--
> > "Good artists copy, great artists steal!"
> From what I gathered on google, Steve Jobs did say that
> but it is actually a quote from Pablo Picasso.
désolé mais bon nombre d'intégriste libriste à commencer par cet abruti ed Stallman voudrait bien arriver à imposer l'inverse de ce que tu dis
Tu tombes mal avec moi, j'estime que Stallman est un des personnages les plus importants de l'histoire technologique moderne, même si je ne le suis pas sur l'intérêt des licences copyleft.
En ce qui concerne la création littéraire, picturale, etc. il y a de tout temps des gens qui ont fait des oeuvres géniales sans en tirer un sou, celà étant compensé par des marchands de soupe gagnant beaucoup d'argent. Bref il n'y a *aucune* corrélation entre la production des créateurs et la gratification financière que la société leur alloue.
discours libriste typique qui consiste a dire que ce qui est produit actuellement est de la merde et que seul le gratuit va nous sauver du grand satan.
Je n'ai jamais dit ça, mais je ne peux que constater que pratiquement aucun des écrivains, ou peintres que j'aime n'a eu du succés, et que tous ceux que je vois avoir du succés, je considère effectivement qu'ils font de la merde. La production informatique, excuse moi, mais je ne mets tout simplement pas ça sur le même plan, c'est bon pour des gens d'une autre espèce.
--
Michel TALON
seb666fr2@yahoo.fr wrote:
désolé mais bon nombre d'intégriste libriste à commencer par cet
abruti
ed Stallman voudrait bien arriver à imposer l'inverse de ce que tu dis
Tu tombes mal avec moi, j'estime que Stallman est un des personnages les plus
importants de l'histoire technologique moderne, même si je ne le suis pas
sur l'intérêt des licences copyleft.
En ce qui concerne la création littéraire, picturale, etc. il y a de tout
temps des gens qui ont fait des oeuvres géniales sans en tirer un sou,
celà étant compensé par des marchands de soupe gagnant beaucoup d'argent.
Bref il n'y a *aucune* corrélation entre la production des créateurs et la
gratification financière que la société leur alloue.
discours libriste typique qui consiste a dire que ce qui est produit
actuellement est de la merde et que seul le gratuit va nous sauver
du grand satan.
Je n'ai jamais dit ça, mais je ne peux que constater que pratiquement aucun
des écrivains, ou peintres que j'aime n'a eu du succés, et que tous ceux que
je vois avoir du succés, je considère effectivement qu'ils font de la merde.
La production informatique, excuse moi, mais je ne mets tout simplement pas ça
sur le même plan, c'est bon pour des gens d'une autre espèce.
désolé mais bon nombre d'intégriste libriste à commencer par cet abruti ed Stallman voudrait bien arriver à imposer l'inverse de ce que tu dis
Tu tombes mal avec moi, j'estime que Stallman est un des personnages les plus importants de l'histoire technologique moderne, même si je ne le suis pas sur l'intérêt des licences copyleft.
En ce qui concerne la création littéraire, picturale, etc. il y a de tout temps des gens qui ont fait des oeuvres géniales sans en tirer un sou, celà étant compensé par des marchands de soupe gagnant beaucoup d'argent. Bref il n'y a *aucune* corrélation entre la production des créateurs et la gratification financière que la société leur alloue.
discours libriste typique qui consiste a dire que ce qui est produit actuellement est de la merde et que seul le gratuit va nous sauver du grand satan.
Je n'ai jamais dit ça, mais je ne peux que constater que pratiquement aucun des écrivains, ou peintres que j'aime n'a eu du succés, et que tous ceux que je vois avoir du succés, je considère effectivement qu'ils font de la merde. La production informatique, excuse moi, mais je ne mets tout simplement pas ça sur le même plan, c'est bon pour des gens d'une autre espèce.
--
Michel TALON
Stéphane CARPENTIER
Je n'ai jamais dit ça,
Non.
mais je ne peux que constater que pratiquement aucun des écrivains, ou peintres que j'aime n'a eu du succés, et que tous ceux que je vois avoir du succés, je considère effectivement qu'ils font de la merde.
