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Optiques non stabilisées et flou de bougé

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jfc
Pour les focales moyennes, les optiques lumineuses F/1.4...2,8 ne sont
pas stabilisées. Une vitesse élevée permet en principe de figer l'image
et éviter le flou de bougé.
je pose la question donc à celles et ceux qui travaillent sans
stabilisation, comment ça se passe pour vous avec les prises de vue à
MAIN LEVEE ? les petits trucs et astuces ?

Ici on déconseille de descendre en dessous de 1/60e
http://monsterfred.wordpress.com/2011/11/14/photos-de-nuit-vitesses-lentes-a-main-levee/

La "vitesse de sécurité" selon Bernard rome :
http://b-rome.com/nettete.html#vitesse_securite
c’est la vitesse minimum à utiliser en fonction de la focale (réelle ou
apparente). En 24/36 on conseille d’utiliser une vitesse au moins égale
à l’inverse de la focale soit pour un 200 mm: 1/200e de sec.
En aps c il faut tenir compte de la focale apparente soit 200mm x 1,5=
300mm soit 1/300e de seconde.

http://b-rome.com/La_stabilisation_nikon_VR.html
Lors de prises de vues dans des conditions permettant l'utilisation de
vitesses d'obturation très élevées il peut être intéressant de
déconnecter le système VR. Comme ces vitesses permettront de figer tout
mouvement de l'appareil, le VR devient alors inutile et on bénéficiera
alors du centrage parfait du système optique et la qualité théorique
maximale de l'optique. Car le VR, en corrigeant le bougé, aurait pu
décentrer celui-ci avec le risque (faible) de légèrement dégrader la
qualité d'image dans certaines conditions.

En résumé le système VR est hautement positif tant que la vitesse de
prise de vue est inférieure à légèrement supérieure à la vitesse de
sécurité, mais peut, uniquement dans certains cas rares, être légèrement
négatif lorsqu'on utilise des vitesses d'obturation nettement au dessus
de cette vitesse de sécurité.

10 réponses

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Elohan
Claudio Bonavolta a écrit :

et pour les sujets dynamiques
- suivi rigoureux du sujet ou du point important du sujet
- utilisation du bougé de manière positive
- ...



Pour les sujets dynamiques: plus ils sont éloignés et moins le flou est
sensible. Il n'y a plus qu'à recadrer en post-traitement. ;o)
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Papy Bernard
De jfc typed:
Pour les focales moyennes, les optiques lumineuses F/1.4...2,8 ne sont
pas stabilisées. Une vitesse élevée permet en principe de figer
l'image et éviter le flou de bougé.
je pose la question donc à celles et ceux qui travaillent sans
stabilisation, comment ça se passe pour vous avec les prises de vue à
MAIN LEVEE ? les petits trucs et astuces ?

Ici on déconseille de descendre en dessous de 1/60e
http://monsterfred.wordpress.com/2011/11/14/photos-de-nuit-vitesses-lentes-a-main-levee/

La "vitesse de sécurité" selon Bernard rome :
http://b-rome.com/nettete.html#vitesse_securite
c’est la vitesse minimum à utiliser en fonction de la focale (réelle
ou apparente). En 24/36 on conseille d’utiliser une vitesse au moins
égale à l’inverse de la focale soit pour un 200 mm: 1/200e de sec.
En aps c il faut tenir compte de la focale apparente soit 200mm x 1,5 > 300mm soit 1/300e de seconde.

http://b-rome.com/La_stabilisation_nikon_VR.html
Lors de prises de vues dans des conditions permettant l'utilisation de
vitesses d'obturation très élevées il peut être intéressant de
déconnecter le système VR. Comme ces vitesses permettront de figer
tout mouvement de l'appareil, le VR devient alors inutile et on
bénéficiera alors du centrage parfait du système optique et la
qualité théorique maximale de l'optique. Car le VR, en corrigeant le
bougé, aurait pu décentrer celui-ci avec le risque (faible) de
légèrement dégrader la qualité d'image dans certaines conditions.

En résumé le système VR est hautement positif tant que la vitesse de
prise de vue est inférieure à légèrement supérieure à la vitesse de
sécurité, mais peut, uniquement dans certains cas rares, être
légèrement négatif lorsqu'on utilise des vitesses d'obturation
nettement au dessus de cette vitesse de sécurité.




