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pages perso : demande de suppression abusive

75 réponses
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haamt
Bonjour,

J'ai reçu une mise en demeure de supprimer des pages conservées dans mon
site internet personnel à l'adresse :
http://haamt.online.fr/archives/fee/Default.htm
Des pages créées pour une association qui a exploité ma crédulité en me
faisant travailler à créer leur site internet de a à z durant ma recherche
d'emploi.

Leur demande de suppression me semble abusive ; qu'en pensez-vous ?

Cordialement

10 réponses

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F.Gourtanier
In article , says...

Vous faites de la morale alors qu'il s'agit de droit. Concernant la
page diffamatoire il ne s'agit pas d'un problème de fond (l'abus de
faiblesse, l'escroquerie morale ...) mais bien de procédure.



En matière de diffamation, sauf prescription, il s'agit toujours d'un
problème de fond: en effet l'exception de vérité, voire de simple bon ne foi,
permet d'échapper à une plainte en diffamation non prescripte.
Concernant la prescription, comme l'OP semble remettre à jour son site, e lle
ne me paraît pas acquise... sauf s'il prend soin de ne pas toucher aux
parties litigieusese, et de ne pas en rajouter.

Or la procédure s'examine in limine litis (dès le début du procès ). Sur
la partie diffamation (la lettre ouverte) il va être constaté que les
faits sont prescrits car les écrits, les imputations publiques (escrocs
etc...) datent de plus de trois mois, rendant tout examen au fond
impossible. Si procès il y a il durera 5 mn et votre adversaire perdra.



Ne pourra-t-il faire appel ? J'ai quelques exemples en tête, mais il est vrai
qu'ils ne concernaient pas des cas prescrits.

Sur la partie "contrefaçon du site", soit les autres pages, vos
motivations importent peu, ce qui va compter c'est leur préjudice se
montant a priori à ..... trois fois rien.

Il faut regarder la rentabilité. Ce qui les intéresse c'est leur
réputation. Or agir pour cela sur le seul droit des marques dont un
préjudice quasi-nul et parce qu'un procès en diffamation est
impossible serait un très mauvais pour leur image.

Ceci dit personne ne peut empêcher quiconque de faire un procès à
autrui.



Dommage pour certains, d'ailleurs...
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Roland Garcia
Le 02/06/2011 13:46, F.Gourtanier a écrit :
In article, says...

Vous faites de la morale alors qu'il s'agit de droit. Concernant la
page diffamatoire il ne s'agit pas d'un problème de fond (l'abus de
faiblesse, l'escroquerie morale ...) mais bien de procédure.



En matière de diffamation, sauf prescription, il s'agit toujours d'un
problème de fond: en effet l'exception de vérité, voire de simple bonne foi,
permet d'échapper à une plainte en diffamation non prescripte.
Concernant la prescription, comme l'OP semble remettre à jour son site, elle
ne me paraît pas acquise... sauf s'il prend soin de ne pas toucher aux
parties litigieusese, et de ne pas en rajouter.

Or la procédure s'examine in limine litis (dès le début du procès). Sur
la partie diffamation (la lettre ouverte) il va être constaté que les
faits sont prescrits car les écrits, les imputations publiques (escrocs
etc...) datent de plus de trois mois, rendant tout examen au fond
impossible. Si procès il y a il durera 5 mn et votre adversaire perdra.



Ne pourra-t-il faire appel ? J'ai quelques exemples en tête, mais il est vrai
qu'ils ne concernaient pas des cas prescrits.




Si mais c'est peine perdue.

Il avait été soulevé le caractère continu de la publication interne
par opposition à la publication dans un journal. La cour de cassation
avait tranché, le délai de prescription court bien à partir de la date
de publication.

Le législateur conscient de la spécificité d'internet avait dans la loi
sur l'économie numérique porté le délai de prescription à un an pour
les publications internet. Cette disposition avait été immédiatement
censurée par le conseil constitutionnel.


--
Roland Garcia
Avatar
Roland Garcia
Le 02/06/2011 14:23, Roland Garcia a écrit :
Le 02/06/2011 13:46, F.Gourtanier a écrit :

Ne pourra-t-il faire appel ? J'ai quelques exemples en tête, mais il
est vrai
qu'ils ne concernaient pas des cas prescrits.