Moi, c'est un peu ça pour la musique. Mais je me demande si ce n'est pas plutôt parce que j'ai des goûts de chiottes.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid. http://stef.carpentier.free.fr/
Je n'ai jamais dit ça,
Non.
mais je ne peux que constater que pratiquement
aucun des écrivains, ou peintres que j'aime n'a eu du succés, et que tous
ceux que je vois avoir du succés, je considère effectivement qu'ils font
de la merde.
Moi, c'est un peu ça pour la musique. Mais je me demande si ce n'est pas
plutôt parce que j'ai des goûts de chiottes.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
http://stef.carpentier.free.fr/
mais je ne peux que constater que pratiquement aucun des écrivains, ou peintres que j'aime n'a eu du succés, et que tous ceux que je vois avoir du succés, je considère effectivement qu'ils font de la merde.
Moi, c'est un peu ça pour la musique. Mais je me demande si ce n'est pas plutôt parce que j'ai des goûts de chiottes.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid. http://stef.carpentier.free.fr/
X.B
La recherche est un secteur à part, non mercantile par définition. Et pourtant, les chercheurs sont bien payés pour leur travail, que celui-ci soit ou non en rapport avec un marché existant ou potentiel.
donc on est à peu prèt d'accord : Le compositeur ecrit des notes sur une partition comme un mathematicien t'aligne des theoremes, le parolier en fait autant et l'interprete gagne sa vie et retribue ses paroliers et compositeurs en faisant des concerts, en live ou a la télévision. Les support audio numeriques restant destiné qu'a la promotion des concerts ... D'ailleurs les clip video ne sont que tres rarement vendu aux chaines de télés ...
La recherche est un secteur à part, non mercantile par définition. Et
pourtant, les chercheurs sont bien payés pour leur travail, que celui-ci
soit ou non en rapport avec un marché existant ou potentiel.
donc on est à peu prèt d'accord :
Le compositeur ecrit des notes sur une partition comme un mathematicien
t'aligne des theoremes,
le parolier en fait autant
et l'interprete gagne sa vie et retribue ses paroliers et compositeurs en
faisant des concerts, en live ou a la télévision. Les support audio
numeriques restant destiné qu'a la promotion des concerts ...
D'ailleurs les clip video ne sont que tres rarement vendu aux chaines de
télés ...
La recherche est un secteur à part, non mercantile par définition. Et pourtant, les chercheurs sont bien payés pour leur travail, que celui-ci soit ou non en rapport avec un marché existant ou potentiel.
donc on est à peu prèt d'accord : Le compositeur ecrit des notes sur une partition comme un mathematicien t'aligne des theoremes, le parolier en fait autant et l'interprete gagne sa vie et retribue ses paroliers et compositeurs en faisant des concerts, en live ou a la télévision. Les support audio numeriques restant destiné qu'a la promotion des concerts ... D'ailleurs les clip video ne sont que tres rarement vendu aux chaines de télés ...
remy
remy wrote:
Je n'ai jamais dis que le libre posait un problème à l'industrie informatique comme tu sembles le penser.
donc si c'est pas le libre cela voulait dire quoi les 4 lignes
et pourtant cet amalgame se tient tout a fait. Que ce soit le LL ou le p2p ces 2 choses ont tendance à corrompre les utilisateurs à un tel point que ceux-ci finissent par penser que toute création de l'esprit n'a aucune valeur réelle et ne mérite donc aucune rétribution.
c'était juste pour étayer le fait que l'amalgame entre LL et P2P était plausible. Pour faire plus simple, en faisant croire qu'il n'y a pas/plus de raison de passer à la caisse, le LL et le P2P finissent par faire croire à beaucoup de monde que la création de logiciel, la création musicale et cinématographique ne demande aucun effort, que cela ne demande aucun investissement en termes financier, de temps et personnel pour le(s) auteur(s).
