gros que ce que j'imaginais, et donc trop
gros pour moi. Mais en plus il est vraiment trop petit à l'usage :
sa prise en main est problématique (pas de grip et boitier très très
léger) et son viseur est une horreur : une minuscule image sombre
au fond d'un tunnel. J'imagine qu'ils n'ont pas mis de lentille pour
grossir l'image de peur qu'elle ne semble encore plus sombre.

Pour de la prise de vue en basse lumière, comparé à mon Canon G6,
il n'y a rien à gagner avec un tel boitier. Avec le zoom de kit
qui ouvre à 3.5/5.6, je suis obligé de monter à 1600 iso là où
je suis à 400 iso pour F2 avec le G6. Les niveaux de bruits sont
alors comparables. Pour 700 euros de plus je peux mettre un
autre zoom qui ouvre à 2.8/3.5, soit seulement 2/3 de diaph de mieux.

En revanche je perd 2 choses essentielles : la visée sur écran
orientable et le bruit de déclenchement imperceptible.
Et je ne gagne même pas une visée optique confortable.

Une fausse bonne idée donc.

J'attendrai donc encore un compact construit autour d'un capteur 4/3
et d'une optique à grande ouverture.

--
F.J.

9 réponses

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Christophe

Le compact numérique est devenu un objet de grande consommation très
gadgetisé mais de plus en plus standardisé... Le grand public se fiche
éperdument de visée déportée. L'ère héroïque du numérique est terminée !

oui mais je ne dirais pas vraiment que mon A1 est un "compact".

Ca m'en parait même assez éloigné à dire vrai
et j'utilise assez régulièrement l'écran orientable pour visée à la
poitrine avec un vrai confort

christophe

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Christophe
temps). Mes préoccupations sont ailleurs.

Chacun son truc c'est certain. Je crame aussi éventuellement des zones
de l'image mais je n'imagine même pas des photos sans post-traitement...


ben j'aimerais en dire autant mais je n'ai pas vraiment le temps.....
Sans parler meême dufait qu'un peu de formation serait la bienvenue....


Pour la distance pas d'accord du tout du tout non plus.
Je me moque de la distance exacte, et ce n'est pas vraiment ce sur
quoi je me suis concentré dans mon post.
Mais j'adorerais pouvoir travailler comme autrefois sur la base d'une
échelle de profondeur de champs (fut elle electronique, et il n'y a
plus rien qui empeche de faire ce qui était encore un peu compliqué il
n'y a pas si longtemps). Un peu plus efficace de mon point de vue que
l'autofocus pour la photo sur le vif, comme tu dis; en tout cas
certainement pour le type de photo que je pratique.


L'autofocus est aujourd'hui quasiment instantané et selon moi on peut
travailler avec la profondeur de champ sans avoir des gimmicks dans le
viseur ! C'est une notion à intégrer et utiliser presque sans y penser...

mouais la vitesse ca dépend quand même un peu des boitiers et des

objectifs et de la quantité de lumière dispo. A partir de là, je
maintiens que passer en manuel et être sûr de son coup c'est quand même
pas mal quand on n'est pas super équipé. Evidement sur l'A1 l'autofocus
est à la ramasse de toute façon. (mias l'ouverture plus que convenable).

Je vois bien ton point de vue qui se tient, ceci dit je n'ai toujours
pas été convaincu par les autofocus même sur les reflex récents (et
surtout pas s'ils ne sont pas usm). Je n'en dégoute pas les autres mais
je ne vois vraiment pas pourquoi sous prétexte qu'ils trouvent ca
super, ceux qui n'aiment pas ca doivent s'y faire plutot que de
travailler comme ils le veulent. Après tout si nos ancêtres gravaient
une échelle de profondeur de champs sur les objectifs, ils devaient
avoir une raison. Et je parle là d'une amélioration quasi gratuite sur
les appareils modernes, alors vraiment pourquoi s'en priver.....

christophe


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Jean-Pierre Roche

Après tout si nos ancêtres gravaient
une échelle de profondeur de champs sur les objectifs, ils devaient
avoir une raison. Et je parle là d'une amélioration quasi gratuite sur
les appareils modernes, alors vraiment pourquoi s'en priver.....


