Le vendredi 15 septembre 2006 08:52:35 +0200, Serge Paccalin
répondait à ce que
*Donc, on prend chaque vers, et on le considère comme une anagramme du
vrai message ; on mélange les lettres et on lui fait dire ce que l'on
veut.*
Hmmm, puisque vous ne me connaissez pas, que vous n'avez aucune
idées des étapes qui ont mené à la découverte du caractère
chiffré des textes de Nostradamus, il me semble abusif de votre
part de prétendre pontifier sur ce que je pourrais vouloir ou sur
ce que je pourrais ne pas vouloir.
C'est inconscient chez vous, en fait.
*
C'est inconscient chez vous, en fait. En regardant le paquet de lettres
du vers, vous voyez se détacher un ou deux mots, et vous cherchez
ensuite à bâtir le vers «secret», puis le quatrain «secret» entier
autour d'eux. Vous avez vu «Lune» (sans chercher bien loin puisqu'il y
avait «luna» dans le vers originel) et vous avez cherché à faire
coller le quatrain avec un événement relatif à la Lune, sans même vous
en rendre compte consciemment.
*
Donc, on prend chaque vers, et on le considère comme une anagramme du
vrai message ; on mélange les lettres et on lui fait dire ce que l'on veut.
*
--------- Dedans le coing de luna viendra rendre, ------------
*
La différence entre une anagramme et une anagramme hermétique
réside dans le fait que cette dernière permet la licence d'une
(1) lettre par mot découvert dans le déchiffrement. Ce qui
signifie que le nombre total de lettres inutilisées par le
déchiffrement ne doit jamais varier de plus ou moins une (1)
lettre par rapport au nombre total de lettres ajoutées par le
déchiffrement.
Comme on l'a vu, un vers génère des milliers d'anagrammes en l'état. Si
on s'autorise à changer, enlever ou ajouter une lettre de son choix, la
combinatoire explose, et on a des dizaines de milliers de vers
«secrets» à sa disposition. Cette règle d'«hermétisation» n'a plus
vraiment lieu d'être avec l'utilisation de l'informatique, mais soit.
*
Alors, si nous revenons au quatrain IX-65 qui a servi d'exemple à
la discussion amorcée plus tôt à la suite d'un commentaire sur
les élucubrations relatives à l'alunissage des Américains dans
les textes de Nostradamus, le poème est effectivement *quatre*
anagrammes hermétiques cachant plusieurs textes dont l'un --
comme par hasard -- porte sur... l'alunissage des Américains.
Pas «comme par hasard», mais parce que vous aviez choisi ce sujet plus
ou moins consciemment. Je suis sûr qu'on peut faire raconter au même
quatrain, avec le même procédé, n'importe quel événement de son choix,
comme le suicide de Cléopâtre, ou l'assassinat de Nicolas Sarkozy.
*
Il ne suffit donc pas de pondre un texte à l'aide des lettres du
premier vers, mais bien de pondre une phrase complète divisée en
quatre parties à l'aide de chacun des quatre vers déchiffrés
séparément.
Quand on a des dizaines de milliers de traductions à sa disposition pou
chaque vers, ça ne doit pas etre sorcier de choisir une traduction par
vers du quatrain hermétique pour obtenir un quatrain cohérent.
*
Ensuite, il n'est pas mauvais de se demander si le
texte ainsi inventé (ou découvert) porte sur le même sujet abordé
dans le charabia intelligible d'origine.
Et pour cause, quand on cherche des anagrammes «à la main», on
s'éloigne rarement des combinaisons de lettres d'origine. Vous n'auriez
jamais pensé à «Néerlandais» ou à «anniversaire» spontanément (mi
non plus, pour être franc), alors qu'ils sont là, eux aussi. Non, dans
<«le coing de luna», vous n'avez rien vu d'autre que «la Lune»...
Le cas échéant, il n'est
pas déraisonnable de supposer que le texte caché l'a été par
celui qui a produit le texte d'origine.
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Le vendredi 15 septembre 2006 08:52:35 +0200, Serge Paccalin
<sp@mailclub.no.spam.net.invalid> répondait à ce que
*
Donc, on prend chaque vers, et on le considère comme une anagramme du
vrai message ; on mélange les lettres et on lui fait dire ce que l'on
veut.
*
Hmmm, puisque vous ne me connaissez pas, que vous n'avez aucune
idées des étapes qui ont mené à la découverte du caractère
chiffré des textes de Nostradamus, il me semble abusif de votre
part de prétendre pontifier sur ce que je pourrais vouloir ou sur
ce que je pourrais ne pas vouloir.
C'est inconscient chez vous, en fait.
*
C'est inconscient chez vous, en fait. En regardant le paquet de lettres
du vers, vous voyez se détacher un ou deux mots, et vous cherchez
ensuite à bâtir le vers «secret», puis le quatrain «secret» entier
autour d'eux. Vous avez vu «Lune» (sans chercher bien loin puisqu'il y
avait «luna» dans le vers originel) et vous avez cherché à faire
coller le quatrain avec un événement relatif à la Lune, sans même vous
en rendre compte consciemment.
*
Donc, on prend chaque vers, et on le considère comme une anagramme du
vrai message ; on mélange les lettres et on lui fait dire ce que l'on veut.
*
--------- Dedans le coing de luna viendra rendre, ------------
*
La différence entre une anagramme et une anagramme hermétique
réside dans le fait que cette dernière permet la licence d'une
(1) lettre par mot découvert dans le déchiffrement. Ce qui
signifie que le nombre total de lettres inutilisées par le
déchiffrement ne doit jamais varier de plus ou moins une (1)
lettre par rapport au nombre total de lettres ajoutées par le
déchiffrement.
Comme on l'a vu, un vers génère des milliers d'anagrammes en l'état. Si
on s'autorise à changer, enlever ou ajouter une lettre de son choix, la
combinatoire explose, et on a des dizaines de milliers de vers
«secrets» à sa disposition. Cette règle d'«hermétisation» n'a plus
vraiment lieu d'être avec l'utilisation de l'informatique, mais soit.
*
Alors, si nous revenons au quatrain IX-65 qui a servi d'exemple à
la discussion amorcée plus tôt à la suite d'un commentaire sur
les élucubrations relatives à l'alunissage des Américains dans
les textes de Nostradamus, le poème est effectivement *quatre*
anagrammes hermétiques cachant plusieurs textes dont l'un --
comme par hasard -- porte sur... l'alunissage des Américains.
Pas «comme par hasard», mais parce que vous aviez choisi ce sujet plus
ou moins consciemment. Je suis sûr qu'on peut faire raconter au même
quatrain, avec le même procédé, n'importe quel événement de son choix,
comme le suicide de Cléopâtre, ou l'assassinat de Nicolas Sarkozy.
*
Il ne suffit donc pas de pondre un texte à l'aide des lettres du
premier vers, mais bien de pondre une phrase complète divisée en
quatre parties à l'aide de chacun des quatre vers déchiffrés
séparément.
Quand on a des dizaines de milliers de traductions à sa disposition pou
chaque vers, ça ne doit pas etre sorcier de choisir une traduction par
vers du quatrain hermétique pour obtenir un quatrain cohérent.
*
Ensuite, il n'est pas mauvais de se demander si le
texte ainsi inventé (ou découvert) porte sur le même sujet abordé
dans le charabia intelligible d'origine.
Et pour cause, quand on cherche des anagrammes «à la main», on
s'éloigne rarement des combinaisons de lettres d'origine. Vous n'auriez
jamais pensé à «Néerlandais» ou à «anniversaire» spontanément (mi
non plus, pour être franc), alors qu'ils sont là, eux aussi. Non, dans
<«le coing de luna», vous n'avez rien vu d'autre que «la Lune»...
Le cas échéant, il n'est
pas déraisonnable de supposer que le texte caché l'a été par
celui qui a produit le texte d'origine.
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Le vendredi 15 septembre 2006 08:52:35 +0200, Serge Paccalin
répondait à ce que
*Donc, on prend chaque vers, et on le considère comme une anagramme du
vrai message ; on mélange les lettres et on lui fait dire ce que l'on
veut.*
Hmmm, puisque vous ne me connaissez pas, que vous n'avez aucune
idées des étapes qui ont mené à la découverte du caractère
chiffré des textes de Nostradamus, il me semble abusif de votre
part de prétendre pontifier sur ce que je pourrais vouloir ou sur
ce que je pourrais ne pas vouloir.
C'est inconscient chez vous, en fait.
*
C'est inconscient chez vous, en fait. En regardant le paquet de lettres
du vers, vous voyez se détacher un ou deux mots, et vous cherchez
ensuite à bâtir le vers «secret», puis le quatrain «secret» entier
autour d'eux. Vous avez vu «Lune» (sans chercher bien loin puisqu'il y
avait «luna» dans le vers originel) et vous avez cherché à faire
coller le quatrain avec un événement relatif à la Lune, sans même vous
en rendre compte consciemment.
*
Donc, on prend chaque vers, et on le considère comme une anagramme du
vrai message ; on mélange les lettres et on lui fait dire ce que l'on veut.
*
--------- Dedans le coing de luna viendra rendre, ------------
*
La différence entre une anagramme et une anagramme hermétique
réside dans le fait que cette dernière permet la licence d'une
(1) lettre par mot découvert dans le déchiffrement. Ce qui
signifie que le nombre total de lettres inutilisées par le
déchiffrement ne doit jamais varier de plus ou moins une (1)
lettre par rapport au nombre total de lettres ajoutées par le
déchiffrement.
Comme on l'a vu, un vers génère des milliers d'anagrammes en l'état. Si
on s'autorise à changer, enlever ou ajouter une lettre de son choix, la
combinatoire explose, et on a des dizaines de milliers de vers
«secrets» à sa disposition. Cette règle d'«hermétisation» n'a plus
vraiment lieu d'être avec l'utilisation de l'informatique, mais soit.
*
Alors, si nous revenons au quatrain IX-65 qui a servi d'exemple à
la discussion amorcée plus tôt à la suite d'un commentaire sur
les élucubrations relatives à l'alunissage des Américains dans
les textes de Nostradamus, le poème est effectivement *quatre*
anagrammes hermétiques cachant plusieurs textes dont l'un --
comme par hasard -- porte sur... l'alunissage des Américains.
Pas «comme par hasard», mais parce que vous aviez choisi ce sujet plus
ou moins consciemment. Je suis sûr qu'on peut faire raconter au même
quatrain, avec le même procédé, n'importe quel événement de son choix,
comme le suicide de Cléopâtre, ou l'assassinat de Nicolas Sarkozy.
