ca resume un certain nombre de choses que je penses aussi sans
forcement les avoir formuler, que ce soit sur la delocalisation de la
reflexion (et le defaut de l'absence de contrainte technique du fait
de l'automatisation) ou sur l'immaterialite ...
@+
Christophe
PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
C'est le "je déclenche et on verra bien" qui me perturbe.
J'ai présenté ici même, il y a quelques jours, trois photos faites au reflex numérique, selon le principe du « je déclenche et on verra bien ». Cela ne pouvait être autrement, parce que pendant la prise de vues, pose longue et occultation de la visée obligent, je ne pouvais rien voir de ce qui se tramait. La seule chose que je pouvais maîtriser, c'était le mouvement que j'appliquais à l'appareil. (Oui, FiLH, c'était de l'impro pure et dure... ;-))
Ce genre d'expérience n'est pas spécifique au numérique, il m'est arrivé d'en pratiquer de semblables avec un reflex argentique. Ça perturbe, je te l'accorde, comme tout ce que l'on abandonne au risque, au hasard. Mais j'aime bien être perturbé quand je photographie. Et pour moi, dans ce cas, le plus gros du travail commence après, lors de l'examen des images. Il s'agit effectivement de « bien voir », de trouver (ou de ne pas trouver) l'image qui est en adéquation avec ce que j'avais en tête au moment de la prise de vues.
"On verra bien", ça veut dire que : 1) quand je prends la photo je peux gommer l'avenir s'il ne me convient pas, avoir l'illusion de pouvoir le changer, et que 2) je m'octroie le pouvoir d'effacer le passé si la photo ne me plait pas une fois visualisée.
Tu peux, tu as le pouvoir de. Tu évoques dans une autre réponse la capacité de résistance à ce pouvoir. Personnellement, je n'ai jamais eu à résister au pouvoir d'effacer, parce que depuis très longtemps, j'ai *choisi* de tout garder. Et je n'ai rien changé à ce choix lorsque je me suis mis au numérique. Pourquoi l'aurais-je fait ? Parce qu'il y avait un bouton marqué d'une corbeille sur mon appareil ? C'est moi qui ai le pouvoir, pas le bouton.
Ce qui me gêne dans cette crainte d'être tenté d'effacer, c'est qu'elle suppose que le photographe se laisse manger par son matériel. C'est comme la critique des automatismes à laquelle se livre l'auteur de l'article cité par Christophe. Je serais curieux de savoir quel appareil numérique il a utilisé, parce que sur bon nombre de compacts numériques, à la différence des compacts argentiques, il est tout à fait possible de travailler en manuel. En supposant qu'il n'ait pas eu en mains le plus bas-de-gamme des appareils numériques, pourquoi, lorsqu'il a pris conscience de ce que les automatismes altéraient dans sa pratique, a-t-il abandonné cet appareil, au lieu de l'utiliser en manuel ?
Même si c'est la dernière des merdes, je prends toujours mes photos en me disant "celle-là c'est la bonne". Je ne veux pas avoir la possibilité du "on verra bien" en photo parce que je sais que ça aura des répercussions sur mes photos et qu'insidieusement sur moi également.
Est-ce vraiment une mauvaise chose que ces répercussions ? N'y a-t-il pas moyen d'accompagner le « on verra bien » d'une réflexion sur ses implications possibles, afin qu'elles ne soient plus insidieuses mais consciemment acceptées, ou refusées ?
[Suivi sur fr.rec.photo.]
-- Denis Vanneste
C'est le "je déclenche et on verra bien" qui me perturbe.
J'ai présenté ici même, il y a quelques jours, trois photos faites au
reflex numérique, selon le principe du « je déclenche et on verra
bien ». Cela ne pouvait être autrement, parce que pendant la prise de
vues, pose longue et occultation de la visée obligent, je ne pouvais
rien voir de ce qui se tramait. La seule chose que je pouvais
maîtriser, c'était le mouvement que j'appliquais à l'appareil. (Oui,
FiLH, c'était de l'impro pure et dure... ;-))
Ce genre d'expérience n'est pas spécifique au numérique, il m'est
arrivé d'en pratiquer de semblables avec un reflex argentique. Ça
perturbe, je te l'accorde, comme tout ce que l'on abandonne au risque,
au hasard. Mais j'aime bien être perturbé quand je photographie. Et
pour moi, dans ce cas, le plus gros du travail commence après, lors de
l'examen des images. Il s'agit effectivement de « bien voir », de
trouver (ou de ne pas trouver) l'image qui est en adéquation avec ce
que j'avais en tête au moment de la prise de vues.