ah ok par ce que
moi j'ai fait l'amalgame avec tous les amateurs plus ou moins grands qui publient les travaux de recherche pour l'amour de l'art et donc pas payer et si je te comprends bien ils " corrompent les utilisateurs system" avec leur creation de l'esprit
apres tout ils partagent des idees et les autres les softs a l'arrivee leur creation corromp non ?
allez fin du debat pour moi
-- des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure... mais elles n'engagent que votre perception remy
remy wrote:
Je n'ai jamais dis que le libre posait un problème à l'industrie
informatique
comme tu sembles le penser.
donc si c'est pas le libre cela voulait dire quoi
les 4 lignes
et pourtant cet amalgame se tient tout a fait. Que ce soit le LL ou le
p2p ces 2 choses ont tendance à corrompre les utilisateurs à un tel
point que ceux-ci finissent par penser que toute création de l'esprit
n'a aucune valeur réelle et ne mérite donc aucune rétribution.
c'était juste pour étayer le fait que l'amalgame entre LL et P2P
était
plausible. Pour faire plus simple, en faisant croire qu'il n'y a
pas/plus
de raison de passer à la caisse, le LL et le P2P finissent par faire
croire à beaucoup de monde que la création de logiciel, la création
musicale et cinématographique ne demande aucun effort, que cela
ne demande aucun investissement en termes financier, de temps
et personnel pour le(s) auteur(s).
ah ok par ce que
moi j'ai fait l'amalgame avec tous les amateurs plus ou moins grands qui
publient les travaux de recherche pour l'amour de l'art et donc pas payer
et si je te comprends bien ils " corrompent les utilisateurs system"
avec leur creation de l'esprit
apres tout ils partagent des idees et les autres les softs
a l'arrivee leur creation corromp non ?
allez fin du debat pour moi
--
des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy
Je n'ai jamais dis que le libre posait un problème à l'industrie informatique comme tu sembles le penser.
donc si c'est pas le libre cela voulait dire quoi les 4 lignes
et pourtant cet amalgame se tient tout a fait. Que ce soit le LL ou le p2p ces 2 choses ont tendance à corrompre les utilisateurs à un tel point que ceux-ci finissent par penser que toute création de l'esprit n'a aucune valeur réelle et ne mérite donc aucune rétribution.
c'était juste pour étayer le fait que l'amalgame entre LL et P2P était plausible. Pour faire plus simple, en faisant croire qu'il n'y a pas/plus de raison de passer à la caisse, le LL et le P2P finissent par faire croire à beaucoup de monde que la création de logiciel, la création musicale et cinématographique ne demande aucun effort, que cela ne demande aucun investissement en termes financier, de temps et personnel pour le(s) auteur(s).
ah ok par ce que
moi j'ai fait l'amalgame avec tous les amateurs plus ou moins grands qui publient les travaux de recherche pour l'amour de l'art et donc pas payer et si je te comprends bien ils " corrompent les utilisateurs system" avec leur creation de l'esprit
apres tout ils partagent des idees et les autres les softs a l'arrivee leur creation corromp non ?
allez fin du debat pour moi
-- des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure... mais elles n'engagent que votre perception remy
costaclt
Nicolas George écrivait :
Dans n'importe quel bouquin ou article de socioligie.
Euh, on parlait de quoi déjà ? Bon, tu me donnes une référence pour ton bouquin.
costaclt
Nicolas George écrivait :
Dans n'importe quel bouquin ou article de socioligie.
Euh, on parlait de quoi déjà ? Bon, tu me donnes une référence
pour ton bouquin.
Dans n'importe quel bouquin ou article de socioligie.
Euh, on parlait de quoi déjà ? Bon, tu me donnes une référence pour ton bouquin.
costaclt
costaclt
Emmanuel Florac écrivait :
Vous en parlerez aux milliers de bénévoles qui donnent à bouffer aux pauvres dans les restos du coeur. T'es vraiment un sous-homme, seb666.
En même temps, il est toujours possible qu'un bénévole bloque un emploi.