*
Il ne suffit donc pas de pondre un texte à l'aide des lettres du
premier vers, mais bien de pondre une phrase complète divisée en
quatre parties à l'aide de chacun des quatre vers déchiffrés
séparément.
Quand on a des dizaines de milliers de traductions à sa disposition pou
chaque vers, ça ne doit pas etre sorcier de choisir une traduction par
vers du quatrain hermétique pour obtenir un quatrain cohérent.
*
Ensuite, il n'est pas mauvais de se demander si le
texte ainsi inventé (ou découvert) porte sur le même sujet abordé
dans le charabia intelligible d'origine.
Et pour cause, quand on cherche des anagrammes «à la main», on
s'éloigne rarement des combinaisons de lettres d'origine. Vous n'auriez
jamais pensé à «Néerlandais» ou à «anniversaire» spontanément (mi
non plus, pour être franc), alors qu'ils sont là, eux aussi. Non, dans
<«le coing de luna», vous n'avez rien vu d'autre que «la Lune»...
Le cas échéant, il n'est
pas déraisonnable de supposer que le texte caché l'a été par
celui qui a produit le texte d'origine.
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Il ne suffit donc pas de pondre un texte à l'aide des lettres du
premier vers, mais bien de pondre une phrase complète divisée en
quatre parties à l'aide de chacun des quatre vers déchiffrés
séparément. Ensuite, il n'est pas mauvais de se demander si le
texte ainsi inventé (ou découvert) porte sur le même sujet abordé
dans le charabia intelligible d'origine. Le cas échéant, il n'est
pas déraisonnable de supposer que le texte caché l'a été par
celui qui a produit le texte d'origine.
Il ne suffit donc pas de pondre un texte à l'aide des lettres du
premier vers, mais bien de pondre une phrase complète divisée en
quatre parties à l'aide de chacun des quatre vers déchiffrés
séparément. Ensuite, il n'est pas mauvais de se demander si le
texte ainsi inventé (ou découvert) porte sur le même sujet abordé
dans le charabia intelligible d'origine. Le cas échéant, il n'est
pas déraisonnable de supposer que le texte caché l'a été par
celui qui a produit le texte d'origine.
Il ne suffit donc pas de pondre un texte à l'aide des lettres du
premier vers, mais bien de pondre une phrase complète divisée en
quatre parties à l'aide de chacun des quatre vers déchiffrés
séparément. Ensuite, il n'est pas mauvais de se demander si le
texte ainsi inventé (ou découvert) porte sur le même sujet abordé
dans le charabia intelligible d'origine. Le cas échéant, il n'est
pas déraisonnable de supposer que le texte caché l'a été par
celui qui a produit le texte d'origine.
Il ne suffit donc pas de pondre un texte à l'aide des lettres du
premier vers, mais bien de pondre une phrase complète divisée en
quatre parties à l'aide de chacun des quatre vers déchiffrés
séparément. Ensuite, il n'est pas mauvais de se demander si le
texte ainsi inventé (ou découvert) porte sur le même sujet abordé
dans le charabia intelligible d'origine. Le cas échéant, il n'est
pas déraisonnable de supposer que le texte caché l'a été par
celui qui a produit le texte d'origine.
Le problème est qu'il n'est pas déraisonnable de supposer
l'équiprobabilité des différentes anagrammes (construites comme proposé
dans ton explication) non plus... On n'est donc pas plus avancé.
Yves
*
Il ne suffit donc pas de pondre un texte à l'aide des lettres du
premier vers, mais bien de pondre une phrase complète divisée en
quatre parties à l'aide de chacun des quatre vers déchiffrés
séparément. Ensuite, il n'est pas mauvais de se demander si le
texte ainsi inventé (ou découvert) porte sur le même sujet abordé
dans le charabia intelligible d'origine. Le cas échéant, il n'est
pas déraisonnable de supposer que le texte caché l'a été par
celui qui a produit le texte d'origine.
Le problème est qu'il n'est pas déraisonnable de supposer
l'équiprobabilité des différentes anagrammes (construites comme proposé
dans ton explication) non plus... On n'est donc pas plus avancé.
Yves
*
Il ne suffit donc pas de pondre un texte à l'aide des lettres du
premier vers, mais bien de pondre une phrase complète divisée en
quatre parties à l'aide de chacun des quatre vers déchiffrés
séparément. Ensuite, il n'est pas mauvais de se demander si le
texte ainsi inventé (ou découvert) porte sur le même sujet abordé
dans le charabia intelligible d'origine. Le cas échéant, il n'est
pas déraisonnable de supposer que le texte caché l'a été par
celui qui a produit le texte d'origine.
Le problème est qu'il n'est pas déraisonnable de supposer
l'équiprobabilité des différentes anagrammes (construites comme proposé
dans ton explication) non plus... On n'est donc pas plus avancé.
Yves
*
C'est inconscient chez vous, en fait.
*
Ah, bon. Vous êtes psychiatre, en plus ? Savez-vous combien
(avant vous) de pontifes qui ne me connaissent pas se sont
davantage prononcés sur le messager plutôt que d'étudier le
message ?
Je préfère de beaucoup discuter du texte (chiffré ou
non) que de celui qui l'a trouvé/découvert/inventé.
Que diriez-vous de l'avis contraire ? Que j'ai toujours été
parfaitement conscient de ce que j'ai fait ? Que j'ai toujours
agi délibérément dans tout ce que j'ai trouvé/découvert/inventé ?
En réalité, la dernière chose à faire c'est de mélanger les
lettres, puisque Nostradamus (l'auteur du texte original) savait
lui aussi très bien ce qu'il faisait et savait donc qu'il devait
aider son décrypteur à découvrir les textes qu'il avait cachés.
Pas question, donc, de mélanger les lettres,
mais plutôt de bien
regarder les mots qui se trouvent dans son vers. Par exemple :
*--------- Dedans le coing de luna viendra rendre, ------------
*
Il y a ici beaucoup plus que le mot "luna". En fait, puisqu'il
s'agit d'un poème chiffré, Nostradamus n'a pas pu écrire
*
--------- Dedans le coing de luna se viendra rendre, ---------
*
Ce qui eut été un peu plus précis, s'il voulait parler de la
visite de quelqu'un dans un coin de la Lune. Vous voyez ?
Il y a
beaucoup plus que le mot "luna" dans ce vers. Vous semblez nier
qu'il puisse s'agir d'une prophétie (vague, obscure, etc.) de la
venue de l'Homme sur la Lune. C'est votre droit, mais il ne
faudrait pas éliminer les autres options uniquement parce que
vous ne les acceptez pas. Ce serait une forme de fascisme
intellectuel.
Puisque vous parlez d'informatique, peut-être ne vous êtes-vous
pas rendu compte que l'anagramme hermétique fondée sur la ligne
de texte est impossible à assujettir à l'informatique, vu que les
conditions de l'anagramme ne sont réunies que lorsque le texte
est déchiffré. Impossible donc de les programmer. L'informatique
peut toutefois être utile à vérifier si les règles de l'anagramme
hermétique ont été bien respectées.
Quant au nombre possible de permutations de lettres dans un vers
complet, il est en effet astronomique. Peut-être ne vous êtes-
vous pas rendu compte que ce nombre est tout aussi élevé dans
l'hypothèse où un texte est chiffré que dans celle où il ne l'est
pas. Le nombre des permutations possibles ne règle donc pas la
question de savoir si le texte est chiffré ou pas.
Comme l'écrivait quelqu'un d'autre, c'est le contexte qui permet
peut-être de se rendre compte qu'un texte puisse être chiffré.
*
Dans le cas qui nous occupe (le quatrain IX-65), d'autres auteurs
avaient cru reconnaître une vague allusion de Nostradamus à la
venue de l'Homme sur la Lune en 1969 et j'ai voulu vérifier si
leur hypothèse pouvait se confirmer dans un texte déchiffré.
Et au cas où vous vous seriez posé la question, non, je ne savais
pas ce que je trouverais dans ce texte déchiffré.
Et en faisant
la première anagramme, j'ignorais ce que la seconde me
réserverait et ainsi de suite pour la troisième et la quatrième.
Si le texte d'origine avait fait allusion obscurément, vaguement,
au suicide de Cléopâtre ou à l'assassinat de Nicolas Sarkozy, je
vous aurais sans doute appuyé dans votre démarche,
sauf que --
dans le cas de Cléopâtre -- il s'agit d'un événement antérieur à
la publication du texte de Nostradamus (donc pas une prophétie),
alors que dans le cas Sarkozy, la possibilité d'une prophétie
demeure.
Quand on a des dizaines de milliers de traductions à sa disposition pou
chaque vers, ça ne doit pas etre sorcier de choisir une traduction par
vers du quatrain hermétique pour obtenir un quatrain cohérent.
*
En théorie, sans doute, mais vous serez étonné d'apprendre que --
depuis près de dix ans que j'ai publié dans Internet cette
découverte -- personne n'a réussi à pondre un texte aussi bien
construit que celui que je leur proposais.
De plus, je
m'attendrais à ce que -- dans ces dizaines de milliers de
versions possibles -- vous en choisissiez une qui ait un certain
rapport à la venue de l'Homme sur la Lune, car il ne faut pas
oublier le texte d'origine :
Laissons ce que j'ai vu -- je m'en suis expliqué plus haut -- et
parlons de ce que vous avez trouvé vous-même. Si le texte
d'origine avait un tant soit peu fait allusion aux Pays-Bas
ou à un quelconque anniversaire,
j'aurais sans doute approuvé votre
texte. Pour mémoire, je le cite ici :
*
Anniversaire donne le gland du cèdre
De la cendre du vigneron néerlandais
Dard de vigneron néerlandais enculé
*
Vous admettrez quand même qu'en fait de prophétie, ce n'est pas
très riche. ;-) Et il eut été intéressant de lire les trois
phrases complètes que vous aviez ainsi commencées, car les trois
autres vers DOIVENT contenir les trois autres membres de chacune
des phrases que vous avez ainsi commencées.
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Permutations, permutations ! Quant à mon goût, lorsque vous
serez revenu de vos émotions, vous aurez sans doute envie de
m'expliquer pourquoi il aurait été "à mon goût" de découvrir la
destruction involontaire de Paris dans les textes cachés de
Nostradamus.
À moins de supposer que c'est encore une fois mon inconscient qui
a inventé tout ça. Il est vrai que ça règle tous les problèmes en
même temps : le type est fou et il a inventé tout ça.