Quelle bande d'assistés vous faites pour la plupart ! ! !
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Elohan
Jacques DASSIÉ a écrit :
Ghost-Rider a émis l'idée suivante :
Le 16/06/2012 08:34, Jean-Pierre Roche a écrit :

Pour déterminer ce qu'on est capable de faire ou pas. A part ça, avec un
200 mm (équivalent 300) mieux vaut un objectif stabilisé.



Exact, mais il faut laisser le temps d'agir au dispositif de stabilisation.
Ce temps est loin d'être négligeable, de l'ordre d'une à deux secondes pour
le 18-200 Nikon.



Exact.
Mais cette remarque concerne souvent la seule première image.
Le petit ajustement entre les vues suivantes prend une fraction de seconde,
totalement inappréciable.



Donc il faut juste attendre que le stabilo bosse...


Et puis, on ne peut pas dire que l'intention première des concepteurs du
18-200 Nikon soit la macro...



Surtout avec des bonnettes Olympus. ;o)
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jfc
Le 15/06/2012 22:22, jdd a écrit :
Le 15/06/2012 21:26, jfc a écrit :
je pose la question donc à celles et ceux qui travaillent sans
stabilisation, comment ça se passe pour vous avec les prises de vue à
MAIN LEVEE ? les petits trucs et astuces ?



ben c'était tout le monde il n'y a pas si longtemps :-)



Le paradoxe, c'est que ca me semblait bien plus simple avec mon reflex
de l'époque pourtant tout en manuel avec posemètre et focale fixe :-)

caler l'appareil sur le nez, bloquer sa respiration avant de déclencher,
ne pas regarder la photo à 100% :-)
sinon tout ce que tu a listé est usuel
jdd



Il y a aussi ce commentaire de Claude Tauleigne dans réponse Photo de
décembre 2009 :
Si vous êtes limité par une ouverture un peu faible et que vous ne
souhaitez pas trop monter en sensibilité, vous pouvez choisir une
optique stabilisée (...) (elles) permettent de photographier à main
levée à des vitesses d'obturation 5 à 10 fois plus lentes que la vitesse
conseillée (égale à l'inverse de la focale équivalente). Par exemple, il
est possible de photographier au 1/30e avec un 300mm, au lieu de 1/300e
sans stabilisateur.
En deçà de 50mm, toutefois, la stabilisation ne s'impose pas : bien calé
vous êtes assez stable pour éviter tout bougé jusqu'au 1/30s.

du même auteur en aout 2010 :
(...) les dernières générations de stabilisateurs permettent de gagner 3
à 4 vitesses d'obturation par rapport à la vitesse mini que l'on
conseille à main levée (...) En fait, on peut compenser une vitesse
d'obturation trop faible en augmentant la sensibilité ISO sans perte de
qualité, ce qui peut limiter l'intérêt du stabilisateur. mais cela
demande de configurer son appareil pour chaque photo alors que la
stabilisation est toujours disponible. De plus un gain de 3 ou 4 valeurs
de sensibilité, (par ex. de 200 à 1600 ou 3200 ISO) dégrade quand même
l'image ! C'est pourquoi la stabilisation semble indispensable sur les
longues focales (et notamment les télézooms peu lumineux) (...) la
présence de lentilles dédiées à la stab. ajoute une contrainte optique
supplémentaire et cela se traduit par une dégradation -même minime- d'un
autre paramètre (piqué, encombrement, prix) etc.
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jfc
Le 15/06/2012 07:25, Jacques DASSIÉ a écrit :
La règle des vitesses pas inférieure à la valeur de la focale est
totalement obsolète. A moins que tu n'utilise encore du matériel ancien
(ce qui peut présenter un certain charme).
Les objectifs modernes sont stabilisés et permettent des prises de vues
manuelles totalement impossibles il y a peu.



On peut aussi se poser la question de savoir dans quelle mesure les
optiques lumineuses (petites et moyennes focales) permettent de se
passer de stabilisation ? Chez les Nikon FF lumineuses, seul le 16-35mm
est stabilisé par exemple. J'imagine qu'une optique pro lumineuse sera
gérée en connaissance de cause. Une contrainte que n'aura pas à prendre
en compte l'utilisateur de matériel stabilisé.

Opérant toujours sans pied, il m'arrive de constater que telle ou telle
image à été prise au 1/15e, voire 1/8e et reste parfaitement nette.