"On verra bien", ça veut dire que :
1) quand je prends la photo je peux gommer l'avenir s'il ne me
convient pas, avoir l'illusion de pouvoir le changer, et que
2) je m'octroie le pouvoir d'effacer le passé si la photo ne me
plait pas une fois visualisée.
Tu peux, tu as le pouvoir de. Tu évoques dans une autre réponse la
capacité de résistance à ce pouvoir. Personnellement, je n'ai jamais eu
à résister au pouvoir d'effacer, parce que depuis très longtemps, j'ai
*choisi* de tout garder. Et je n'ai rien changé à ce choix lorsque je
me suis mis au numérique. Pourquoi l'aurais-je fait ? Parce qu'il y
avait un bouton marqué d'une corbeille sur mon appareil ? C'est moi qui
ai le pouvoir, pas le bouton.
Ce qui me gêne dans cette crainte d'être tenté d'effacer, c'est qu'elle
suppose que le photographe se laisse manger par son matériel. C'est
comme la critique des automatismes à laquelle se livre l'auteur de
l'article cité par Christophe. Je serais curieux de savoir quel
appareil numérique il a utilisé, parce que sur bon nombre de compacts
numériques, à la différence des compacts argentiques, il est tout à
fait possible de travailler en manuel. En supposant qu'il n'ait pas eu
en mains le plus bas-de-gamme des appareils numériques, pourquoi,
lorsqu'il a pris conscience de ce que les automatismes altéraient dans
sa pratique, a-t-il abandonné cet appareil, au lieu de l'utiliser en
manuel ?
Même si c'est la dernière des merdes, je prends toujours mes
photos en me disant "celle-là c'est la bonne".
Je ne veux pas avoir la possibilité du "on verra bien" en photo
parce que je sais que ça aura des répercussions sur mes photos et
qu'insidieusement sur moi également.
Est-ce vraiment une mauvaise chose que ces répercussions ? N'y a-t-il
pas moyen d'accompagner le « on verra bien » d'une réflexion sur ses
implications possibles, afin qu'elles ne soient plus insidieuses mais
consciemment acceptées, ou refusées ?
C'est le "je déclenche et on verra bien" qui me perturbe.
J'ai présenté ici même, il y a quelques jours, trois photos faites au reflex numérique, selon le principe du « je déclenche et on verra bien ». Cela ne pouvait être autrement, parce que pendant la prise de vues, pose longue et occultation de la visée obligent, je ne pouvais rien voir de ce qui se tramait. La seule chose que je pouvais maîtriser, c'était le mouvement que j'appliquais à l'appareil. (Oui, FiLH, c'était de l'impro pure et dure... ;-))
Ce genre d'expérience n'est pas spécifique au numérique, il m'est arrivé d'en pratiquer de semblables avec un reflex argentique. Ça perturbe, je te l'accorde, comme tout ce que l'on abandonne au risque, au hasard. Mais j'aime bien être perturbé quand je photographie. Et pour moi, dans ce cas, le plus gros du travail commence après, lors de l'examen des images. Il s'agit effectivement de « bien voir », de trouver (ou de ne pas trouver) l'image qui est en adéquation avec ce que j'avais en tête au moment de la prise de vues.
"On verra bien", ça veut dire que : 1) quand je prends la photo je peux gommer l'avenir s'il ne me convient pas, avoir l'illusion de pouvoir le changer, et que 2) je m'octroie le pouvoir d'effacer le passé si la photo ne me plait pas une fois visualisée.