C'est inconscient chez vous, en fait.
*
Ah, bon. Vous êtes psychiatre, en plus ? Savez-vous combien
(avant vous) de pontifes qui ne me connaissent pas se sont
davantage prononcés sur le messager plutôt que d'étudier le
message ?
Je préfère de beaucoup discuter du texte (chiffré ou
non) que de celui qui l'a trouvé/découvert/inventé.
Que diriez-vous de l'avis contraire ? Que j'ai toujours été
parfaitement conscient de ce que j'ai fait ? Que j'ai toujours
agi délibérément dans tout ce que j'ai trouvé/découvert/inventé ?
En réalité, la dernière chose à faire c'est de mélanger les
lettres, puisque Nostradamus (l'auteur du texte original) savait
lui aussi très bien ce qu'il faisait et savait donc qu'il devait
aider son décrypteur à découvrir les textes qu'il avait cachés.
Pas question, donc, de mélanger les lettres,
mais plutôt de bien
regarder les mots qui se trouvent dans son vers. Par exemple :
*
--------- Dedans le coing de luna viendra rendre, ------------
*
Il y a ici beaucoup plus que le mot "luna". En fait, puisqu'il
s'agit d'un poème chiffré, Nostradamus n'a pas pu écrire
*
--------- Dedans le coing de luna se viendra rendre, ---------
*
Ce qui eut été un peu plus précis, s'il voulait parler de la
visite de quelqu'un dans un coin de la Lune. Vous voyez ?
Il y a
beaucoup plus que le mot "luna" dans ce vers. Vous semblez nier
qu'il puisse s'agir d'une prophétie (vague, obscure, etc.) de la
venue de l'Homme sur la Lune. C'est votre droit, mais il ne
faudrait pas éliminer les autres options uniquement parce que
vous ne les acceptez pas. Ce serait une forme de fascisme
intellectuel.
Puisque vous parlez d'informatique, peut-être ne vous êtes-vous
pas rendu compte que l'anagramme hermétique fondée sur la ligne
de texte est impossible à assujettir à l'informatique, vu que les
conditions de l'anagramme ne sont réunies que lorsque le texte
est déchiffré. Impossible donc de les programmer. L'informatique
peut toutefois être utile à vérifier si les règles de l'anagramme
hermétique ont été bien respectées.
Quant au nombre possible de permutations de lettres dans un vers
complet, il est en effet astronomique. Peut-être ne vous êtes-
vous pas rendu compte que ce nombre est tout aussi élevé dans
l'hypothèse où un texte est chiffré que dans celle où il ne l'est
pas. Le nombre des permutations possibles ne règle donc pas la
question de savoir si le texte est chiffré ou pas.
Comme l'écrivait quelqu'un d'autre, c'est le contexte qui permet
peut-être de se rendre compte qu'un texte puisse être chiffré.
*
Dans le cas qui nous occupe (le quatrain IX-65), d'autres auteurs
avaient cru reconnaître une vague allusion de Nostradamus à la
venue de l'Homme sur la Lune en 1969 et j'ai voulu vérifier si
leur hypothèse pouvait se confirmer dans un texte déchiffré.
Et au cas où vous vous seriez posé la question, non, je ne savais
pas ce que je trouverais dans ce texte déchiffré.
Et en faisant
la première anagramme, j'ignorais ce que la seconde me
réserverait et ainsi de suite pour la troisième et la quatrième.
Si le texte d'origine avait fait allusion obscurément, vaguement,
au suicide de Cléopâtre ou à l'assassinat de Nicolas Sarkozy, je
vous aurais sans doute appuyé dans votre démarche,
sauf que --
dans le cas de Cléopâtre -- il s'agit d'un événement antérieur à
la publication du texte de Nostradamus (donc pas une prophétie),
alors que dans le cas Sarkozy, la possibilité d'une prophétie
demeure.
Quand on a des dizaines de milliers de traductions à sa disposition pou
chaque vers, ça ne doit pas etre sorcier de choisir une traduction par
vers du quatrain hermétique pour obtenir un quatrain cohérent.
*
En théorie, sans doute, mais vous serez étonné d'apprendre que --
depuis près de dix ans que j'ai publié dans Internet cette
découverte -- personne n'a réussi à pondre un texte aussi bien
construit que celui que je leur proposais.
De plus, je
m'attendrais à ce que -- dans ces dizaines de milliers de
versions possibles -- vous en choisissiez une qui ait un certain
rapport à la venue de l'Homme sur la Lune, car il ne faut pas
oublier le texte d'origine :
Laissons ce que j'ai vu -- je m'en suis expliqué plus haut -- et
parlons de ce que vous avez trouvé vous-même. Si le texte
d'origine avait un tant soit peu fait allusion aux Pays-Bas
ou à un quelconque anniversaire,
j'aurais sans doute approuvé votre
texte. Pour mémoire, je le cite ici :
*
Anniversaire donne le gland du cèdre
De la cendre du vigneron néerlandais
Dard de vigneron néerlandais enculé
*
Vous admettrez quand même qu'en fait de prophétie, ce n'est pas
très riche. ;-) Et il eut été intéressant de lire les trois
phrases complètes que vous aviez ainsi commencées, car les trois
autres vers DOIVENT contenir les trois autres membres de chacune
des phrases que vous avez ainsi commencées.
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Permutations, permutations ! Quant à mon goût, lorsque vous
serez revenu de vos émotions, vous aurez sans doute envie de
m'expliquer pourquoi il aurait été "à mon goût" de découvrir la
destruction involontaire de Paris dans les textes cachés de
Nostradamus.
À moins de supposer que c'est encore une fois mon inconscient qui
a inventé tout ça. Il est vrai que ça règle tous les problèmes en
même temps : le type est fou et il a inventé tout ça.
C'est inconscient chez vous, en fait.
*
Ah, bon. Vous êtes psychiatre, en plus ? Savez-vous combien
(avant vous) de pontifes qui ne me connaissent pas se sont
davantage prononcés sur le messager plutôt que d'étudier le
message ?
Je préfère de beaucoup discuter du texte (chiffré ou
non) que de celui qui l'a trouvé/découvert/inventé.
Que diriez-vous de l'avis contraire ? Que j'ai toujours été
parfaitement conscient de ce que j'ai fait ? Que j'ai toujours
agi délibérément dans tout ce que j'ai trouvé/découvert/inventé ?
En réalité, la dernière chose à faire c'est de mélanger les
lettres, puisque Nostradamus (l'auteur du texte original) savait
lui aussi très bien ce qu'il faisait et savait donc qu'il devait
aider son décrypteur à découvrir les textes qu'il avait cachés.
Pas question, donc, de mélanger les lettres,
mais plutôt de bien
regarder les mots qui se trouvent dans son vers. Par exemple :
*--------- Dedans le coing de luna viendra rendre, ------------
*
Il y a ici beaucoup plus que le mot "luna". En fait, puisqu'il
s'agit d'un poème chiffré, Nostradamus n'a pas pu écrire
*
--------- Dedans le coing de luna se viendra rendre, ---------
*
Ce qui eut été un peu plus précis, s'il voulait parler de la
visite de quelqu'un dans un coin de la Lune. Vous voyez ?
Il y a
beaucoup plus que le mot "luna" dans ce vers. Vous semblez nier
qu'il puisse s'agir d'une prophétie (vague, obscure, etc.) de la
venue de l'Homme sur la Lune. C'est votre droit, mais il ne
faudrait pas éliminer les autres options uniquement parce que
vous ne les acceptez pas. Ce serait une forme de fascisme
intellectuel.
Puisque vous parlez d'informatique, peut-être ne vous êtes-vous
pas rendu compte que l'anagramme hermétique fondée sur la ligne
de texte est impossible à assujettir à l'informatique, vu que les
conditions de l'anagramme ne sont réunies que lorsque le texte
est déchiffré. Impossible donc de les programmer. L'informatique
peut toutefois être utile à vérifier si les règles de l'anagramme
hermétique ont été bien respectées.
Quant au nombre possible de permutations de lettres dans un vers
complet, il est en effet astronomique. Peut-être ne vous êtes-
vous pas rendu compte que ce nombre est tout aussi élevé dans
l'hypothèse où un texte est chiffré que dans celle où il ne l'est
pas. Le nombre des permutations possibles ne règle donc pas la
question de savoir si le texte est chiffré ou pas.
Comme l'écrivait quelqu'un d'autre, c'est le contexte qui permet
peut-être de se rendre compte qu'un texte puisse être chiffré.
*
Dans le cas qui nous occupe (le quatrain IX-65), d'autres auteurs
avaient cru reconnaître une vague allusion de Nostradamus à la
venue de l'Homme sur la Lune en 1969 et j'ai voulu vérifier si
leur hypothèse pouvait se confirmer dans un texte déchiffré.
Et au cas où vous vous seriez posé la question, non, je ne savais
pas ce que je trouverais dans ce texte déchiffré.
Et en faisant
la première anagramme, j'ignorais ce que la seconde me
réserverait et ainsi de suite pour la troisième et la quatrième.
Si le texte d'origine avait fait allusion obscurément, vaguement,
au suicide de Cléopâtre ou à l'assassinat de Nicolas Sarkozy, je
vous aurais sans doute appuyé dans votre démarche,
sauf que --
dans le cas de Cléopâtre -- il s'agit d'un événement antérieur à
la publication du texte de Nostradamus (donc pas une prophétie),
alors que dans le cas Sarkozy, la possibilité d'une prophétie
demeure.
Quand on a des dizaines de milliers de traductions à sa disposition pou
chaque vers, ça ne doit pas etre sorcier de choisir une traduction par
vers du quatrain hermétique pour obtenir un quatrain cohérent.
*
En théorie, sans doute, mais vous serez étonné d'apprendre que --
depuis près de dix ans que j'ai publié dans Internet cette
découverte -- personne n'a réussi à pondre un texte aussi bien
construit que celui que je leur proposais.
De plus, je
m'attendrais à ce que -- dans ces dizaines de milliers de
versions possibles -- vous en choisissiez une qui ait un certain
rapport à la venue de l'Homme sur la Lune, car il ne faut pas
oublier le texte d'origine :
Laissons ce que j'ai vu -- je m'en suis expliqué plus haut -- et
parlons de ce que vous avez trouvé vous-même. Si le texte
d'origine avait un tant soit peu fait allusion aux Pays-Bas
ou à un quelconque anniversaire,
j'aurais sans doute approuvé votre
texte. Pour mémoire, je le cite ici :
*
Anniversaire donne le gland du cèdre
De la cendre du vigneron néerlandais
Dard de vigneron néerlandais enculé
*
Vous admettrez quand même qu'en fait de prophétie, ce n'est pas
très riche. ;-) Et il eut été intéressant de lire les trois
phrases complètes que vous aviez ainsi commencées, car les trois
autres vers DOIVENT contenir les trois autres membres de chacune
des phrases que vous avez ainsi commencées.