De plus, si on utilise un flash électronique, parfois indispensable, la
briéveté de l'éclair fait que le réglage de l'appareil ne joue
pratiquement plus si on a pris le soin de le régler en ETTL ou équivalent.

Par contre, en un tel cas, le fond est considérablement assombri, voire
tout noir. Certains préféreront alors diminuer la vitesse afin de
retrouver un certain équilibre de luminosité dans l'image, pour un
environnement qui, de toute façon sera probablement flou.
Voila les grandes lignes de la façon dont ça se passe chez moi.
Bon courage, beaucoup de patience et énormément de chance !



Merçi Jacques,
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jfc
Le 16/06/2012 08:34, Jean-Pierre Roche a écrit :
Bof... C'est du pinaillage amha. Pour ceux qui aiment photographier des
mires et autres trucs sans intérêt.



j'ai parfois besoin de photographier des choses qui se rapprochent un
peu des mires: des plans, des dessins.. ca parait simple mais ca ne
l'est pas. Pas de flash, plusieurs sources de lumière de telle
température etc. Le résultat est de toute façon moins bon que d'utiliser
un scanner, ce serait l'idéal mais pas toujours possible.

Dans les vieux films les agents secrets sortent un appareil minuscule de
leur pardessus, allument et orientent d'un geste la lampe de bureau, et
mitraillent les plans secrets.. :-)
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jfc
Le 16/06/2012 11:02, Claudio Bonavolta a écrit :

On peut ajouter:
- déclenchement en fin de respiration pendant le temps mort
- utilisation de la courroie tendue avec son coude
- recherche d'appuis de tous genres
- utilisation de matériel avec une meilleure prise en main, souvent plus gros
- matos plus lourd

- aptitude à la "zénitude"



Alors là c'est bon j'ai déjà eu un Zenit :-)

et pour les sujets dynamiques
- suivi rigoureux du sujet ou du point important du sujet
- utilisation du bougé de manière positive
- ...



Merci Claudio
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palmerclaude
jfc wrote:
Le 15/06/2012 22:22, jdd a écrit :
Le 15/06/2012 21:26, jfc a écrit :
je pose la question donc à celles et ceux qui travaillent sans
stabilisation, comment ça se passe pour vous avec les prises de vue
à MAIN LEVEE ? les petits trucs et astuces ?





ben c'était tout le monde il n'y a pas si longtemps :-)



Le paradoxe, c'est que ca me semblait bien plus simple avec mon reflex
de l'époque pourtant tout en manuel avec posemètre et focale fixe :-)

caler l'appareil sur le nez, bloquer sa respiration avant de
déclencher, ne pas regarder la photo à 100% :-)
sinon tout ce que tu a listé est usuel
jdd



Il y a aussi ce commentaire de Claude Tauleigne dans réponse Photo de
décembre 2009 :
Si vous êtes limité par une ouverture un peu faible et que vous ne
souhaitez pas trop monter en sensibilité, vous pouvez choisir une
optique stabilisée (...) (elles) permettent de photographier à main
levée à des vitesses d'obturation 5 à 10 fois plus lentes que la
vitesse conseillée (égale à l'inverse de la focale équivalente). Par
exemple, il est possible de photographier au 1/30e avec un 300mm, au
lieu de 1/300e sans stabilisateur.
En deçà de 50mm, toutefois, la stabilisation ne s'impose pas : bien
calé vous êtes assez stable pour éviter tout bougé jusqu'au 1/30s.

du même auteur en aout 2010 :
(...) les dernières générations de stabilisateurs permettent de
gagner 3 à 4 vitesses d'obturation par rapport à la vitesse mini que
l'on conseille à main levée (...) En fait, on peut compenser une
vitesse d'obturation trop faible en augmentant la sensibilité ISO
sans perte de qualité, ce qui peut limiter l'intérêt du
stabilisateur. mais cela demande de configurer son appareil pour
chaque photo alors que la stabilisation est toujours disponible. De
plus un gain de 3 ou 4 valeurs de sensibilité, (par ex. de 200 à 1600
ou 3200 ISO) dégrade quand même l'image ! C'est pourquoi la
stabilisation semble indispensable sur les longues focales (et
notamment les télézooms peu lumineux) (...) la présence de lentilles
dédiées à la stab. ajoute une contrainte optique supplémentaire et
cela se traduit par une dégradation -même minime- d'un autre
paramètre (piqué, encombrement, prix) etc.



