Et puis, Dieu sait si je suis attaché à mes argentiques, mais, au risque
de
rejoindre jpw, le fétichisme de l'argentique qui commence à apparaître
m'insupporte déjà.
Pourquoi faut-il si souvent que les gens, qui au départ veulent défendre
une
technique ou un procédé ancien qui garde une valeur spécifique, ..........
Et, pour faire le parallèle, pourquoi faut-il que les convertis aux
nouvelles technologies crient à la panacée en se moquant grassement de
ceux
qui n'ont pas d'intérêt pour ces techniques nouvelles ?
Et puis, Dieu sait si je suis attaché à mes argentiques, mais, au risque
de
rejoindre jpw, le fétichisme de l'argentique qui commence à apparaître
m'insupporte déjà.
Pourquoi faut-il si souvent que les gens, qui au départ veulent défendre
une
technique ou un procédé ancien qui garde une valeur spécifique, ..........
Et, pour faire le parallèle, pourquoi faut-il que les convertis aux
nouvelles technologies crient à la panacée en se moquant grassement de
ceux
qui n'ont pas d'intérêt pour ces techniques nouvelles ?
Et puis, Dieu sait si je suis attaché à mes argentiques, mais, au risque
de
rejoindre jpw, le fétichisme de l'argentique qui commence à apparaître
m'insupporte déjà.
Pourquoi faut-il si souvent que les gens, qui au départ veulent défendre
une
technique ou un procédé ancien qui garde une valeur spécifique, ..........
Et, pour faire le parallèle, pourquoi faut-il que les convertis aux
nouvelles technologies crient à la panacée en se moquant grassement de
ceux
qui n'ont pas d'intérêt pour ces techniques nouvelles ?
Frédo Cralié wrote:
Moi, ce qui m'interpelle, c'est son dernier argument : la perte du
rapport au temps que le numérique permet.
N'oblige pas.
Les autres arguments mesemblent plus légers, question de sensibilité...
Très oui
La photo est selon moi :
1) je saisis un instant. Même s'il en sortira une bouse de vache de
photo (c'est d'ailleurs souvent le cas) ce n'est pas là l'important,
l'important est que j'ai choisi cet instant avec toute la force de mon
esprit.
2) j'attends d'avoir fini la pelloche (parfois long), je la développe
et fais tirer la photo.
3) en voyant le tirage, je me souviens de l'instant que j'ai choisi,
et par comparaison avec l'instant présent, je suis continuellement
ramené au fait qu'il y a, que j'ai, un passé, un présent et un avenir.
L'étape 3) est indispensable en photo. C'est le "ça a été" de Roland
Barthes (La chambre Claire).
Et ici tu abandonne le légitime "selon moi" pour la grande ombre de la
statue de Barthes...
C'est l'essence même de la photo selon moi(ce qui la distingue du cinéma qui s'inscrit automatiquement dans la
temporalité, mais c'est un autre fil). Le numérique permet (il
n'oblige à rien bien entendu, il ouvre juste la porte) de nier l'étape
3. Il permet de se nier le fait qu'on ait eu un passé, et
conséquemment qu'on puisse avoir un avenir. Et se fuir soi-même n'est
pas sain.
Je n'arrive vraiment pas la dessus à saisir en qui la technologie y fait
quelque chose ? Je vois mes photos sur la planche lumineuse, puis sur
l'écran, quand c'est du numérique, sur l'écran. Je règle les couleurs,
eventuellement je fais une composition, parfois je crée des images dont
l'original n'est plus qu'un matériau. Le tirage ( rare ) sera un produit
fini, il n'est pas un point de départ.
Et il n'y a pas que le numérique et les diapos : qui tire tous ses
contacts ?
Et pourtant j'ai une idée de la photo très tournée vers la trace, la
transition, le passage , l'absence, l'empreinte en creux. J'aime la
lenteur, les tranches de temps un peu épaisses...
Bref, je ne veux pas qu'on m'ouvre cette porte quand bien même je sais
sur quoi elle ouvre.
Il faut expliciter mieux, s'il te plait.
Noëlle
Frédo Cralié wrote:
Moi, ce qui m'interpelle, c'est son dernier argument : la perte du
rapport au temps que le numérique permet.
N'oblige pas.
Les autres arguments me
semblent plus légers, question de sensibilité...