Tu peux, tu as le pouvoir de. Tu évoques dans une autre réponse la capacité de résistance à ce pouvoir. Personnellement, je n'ai jamais eu à résister au pouvoir d'effacer, parce que depuis très longtemps, j'ai *choisi* de tout garder. Et je n'ai rien changé à ce choix lorsque je me suis mis au numérique. Pourquoi l'aurais-je fait ? Parce qu'il y avait un bouton marqué d'une corbeille sur mon appareil ? C'est moi qui ai le pouvoir, pas le bouton.
Ce qui me gêne dans cette crainte d'être tenté d'effacer, c'est qu'elle suppose que le photographe se laisse manger par son matériel. C'est comme la critique des automatismes à laquelle se livre l'auteur de l'article cité par Christophe. Je serais curieux de savoir quel appareil numérique il a utilisé, parce que sur bon nombre de compacts numériques, à la différence des compacts argentiques, il est tout à fait possible de travailler en manuel. En supposant qu'il n'ait pas eu en mains le plus bas-de-gamme des appareils numériques, pourquoi, lorsqu'il a pris conscience de ce que les automatismes altéraient dans sa pratique, a-t-il abandonné cet appareil, au lieu de l'utiliser en manuel ?
Même si c'est la dernière des merdes, je prends toujours mes photos en me disant "celle-là c'est la bonne". Je ne veux pas avoir la possibilité du "on verra bien" en photo parce que je sais que ça aura des répercussions sur mes photos et qu'insidieusement sur moi également.
Est-ce vraiment une mauvaise chose que ces répercussions ? N'y a-t-il pas moyen d'accompagner le « on verra bien » d'une réflexion sur ses implications possibles, afin qu'elles ne soient plus insidieuses mais consciemment acceptées, ou refusées ?
[Suivi sur fr.rec.photo.]
-- Denis Vanneste
Jerome jj
"Christophe Frot" a écrit dans le message de news:
PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
C'est un peu n'importe quoi, mais on a l'habitude lol.
C'est pas toi qui nous sortait que du 24x36 = un 50 MP ?
Va falloir redescendre sur terre un jour et cesser de penser que la technologie est une fin en soi. Il y en a qui font des images ou de la photo. Evidemment, c'est autre chose :)
Enfin chacun à ses pratiques photographiques et pour l'instant la vraie réalité, c'est l'argentique qui morfe. C'est comme ça, t'auras beau dénigrer, le train avance. Dans ma campagne, il y a encore des gens qui ont des carioles à cheval, ils prennent le temps, c'est cool. Mais je les ai pas encore vu au bord de la route essayer de convaincre les automobilistes que "les carioles à l'ancienne c'est mieux que les autos d'aujourd'hui parce qu'on a le temps de réfléchir !".
Ouaip, avec les voitures mordernes, on a le temps de réfléchir chez soi au chaud, au lieu de se geler sur le chemin du retour :)
"Christophe Frot" <cfrot@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news:d917bb1f.0409280405.2e078c34@posting.google.com...
PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
C'est un peu n'importe quoi, mais on a l'habitude lol.
C'est pas toi qui nous sortait que du 24x36 = un 50 MP ?
Va falloir redescendre sur terre un jour et cesser de penser que la
technologie est une fin en soi. Il y en a qui font des images ou de la
photo. Evidemment, c'est autre chose :)
Enfin chacun à ses pratiques photographiques et pour l'instant la vraie
réalité, c'est l'argentique qui morfe. C'est comme ça, t'auras beau
dénigrer, le train avance. Dans ma campagne, il y a encore des gens qui ont
des carioles à cheval, ils prennent le temps, c'est cool. Mais je les ai pas
encore vu au bord de la route essayer de convaincre les automobilistes que
"les carioles à l'ancienne c'est mieux que les autos d'aujourd'hui parce
qu'on a le temps de réfléchir !".
Ouaip, avec les voitures mordernes, on a le temps de réfléchir chez soi au
chaud, au lieu de se geler sur le chemin du retour :)
PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
C'est un peu n'importe quoi, mais on a l'habitude lol.
C'est pas toi qui nous sortait que du 24x36 = un 50 MP ?