Si mais c'est peine perdue.

Il avait été soulevé le caractère continu de la publication internet
par opposition à la publication dans un journal. La cour de cassation
avait tranché, le délai de prescription court bien à partir de la date
de publication.

Le législateur conscient de la spécificité d'internet avait dans la loi
sur l'économie numérique porté le délai de prescription à un an pour
les publications internet. Cette disposition avait été immédiatement
censurée par le conseil constitutionnel.



Enfin: "Aujourd'hui, il y a moins d'actions en diffamation qu'il y a
dix ans." "A titre d'exemple : le délai d'attente pour une affaire à la
17e chambre correctionnelle du TGI de Paris est en ce moment de trois
ou quatre mois. Il y a dix ans, il y avait des encombrements de neuf à
dix mois."

http://www.rue89.com/2011/06/02/dukan-tapie-la-procedure-en-diffamation-instrument-de-com-207202

--
Roland Garcia
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Doms
Bonjour,

Compressé en zip, la taille du site est de 3 Mo.
Puis-je le mettre à disposition, ou sur demande, en téléchargement par
un lien à cet url ?



Je ne vois pas votre intérêt, 10 ans plus tard
à laisser ce site en ligne. Ils vous ont eu à l'époque,
il fallait agir à l'époque. Moi j'enlèverrai purement
et simplement pour ne pas prendre un retour de baton
malheureux (même si leur pratique n'est pas bonne,
il fallait agir à l'époque).

Me 2,5¤. Doms.
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haamt
Pour info,

au scanner ocr la MISE EN DEMEURE

Monsieur,
J'espérais sincèrement que, suite à nos nombreux échanges par courriel, vous
ayez décidé d'arrêter de faire figurer, sur votre page personnelle
Online/Free, ce "faux site internet" datant de la fin des années '1990 et
qui nous concerne.
J'ignore totalement les raisons qui vous conduisent à vouloir perdurer dans
cette voie, d'autant plus que vous aviez accepté, en octobre 2007, de
détruire ces pages (votre courriel du 25 octobre 2007). Ce que, visiblement,
vous n'avez pas fait.
Je vous rappelle que cette persistance à vouloir laisser sur le Web ces
pages (nos échanges courriels en font foi) vous engage personnellement à des
suites judiciaires préjudiciables. Je me permets de vous en indiquer
quelques raisons :
- usage non autorisé, à titre personnel, de marque déposée, déposée à l'INPI
depuis 1995, date antérieure à la réalisation de ces pages. Je vous rappelle
que vous n'êtes, ni n'avez jamais été, juridiquement en lien avec France
Energie Emploi : prestataire, salarié, administrateur ou dirigeant. ll
s'agit donc là d'un acte frauduleux et de contrefaçon.
- Les appuis affichés de la part d'institutionnels publics et privés (avec
faux logos), ne sont absolument pas d'actualité et vous engagent, de leur
part, à des poursuites identiques.
- Les actions mentionnées ne sont absolument pas en rapport avec nos
activités présentes.
- Certains propos proférés, notamment vis-à-vis d'AXA, groupe qui nous
soutient, vous caractérisent comme véritable volonté de nous nuire, ce qui
est également juridiquement répréhensible, aussi bien de notre part que de
la leur.
Je ne vous livre, dans cette présente, que les principales raisons qui me
conduisent à vous mettre en demeure de détruire ces pages et d'arrêter
immédiatement leur publication.
Pour votre information, nous avons également informé, par courriel,
Free/Océane de vos agissements.
Une lettre recommandée avec AR, avec copie de la présente et de nos échanges
courriels passés, leur sera envoyée si je constate que la situation perdure
dès réception, de votre part, de la présente. De tels agissements peuvent
vous faire tout simplement interdire de tout accès/référencement sur
lnternet.
Comme vous le constatez, je vous donne une dernière occasion de faire cesser
cette opération avant d'engager ces poursuites. Dans l'attente, recevez,
Monsieur, mes salutations distinguées.