Tout simplement en raison de la conception des optiques
modernes. Qui n'a rien à voir avec celle d'une optique des
années 70 et avant (l'autofocus). En pratique, une optique
moderne ne peut être utilisée de façon précise sans faire
appel à l'autofocus... Et plus particulièrement les optiques
d'entrée de gamme souvent dépourvues d'échelle de distance !


--
Jean-Pierre Roche

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Andre
Jean-Pierre Roche a exposé le 05/02/2007 :

Moi, j'attends une vraie innovation avec un viseur electronique digne de ce
nom (c'est inéluctable), une indication dans le viseur de la distance,
ainsi que de la profondeur de champs, le tout fonction de la focale (une
des plus grosses lacune du A1 qui ne coutait probablement pas bien cher à
mettre en place). Et tous les avantages ci dessus.


Hum... tout ça correspond amha à une gadgetisation de la photo. C'est la même
chose que l'histogramme : ça ne sert à rien. Ca donne juste l'impression de
maîtriser les choses alors que ce n'est pas le cas. Comme l'a dit JCG il
suffit de vérifier qu'on ne crame pas des zones de l'image, le reste on n'a
aucun contrôle dessus alors s'en préoccuper sert à quoi ? En pratique, quand
on photographie une scène, on fait ses choix de départ et ensuite on se
concentre sur ce qui est l'essentiel : cadrer, saisir l'instant. Ca occupe
déjà suffisamment pour qu'on n'ait pas à regarder des mickeys dans le
viseur... Quelle peut bien être l'utilité de ta mesure de distance ? Si
l'appareil te dit 10.38 m tu vas prendre un double décamètre et aller mesurer
??? Ca c'est de la photo sur le vif ! :-)))
Et avant qu'un viseur électronique arrive à concurrencer la finesse, le rendu
des couleurs et des contrastes d'un viseur optique sans temps de latence il
va se passer du temps !


Eh oui, encore une réponse bateau, mais l'histogramme vous vous en
servez donc bien pour controler les zones cramées, mais à postériori !
Imaginez que vous puissiez le faire avant de déclencher ... n'est-ce
pas encore mieux, un progrès en somme !!!

--
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Stéphan Peccini
Le Sun, 11 Feb 2007 09:59:08 +0100, Andre a écrit:

Eh oui, encore une réponse bateau, mais l'histogramme vous vous en
servez donc bien pour controler les zones cramées, mais à postériori !
Imaginez que vous puissiez le faire avant de déclencher ... n'est-ce
pas encore mieux, un progrès en somme !!!


Personnellement, je ne me sers très rarement de l'histogramme (je dirai
même que depuis quelques temps je ne m'en sers plus du tout), un peu plus
souvent du clignotement des zones cramées (mais cela reste très rare). Je
connais les limites de mon apn et je sais donc quand il va se planter. De
toute manière, soit j'ai le temps et je peux refaire la photo
éventuellement ratée (c'est bien un des avantages annoncés haut et fort du
numérique) après avoir contrôlé sur l'écran que non seulement il n'y a
pas de zone cramée mais aussi que tout est OK, soit je n'ai pas le temps
(photo animalière) et dans ce cas l'histogramme ne me sert à rien du tout.
Par contre, lorsque je peux, je prépare mes photos pour tomber dans la
bonne limite de ce que mon appareil peut faire ; exemple de photos à
l'affût en sachant ce que je vais photographier : je fais 2 ou 3 photos
témoin que j'examine sur l'écran de l'appareil et j'ajuste ; ensuite je
cadre et je prends des photos en réajustant de temps en temps si
nécessaire avec l'évolution de la lumière.

De toute manière, il y a des cas où l'histogramme ne pourra pas être
interprété car il aura une tête bizarre avec une photo bien exposée.

Dans les photos que je fais actuellement, la seule indication que je vois
sur mon "écran" c'est "Velvia 100". Aucun problème de résultat avec les
ajustements que je fais par rapport à la cellule à main.