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Permutations, permutations ! Quant à mon goût, lorsque vous
serez revenu de vos émotions, vous aurez sans doute envie de
m'expliquer pourquoi il aurait été "à mon goût" de découvrir la
destruction involontaire de Paris dans les textes cachés de
Nostradamus.
À moins de supposer que c'est encore une fois mon inconscient qui
a inventé tout ça. Il est vrai que ça règle tous les problèmes en
même temps : le type est fou et il a inventé tout ça.
Que diriez-vous de l'avis contraire ? Que j'ai toujours été
parfaitement conscient de ce que j'ai fait ? Que j'ai toujours
agi délibérément dans tout ce que j'ai trouvé/découvert/inventé ?
Ça ne m'étonne pas. Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
En réalité, la dernière chose à faire c'est de mélanger les
lettres, puisque Nostradamus (l'auteur du texte original) savait
lui aussi très bien ce qu'il faisait et savait donc qu'il devait
aider son décrypteur à découvrir les textes qu'il avait cachés.
Pas question, donc, de mélanger les lettres,
Ah, c'est embêtant pour faire des anagrammes, ça.
*
Tenez, on peut même interpréter ce quatrain comme une prédiction de
notre polémique actuelle. Regardez:
- Dedans le coing de luna viendra rendre,
En prenant un coin de luna (en mélangeant des morceaux du mot «luna»)
quelqu'un viendra rendre (donner un sens)
- Ou sera prins & mys en terre estrange,
Cela se produira en terre étrangère (vous habitez au Canada)
- Les fruitz immeurs seront à grand esclandre
Les fruits non mûrs (les résultats non convaincants) produiront un grand
esclandre (beaucoup de bruit, ce débat)
- Grand vitupere à l'vn grande louange.
Beaucoup de vitupérations (mes protestations) et une grande louange
(votre propre appréciation).
Quand on sollicite un texte, on lui fait dire ce qu'on veut.
*
Puisque vous parlez d'informatique, peut-être ne vous êtes-vous
pas rendu compte que l'anagramme hermétique fondée sur la ligne
de texte est impossible à assujettir à l'informatique, vu que les
conditions de l'anagramme ne sont réunies que lorsque le texte
est déchiffré. Impossible donc de les programmer. L'informatique
peut toutefois être utile à vérifier si les règles de l'anagramme
hermétique ont été bien respectées.
Vous sous-estimez énormément ce que l'on peut faire avec un ordinateur
et un peu de temps libre...
*
Quant au nombre possible de permutations de lettres dans un vers
complet, il est en effet astronomique. Peut-être ne vous êtes-
vous pas rendu compte que ce nombre est tout aussi élevé dans
l'hypothèse où un texte est chiffré que dans celle où il ne l'est
pas. Le nombre des permutations possibles ne règle donc pas la
question de savoir si le texte est chiffré ou pas.
Tout à fait. Ce qui me laisse penser qu'il ne l'est pas.
*
Comme l'écrivait quelqu'un d'autre, c'est le contexte qui permet
peut-être de se rendre compte qu'un texte puisse être chiffré.
*
Dans le cas qui nous occupe (le quatrain IX-65), d'autres auteurs
avaient cru reconnaître une vague allusion de Nostradamus à la
venue de l'Homme sur la Lune en 1969 et j'ai voulu vérifier si
leur hypothèse pouvait se confirmer dans un texte déchiffré.
Et comme le nombre de possibilités est astronomique, on trouve forcément
ce que l'on cherche. (Combien de fois l'ai-je répété?)
*
Et au cas où vous vous seriez posé la question, non, je ne savais
pas ce que je trouverais dans ce texte déchiffré.
Vous venez de dire le contraire dans le paragraphe précédent!
*
Et en faisant
la première anagramme, j'ignorais ce que la seconde me
réserverait et ainsi de suite pour la troisième et la quatrième.
Pour la énième fois, il y a des milliers de traductions possibles, et
vous partiez avec l'idée préconçue de l'homme dans la lune.
*
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Permutations, permutations ! Quant à mon goût, lorsque vous
serez revenu de vos émotions, vous aurez sans doute envie de
m'expliquer pourquoi il aurait été "à mon goût" de découvrir la
destruction involontaire de Paris dans les textes cachés de
Nostradamus.
On parlait de la conquête de la Lune, là, pas de Paris. Au fait, Paris a
déjà été détruite en 2000 par la chute de la station Mir. Demandez à
Paco Rabanne, c'est que Nostradamus avait prédit. Paco Rabanne a eu son
heure de gloire quand il l'a annoncé, c'est une motivation possible.
*
Que diriez-vous de l'avis contraire ? Que j'ai toujours été
parfaitement conscient de ce que j'ai fait ? Que j'ai toujours
agi délibérément dans tout ce que j'ai trouvé/découvert/inventé ?
Ça ne m'étonne pas. Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
En réalité, la dernière chose à faire c'est de mélanger les
lettres, puisque Nostradamus (l'auteur du texte original) savait
lui aussi très bien ce qu'il faisait et savait donc qu'il devait
aider son décrypteur à découvrir les textes qu'il avait cachés.
Pas question, donc, de mélanger les lettres,
Ah, c'est embêtant pour faire des anagrammes, ça.
*
Tenez, on peut même interpréter ce quatrain comme une prédiction de
notre polémique actuelle. Regardez:
- Dedans le coing de luna viendra rendre,
En prenant un coin de luna (en mélangeant des morceaux du mot «luna»)
quelqu'un viendra rendre (donner un sens)
- Ou sera prins & mys en terre estrange,
Cela se produira en terre étrangère (vous habitez au Canada)
- Les fruitz immeurs seront à grand esclandre
Les fruits non mûrs (les résultats non convaincants) produiront un grand
esclandre (beaucoup de bruit, ce débat)
- Grand vitupere à l'vn grande louange.
Beaucoup de vitupérations (mes protestations) et une grande louange
(votre propre appréciation).
Quand on sollicite un texte, on lui fait dire ce qu'on veut.
*
Puisque vous parlez d'informatique, peut-être ne vous êtes-vous
pas rendu compte que l'anagramme hermétique fondée sur la ligne
de texte est impossible à assujettir à l'informatique, vu que les
conditions de l'anagramme ne sont réunies que lorsque le texte
est déchiffré. Impossible donc de les programmer. L'informatique
peut toutefois être utile à vérifier si les règles de l'anagramme
hermétique ont été bien respectées.
Vous sous-estimez énormément ce que l'on peut faire avec un ordinateur
et un peu de temps libre...
*
Quant au nombre possible de permutations de lettres dans un vers
complet, il est en effet astronomique. Peut-être ne vous êtes-
vous pas rendu compte que ce nombre est tout aussi élevé dans
l'hypothèse où un texte est chiffré que dans celle où il ne l'est
pas. Le nombre des permutations possibles ne règle donc pas la
question de savoir si le texte est chiffré ou pas.
Tout à fait. Ce qui me laisse penser qu'il ne l'est pas.
*
Comme l'écrivait quelqu'un d'autre, c'est le contexte qui permet
peut-être de se rendre compte qu'un texte puisse être chiffré.
*
Dans le cas qui nous occupe (le quatrain IX-65), d'autres auteurs
avaient cru reconnaître une vague allusion de Nostradamus à la
venue de l'Homme sur la Lune en 1969 et j'ai voulu vérifier si
leur hypothèse pouvait se confirmer dans un texte déchiffré.
Et comme le nombre de possibilités est astronomique, on trouve forcément
ce que l'on cherche. (Combien de fois l'ai-je répété?)
*
Et au cas où vous vous seriez posé la question, non, je ne savais
pas ce que je trouverais dans ce texte déchiffré.
Vous venez de dire le contraire dans le paragraphe précédent!
*
Et en faisant
la première anagramme, j'ignorais ce que la seconde me
réserverait et ainsi de suite pour la troisième et la quatrième.
Pour la énième fois, il y a des milliers de traductions possibles, et
vous partiez avec l'idée préconçue de l'homme dans la lune.
*
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Permutations, permutations ! Quant à mon goût, lorsque vous
serez revenu de vos émotions, vous aurez sans doute envie de
m'expliquer pourquoi il aurait été "à mon goût" de découvrir la
destruction involontaire de Paris dans les textes cachés de
Nostradamus.
On parlait de la conquête de la Lune, là, pas de Paris. Au fait, Paris a
déjà été détruite en 2000 par la chute de la station Mir. Demandez à
Paco Rabanne, c'est que Nostradamus avait prédit. Paco Rabanne a eu son
heure de gloire quand il l'a annoncé, c'est une motivation possible.
*
Que diriez-vous de l'avis contraire ? Que j'ai toujours été
parfaitement conscient de ce que j'ai fait ? Que j'ai toujours
agi délibérément dans tout ce que j'ai trouvé/découvert/inventé ?
Ça ne m'étonne pas. Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
En réalité, la dernière chose à faire c'est de mélanger les
lettres, puisque Nostradamus (l'auteur du texte original) savait
lui aussi très bien ce qu'il faisait et savait donc qu'il devait
aider son décrypteur à découvrir les textes qu'il avait cachés.
Pas question, donc, de mélanger les lettres,
Ah, c'est embêtant pour faire des anagrammes, ça.
*
Tenez, on peut même interpréter ce quatrain comme une prédiction de
notre polémique actuelle. Regardez:
- Dedans le coing de luna viendra rendre,
En prenant un coin de luna (en mélangeant des morceaux du mot «luna»)
quelqu'un viendra rendre (donner un sens)
- Ou sera prins & mys en terre estrange,
Cela se produira en terre étrangère (vous habitez au Canada)
- Les fruitz immeurs seront à grand esclandre
Les fruits non mûrs (les résultats non convaincants) produiront un grand
esclandre (beaucoup de bruit, ce débat)
- Grand vitupere à l'vn grande louange.
Beaucoup de vitupérations (mes protestations) et une grande louange
(votre propre appréciation).
Quand on sollicite un texte, on lui fait dire ce qu'on veut.