L'ennui, c'est qu'il faut laisser pourrir une situation pour voir si c'est le cas. En comptant sur l'indignation populaire par exemple. Et avec ça, il faut être patient !
costaclt
Emmanuel Florac écrivait :
Vous en parlerez aux milliers de bénévoles qui donnent à bouffer aux
pauvres dans les restos du coeur. T'es vraiment un sous-homme, seb666.
En même temps, il est toujours possible qu'un bénévole bloque un emploi.
L'ennui, c'est qu'il faut laisser pourrir une situation pour voir si
c'est le cas. En comptant sur l'indignation populaire par exemple. Et
avec ça, il faut être patient !
Vous en parlerez aux milliers de bénévoles qui donnent à bouffer aux pauvres dans les restos du coeur. T'es vraiment un sous-homme, seb666.
En même temps, il est toujours possible qu'un bénévole bloque un emploi.
L'ennui, c'est qu'il faut laisser pourrir une situation pour voir si c'est le cas. En comptant sur l'indignation populaire par exemple. Et avec ça, il faut être patient !
costaclt
costaclt
Michel Talon écrivait :
il faudrait aussi que les femmes fassent payer systématiquement les relations sexuelles pour ne pas nuire au commerce des putes.
Il y a un film de L. Visconti qui parle de ça. Boccace 70 ? Enfin, il vaut mieux prendre une pute si je me souviens bien.
Bref il n'y a *aucune* corrélation entre la production des créateurs et la gratification financière que la société leur alloue.
Disons aussi que ce n'est pas qu'ils veulent donner leur création, c'est qu'ils n'arrivent pas à la vendre.
Mon idée n'est pas faite. J'ai assez souvent fait le bénévole. Et j'aime bien être libre de ce que j'ai envi de faire - je ne supporte pas les contraintes. Est-ce indirectement malhonnête, c'est possible. J'ai peut être piqué l'emploi de quelqu'un.
En tout cas, une chose est certaine : si on ne réclame pas de l'argent (même une somme symbolique), il faut expliciter très fermement ce qu'on gagne à intervenir bénévolement. Sinon, la relation n'est pas claire et on se met dans un merdier total.
Même pour soi d'ailleurs. Il faut pouvoir se dire : "J'interviens à l'oeil, mes gains seront de telle nature".
Pas de "gains" très explicités pour les deux parties, catastrophe assurée.
costaclt
Michel Talon écrivait :
il faudrait aussi que les femmes fassent payer systématiquement les relations
sexuelles pour ne pas nuire au commerce des putes.
Il y a un film de L. Visconti qui parle de ça. Boccace 70 ? Enfin, il vaut
mieux prendre une pute si je me souviens bien.
Bref il n'y a *aucune* corrélation entre la production des créateurs et la
gratification financière que la société leur alloue.
Disons aussi que ce n'est pas qu'ils veulent donner leur création, c'est
qu'ils n'arrivent pas à la vendre.
Mon idée n'est pas faite. J'ai assez souvent fait le bénévole. Et j'aime
bien être libre de ce que j'ai envi de faire - je ne supporte pas les
contraintes. Est-ce indirectement malhonnête, c'est possible. J'ai peut
être piqué l'emploi de quelqu'un.
En tout cas, une chose est certaine : si on ne réclame pas de l'argent
(même une somme symbolique), il faut expliciter très fermement ce qu'on
gagne à intervenir bénévolement. Sinon, la relation n'est pas claire et
on se met dans un merdier total.
Même pour soi d'ailleurs. Il faut pouvoir se dire : "J'interviens à
l'oeil, mes gains seront de telle nature".
Pas de "gains" très explicités pour les deux parties, catastrophe assurée.
il faudrait aussi que les femmes fassent payer systématiquement les relations sexuelles pour ne pas nuire au commerce des putes.
Il y a un film de L. Visconti qui parle de ça. Boccace 70 ? Enfin, il vaut mieux prendre une pute si je me souviens bien.
Bref il n'y a *aucune* corrélation entre la production des créateurs et la gratification financière que la société leur alloue.