Va falloir redescendre sur terre un jour et cesser de penser que la technologie est une fin en soi. Il y en a qui font des images ou de la photo. Evidemment, c'est autre chose :)
Enfin chacun à ses pratiques photographiques et pour l'instant la vraie réalité, c'est l'argentique qui morfe. C'est comme ça, t'auras beau dénigrer, le train avance. Dans ma campagne, il y a encore des gens qui ont des carioles à cheval, ils prennent le temps, c'est cool. Mais je les ai pas encore vu au bord de la route essayer de convaincre les automobilistes que "les carioles à l'ancienne c'est mieux que les autos d'aujourd'hui parce qu'on a le temps de réfléchir !".
Ouaip, avec les voitures mordernes, on a le temps de réfléchir chez soi au chaud, au lieu de se geler sur le chemin du retour :)
jpw
"pehache" a écrit
je ne suis pas sur qu'il y ait beaucoup de risque à me rejoindre... Parce que tu es fort et nombreux :-) ?
non, parce que je suis sympa à l'inverse de l'autre bande pignoufs
Toi tu n'es peut-être pas comme ça,
je penses que je ne le suis pas tu as l'air d'en douter ???
mais il suffit de parcourir un peu les forums (que ce soit frp.* ou ailleurs), pour se rendre compte que si certains dinosaures argentiques (pour reprendre tes expressions) peuvent dire des inepties sur le numérique, les convertis aux nouvelles technologies peuvent en dire encore plus (dans l'autre sens, évidemment).
ben justement je ne constate pas ça j'ai plus l'impression que de l'argentique ils s'en tapent
mais ils s'en tapent.....
jpw
"pehache" <pehache_bidon@hotmail.com> a écrit
je ne suis pas sur qu'il y ait beaucoup de risque à me rejoindre...
Parce que tu es fort et nombreux :-) ?
non,
parce que je suis sympa
à l'inverse de l'autre bande pignoufs
Toi tu n'es peut-être pas comme ça,
je penses que je ne le suis pas
tu as l'air d'en douter ???
mais il suffit de parcourir un peu les
forums (que ce soit frp.* ou ailleurs), pour se rendre compte que si
certains dinosaures argentiques (pour reprendre tes expressions) peuvent
dire des inepties sur le numérique, les convertis aux nouvelles
technologies peuvent en dire encore plus (dans l'autre sens, évidemment).
ben justement je ne constate pas ça
j'ai plus l'impression que de l'argentique
ils s'en tapent
je ne suis pas sur qu'il y ait beaucoup de risque à me rejoindre... Parce que tu es fort et nombreux :-) ?
non, parce que je suis sympa à l'inverse de l'autre bande pignoufs
Toi tu n'es peut-être pas comme ça,
je penses que je ne le suis pas tu as l'air d'en douter ???
mais il suffit de parcourir un peu les forums (que ce soit frp.* ou ailleurs), pour se rendre compte que si certains dinosaures argentiques (pour reprendre tes expressions) peuvent dire des inepties sur le numérique, les convertis aux nouvelles technologies peuvent en dire encore plus (dans l'autre sens, évidemment).
ben justement je ne constate pas ça j'ai plus l'impression que de l'argentique ils s'en tapent
mais ils s'en tapent.....
jpw
tallguy
"philippe.cl" a écrit dans le message de news:41596f41$0$25669$
ben oui un troll ! et encore un qui regrette la voiture a cheval car l'automobile écrase les poules - hélas les hommes aussi - et pourtant ...
Certes en voiture à cheval on avait le temps de penser. (pour qui en est capable), mais personne n'empèche de penser à sa $rise de vue numérique.
Quand on est pas d'accord on parle de troll, cela dispense de réfléchir. Car revenir à l'argentique, c'est aller à contresens du progrès ? Laisser entendre qu'un appareil numérique est mieux qu'un appareil argentique est dénué de sens (et l'inverse également !). Le sens du progrès c'est passer de la pointe de flèche en silex à la puissance atomique. Le progrès n'existe que dans l'usage que l'on fait des choses et non dans les choses elles-mêmes. Au XXIème siécle, on utilise encore les pigments à l'eau en peinture et la musique électronique n'a pas sonné la mort de la musique acoustique. Technologiquement parlant, le numérique est un progrès. Photographiquement, il faut en faire la preuve. Pour l'auteur de l'article, le numérique ne lui a pas permis de progresser dans sa pratique photographique (au contraire selon lui) et il en explique ses raisons. Il n'est sans doute pas inutile de profiter de son expérience et de sa réflexion (pour information, Vincent Migeat est un photographe distribué par l'agence Vu, on a vu pire comme avis). La diversité des outils disponibles, il est peut-être bien là le progrès...