*
Puisque vous parlez d'informatique, peut-être ne vous êtes-vous
pas rendu compte que l'anagramme hermétique fondée sur la ligne
de texte est impossible à assujettir à l'informatique, vu que les
conditions de l'anagramme ne sont réunies que lorsque le texte
est déchiffré. Impossible donc de les programmer. L'informatique
peut toutefois être utile à vérifier si les règles de l'anagramme
hermétique ont été bien respectées.
Vous sous-estimez énormément ce que l'on peut faire avec un ordinateur
et un peu de temps libre...
*
Quant au nombre possible de permutations de lettres dans un vers
complet, il est en effet astronomique. Peut-être ne vous êtes-
vous pas rendu compte que ce nombre est tout aussi élevé dans
l'hypothèse où un texte est chiffré que dans celle où il ne l'est
pas. Le nombre des permutations possibles ne règle donc pas la
question de savoir si le texte est chiffré ou pas.
Tout à fait. Ce qui me laisse penser qu'il ne l'est pas.
*
Comme l'écrivait quelqu'un d'autre, c'est le contexte qui permet
peut-être de se rendre compte qu'un texte puisse être chiffré.
*
Dans le cas qui nous occupe (le quatrain IX-65), d'autres auteurs
avaient cru reconnaître une vague allusion de Nostradamus à la
venue de l'Homme sur la Lune en 1969 et j'ai voulu vérifier si
leur hypothèse pouvait se confirmer dans un texte déchiffré.
Et comme le nombre de possibilités est astronomique, on trouve forcément
ce que l'on cherche. (Combien de fois l'ai-je répété?)
*
Et au cas où vous vous seriez posé la question, non, je ne savais
pas ce que je trouverais dans ce texte déchiffré.
Vous venez de dire le contraire dans le paragraphe précédent!
*
Et en faisant
la première anagramme, j'ignorais ce que la seconde me
réserverait et ainsi de suite pour la troisième et la quatrième.
Pour la énième fois, il y a des milliers de traductions possibles, et
vous partiez avec l'idée préconçue de l'homme dans la lune.
*
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Permutations, permutations ! Quant à mon goût, lorsque vous
serez revenu de vos émotions, vous aurez sans doute envie de
m'expliquer pourquoi il aurait été "à mon goût" de découvrir la
destruction involontaire de Paris dans les textes cachés de
Nostradamus.
On parlait de la conquête de la Lune, là, pas de Paris. Au fait, Paris a
déjà été détruite en 2000 par la chute de la station Mir. Demandez à
Paco Rabanne, c'est que Nostradamus avait prédit. Paco Rabanne a eu son
heure de gloire quand il l'a annoncé, c'est une motivation possible.
*
Exactement ce dont je parle plus bas. On peut faire dire/signifier tout et
n'importe quoi à n'importe qui/quoi, on ne trouve que ce qu'on veut bien
chercher ! Il y aura des cas où ce sera vraisemblable, mais alors, il faut
avoir l'assurance que l'auteur l'a bien voulu ainsi, des preuves
irréfutables de la volonté du procédé et, surtout, une preuve sur la
longueur. Trouver UNE phrase symbolique dissimulée dans 1.500 pages n'a
aucun sens. Cela en aurait un autre s'il y avait une phrase symbolique par
page, pendant 1.500 pages et que ces phrases soient logiquement reliées
entre elles bien sûr. Et il y aura donc des cas où c'est pure élucubration.
Ce dernier cas étant, malheureusement, celui de tous les siphonés qui
trouvent n'importe quoi dans la Bible ou Nostradamus. [...]
Alors oui, c'est envisageable. Mais il faut des preuves irréfutables,
d'abord que ce fut la volonté de l'auteur, ensuite que le cryptogramme ait
une signification et une logique. [...]
*
Exactement ce dont je parle plus bas. On peut faire dire/signifier tout et
n'importe quoi à n'importe qui/quoi, on ne trouve que ce qu'on veut bien
chercher ! Il y aura des cas où ce sera vraisemblable, mais alors, il faut
avoir l'assurance que l'auteur l'a bien voulu ainsi, des preuves
irréfutables de la volonté du procédé et, surtout, une preuve sur la
longueur. Trouver UNE phrase symbolique dissimulée dans 1.500 pages n'a
aucun sens. Cela en aurait un autre s'il y avait une phrase symbolique par
page, pendant 1.500 pages et que ces phrases soient logiquement reliées
entre elles bien sûr. Et il y aura donc des cas où c'est pure élucubration.
Ce dernier cas étant, malheureusement, celui de tous les siphonés qui
trouvent n'importe quoi dans la Bible ou Nostradamus. [...]
Alors oui, c'est envisageable. Mais il faut des preuves irréfutables,
d'abord que ce fut la volonté de l'auteur, ensuite que le cryptogramme ait
une signification et une logique. [...]
*
Exactement ce dont je parle plus bas. On peut faire dire/signifier tout et
n'importe quoi à n'importe qui/quoi, on ne trouve que ce qu'on veut bien
chercher ! Il y aura des cas où ce sera vraisemblable, mais alors, il faut
avoir l'assurance que l'auteur l'a bien voulu ainsi, des preuves
irréfutables de la volonté du procédé et, surtout, une preuve sur la
longueur. Trouver UNE phrase symbolique dissimulée dans 1.500 pages n'a
aucun sens. Cela en aurait un autre s'il y avait une phrase symbolique par
page, pendant 1.500 pages et que ces phrases soient logiquement reliées
entre elles bien sûr. Et il y aura donc des cas où c'est pure élucubration.
Ce dernier cas étant, malheureusement, celui de tous les siphonés qui
trouvent n'importe quoi dans la Bible ou Nostradamus. [...]
Alors oui, c'est envisageable. Mais il faut des preuves irréfutables,
d'abord que ce fut la volonté de l'auteur, ensuite que le cryptogramme ait
une signification et une logique. [...]
*
*
L'auteur de ce texte préférant ne plus dialoguer avec moi (c'est
son droit), je ne vais quand même pas laisser passer plusieurs
affirmations gratuites sans réagir.
*
Plusieurs conditions sont posées pour que cet auteur accepte la
validité du procédé.
*
1. La volonté clairement exprimée par l'auteur du texte de
chiffrer son texte.
*
2. La preuve irréfutable que le procédé employé a bel et bien été
voulu par l'auteur du texte.
*
3. L'applicabilité du procédé sur un long texte.
*
4. Le texte déchiffré doit signifier quelquechose et être
logique.
*
Puisque je suis l'un de ces "siphonés" qui "trouvent n'importe
quoi" dans Nostradamus, je vais parler de ce que je connais, moi,
les textes de Nostradamus.
*
1. Nostradamus ne veut absolument pas que ses contemporains -- et
même les puissants de ce monde de 1555 à 1945 -- se rendent
compte que ses textes, tous ses textes, sont chiffrés. Alors, la
dernière chose qu'il fera, c'est de confirmer en des textes
parfaitement clairs qu'il a chiffré ses textes. La première
condition posée est impossible à satisfaire. Nostradamus ne l'a
jamais fait, et pour cause.
*
2. Deuxième condition : la preuve irréfutable de... bla, bla,
bla... Nostradamus ne fournira jamais de preuve irréfutable du
procédé qu'il a employé pour cacher sa prophétie car (voir numéro
1.) il ne veut même pas que l'on sache qu'il a chiffré ses
textes.
*
3. La troisième condition a l'air raisonnable, mais vu les deux
premières, elle aussi est impossible à satisfaire. Car
Nostradamus a bel et bien chiffré de très longs textes, employant
toujours la même méthode, mais puisqu'il n'a jamais dit qu'il
l'avait fait, alors... patatra ! La condition s'envole en fumée.
Elle n'est qu'un leurre.
*
4. La quatrième condition a, elle aussi, l'air très raisonnable.
Mais elle présuppose elle aussi les deux premières. Alors, même
si les textes déchiffrés sont très clairs, parfaitement logiques,
c'est peine perdue. Tant pis. Nostradamus n'avait qu'à obéir à
Arnold.
*
Pour ceux qui ne se laisseraient pas impressionner par des
conditions impossibles à satisfaire, je signale que Nostradamus
nous a dit de ses quatrains qu'il les avait rabotés obscurément.
Ce n'est pas une preuve irréfutable du procédé, mais Nostradamus
s'est permis de nous laisser plusieurs mots en petites capitales
(pour attirer l'attention) et qui sont tantôt des anagrammes,
tantôt des anagrammes hermétiques. Par exemple, CHYREN est
l'anagramme hermétique de HENRY + C.
Cordiales salutations de Toronto,
*
L'auteur de ce texte préférant ne plus dialoguer avec moi (c'est
son droit), je ne vais quand même pas laisser passer plusieurs
affirmations gratuites sans réagir.
*
Plusieurs conditions sont posées pour que cet auteur accepte la
validité du procédé.
*
1. La volonté clairement exprimée par l'auteur du texte de
chiffrer son texte.
*
2. La preuve irréfutable que le procédé employé a bel et bien été
voulu par l'auteur du texte.
*
3. L'applicabilité du procédé sur un long texte.
*
4. Le texte déchiffré doit signifier quelquechose et être
logique.
*
Puisque je suis l'un de ces "siphonés" qui "trouvent n'importe
quoi" dans Nostradamus, je vais parler de ce que je connais, moi,
les textes de Nostradamus.
*
1. Nostradamus ne veut absolument pas que ses contemporains -- et
même les puissants de ce monde de 1555 à 1945 -- se rendent
compte que ses textes, tous ses textes, sont chiffrés. Alors, la
dernière chose qu'il fera, c'est de confirmer en des textes
parfaitement clairs qu'il a chiffré ses textes. La première
condition posée est impossible à satisfaire. Nostradamus ne l'a
jamais fait, et pour cause.
*
2. Deuxième condition : la preuve irréfutable de... bla, bla,
bla... Nostradamus ne fournira jamais de preuve irréfutable du
procédé qu'il a employé pour cacher sa prophétie car (voir numéro
1.) il ne veut même pas que l'on sache qu'il a chiffré ses
textes.
*
3. La troisième condition a l'air raisonnable, mais vu les deux
premières, elle aussi est impossible à satisfaire. Car
Nostradamus a bel et bien chiffré de très longs textes, employant
toujours la même méthode, mais puisqu'il n'a jamais dit qu'il
l'avait fait, alors... patatra ! La condition s'envole en fumée.
Elle n'est qu'un leurre.
*
4. La quatrième condition a, elle aussi, l'air très raisonnable.
Mais elle présuppose elle aussi les deux premières. Alors, même
si les textes déchiffrés sont très clairs, parfaitement logiques,
c'est peine perdue. Tant pis. Nostradamus n'avait qu'à obéir à
Arnold.