Disons aussi que ce n'est pas qu'ils veulent donner leur création, c'est qu'ils n'arrivent pas à la vendre.
Mon idée n'est pas faite. J'ai assez souvent fait le bénévole. Et j'aime bien être libre de ce que j'ai envi de faire - je ne supporte pas les contraintes. Est-ce indirectement malhonnête, c'est possible. J'ai peut être piqué l'emploi de quelqu'un.
En tout cas, une chose est certaine : si on ne réclame pas de l'argent (même une somme symbolique), il faut expliciter très fermement ce qu'on gagne à intervenir bénévolement. Sinon, la relation n'est pas claire et on se met dans un merdier total.
Même pour soi d'ailleurs. Il faut pouvoir se dire : "J'interviens à l'oeil, mes gains seront de telle nature".
Pas de "gains" très explicités pour les deux parties, catastrophe assurée.
costaclt
Nicolas George
costaclt , dans le message , a écrit :
Euh, on parlait de quoi déjà ?
Du fait qu'on achète un produit de luxe pour la frime et pas pour sa qualité intrinsèque.
costaclt , dans le message
<slrndv9d9v.1s6.costaclt@FreeBSD.costaclt.mars.13.fr>, a écrit :
Euh, on parlait de quoi déjà ?
Du fait qu'on achète un produit de luxe pour la frime et pas pour sa qualité
intrinsèque.
Du fait qu'on achète un produit de luxe pour la frime et pas pour sa qualité intrinsèque.
talon
costaclt wrote:
Même pour soi d'ailleurs. Il faut pouvoir se dire : "J'interviens à l'oeil, mes gains seront de telle nature".
Pas de "gains" très explicités pour les deux parties, catastrophe assurée.
costaclt
Les gens qui font du logiciel libre peuvent avoir l'intention de s'installer comme consultants, et donc de bénéficier de la notoriété que leur a valu leur création pour trouver des clients. Ou de manière similaire pour se faire engager à des postes prestigieux dans des boites de grande classe Microsoft, IBM, etc. Du moins j'ai l'impression que c'est ce qui est arrivé à plus d'un qui s'est fait connaître de la sorte. Si bien qu'il ne s'agit pas forcément d'un investissement à fonds perdus. Une autre catégorie, c'est les salariés de grosses boites qui sont payés pour le faire, ou les universitaires qui ont encore un peu de courage ... Par exemple si je regarde les contributeurs les plus actifs de FreeBSD, ils sont quasiment tous dans une de ces catégories, pour Linux je suppose que c'est encore beaucoup plus vrai. Il y a même carrément le mec qui fait ça en même temps qu'il crée une boite en espérant devenir rééllement riche, exemple Fleury avec JBoss. Bref au total je ne vois aucune incompatibilité entre le fait de faire du logiciel libre et le souhait naturel d'en tirer parti.
--
Michel TALON
costaclt <costaclt@news.wanadoo.fr> wrote:
Même pour soi d'ailleurs. Il faut pouvoir se dire : "J'interviens à
l'oeil, mes gains seront de telle nature".
Pas de "gains" très explicités pour les deux parties, catastrophe assurée.
costaclt
Les gens qui font du logiciel libre peuvent avoir l'intention de s'installer
comme consultants, et donc de bénéficier de la notoriété que leur a valu
leur création pour trouver des clients. Ou de manière similaire pour se faire
engager à des postes prestigieux dans des boites de grande classe
Microsoft, IBM, etc. Du moins j'ai l'impression que c'est ce qui est arrivé à
plus d'un qui s'est fait connaître de la sorte. Si bien qu'il ne s'agit pas
forcément d'un investissement à fonds perdus. Une autre catégorie, c'est les
salariés de grosses boites qui sont payés pour le faire, ou les universitaires
qui ont encore un peu de courage ... Par exemple si je regarde les
contributeurs les plus actifs de FreeBSD, ils sont quasiment tous dans une de
ces catégories, pour Linux je suppose que c'est encore beaucoup plus vrai.