............................................
Directeur Général
Administrateur, Membre du Bureau
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Roland Garcia
Le 04/06/2011 11:09, haamt a écrit :
Pour info,

au scanner ocr la MISE EN DEMEURE



Plusieurs observations:

1) vous avez fait ce qu'ils demandent, ils n'ont donc aucune raison
légitime d'aller plus loin.
2) ils ne sont pas plus avancés car la lettre demeure.
3) ils ne nient pas la réalité de vos griefs, or qui ne dit mot consent.
4) ils n'ont pas qualité pour représenter les autres sociétés, en France
nul ne plaide par procureur.
5) s'ils mettent leur menace de fermeture du site tel qu'il est
actuellement à exécution ils s'exposent à des santions pénales car il
n'y a les concernant aucun contenu *manifestement* illicite, article 6
alinéa 4 de la loi suivante:

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000801164&dateTexte

--
Roland Garcia
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Cl.Massé
"haamt" a écrit dans le message de
news:4de9f635$0$4777$
Pour info,

au scanner ocr la MISE EN DEMEURE

Monsieur,
J'espérais sincèrement que, suite à nos nombreux échanges par courriel,
vous ayez décidé d'arrêter de faire figurer, sur votre page personnelle
Online/Free, ce "faux site internet" datant de la fin des années '1990 et
qui nous concerne.
J'ignore totalement les raisons qui vous conduisent à vouloir perdurer
dans cette voie, d'autant plus que vous aviez accepté, en octobre 2007, de
détruire ces pages (votre courriel du 25 octobre 2007). Ce que,
visiblement, vous n'avez pas fait.
Je vous rappelle que cette persistance à vouloir laisser sur le Web ces
pages (nos échanges courriels en font foi) vous engage personnellement à
des suites judiciaires préjudiciables. Je me permets de vous en indiquer
quelques raisons :
- usage non autorisé, à titre personnel, de marque déposée, déposée à
l'INPI depuis 1995, date antérieure à la réalisation de ces pages. Je vous
rappelle que vous n'êtes, ni n'avez jamais été, juridiquement en lien avec
France Energie Emploi : prestataire, salarié, administrateur ou dirigeant.
ll s'agit donc là d'un acte frauduleux et de contrefaçon.
- Les appuis affichés de la part d'institutionnels publics et privés (avec
faux logos), ne sont absolument pas d'actualité et vous engagent, de leur
part, à des poursuites identiques.
- Les actions mentionnées ne sont absolument pas en rapport avec nos
activités présentes.
- Certains propos proférés, notamment vis-à-vis d'AXA, groupe qui nous
soutient, vous caractérisent comme véritable volonté de nous nuire, ce qui
est également juridiquement répréhensible, aussi bien de notre part que de
la leur.
Je ne vous livre, dans cette présente, que les principales raisons qui me
conduisent à vous mettre en demeure de détruire ces pages et d'arrêter
immédiatement leur publication.
Pour votre information, nous avons également informé, par courriel,
Free/Océane de vos agissements.
Une lettre recommandée avec AR, avec copie de la présente et de nos
échanges courriels passés, leur sera envoyée si je constate que la
situation perdure dès réception, de votre part, de la présente. De tels
agissements peuvent vous faire tout simplement interdire de tout
accès/référencement sur lnternet.
Comme vous le constatez, je vous donne une dernière occasion de faire
cesser cette opération avant d'engager ces poursuites. Dans l'attente,
recevez, Monsieur, mes salutations distinguées.



Ce monsieur n'a rien compris à Internet:
- Un logo peut s'afficher sur une page sans être sur le serveur, ça
s'appelle un lien, et c'est tout à fait légal quelle que soit la licence du
logo si le fichier lié est légal.
- Une page supprimée reste dans le cache des moteurs de recherche.
- A ma connaissance, il n'y a que HADOPI qui puisse interdire tout accès,
mais seulement temporairement, et c'est encore controversé. Quand à
interdire tout référencement, alors là c'est du délire grave.
- free en a vraiment rien à foutre de vos histoires. Tout ce qu'il peut
faire, s'est effacer le contenu si on lui démontre qu'il est illégal (mais
pas les caches et autres copies.)

Bref, il se croit le maître du monde.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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Roland Garcia
Le 04/06/2011 11:39, Cl.Massé a écrit :

- Un logo peut s'afficher sur une page sans être sur le serveur, ça
s'appelle un lien, et c'est tout à fait légal quelle que soit la licence du
logo si le fichier lié est légal.