*
Pour ceux qui ne se laisseraient pas impressionner par des
conditions impossibles à satisfaire, je signale que Nostradamus
nous a dit de ses quatrains qu'il les avait rabotés obscurément.
Ce n'est pas une preuve irréfutable du procédé, mais Nostradamus
s'est permis de nous laisser plusieurs mots en petites capitales
(pour attirer l'attention) et qui sont tantôt des anagrammes,
tantôt des anagrammes hermétiques. Par exemple, CHYREN est
l'anagramme hermétique de HENRY + C.
Cordiales salutations de Toronto,
*
L'auteur de ce texte préférant ne plus dialoguer avec moi (c'est
son droit), je ne vais quand même pas laisser passer plusieurs
affirmations gratuites sans réagir.
*
Plusieurs conditions sont posées pour que cet auteur accepte la
validité du procédé.
*
1. La volonté clairement exprimée par l'auteur du texte de
chiffrer son texte.
*
2. La preuve irréfutable que le procédé employé a bel et bien été
voulu par l'auteur du texte.
*
3. L'applicabilité du procédé sur un long texte.
*
4. Le texte déchiffré doit signifier quelquechose et être
logique.
*
Puisque je suis l'un de ces "siphonés" qui "trouvent n'importe
quoi" dans Nostradamus, je vais parler de ce que je connais, moi,
les textes de Nostradamus.
*
1. Nostradamus ne veut absolument pas que ses contemporains -- et
même les puissants de ce monde de 1555 à 1945 -- se rendent
compte que ses textes, tous ses textes, sont chiffrés. Alors, la
dernière chose qu'il fera, c'est de confirmer en des textes
parfaitement clairs qu'il a chiffré ses textes. La première
condition posée est impossible à satisfaire. Nostradamus ne l'a
jamais fait, et pour cause.
*
2. Deuxième condition : la preuve irréfutable de... bla, bla,
bla... Nostradamus ne fournira jamais de preuve irréfutable du
procédé qu'il a employé pour cacher sa prophétie car (voir numéro
1.) il ne veut même pas que l'on sache qu'il a chiffré ses
textes.
*
3. La troisième condition a l'air raisonnable, mais vu les deux
premières, elle aussi est impossible à satisfaire. Car
Nostradamus a bel et bien chiffré de très longs textes, employant
toujours la même méthode, mais puisqu'il n'a jamais dit qu'il
l'avait fait, alors... patatra ! La condition s'envole en fumée.
Elle n'est qu'un leurre.
*
4. La quatrième condition a, elle aussi, l'air très raisonnable.
Mais elle présuppose elle aussi les deux premières. Alors, même
si les textes déchiffrés sont très clairs, parfaitement logiques,
c'est peine perdue. Tant pis. Nostradamus n'avait qu'à obéir à
Arnold.
*
Pour ceux qui ne se laisseraient pas impressionner par des
conditions impossibles à satisfaire, je signale que Nostradamus
nous a dit de ses quatrains qu'il les avait rabotés obscurément.
Ce n'est pas une preuve irréfutable du procédé, mais Nostradamus
s'est permis de nous laisser plusieurs mots en petites capitales
(pour attirer l'attention) et qui sont tantôt des anagrammes,
tantôt des anagrammes hermétiques. Par exemple, CHYREN est
l'anagramme hermétique de HENRY + C.
Cordiales salutations de Toronto,
Le samedi 16 septembre 2006 à 18:20:05, Claude Latremouille a écrit dans
fr.misc.cryptologie:
*
[...]
*Que diriez-vous de l'avis contraire ? Que j'ai toujours été
parfaitement conscient de ce que j'ai fait ? Que j'ai toujours
agi délibérément dans tout ce que j'ai trouvé/découvert/inventé ?
Ça ne m'étonne pas. Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
Exact. Mais il y a un petit bout d'histoire qui manque à votre
résumé. Pour rendre justice à ma démarche -- et si je ne le fais
pas moi-même, personne ici ne le fera -- il y a cette étude des
textes originaux, faite durant vingt-cinq ans, qui a précédé la
découverte du caractère chiffré des poèmes de Nostradamus. Bien
sûr, si vous êtes d'avis que ces textes originaux -- pas les
anagrammes -- ne veulent rien dire, ou encore veulent dire
n'importe quoi -- ce que j'ai pu apprendre de ces textes durant
ce quart de siècle n'a aucune valeur. Pas plus que les anagrammes
que j'ai pu en tirer.
Je me permets donc d'écrire clairement ce que j'ai cru comprendre
de vos interventions ici à ce sujet : Nostradamus n'était ni
voyant ni prophète, ses textes ne sont pas prophétiques et les
prétendues anagrammes hermétiques que l'on pense y trouver ne
sont pas plus prophétiques. Ai-je bien résumé votre pensée ?
Car, dès que l'on commence à y trouver des événements futurs, il
n'est pas possible d'affirmer que c'est le sens du quatrain qui a
aidé à en chercher les anagrammes, puisque ces anagrammes parlent
de choses que l'on ne connait alors pas.
Vous aviez donc à la fois raison et tort lorsque vous écriviez :
*Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*En réalité, la dernière chose à faire c'est de mélanger les
lettres, puisque Nostradamus (l'auteur du texte original) savait
lui aussi très bien ce qu'il faisait et savait donc qu'il devait
aider son décrypteur à découvrir les textes qu'il avait cachés.
Pas question, donc, de mélanger les lettres,
Ah, c'est embêtant pour faire des anagrammes, ça.
*
Pas vraiment. Si vous aviez réfléchi à la question, vous auriez
compris que, pour inspirer son décrypteur, Nostradamus devait
l'aider en employant des mots ou des expressions qui pourront le
mettre sur la piste du texte caché. Et pour bien voir ces mots ou
ces expressions, la dernière chose à faire, c'est de mélanger les
lettres du texte original avant de commencer le déchiffrement.
Et notre expert-en-tout va maintenant s'amuser à interpréter le
quatrain IX-65 :
*
-------------------- C E N T V R I E___I X. ------------------
----------------- (édition prétendue de 1568) ----------------
*
---------------------------- L X V. --------------------------
--------- Dedans le coing de luna viendra rendre, ------------
--------- Ou sera prins & mys en terre estrange, -------------
--------- Les fruitz immeurs seront à grand esclandre --------
--------- Grand vitupere à l'vn grande louange. --------------
*Tenez, on peut même interpréter ce quatrain comme une prédiction de
notre polémique actuelle. Regardez:
- Dedans le coing de luna viendra rendre,
En prenant un coin de luna (en mélangeant des morceaux du mot «luna»)
quelqu'un viendra rendre (donner un sens)
- Ou sera prins & mys en terre estrange,
Cela se produira en terre étrangère (vous habitez au Canada)
- Les fruitz immeurs seront à grand esclandre
Les fruits non mûrs (les résultats non convaincants) produiront un grand
esclandre (beaucoup de bruit, ce débat)
- Grand vitupere à l'vn grande louange.
Beaucoup de vitupérations (mes protestations) et une grande louange
(votre propre appréciation).
Quand on sollicite un texte, on lui fait dire ce qu'on veut.
*
Pas mal, votre interprétation ! Vous en souriez sans doute et
moi aussi, mais pas pour les mêmes motifs. Sans le vouloir, vous
êtes tombé sur une caractéristique des textes originaux de
Nostradamus, soit -- dans certains cas -- de porter sur plusieurs
sujets à la fois.
Et puisque vous vous êtes rendu compte que le grand esclandre et
la vitupération des deux derniers vers n'avaient rien à voir à
l'alunissage des Américains en terre étrange des deux premiers,
vous avez changé de sujet et avez parlé de moi. Et le plus drôle,
c'est que vous avez raison. En page 410 du livre qui contient le
déchiffrement des quatrains de Nostradamus, l'on trouve ceci :
*
(première version)
--------- Le bien Grand U S enverra dedans la Lune -----------
--------- le très gros missyle au nom de Saturne -------------
--------- tirant mesme sur la Lune sans erreur des Filz ------
--------- reuenant vivans sur le Grand Océan. ----------------
*
(seconde version)
--------- Avant l'erreur si indigne de l'Année Dix -----------
--------- Sept, ma très digne prose sera parmy nous ----------
--------- dans le gros liure de mon Claude, nostre Paris -----
--------- vitupérant alors de la rude Géhenne. ---------------
*
Sans le vouloir, vous avez donc bien compris que la fin du
quatrain faisait obscurément allusion à ce dont parle la seconde
version ci-haut.
Vous sous-estimez énormément ce que l'on peut faire avec un ordinateur
et un peu de temps libre...
*
Là encore, vous avez raté une belle occasion de vous taire car,
si vous aviez réfléchi à la question, vous vous seriez rendu
compte que l'informatique est impuissante face à l'anagramme
hermétique. Un autre expert-en-tout (il était physicien, celui-
là) avait prétendu récemment le contraire dans un autre forum et
au bout de plusieurs articles, il avait finalement compris
pourquoi. Si la question vous intéresse vraiment au lieu de
constituer un exutoire à vos croyances, je vous réfère au groupe
francom.esoterisme
*Quant au nombre possible de permutations de lettres dans un vers
complet, il est en effet astronomique. Peut-être ne vous êtes-
vous pas rendu compte que ce nombre est tout aussi élevé dans
l'hypothèse où un texte est chiffré que dans celle où il ne l'est
pas. Le nombre des permutations possibles ne règle donc pas la
question de savoir si le texte est chiffré ou pas.
Tout à fait. Ce qui me laisse penser qu'il ne l'est pas.
*
Ce qui me laisse penser que vous n'avez pas réfléchi à ce que
vous venez d'écrire car, si vous l'aviez fait, vous vous seriez
rendu compte que le nombre des permutations ne permet pas de
conclure ni dans un sens ni dans l'autre. S'il permettait la
conclusion que vous tirez, aucun chiffrement de ce type n'aurait
jamais existé, vu que le nombre des permutations possibles est
astronomique.
Comme l'écrivait quelqu'un d'autre, c'est le contexte qui permet
peut-être de se rendre compte qu'un texte puisse être chiffré.
*
Dans le cas qui nous occupe (le quatrain IX-65), d'autres auteurs
avaient cru reconnaître une vague allusion de Nostradamus à la
venue de l'Homme sur la Lune en 1969 et j'ai voulu vérifier si
leur hypothèse pouvait se confirmer dans un texte déchiffré.