On peut peut-être te reprocher une trop vive recherche de consensus... (c'est pour rire) En fait je partage assez ton point de vue, et pas du tout celui de l'article, paradoxe ? Cordialement
-- tallguy photo : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr/panoramas/index.htm jazz : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr
"philippe.cl" <NOphilippe.cl@SPAMlaposte.net> a écrit dans le message de
news:41596f41$0$25669$626a14ce@news.free.fr...
ben oui un troll ! et encore un qui regrette la voiture a cheval car
l'automobile écrase les poules - hélas les hommes aussi - et pourtant
...
Certes en voiture à cheval on avait le temps de penser. (pour qui en
est capable), mais personne n'empèche de penser à sa $rise de vue
numérique.
Quand on est pas d'accord on parle de troll, cela dispense de réfléchir.
Car revenir à l'argentique, c'est aller à contresens du progrès ?
Laisser entendre qu'un appareil numérique est mieux qu'un appareil
argentique est dénué de sens (et l'inverse également !). Le sens du
progrès c'est passer de la pointe de flèche en silex à la puissance
atomique. Le progrès n'existe que dans l'usage que l'on fait des choses
et non dans les choses elles-mêmes. Au XXIème siécle, on utilise encore
les pigments à l'eau en peinture et la musique électronique n'a pas
sonné la mort de la musique acoustique. Technologiquement parlant, le
numérique est un progrès. Photographiquement, il faut en faire la
preuve. Pour l'auteur de l'article, le numérique ne lui a pas permis de
progresser dans sa pratique photographique (au contraire selon lui) et
il en explique ses raisons. Il n'est sans doute pas inutile de profiter
de son expérience et de sa réflexion (pour information, Vincent Migeat
est un photographe distribué par l'agence Vu, on a vu pire comme avis).
La diversité des outils disponibles, il est peut-être bien là le
progrès...
On peut peut-être te reprocher une trop vive
recherche de consensus... (c'est pour rire)
En fait je partage assez ton point de vue,
et pas du tout celui de l'article, paradoxe ?
Cordialement
--
tallguy
photo : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr/panoramas/index.htm
jazz : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr
"philippe.cl" a écrit dans le message de news:41596f41$0$25669$
ben oui un troll ! et encore un qui regrette la voiture a cheval car l'automobile écrase les poules - hélas les hommes aussi - et pourtant ...
Certes en voiture à cheval on avait le temps de penser. (pour qui en est capable), mais personne n'empèche de penser à sa $rise de vue numérique.
Quand on est pas d'accord on parle de troll, cela dispense de réfléchir. Car revenir à l'argentique, c'est aller à contresens du progrès ? Laisser entendre qu'un appareil numérique est mieux qu'un appareil argentique est dénué de sens (et l'inverse également !). Le sens du progrès c'est passer de la pointe de flèche en silex à la puissance atomique. Le progrès n'existe que dans l'usage que l'on fait des choses et non dans les choses elles-mêmes. Au XXIème siécle, on utilise encore les pigments à l'eau en peinture et la musique électronique n'a pas sonné la mort de la musique acoustique. Technologiquement parlant, le numérique est un progrès. Photographiquement, il faut en faire la preuve. Pour l'auteur de l'article, le numérique ne lui a pas permis de progresser dans sa pratique photographique (au contraire selon lui) et il en explique ses raisons. Il n'est sans doute pas inutile de profiter de son expérience et de sa réflexion (pour information, Vincent Migeat est un photographe distribué par l'agence Vu, on a vu pire comme avis). La diversité des outils disponibles, il est peut-être bien là le progrès...