Il y a même carrément le mec qui fait ça en même temps qu'il crée une boite
en espérant devenir rééllement riche, exemple Fleury avec JBoss. Bref au total
je ne vois aucune incompatibilité entre le fait de faire du logiciel libre et
le souhait naturel d'en tirer parti.
Même pour soi d'ailleurs. Il faut pouvoir se dire : "J'interviens à l'oeil, mes gains seront de telle nature".
Pas de "gains" très explicités pour les deux parties, catastrophe assurée.
costaclt
Les gens qui font du logiciel libre peuvent avoir l'intention de s'installer comme consultants, et donc de bénéficier de la notoriété que leur a valu leur création pour trouver des clients. Ou de manière similaire pour se faire engager à des postes prestigieux dans des boites de grande classe Microsoft, IBM, etc. Du moins j'ai l'impression que c'est ce qui est arrivé à plus d'un qui s'est fait connaître de la sorte. Si bien qu'il ne s'agit pas forcément d'un investissement à fonds perdus. Une autre catégorie, c'est les salariés de grosses boites qui sont payés pour le faire, ou les universitaires qui ont encore un peu de courage ... Par exemple si je regarde les contributeurs les plus actifs de FreeBSD, ils sont quasiment tous dans une de ces catégories, pour Linux je suppose que c'est encore beaucoup plus vrai. Il y a même carrément le mec qui fait ça en même temps qu'il crée une boite en espérant devenir rééllement riche, exemple Fleury avec JBoss. Bref au total je ne vois aucune incompatibilité entre le fait de faire du logiciel libre et le souhait naturel d'en tirer parti.
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Michel TALON
costaclt
Nicolas George écrivait :
Du fait qu'on achète un produit de luxe pour la frime et pas pour sa qualité intrinsèque.
Pas totalement non plus. Demande à un chauffeur de taxi. Il n'achète pas une Mercedes que pour faire plaisir à ses clients. Mais bon, je t'accorde volontiers le coup de la frime. Cela justifie-t-il la contrefaçon ? Amha, non. Même si bien entendu, je ne vais pas verser des larmes sur Vuitton !
Nous, on peut trouver pitoyable un type qui s'achète un tricot parce qu'il y a un croco dessus, pitoyable le type qui le contrefait, et ne rien trouver de spécialement révolutionnaire et indispensable chez Lacoste. Mais d'autres penseront de manière différente. Voire estimeront qu'on approche le domaine de l'art.
Faut dire que les fringues pour nana, question formel, ce n'est pas de la daube. Personnellement, je me fiche de tout ça pour moi : je peux sans y prêter attention rouler dans une voiture pourrie, ne même pas savoir ce que j'ai mis comme fringue si je ne regarde pas. Enfin, je tends de plus en plus vers le style "Colombo". Mais prends de la fringue de luxe pour ta femme, tu vas voir que le formalisme n'est pas du vent. C'est vraiment très beau, il n'y a pas besoin de "blind test" si j'ose dire.
Admettons que j'invente une forme canon. Comment veux-tu que je puisse vivre si un mec contrefait directement mes fringues. Je ne parle pas de breveter la forme que j'ai créée. Mais simplement de la contrefaçon. Où diable vais-je trouver l'argent ? Non seulement, je vais faire faillite mais en plus, les autres seront privés de mon talent car je ferais autre chose. Je ne vais pas persévérer si le chinois du coin me fait mettre la clé sous le paillasson à tout coup. Ce pognon, comment vais-je le trouver ?
J'estime la contrefaçon moralement tolérable que lorsqu'il y a un besoin vital ou qu'il y a un monopole. Et à condition que ça soit vendu pour ce que c'est : une imitation techniquement correcte.
Bon, alors tu me le trouves cet autre exemple que les produits de luxe ?
costaclt
Nicolas George écrivait :
Du fait qu'on achète un produit de luxe pour la frime et pas pour sa qualité
intrinsèque.