Et comme le nombre de possibilités est astronomique, on trouve forcément
ce que l'on cherche. (Combien de fois l'ai-je répété?)
*
Vous le répétez ici. Et moi, je pose de nouveau la question : si
l'on trouve forcément ce que l'on cherche, comme vous l'écrivez,
comment aurais-je pu chercher les circonstances de la destruction
involontaire de Paris, le dimanche 13 août 2017 à 3h53 du matin,
si j'ignorais tout de cette histoire avant de commencer le
déchiffrement ?
Et au cas où vous vous seriez posé la question, non, je ne savais
pas ce que je trouverais dans ce texte déchiffré.
Vous venez de dire le contraire dans le paragraphe précédent!
*
Si vous aviez réfléchi... (bon, ça va, vous avez amplement
démontré que vous ne savez réfléchir avant d'écrire). Le texte
déchiffré, les deux textes déchiffrés ci-haut, j'ignorais ce
qu'ils étaient avant de les trouver. Est-ce plus clair ?
Et en faisant
la première anagramme, j'ignorais ce que la seconde me
réserverait et ainsi de suite pour la troisième et la quatrième.
Pour la énième fois, il y a des milliers de traductions possibles, et
vous partiez avec l'idée préconçue de l'homme dans la lune.
*
L'idée post-conçue, vu que je me suis inspiré des deux premiers
vers pour la première version.
*
Et s'il y a des milliers de traductions possibles, il vous serait
sans doute facile d'en pondre une, une seule, en français aussi
élégant que celles que je vous ai offertes, non ?
Mon expérience
en la matière (et elle est considérable) est que l'on peut écrire
n'importe quoi à condition de l'écrire n'importe comment (à
preuve vos trois versions du premier vers
*
Anniversaire donne le gland du cèdre
De la cendre du vigneron néerlandais
Dard de vigneron néerlandais enculé)
*
Comme je vous le disais (moi aussi, je sais répéter), que voilà
de formidables prophéties !
J'élimine Cléopâtre et Sarkozy du débat car cet article est déjà
trop long. Au fait "terre estrange" ne signifie pas
nécessairement terre étrangère, car Nostradamus a suffisamment de
vocabulaire pour distinguer entre "estrangier" et "estrange". Et
la lune est une terre bien étrange.
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Permutations, permutations ! Quant à mon goût, lorsque vous
serez revenu de vos émotions, vous aurez sans doute envie de
m'expliquer pourquoi il aurait été "à mon goût" de découvrir la
destruction involontaire de Paris dans les textes cachés de
Nostradamus.
On parlait de la conquête de la Lune, là, pas de Paris. Au fait, Paris a
déjà été détruite en 2000 par la chute de la station Mir. Demandez à
Paco Rabanne, c'est que Nostradamus avait prédit. Paco Rabanne a eu son
heure de gloire quand il l'a annoncé, c'est une motivation possible.
*
Mauvais journaliste en plus, monsieur-sait-tout ! Paris a en
effet été détruit par Paco Rabanne le 11 août 1999, lors de
Le samedi 16 septembre 2006 à 18:20:05, Claude Latremouille a écrit dans
fr.misc.cryptologie:
*
[...]
*
Que diriez-vous de l'avis contraire ? Que j'ai toujours été
parfaitement conscient de ce que j'ai fait ? Que j'ai toujours
agi délibérément dans tout ce que j'ai trouvé/découvert/inventé ?
Ça ne m'étonne pas. Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
Exact. Mais il y a un petit bout d'histoire qui manque à votre
résumé. Pour rendre justice à ma démarche -- et si je ne le fais
pas moi-même, personne ici ne le fera -- il y a cette étude des
textes originaux, faite durant vingt-cinq ans, qui a précédé la
découverte du caractère chiffré des poèmes de Nostradamus. Bien
sûr, si vous êtes d'avis que ces textes originaux -- pas les
anagrammes -- ne veulent rien dire, ou encore veulent dire
n'importe quoi -- ce que j'ai pu apprendre de ces textes durant
ce quart de siècle n'a aucune valeur. Pas plus que les anagrammes
que j'ai pu en tirer.
Je me permets donc d'écrire clairement ce que j'ai cru comprendre
de vos interventions ici à ce sujet : Nostradamus n'était ni
voyant ni prophète, ses textes ne sont pas prophétiques et les
prétendues anagrammes hermétiques que l'on pense y trouver ne
sont pas plus prophétiques. Ai-je bien résumé votre pensée ?
Car, dès que l'on commence à y trouver des événements futurs, il
n'est pas possible d'affirmer que c'est le sens du quatrain qui a
aidé à en chercher les anagrammes, puisque ces anagrammes parlent
de choses que l'on ne connait alors pas.
Vous aviez donc à la fois raison et tort lorsque vous écriviez :
*
Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
En réalité, la dernière chose à faire c'est de mélanger les
lettres, puisque Nostradamus (l'auteur du texte original) savait
lui aussi très bien ce qu'il faisait et savait donc qu'il devait
aider son décrypteur à découvrir les textes qu'il avait cachés.
Pas question, donc, de mélanger les lettres,
Ah, c'est embêtant pour faire des anagrammes, ça.
*
Pas vraiment. Si vous aviez réfléchi à la question, vous auriez
compris que, pour inspirer son décrypteur, Nostradamus devait
l'aider en employant des mots ou des expressions qui pourront le
mettre sur la piste du texte caché. Et pour bien voir ces mots ou
ces expressions, la dernière chose à faire, c'est de mélanger les
lettres du texte original avant de commencer le déchiffrement.
Et notre expert-en-tout va maintenant s'amuser à interpréter le
quatrain IX-65 :
*
-------------------- C E N T V R I E___I X. ------------------
----------------- (édition prétendue de 1568) ----------------
*
---------------------------- L X V. --------------------------
--------- Dedans le coing de luna viendra rendre, ------------
--------- Ou sera prins & mys en terre estrange, -------------
--------- Les fruitz immeurs seront à grand esclandre --------
--------- Grand vitupere à l'vn grande louange. --------------
*
Tenez, on peut même interpréter ce quatrain comme une prédiction de
notre polémique actuelle. Regardez:
- Dedans le coing de luna viendra rendre,
En prenant un coin de luna (en mélangeant des morceaux du mot «luna»)
quelqu'un viendra rendre (donner un sens)
- Ou sera prins & mys en terre estrange,
Cela se produira en terre étrangère (vous habitez au Canada)
- Les fruitz immeurs seront à grand esclandre
Les fruits non mûrs (les résultats non convaincants) produiront un grand
esclandre (beaucoup de bruit, ce débat)
- Grand vitupere à l'vn grande louange.
Beaucoup de vitupérations (mes protestations) et une grande louange
(votre propre appréciation).
Quand on sollicite un texte, on lui fait dire ce qu'on veut.
*
Pas mal, votre interprétation ! Vous en souriez sans doute et
moi aussi, mais pas pour les mêmes motifs. Sans le vouloir, vous
êtes tombé sur une caractéristique des textes originaux de
Nostradamus, soit -- dans certains cas -- de porter sur plusieurs
sujets à la fois.
Et puisque vous vous êtes rendu compte que le grand esclandre et
la vitupération des deux derniers vers n'avaient rien à voir à
l'alunissage des Américains en terre étrange des deux premiers,
vous avez changé de sujet et avez parlé de moi. Et le plus drôle,
c'est que vous avez raison. En page 410 du livre qui contient le
déchiffrement des quatrains de Nostradamus, l'on trouve ceci :
*
(première version)
--------- Le bien Grand U S enverra dedans la Lune -----------
--------- le très gros missyle au nom de Saturne -------------
--------- tirant mesme sur la Lune sans erreur des Filz ------
--------- reuenant vivans sur le Grand Océan. ----------------
*
(seconde version)
--------- Avant l'erreur si indigne de l'Année Dix -----------
--------- Sept, ma très digne prose sera parmy nous ----------
--------- dans le gros liure de mon Claude, nostre Paris -----
--------- vitupérant alors de la rude Géhenne. ---------------
*
Sans le vouloir, vous avez donc bien compris que la fin du
quatrain faisait obscurément allusion à ce dont parle la seconde
version ci-haut.
Vous sous-estimez énormément ce que l'on peut faire avec un ordinateur
et un peu de temps libre...
*
Là encore, vous avez raté une belle occasion de vous taire car,
si vous aviez réfléchi à la question, vous vous seriez rendu
compte que l'informatique est impuissante face à l'anagramme
hermétique. Un autre expert-en-tout (il était physicien, celui-
là) avait prétendu récemment le contraire dans un autre forum et
au bout de plusieurs articles, il avait finalement compris
pourquoi. Si la question vous intéresse vraiment au lieu de
constituer un exutoire à vos croyances, je vous réfère au groupe
francom.esoterisme
*
Quant au nombre possible de permutations de lettres dans un vers
complet, il est en effet astronomique. Peut-être ne vous êtes-
vous pas rendu compte que ce nombre est tout aussi élevé dans
l'hypothèse où un texte est chiffré que dans celle où il ne l'est
pas. Le nombre des permutations possibles ne règle donc pas la
question de savoir si le texte est chiffré ou pas.
Tout à fait. Ce qui me laisse penser qu'il ne l'est pas.
*
Ce qui me laisse penser que vous n'avez pas réfléchi à ce que
vous venez d'écrire car, si vous l'aviez fait, vous vous seriez
rendu compte que le nombre des permutations ne permet pas de
conclure ni dans un sens ni dans l'autre. S'il permettait la
conclusion que vous tirez, aucun chiffrement de ce type n'aurait
jamais existé, vu que le nombre des permutations possibles est
astronomique.
Comme l'écrivait quelqu'un d'autre, c'est le contexte qui permet
peut-être de se rendre compte qu'un texte puisse être chiffré.
*
Dans le cas qui nous occupe (le quatrain IX-65), d'autres auteurs
avaient cru reconnaître une vague allusion de Nostradamus à la
venue de l'Homme sur la Lune en 1969 et j'ai voulu vérifier si
leur hypothèse pouvait se confirmer dans un texte déchiffré.
Et comme le nombre de possibilités est astronomique, on trouve forcément
ce que l'on cherche. (Combien de fois l'ai-je répété?)
*
Vous le répétez ici. Et moi, je pose de nouveau la question : si
l'on trouve forcément ce que l'on cherche, comme vous l'écrivez,
comment aurais-je pu chercher les circonstances de la destruction
involontaire de Paris, le dimanche 13 août 2017 à 3h53 du matin,
si j'ignorais tout de cette histoire avant de commencer le
déchiffrement ?