On peut peut-être te reprocher une trop vive recherche de consensus... (c'est pour rire) En fait je partage assez ton point de vue, et pas du tout celui de l'article, paradoxe ? Cordialement
-- tallguy photo : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr/panoramas/index.htm jazz : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr
jpw
"eric valentin" a écrit
ce qu'on voudrait c'est qu'il continue à avoir de la photo traditionnelle,
mais pourquoi voudrais tu qu'il n'y en ait plus ???
jpw
"eric valentin" <eric.valentin@9online.fr> a écrit
ce qu'on voudrait c'est qu'il continue à avoir de la photo
traditionnelle,
mais pourquoi voudrais tu qu'il n'y en ait plus ???
ce qu'on voudrait c'est qu'il continue à avoir de la photo traditionnelle,
mais pourquoi voudrais tu qu'il n'y en ait plus ???
jpw
tallguy
"François Jouve" a écrit dans le message de news:cjc1gk$1lcv$
FiLH wrote:
Frédo Cralié writes:
Je ne veux pas avoir la possibilité du "on verra bien" en photo parce
Mais là c'est juste une question de thunes.
Quand YAB raconte que pour une prise de vue il essaye 5 films différents et 4 objectifs... Quand on regarde le premier photographe de mode venue qui fait 10 films pour une photo au final...
As-tu déjà vu une planche-contact de Cartier-Bresson ou de Ronis ? Ils économisaient la peloche plus que n'importe quel amateur argentique d'aujourd'hui. Pourtant...
Lui je ne sais pas, moi oui, j'ai bien connu Ronis et YAB aussi (coïncidences de la vie) Si je leur cherche un point commun, c'est peut-être leur exigence vis à vis du tirage final. Ils ont sans doute évolué de manière différente, surtout que Willy a été très très loin de disposer des moyens financiers de YAB. J'ai eu en main la planche de la célèbre photo des gamins jouant dans la péniche vide... Il a failli ne jamais la faire celle là... par manque de place sur le film :-) cordialement
-- tallguy photo : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr/panoramas/index.htm jazz : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr
"François Jouve" <Francois.Jouve_HALTEAUSPAM@Polytechnique.fr> a écrit dans
le message de news:cjc1gk$1lcv$1@vishnu.jussieu.fr...
Je ne veux pas avoir la possibilité du "on verra bien" en photo parce
Mais là c'est juste une question de thunes.
Quand YAB raconte que pour une prise de vue il essaye 5 films
différents et 4 objectifs...
Quand on regarde le premier photographe de mode venue qui fait 10
films pour une photo au final...
As-tu déjà vu une planche-contact de Cartier-Bresson ou de Ronis ?
Ils économisaient la peloche plus que n'importe quel amateur
argentique d'aujourd'hui. Pourtant...
Lui je ne sais pas, moi oui, j'ai bien connu Ronis
et YAB aussi (coïncidences de la vie) Si je
leur cherche un point commun, c'est peut-être
leur exigence vis à vis du tirage final. Ils ont
sans doute évolué de manière différente, surtout
que Willy a été très très loin de disposer des moyens
financiers de YAB. J'ai eu en main la planche
de la célèbre photo des gamins jouant dans la péniche
vide... Il a failli ne jamais la faire celle là... par manque
de place sur le film :-)
cordialement
--
tallguy
photo : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr/panoramas/index.htm
jazz : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr
"François Jouve" a écrit dans le message de news:cjc1gk$1lcv$
FiLH wrote:
Frédo Cralié writes:
Je ne veux pas avoir la possibilité du "on verra bien" en photo parce
Mais là c'est juste une question de thunes.
Quand YAB raconte que pour une prise de vue il essaye 5 films différents et 4 objectifs... Quand on regarde le premier photographe de mode venue qui fait 10 films pour une photo au final...
As-tu déjà vu une planche-contact de Cartier-Bresson ou de Ronis ? Ils économisaient la peloche plus que n'importe quel amateur argentique d'aujourd'hui. Pourtant...