Très oui
La photo est selon moi :
1) je saisis un instant. Même s'il en sortira une bouse de vache de
photo (c'est d'ailleurs souvent le cas) ce n'est pas là l'important,
l'important est que j'ai choisi cet instant avec toute la force de mon
esprit.
2) j'attends d'avoir fini la pelloche (parfois long), je la développe
et fais tirer la photo.
3) en voyant le tirage, je me souviens de l'instant que j'ai choisi,
et par comparaison avec l'instant présent, je suis continuellement
ramené au fait qu'il y a, que j'ai, un passé, un présent et un avenir.
L'étape 3) est indispensable en photo. C'est le "ça a été" de Roland
Barthes (La chambre Claire).
Et ici tu abandonne le légitime "selon moi" pour la grande ombre de la
statue de Barthes...
C'est l'essence même de la photo selon moi
(ce qui la distingue du cinéma qui s'inscrit automatiquement dans la
temporalité, mais c'est un autre fil). Le numérique permet (il
n'oblige à rien bien entendu, il ouvre juste la porte) de nier l'étape
3. Il permet de se nier le fait qu'on ait eu un passé, et
conséquemment qu'on puisse avoir un avenir. Et se fuir soi-même n'est
pas sain.
Je n'arrive vraiment pas la dessus à saisir en qui la technologie y fait
quelque chose ? Je vois mes photos sur la planche lumineuse, puis sur
l'écran, quand c'est du numérique, sur l'écran. Je règle les couleurs,
eventuellement je fais une composition, parfois je crée des images dont
l'original n'est plus qu'un matériau. Le tirage ( rare ) sera un produit
fini, il n'est pas un point de départ.
Et il n'y a pas que le numérique et les diapos : qui tire tous ses
contacts ?
Et pourtant j'ai une idée de la photo très tournée vers la trace, la
transition, le passage , l'absence, l'empreinte en creux. J'aime la
lenteur, les tranches de temps un peu épaisses...
Bref, je ne veux pas qu'on m'ouvre cette porte quand bien même je sais
sur quoi elle ouvre.
Il faut expliciter mieux, s'il te plait.
Noëlle
Frédo Cralié wrote:
Moi, ce qui m'interpelle, c'est son dernier argument : la perte du
rapport au temps que le numérique permet.
N'oblige pas.
Les autres arguments mesemblent plus légers, question de sensibilité...
Très oui
La photo est selon moi :
1) je saisis un instant. Même s'il en sortira une bouse de vache de
photo (c'est d'ailleurs souvent le cas) ce n'est pas là l'important,
l'important est que j'ai choisi cet instant avec toute la force de mon
esprit.
2) j'attends d'avoir fini la pelloche (parfois long), je la développe
et fais tirer la photo.
3) en voyant le tirage, je me souviens de l'instant que j'ai choisi,
et par comparaison avec l'instant présent, je suis continuellement
ramené au fait qu'il y a, que j'ai, un passé, un présent et un avenir.
L'étape 3) est indispensable en photo. C'est le "ça a été" de Roland
Barthes (La chambre Claire).
Et ici tu abandonne le légitime "selon moi" pour la grande ombre de la
statue de Barthes...
C'est l'essence même de la photo selon moi(ce qui la distingue du cinéma qui s'inscrit automatiquement dans la
temporalité, mais c'est un autre fil). Le numérique permet (il
n'oblige à rien bien entendu, il ouvre juste la porte) de nier l'étape
3. Il permet de se nier le fait qu'on ait eu un passé, et
conséquemment qu'on puisse avoir un avenir. Et se fuir soi-même n'est
pas sain.
Je n'arrive vraiment pas la dessus à saisir en qui la technologie y fait
quelque chose ? Je vois mes photos sur la planche lumineuse, puis sur
l'écran, quand c'est du numérique, sur l'écran. Je règle les couleurs,
eventuellement je fais une composition, parfois je crée des images dont
l'original n'est plus qu'un matériau. Le tirage ( rare ) sera un produit
fini, il n'est pas un point de départ.
Et il n'y a pas que le numérique et les diapos : qui tire tous ses
contacts ?
Et pourtant j'ai une idée de la photo très tournée vers la trace, la
transition, le passage , l'absence, l'empreinte en creux. J'aime la
lenteur, les tranches de temps un peu épaisses...
Bref, je ne veux pas qu'on m'ouvre cette porte quand bien même je sais
sur quoi elle ouvre.
Il faut expliciter mieux, s'il te plait.