Pas totalement non plus. Demande à un chauffeur de taxi. Il n'achète pas
une Mercedes que pour faire plaisir à ses clients. Mais bon, je t'accorde
volontiers le coup de la frime. Cela justifie-t-il la contrefaçon ? Amha,
non. Même si bien entendu, je ne vais pas verser des larmes sur Vuitton !
Nous, on peut trouver pitoyable un type qui s'achète un tricot parce qu'il
y a un croco dessus, pitoyable le type qui le contrefait, et ne rien trouver
de spécialement révolutionnaire et indispensable chez Lacoste. Mais d'autres
penseront de manière différente. Voire estimeront qu'on approche le domaine
de l'art.
Faut dire que les fringues pour nana, question formel, ce n'est pas de la
daube. Personnellement, je me fiche de tout ça pour moi : je peux sans
y prêter attention rouler dans une voiture pourrie, ne même pas savoir
ce que j'ai mis comme fringue si je ne regarde pas. Enfin, je tends de
plus en plus vers le style "Colombo". Mais prends de la fringue de luxe
pour ta femme, tu vas voir que le formalisme n'est pas du vent. C'est
vraiment très beau, il n'y a pas besoin de "blind test" si j'ose dire.
Admettons que j'invente une forme canon. Comment veux-tu que je puisse
vivre si un mec contrefait directement mes fringues. Je ne parle pas
de breveter la forme que j'ai créée. Mais simplement de la contrefaçon.
Où diable vais-je trouver l'argent ? Non seulement, je vais faire faillite
mais en plus, les autres seront privés de mon talent car je ferais autre
chose. Je ne vais pas persévérer si le chinois du coin me fait mettre
la clé sous le paillasson à tout coup. Ce pognon, comment vais-je le
trouver ?
J'estime la contrefaçon moralement tolérable que lorsqu'il y a un besoin
vital ou qu'il y a un monopole. Et à condition que ça soit vendu pour
ce que c'est : une imitation techniquement correcte.
Bon, alors tu me le trouves cet autre exemple que les produits de luxe ?
Du fait qu'on achète un produit de luxe pour la frime et pas pour sa qualité intrinsèque.
Pas totalement non plus. Demande à un chauffeur de taxi. Il n'achète pas une Mercedes que pour faire plaisir à ses clients. Mais bon, je t'accorde volontiers le coup de la frime. Cela justifie-t-il la contrefaçon ? Amha, non. Même si bien entendu, je ne vais pas verser des larmes sur Vuitton !
Nous, on peut trouver pitoyable un type qui s'achète un tricot parce qu'il y a un croco dessus, pitoyable le type qui le contrefait, et ne rien trouver de spécialement révolutionnaire et indispensable chez Lacoste. Mais d'autres penseront de manière différente. Voire estimeront qu'on approche le domaine de l'art.
Faut dire que les fringues pour nana, question formel, ce n'est pas de la daube. Personnellement, je me fiche de tout ça pour moi : je peux sans y prêter attention rouler dans une voiture pourrie, ne même pas savoir ce que j'ai mis comme fringue si je ne regarde pas. Enfin, je tends de plus en plus vers le style "Colombo". Mais prends de la fringue de luxe pour ta femme, tu vas voir que le formalisme n'est pas du vent. C'est vraiment très beau, il n'y a pas besoin de "blind test" si j'ose dire.
Admettons que j'invente une forme canon. Comment veux-tu que je puisse vivre si un mec contrefait directement mes fringues. Je ne parle pas de breveter la forme que j'ai créée. Mais simplement de la contrefaçon. Où diable vais-je trouver l'argent ? Non seulement, je vais faire faillite mais en plus, les autres seront privés de mon talent car je ferais autre chose. Je ne vais pas persévérer si le chinois du coin me fait mettre la clé sous le paillasson à tout coup. Ce pognon, comment vais-je le trouver ?
J'estime la contrefaçon moralement tolérable que lorsqu'il y a un besoin vital ou qu'il y a un monopole. Et à condition que ça soit vendu pour ce que c'est : une imitation techniquement correcte.
Bon, alors tu me le trouves cet autre exemple que les produits de luxe ?