Lui je ne sais pas, moi oui, j'ai bien connu Ronis et YAB aussi (coïncidences de la vie) Si je leur cherche un point commun, c'est peut-être leur exigence vis à vis du tirage final. Ils ont sans doute évolué de manière différente, surtout que Willy a été très très loin de disposer des moyens financiers de YAB. J'ai eu en main la planche de la célèbre photo des gamins jouant dans la péniche vide... Il a failli ne jamais la faire celle là... par manque de place sur le film :-) cordialement
-- tallguy photo : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr/panoramas/index.htm jazz : http://jcmoulins.chez.tiscali.fr
m.b.
"Christophe Frot" a écrit dans le message de news:
ca resume un certain nombre de choses que je penses aussi sans forcement les avoir formuler, que ce soit sur la delocalisation de la reflexion (et le defaut de l'absence de contrainte technique du fait de l'automatisation) ou sur l'immaterialite ... @+ Christophe PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
Il y a encore mieux et plus vrai que le Leica : Les daguerréotypes.
Qu'est ce que les utilisateurs devaient bander devant de la "matière matérielle", dans ce temps-là...
Quant à moi, vive le numérique. C'est propre.
mb
"Christophe Frot" <cfrot@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news:d917bb1f.0409280405.2e078c34@posting.google.com...
ca resume un certain nombre de choses que je penses aussi sans
forcement les avoir formuler, que ce soit sur la delocalisation de la
reflexion (et le defaut de l'absence de contrainte technique du fait
de l'automatisation) ou sur l'immaterialite ...
@+
Christophe
PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
Il y a encore mieux et plus vrai que le Leica :
Les daguerréotypes.
Qu'est ce que les utilisateurs devaient bander devant de la "matière
matérielle", dans ce temps-là...
ca resume un certain nombre de choses que je penses aussi sans forcement les avoir formuler, que ce soit sur la delocalisation de la reflexion (et le defaut de l'absence de contrainte technique du fait de l'automatisation) ou sur l'immaterialite ... @+ Christophe PS: ce n'est pas un troll, juste une base de reflexion
Il y a encore mieux et plus vrai que le Leica : Les daguerréotypes.
Qu'est ce que les utilisateurs devaient bander devant de la "matière matérielle", dans ce temps-là...
Quant à moi, vive le numérique. C'est propre.
mb
philippe.cl
On peut peut-être te reprocher une trop vive recherche de consensus... (c'est pour rire)
Je n'aime pas que les gens s'étripent pour rien. ;-)
En fait je partage assez ton point de vue, et pas du tout celui de l'article, paradoxe ?
Non, je ne crois pas. Je pense que le débat n'a pas lieu d'être et que le point de vue d'un photographe qui revient à l'argentique n'est ni un dogme ni une hérésie. Ce n'est qu'un point de vue à partir duquel on peut approfondir la connaissance des outils _différents_ que sont les appareils argentiques et les appareils numériques. L'argentique n'est pas élitiste et le numérique n'est pas la panacée. En revanche le rapport au temps est indéniablement lié à notre rapport avec l'un ou l'autre de ces outils. Chacun fait le choix qui lui convient (peinture à l'huile ou peinture à l'eau). En revanche dans cet article j'aime beaucoup la définition de la photographie par les indiens : Un miroir qui se souvient, c'est vachement poétique.
Cordialement
De même.
-- philippe.cl
On peut peut-être te reprocher une trop vive
recherche de consensus... (c'est pour rire)
Je n'aime pas que les gens s'étripent pour rien. ;-)
En fait je partage assez ton point de vue,
et pas du tout celui de l'article, paradoxe ?
Non, je ne crois pas. Je pense que le débat n'a pas lieu d'être et que
le point de vue d'un photographe qui revient à l'argentique n'est ni un
dogme ni une hérésie. Ce n'est qu'un point de vue à partir duquel on
peut approfondir la connaissance des outils _différents_ que sont les
appareils argentiques et les appareils numériques. L'argentique n'est
pas élitiste et le numérique n'est pas la panacée. En revanche le
rapport au temps est indéniablement lié à notre rapport avec l'un ou
l'autre de ces outils. Chacun fait le choix qui lui convient (peinture à
l'huile ou peinture à l'eau). En revanche dans cet article j'aime
beaucoup la définition de la photographie par les indiens : Un miroir
qui se souvient, c'est vachement poétique.