Noëlle
Pourtant ou se fuir, si ce n'est dans le passé ou dans l'avenir? ;o)
ah, fastoche la réponse ! On peut se fuir en restant dans l'immédiat,
dans le présent qui est toujours là, immobile, permanent, inoxydable.
Pourtant ou se fuir, si ce n'est dans le passé ou dans l'avenir? ;o)
ah, fastoche la réponse ! On peut se fuir en restant dans l'immédiat,
dans le présent qui est toujours là, immobile, permanent, inoxydable.
Pourtant ou se fuir, si ce n'est dans le passé ou dans l'avenir? ;o)
ah, fastoche la réponse ! On peut se fuir en restant dans l'immédiat,
dans le présent qui est toujours là, immobile, permanent, inoxydable.
Pas sûr, tu devrais lire Le mystère de la chambre claire, de Tisseron,
il donne des résultats d'études sur l'usage des photos. Notamment le
nombre de pelloche non retirées ou non développées est loin d'être
négligeable.
Il faut ici se méfier de nos impressions surtout sur une pratique que
nous n'avons pas.
Ce que dit Frédo c'est que c'est une porte ouverte vers...
C'est justement une porte que je cherche vainement ! Donc ouverte,
C'est pas parce que tu ne la trouves pas qu'elle n'existe pas :)
FiLH
Pas sûr, tu devrais lire Le mystère de la chambre claire, de Tisseron,
il donne des résultats d'études sur l'usage des photos. Notamment le
nombre de pelloche non retirées ou non développées est loin d'être
négligeable.
Il faut ici se méfier de nos impressions surtout sur une pratique que
nous n'avons pas.
Ce que dit Frédo c'est que c'est une porte ouverte vers...
C'est justement une porte que je cherche vainement ! Donc ouverte,
C'est pas parce que tu ne la trouves pas qu'elle n'existe pas :)
FiLH
Pas sûr, tu devrais lire Le mystère de la chambre claire, de Tisseron,
il donne des résultats d'études sur l'usage des photos. Notamment le
nombre de pelloche non retirées ou non développées est loin d'être
négligeable.
Il faut ici se méfier de nos impressions surtout sur une pratique que
nous n'avons pas.
Ce que dit Frédo c'est que c'est une porte ouverte vers...
C'est justement une porte que je cherche vainement ! Donc ouverte,
C'est pas parce que tu ne la trouves pas qu'elle n'existe pas :)
FiLH
Tu es robuste pour résister à l'assaut de "je prends la photo et on
verra bien". Parfait, moi pas.
Utiliser une coque grise.
Tu es robuste pour résister à l'assaut de "je prends la photo et on
verra bien". Parfait, moi pas.
Utiliser une coque grise.
Tu es robuste pour résister à l'assaut de "je prends la photo et on
verra bien". Parfait, moi pas.
Utiliser une coque grise.
ah, fastoche la réponse ! On peut se fuir en restant dans l'immédiat,
dans le présent qui est toujours là, immobile, permanent, inoxydable.
C'est vrai que le présent est toujours là, c'est même à ça qu'on le
reconnait ;o)
ah, fastoche la réponse ! On peut se fuir en restant dans l'immédiat,
dans le présent qui est toujours là, immobile, permanent, inoxydable.
C'est vrai que le présent est toujours là, c'est même à ça qu'on le
reconnait ;o)
ah, fastoche la réponse ! On peut se fuir en restant dans l'immédiat,
dans le présent qui est toujours là, immobile, permanent, inoxydable.
C'est vrai que le présent est toujours là, c'est même à ça qu'on le
reconnait ;o)
Je ne veux pas avoir la possibilité du "on verra bien" en photo parce
Je ne veux pas avoir la possibilité du "on verra bien" en photo parce
Je ne veux pas avoir la possibilité du "on verra bien" en photo parce
http://www.photographie.com/?pubid2535&secid=2&rubidx
ca resume un certain nombre de choses que je penses aussi sans
forcement les avoir formuler, que ce soit sur la delocalisation de la
reflexion (et le defaut de l'absence de contrainte technique du fait
de l'automatisation) ou sur l'immaterialite ...
@+
Christophe
PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
http://www.photographie.com/?pubid2535&secid=2&rubidx
ca resume un certain nombre de choses que je penses aussi sans
forcement les avoir formuler, que ce soit sur la delocalisation de la
reflexion (et le defaut de l'absence de contrainte technique du fait
de l'automatisation) ou sur l'immaterialite ...