Pour mon usage personnel, je ne souhaite pas voir apparaître d'histogramme
dans le viseur ; j'espère juste que ce sera débrayable le jour où cette
fonctionnalité sera intégrée d'office.

--
Stéphan Peccini
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Andre
Stéphan Peccini a pensé très fort :
Le Sun, 11 Feb 2007 09:59:08 +0100, Andre a écrit:

Pour mon usage personnel, je ne souhaite pas voir apparaître d'histogramme
dans le viseur ; j'espère juste que ce sera débrayable le jour où cette
fonctionnalité sera intégrée d'office.


Dieu merci, cela l'est déjà débrayable, car les EVF actuels, même pour
le A2 sont assez petits et bien encombrés. Mais avec les progrès, ils
devraient s'élargir encore ... ;-)

--
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Jean-Pierre Roche

Eh oui, encore une réponse bateau, mais l'histogramme vous vous en
servez donc bien pour controler les zones cramées, mais à postériori !
Imaginez que vous puissiez le faire avant de déclencher ... n'est-ce pas
encore mieux, un progrès en somme !!!


Justement ma réponse n'est pas une réponse bateau mais une
réponse basée sur une *pratique* de la photo. Ce qui est
bateau c'est bien ce que vous avancez c'est à dire "plus on
en a mieux c'est". Et c'est faux. Je ne me sers pas de
l'histogramme pour contrôler les zones cramées, je véfifie
éventuellement avec le système de clignotement qu'il n'y en
a pas. Un histogramme, dans un grand nombre de situations,
ne dit pas grand chose d'intéressant et quand on pratique la
photo dynamique on n'a pas du tout le temps de s'occuper de
ce qu'il peut dire... Dites vous bien que des appareils
pouvant afficher l'histogramme à la prise de vue j'en ai
essayé des tas et je n'y ai rien trouvé de bien intéressant...
Globalement, exposer corrrectement avec les appareils
actuels ne pose pas de problème donc se focaliser sur
l'histogramme me semble vraiment sans intérêt. Ca me
rappelle un peu les tableaux de bord des voitures il y a 20
ou 30 ans : beaucoup de cadrans et de témoins lumineux pour
surveiller le fonctionnement du moteur. Aujourd'hui tout ça
a disparu, le moteur tourne sans que personne ne s'en soucie...

--
Jean-Pierre Roche

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Christophe

Après tout si nos ancêtres gravaient une échelle de profondeur de
champs sur les objectifs, ils devaient avoir une raison. Et je parle
là d'une amélioration quasi gratuite sur les appareils modernes, alors
vraiment pourquoi s'en priver.....


Tout simplement en raison de la conception des optiques modernes. Qui
n'a rien à voir avec celle d'une optique des années 70 et avant
(l'autofocus). En pratique, une optique moderne ne peut être utilisée de
façon précise sans faire appel à l'autofocus... Et plus particulièrement
les optiques d'entrée de gamme souvent dépourvues d'échelle de distance !


Ben oui

c'est bien ce dont je me plains
c'est toi qui trouve que ca ne sert à rien
Moi j'en vois l'utilité (mais il est vrai que sur un bridge avec une
loupe x8 je peux faire une mise au point manuelle très précise, ce qui
n'est pas le cas avec les optiques que tu mentionnes sur les reflex
numériques, amha, même si certains ont l'air d'y arriver

Christophe


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Jean-Pierre Roche


c'est toi qui trouve que ca ne sert à rien


Effectivement

Moi j'en vois l'utilité (mais il est vrai que sur un bridge avec une
loupe x8 je peux faire une mise au point manuelle très précise, ce qui
n'est pas le cas avec les optiques que tu mentionnes sur les reflex
numériques, amha, même si certains ont l'air d'y arriver


Mais à quoi sert une "mise au point manuelle" ? En quoi
tourner une bague à ma main est-il supérieur à le faire
faire par un système automatique ??? Le système de map des
reflex modernes peut faire le point pratiquement n'importe
où. En tout cas n'importe où il serait possible de la faire
"à la main". Ce qui compte est de pouvoir choisir l'endroit
où on souhaite faire le point et on le peut. Où est le
problème ?

--
Jean-Pierre Roche

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