Pratiquant le tir à la cible à 10, 25, et50 mètres la règle est :
de s'oxygèner si possible en inspirant fortement, puis rester en apnée en
demi expiration pour déclencher.
Pa ailleurs pour les longues focales, l'utilisation d'un petit monopode
léger (en carbone par exemple), est recommandé.
Dans le film Kagemusha, un tireur japonais expliquait qu'il tenait son
Arquebuse Tanegashima tendue avec une ficelle dont le bout était coincé sous
son pied pour la stabiliser...
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palmerclaude
palmerclaude wrote:
jfc wrote:
Le 15/06/2012 22:22, jdd a écrit :
Le 15/06/2012 21:26, jfc a écrit :
je pose la question donc à celles et ceux qui travaillent sans
stabilisation, comment ça se passe pour vous avec les prises de vue
à MAIN LEVEE ? les petits trucs et astuces ?





ben c'était tout le monde il n'y a pas si longtemps :-)



Le paradoxe, c'est que ca me semblait bien plus simple avec mon
reflex de l'époque pourtant tout en manuel avec posemètre et focale
fixe :-)
caler l'appareil sur le nez, bloquer sa respiration avant de
déclencher, ne pas regarder la photo à 100% :-)
sinon tout ce que tu a listé est usuel
jdd



Il y a aussi ce commentaire de Claude Tauleigne dans réponse Photo de
décembre 2009 :
Si vous êtes limité par une ouverture un peu faible et que vous ne
souhaitez pas trop monter en sensibilité, vous pouvez choisir une
optique stabilisée (...) (elles) permettent de photographier à main
levée à des vitesses d'obturation 5 à 10 fois plus lentes que la
vitesse conseillée (égale à l'inverse de la focale équivalente). Par
exemple, il est possible de photographier au 1/30e avec un 300mm, au
lieu de 1/300e sans stabilisateur.
En deçà de 50mm, toutefois, la stabilisation ne s'impose pas : bien
calé vous êtes assez stable pour éviter tout bougé jusqu'au 1/30s.

du même auteur en aout 2010 :
(...) les dernières générations de stabilisateurs permettent de
gagner 3 à 4 vitesses d'obturation par rapport à la vitesse mini que
l'on conseille à main levée (...) En fait, on peut compenser une
vitesse d'obturation trop faible en augmentant la sensibilité ISO
sans perte de qualité, ce qui peut limiter l'intérêt du
stabilisateur. mais cela demande de configurer son appareil pour
chaque photo alors que la stabilisation est toujours disponible. De
plus un gain de 3 ou 4 valeurs de sensibilité, (par ex. de 200 à 1600
ou 3200 ISO) dégrade quand même l'image ! C'est pourquoi la
stabilisation semble indispensable sur les longues focales (et
notamment les télézooms peu lumineux) (...) la présence de lentilles
dédiées à la stab. ajoute une contrainte optique supplémentaire et
cela se traduit par une dégradation -même minime- d'un autre
paramètre (piqué, encombrement, prix) etc.



Pratiquant le tir à la cible à 10, 25, et50 mètres la règle est :
de s'oxygèner si possible en inspirant fortement, puis rester en
apnée en demi expiration pour déclencher.
Pa ailleurs pour les longues focales, l'utilisation d'un petit
monopode léger (en carbone par exemple), est recommandé.
Dans le film Kagemusha, un tireur japonais expliquait qu'il tenait son
Arquebuse Tanegashima tendue avec une ficelle dont le bout était
coincé sous son pied pour la stabiliser...



Lapsus : ce n'était pas une arquebuse, mais un mousquet acheté aux
portugais.. D'ailleurs dans la même période, François Premier faisait
utiliser des mousquets avec des sortes de monopodes et des fourches dans le
haut comme appui pour le mousquet. Cela se vend maintenant chez les
chasseurs, avec l'appelation de "bâton de Pirsh".
Je rajoute que j'utilise personnellement un monopode assez long, trés court
replié (40cm )et très léger, de marque Tri-Pod-IUM modèle TP1000 d'environ
1,40m de long déplié.
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 17/06/12 01:34, palmerclaude a écrit :

Je rajoute que j'utilise personnellement un monopode assez long, trés court
replié (40cm )et très léger, de marque Tri-Pod-IUM modèle TP1000 d'environ
1,40m de long déplié.



Hum, et tu considères tes photos comme exemplaires ?

Noëlle Adam
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