On peut peut-être te reprocher une trop vive recherche de consensus... (c'est pour rire)
Je n'aime pas que les gens s'étripent pour rien. ;-)
En fait je partage assez ton point de vue, et pas du tout celui de l'article, paradoxe ?
Non, je ne crois pas. Je pense que le débat n'a pas lieu d'être et que le point de vue d'un photographe qui revient à l'argentique n'est ni un dogme ni une hérésie. Ce n'est qu'un point de vue à partir duquel on peut approfondir la connaissance des outils _différents_ que sont les appareils argentiques et les appareils numériques. L'argentique n'est pas élitiste et le numérique n'est pas la panacée. En revanche le rapport au temps est indéniablement lié à notre rapport avec l'un ou l'autre de ces outils. Chacun fait le choix qui lui convient (peinture à l'huile ou peinture à l'eau). En revanche dans cet article j'aime beaucoup la définition de la photographie par les indiens : Un miroir qui se souvient, c'est vachement poétique.
Cordialement
De même.
-- philippe.cl
filh
philippe.cl wrote:
Et, pour faire le parallèle, pourquoi faut-il que les convertis aux nouvelles technologies crient à la panacée en se moquant grassement de ceux qui n'ont pas d'intérêt pour ces techniques nouvelles ?
Je pense que c'est dû à un amalgame inconscient d'une "supériorité technologique impliquant une supériorité globale de l'outil". Il n'y a de bon outil que celui dont on a besoin (truisme) : Les boîtes à rythme n'ont pas remplacé les percussions.
Bah, l'idée d'un monde qui ne serait pas en progrés n'est pas vraiment répendue. Même les écolos défendent un développement durable.
En tout cas, la photographie est enfin devenue l'égale de la peinture. Oui mais peinture à l'huile ou peinture à l'eau ?
En art, il n'y a pas de progrés. C'est aussi une idée pas facile.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Et, pour faire le parallèle, pourquoi faut-il que les convertis aux
nouvelles technologies crient à la panacée en se moquant grassement
de ceux qui n'ont pas d'intérêt pour ces techniques nouvelles ?
Je pense que c'est dû à un amalgame inconscient d'une "supériorité
technologique impliquant une supériorité globale de l'outil". Il n'y a
de bon outil que celui dont on a besoin (truisme) : Les boîtes à rythme
n'ont pas remplacé les percussions.
Bah, l'idée d'un monde qui ne serait pas en progrés n'est pas vraiment
répendue. Même les écolos défendent un développement durable.
En tout cas, la photographie est enfin devenue l'égale de la peinture.
Oui mais peinture à l'huile ou peinture à l'eau ?
En art, il n'y a pas de progrés. C'est aussi une idée pas facile.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Et, pour faire le parallèle, pourquoi faut-il que les convertis aux nouvelles technologies crient à la panacée en se moquant grassement de ceux qui n'ont pas d'intérêt pour ces techniques nouvelles ?
Je pense que c'est dû à un amalgame inconscient d'une "supériorité technologique impliquant une supériorité globale de l'outil". Il n'y a de bon outil que celui dont on a besoin (truisme) : Les boîtes à rythme n'ont pas remplacé les percussions.
Bah, l'idée d'un monde qui ne serait pas en progrés n'est pas vraiment répendue. Même les écolos défendent un développement durable.
En tout cas, la photographie est enfin devenue l'égale de la peinture. Oui mais peinture à l'huile ou peinture à l'eau ?
En art, il n'y a pas de progrés. C'est aussi une idée pas facile.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Philippe LAGARDE
ce qu'on voudrait c'est qu'il continue à avoir de la photo traditionnelle,
mais pourquoi voudrais tu qu'il n'y en ait plus ???
Par exemple, il n'y a pratiquement plus personne à paris capable de retoucher une dia. J'ai quelques copains au chômage...
-- Philippe LAGARDE www.mise-en-lumiere.org
ce qu'on voudrait c'est qu'il continue à avoir de la photo
traditionnelle,
mais pourquoi voudrais tu qu'il n'y en ait plus ???
Par exemple, il n'y a pratiquement plus personne à paris capable de
retoucher une dia. J'ai quelques copains au chômage...