- Une page supprimée reste dans le cache des moteurs de recherche.



ça n'engage que Google.

- A ma connaissance, il n'y a que HADOPI qui puisse interdire tout accès



Absolument pas, son affaire relève éventuellement de la LCEN.

mais seulement temporairement, et c'est encore controversé. Quand à
interdire tout référencement, alors là c'est du délire grave.



Personne n'a interdit le référencement Google.

- free en a vraiment rien à foutre de vos histoires.



Sauf s'il y a un contenu manifestement illicite et s'il est
régulièrement saisi selon la procédure LCEN.

--
Roland Garcia
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Cl.Massé
"Roland Garcia" a écrit dans le message de
news:
Le 04/06/2011 11:39, Cl.Massé a écrit :

- Un logo peut s'afficher sur une page sans être sur le serveur, ça
s'appelle un lien, et c'est tout à fait légal quelle que soit la licence
du
logo si le fichier lié est légal.



- Une page supprimée reste dans le cache des moteurs de recherche.



ça n'engage que Google.



N'empêche qu'elle reste dans le cache.

- A ma connaissance, il n'y a que HADOPI qui puisse interdire tout accès



Absolument pas, son affaire relève éventuellement de la LCEN.



C'est pas de la pédophilie.

mais seulement temporairement, et c'est encore controversé. Quand à
interdire tout référencement, alors là c'est du délire grave.



Personne n'a interdit le référencement Google.



C'est l'intention du Monsieur, d'où délire.

- free en a vraiment rien à foutre de vos histoires.



Sauf s'il y a un contenu manifestement illicite et s'il est
régulièrement saisi selon la procédure LCEN.



Il ne fera que retirer le contenu et donner l'identité de l'abonné. C'est
pas son affaire mais celle de la Justice. C'est pas comme pour le spam où
il annulera l'abonnement comme prévu dans le contrat.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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F.Gourtanier
In article , says...

Bonjour,

1) vous avez fait ce qu'ils demandent, ils n'ont donc aucune raison
légitime d'aller plus loin.



D'où comprenez-vous ça ? Je lis:
"d'autant plus que vous aviez accepté, en octobre 2007, de détruire ces pages
(votre courriel du 25 octobre 2007). Ce que, visiblement, vous n'avez pas
fait. "

Ce que je comprends, c'est que l'OP publie un site comprenant des pages
concernant "France Energie Emploi", qu'il n'a pas supprimées malgré un accord
datant d'octobre 2007. Pourquoi dites-vous qu'il a "fait ce qu'ils
demandent" ?

Pour le reste, je ne vous suis pas du tout.
Nous étions parti sur le risque d'une plainte pour diffamation (prescript ion
3 mois) or ce courrier est manifestement orienté sur la contrefaçon et
l'utilisation abusive de marques, logos et autres noms déposés. Je ne c onnais
pas la loi en ce domaine, mais je suis prêt à parier qu'il n'y a pas de délai
de prescription qui protège l'OP.
Autant préciser au passage que les arguments d'un autre intervenant selon
lesquels le fichier image abritant le logo pourrait résider sur un autre
serveur sont complètement hors-sujet: lien ou pas lien, on n'a pas le dro it
de faire figurer un logo déposé sans en demander l'autorisation au dé tenteur
des droits.

Le fait qu'ils n'aient pas qualité pour représenter d'autres sociét és
n'empêchent pas qu'ils peuvent les solliciter ou les avertir pour engendr er
une action de leur part. Je suppose que vous aviez voulu écrire "nul ne
plaide par procuration" ?

5) s'ils mettent leur menace de fermeture du site tel qu'il est
actuellement à exécution ils s'exposent à des santions pénales ca r il
n'y a les concernant aucun contenu *manifestement* illicite,



En êtes-vous sûr ? Etes-vous compétent en droit des affaires et
particulièrement de la contrefaçon ?

En conclusion, mon conseil à l'OP: retirer immédiatement les pages en
question de son site personnel et agir autrement contre la spoliation dont il
se prétend victime (notamment au travers d'une conciliation amiable).
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