@+
Christophe
PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
http://www.photographie.com/?pubid2535&secid=2&rubidx
ca resume un certain nombre de choses que je penses aussi sans
forcement les avoir formuler, que ce soit sur la delocalisation de la
reflexion (et le defaut de l'absence de contrainte technique du fait
de l'automatisation) ou sur l'immaterialite ...
@+
Christophe
PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
Pourquoi faut-il si souvent que les gens, qui au départ veulent défendre
une
technique ou un procédé ancien qui garde une valeur spécifique,
je pense qu'ils se trompent sur les valeurs qu'ils veulent défendre.
l'année dernière c'était le coût et la qualité
aujourd'hui c'est uun crise de conscience métaphysique.
et ils se trompent sur la manière de défendre leur choix :
ils se défendent en voulant dégueniller le numérique
plutôt que de promouvoir leur vision
Et, pour faire le parallèle, pourquoi faut-il que les convertis aux
nouvelles technologies crient à la panacée en se moquant grassement de
ceux qui n'ont pas d'intérêt pour ces techniques nouvelles ?
par contre je n'en connais pas beaucoup des comme-ça
Pourquoi faut-il si souvent que les gens, qui au départ veulent défendre
une
technique ou un procédé ancien qui garde une valeur spécifique,
je pense qu'ils se trompent sur les valeurs qu'ils veulent défendre.
l'année dernière c'était le coût et la qualité
aujourd'hui c'est uun crise de conscience métaphysique.
et ils se trompent sur la manière de défendre leur choix :
ils se défendent en voulant dégueniller le numérique
plutôt que de promouvoir leur vision
Et, pour faire le parallèle, pourquoi faut-il que les convertis aux
nouvelles technologies crient à la panacée en se moquant grassement de
ceux qui n'ont pas d'intérêt pour ces techniques nouvelles ?
par contre je n'en connais pas beaucoup des comme-ça
Pourquoi faut-il si souvent que les gens, qui au départ veulent défendre
une
technique ou un procédé ancien qui garde une valeur spécifique,
je pense qu'ils se trompent sur les valeurs qu'ils veulent défendre.
l'année dernière c'était le coût et la qualité
aujourd'hui c'est uun crise de conscience métaphysique.
et ils se trompent sur la manière de défendre leur choix :
ils se défendent en voulant dégueniller le numérique
plutôt que de promouvoir leur vision
Et, pour faire le parallèle, pourquoi faut-il que les convertis aux
nouvelles technologies crient à la panacée en se moquant grassement de
ceux qui n'ont pas d'intérêt pour ces techniques nouvelles ?
par contre je n'en connais pas beaucoup des comme-ça
Pas sûr, tu devrais lire Le mystère de la chambre claire, de Tisseron,
il donne des résultats d'études sur l'usage des photos. Notamment le
nombre de pelloche non retirées ou non développées est loin d'être
négligeable.
50% des travaux photos non réclamés. Je me souviens bien ?Il faut ici se méfier de nos impressions surtout sur une pratique que
nous n'avons pas.
oui, je l'ai lu ... hummm ... à moitié. Au milieu du livre, je me suis dit :
"Mon Frédo, le Tisseron te refait le coup de Hergé et Tintin pour
dégommer ton Barthes chéri"
Pas sûr, tu devrais lire Le mystère de la chambre claire, de Tisseron,
il donne des résultats d'études sur l'usage des photos. Notamment le
nombre de pelloche non retirées ou non développées est loin d'être
négligeable.
50% des travaux photos non réclamés. Je me souviens bien ?
Il faut ici se méfier de nos impressions surtout sur une pratique que
nous n'avons pas.
oui, je l'ai lu ... hummm ... à moitié. Au milieu du livre, je me suis dit :
"Mon Frédo, le Tisseron te refait le coup de Hergé et Tintin pour
dégommer ton Barthes chéri"
Pas sûr, tu devrais lire Le mystère de la chambre claire, de Tisseron,
il donne des résultats d'études sur l'usage des photos. Notamment le
nombre de pelloche non retirées ou non développées est loin d'être
négligeable.
50% des travaux photos non réclamés. Je me souviens bien ?Il faut ici se méfier de nos impressions surtout sur une pratique que
nous n'avons pas.
oui, je l'ai lu ... hummm ... à moitié. Au milieu du livre, je me suis dit :
"Mon Frédo, le Tisseron te refait le coup de Hergé et Tintin pour
dégommer ton Barthes chéri"