Et au cas où vous vous seriez posé la question, non, je ne savais
pas ce que je trouverais dans ce texte déchiffré.
Vous venez de dire le contraire dans le paragraphe précédent!
*
Si vous aviez réfléchi... (bon, ça va, vous avez amplement
démontré que vous ne savez réfléchir avant d'écrire). Le texte
déchiffré, les deux textes déchiffrés ci-haut, j'ignorais ce
qu'ils étaient avant de les trouver. Est-ce plus clair ?
Et en faisant
la première anagramme, j'ignorais ce que la seconde me
réserverait et ainsi de suite pour la troisième et la quatrième.
Pour la énième fois, il y a des milliers de traductions possibles, et
vous partiez avec l'idée préconçue de l'homme dans la lune.
*
L'idée post-conçue, vu que je me suis inspiré des deux premiers
vers pour la première version.
*
Et s'il y a des milliers de traductions possibles, il vous serait
sans doute facile d'en pondre une, une seule, en français aussi
élégant que celles que je vous ai offertes, non ?
Mon expérience
en la matière (et elle est considérable) est que l'on peut écrire
n'importe quoi à condition de l'écrire n'importe comment (à
preuve vos trois versions du premier vers
*
Anniversaire donne le gland du cèdre
De la cendre du vigneron néerlandais
Dard de vigneron néerlandais enculé)
*
Comme je vous le disais (moi aussi, je sais répéter), que voilà
de formidables prophéties !
J'élimine Cléopâtre et Sarkozy du débat car cet article est déjà
trop long. Au fait "terre estrange" ne signifie pas
nécessairement terre étrangère, car Nostradamus a suffisamment de
vocabulaire pour distinguer entre "estrangier" et "estrange". Et
la lune est une terre bien étrange.
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Permutations, permutations ! Quant à mon goût, lorsque vous
serez revenu de vos émotions, vous aurez sans doute envie de
m'expliquer pourquoi il aurait été "à mon goût" de découvrir la
destruction involontaire de Paris dans les textes cachés de
Nostradamus.
On parlait de la conquête de la Lune, là, pas de Paris. Au fait, Paris a
déjà été détruite en 2000 par la chute de la station Mir. Demandez à
Paco Rabanne, c'est que Nostradamus avait prédit. Paco Rabanne a eu son
heure de gloire quand il l'a annoncé, c'est une motivation possible.
*
Mauvais journaliste en plus, monsieur-sait-tout ! Paris a en
effet été détruit par Paco Rabanne le 11 août 1999, lors de
Le samedi 16 septembre 2006 à 18:20:05, Claude Latremouille a écrit dans
fr.misc.cryptologie:
*
[...]
*Que diriez-vous de l'avis contraire ? Que j'ai toujours été
parfaitement conscient de ce que j'ai fait ? Que j'ai toujours
agi délibérément dans tout ce que j'ai trouvé/découvert/inventé ?
Ça ne m'étonne pas. Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*
Exact. Mais il y a un petit bout d'histoire qui manque à votre
résumé. Pour rendre justice à ma démarche -- et si je ne le fais
pas moi-même, personne ici ne le fera -- il y a cette étude des
textes originaux, faite durant vingt-cinq ans, qui a précédé la
découverte du caractère chiffré des poèmes de Nostradamus. Bien
sûr, si vous êtes d'avis que ces textes originaux -- pas les
anagrammes -- ne veulent rien dire, ou encore veulent dire
n'importe quoi -- ce que j'ai pu apprendre de ces textes durant
ce quart de siècle n'a aucune valeur. Pas plus que les anagrammes
que j'ai pu en tirer.
Je me permets donc d'écrire clairement ce que j'ai cru comprendre
de vos interventions ici à ce sujet : Nostradamus n'était ni
voyant ni prophète, ses textes ne sont pas prophétiques et les
prétendues anagrammes hermétiques que l'on pense y trouver ne
sont pas plus prophétiques. Ai-je bien résumé votre pensée ?
Car, dès que l'on commence à y trouver des événements futurs, il
n'est pas possible d'affirmer que c'est le sens du quatrain qui a
aidé à en chercher les anagrammes, puisque ces anagrammes parlent
de choses que l'on ne connait alors pas.
Vous aviez donc à la fois raison et tort lorsque vous écriviez :
*Vous avez donc choisi le sens du quatrain avant de
chercher des anagrammes. Cela oriente forcément votre travail.
*En réalité, la dernière chose à faire c'est de mélanger les
lettres, puisque Nostradamus (l'auteur du texte original) savait
lui aussi très bien ce qu'il faisait et savait donc qu'il devait
aider son décrypteur à découvrir les textes qu'il avait cachés.
Pas question, donc, de mélanger les lettres,
Ah, c'est embêtant pour faire des anagrammes, ça.
*
Pas vraiment. Si vous aviez réfléchi à la question, vous auriez
compris que, pour inspirer son décrypteur, Nostradamus devait
l'aider en employant des mots ou des expressions qui pourront le
mettre sur la piste du texte caché. Et pour bien voir ces mots ou
ces expressions, la dernière chose à faire, c'est de mélanger les
lettres du texte original avant de commencer le déchiffrement.
Et notre expert-en-tout va maintenant s'amuser à interpréter le
quatrain IX-65 :
*
-------------------- C E N T V R I E___I X. ------------------
----------------- (édition prétendue de 1568) ----------------
*
---------------------------- L X V. --------------------------
--------- Dedans le coing de luna viendra rendre, ------------
--------- Ou sera prins & mys en terre estrange, -------------
--------- Les fruitz immeurs seront à grand esclandre --------
--------- Grand vitupere à l'vn grande louange. --------------
*Tenez, on peut même interpréter ce quatrain comme une prédiction de
notre polémique actuelle. Regardez:
- Dedans le coing de luna viendra rendre,
En prenant un coin de luna (en mélangeant des morceaux du mot «luna»)
quelqu'un viendra rendre (donner un sens)
- Ou sera prins & mys en terre estrange,
Cela se produira en terre étrangère (vous habitez au Canada)
- Les fruitz immeurs seront à grand esclandre
Les fruits non mûrs (les résultats non convaincants) produiront un grand
esclandre (beaucoup de bruit, ce débat)
- Grand vitupere à l'vn grande louange.
Beaucoup de vitupérations (mes protestations) et une grande louange
(votre propre appréciation).
Quand on sollicite un texte, on lui fait dire ce qu'on veut.
*
Pas mal, votre interprétation ! Vous en souriez sans doute et
moi aussi, mais pas pour les mêmes motifs. Sans le vouloir, vous
êtes tombé sur une caractéristique des textes originaux de
Nostradamus, soit -- dans certains cas -- de porter sur plusieurs
sujets à la fois.
Et puisque vous vous êtes rendu compte que le grand esclandre et
la vitupération des deux derniers vers n'avaient rien à voir à
l'alunissage des Américains en terre étrange des deux premiers,
vous avez changé de sujet et avez parlé de moi. Et le plus drôle,
c'est que vous avez raison. En page 410 du livre qui contient le
déchiffrement des quatrains de Nostradamus, l'on trouve ceci :
*
(première version)
--------- Le bien Grand U S enverra dedans la Lune -----------
--------- le très gros missyle au nom de Saturne -------------
--------- tirant mesme sur la Lune sans erreur des Filz ------
--------- reuenant vivans sur le Grand Océan. ----------------
*
(seconde version)
--------- Avant l'erreur si indigne de l'Année Dix -----------
--------- Sept, ma très digne prose sera parmy nous ----------
--------- dans le gros liure de mon Claude, nostre Paris -----
--------- vitupérant alors de la rude Géhenne. ---------------
*
Sans le vouloir, vous avez donc bien compris que la fin du
quatrain faisait obscurément allusion à ce dont parle la seconde
version ci-haut.
Vous sous-estimez énormément ce que l'on peut faire avec un ordinateur
et un peu de temps libre...
*
Là encore, vous avez raté une belle occasion de vous taire car,
si vous aviez réfléchi à la question, vous vous seriez rendu
compte que l'informatique est impuissante face à l'anagramme
hermétique. Un autre expert-en-tout (il était physicien, celui-
là) avait prétendu récemment le contraire dans un autre forum et
au bout de plusieurs articles, il avait finalement compris
pourquoi. Si la question vous intéresse vraiment au lieu de
constituer un exutoire à vos croyances, je vous réfère au groupe
francom.esoterisme
*Quant au nombre possible de permutations de lettres dans un vers
complet, il est en effet astronomique. Peut-être ne vous êtes-
vous pas rendu compte que ce nombre est tout aussi élevé dans
l'hypothèse où un texte est chiffré que dans celle où il ne l'est
pas. Le nombre des permutations possibles ne règle donc pas la
question de savoir si le texte est chiffré ou pas.
Tout à fait. Ce qui me laisse penser qu'il ne l'est pas.
*
Ce qui me laisse penser que vous n'avez pas réfléchi à ce que
vous venez d'écrire car, si vous l'aviez fait, vous vous seriez
rendu compte que le nombre des permutations ne permet pas de
conclure ni dans un sens ni dans l'autre. S'il permettait la
conclusion que vous tirez, aucun chiffrement de ce type n'aurait
jamais existé, vu que le nombre des permutations possibles est
astronomique.
Comme l'écrivait quelqu'un d'autre, c'est le contexte qui permet
peut-être de se rendre compte qu'un texte puisse être chiffré.
*
Dans le cas qui nous occupe (le quatrain IX-65), d'autres auteurs
avaient cru reconnaître une vague allusion de Nostradamus à la
venue de l'Homme sur la Lune en 1969 et j'ai voulu vérifier si
leur hypothèse pouvait se confirmer dans un texte déchiffré.
Et comme le nombre de possibilités est astronomique, on trouve forcément
ce que l'on cherche. (Combien de fois l'ai-je répété?)
*
Vous le répétez ici. Et moi, je pose de nouveau la question : si
l'on trouve forcément ce que l'on cherche, comme vous l'écrivez,
comment aurais-je pu chercher les circonstances de la destruction
involontaire de Paris, le dimanche 13 août 2017 à 3h53 du matin,
si j'ignorais tout de cette histoire avant de commencer le
déchiffrement ?
Et au cas où vous vous seriez posé la question, non, je ne savais
pas ce que je trouverais dans ce texte déchiffré.
Vous venez de dire le contraire dans le paragraphe précédent!
*
Si vous aviez réfléchi... (bon, ça va, vous avez amplement
démontré que vous ne savez réfléchir avant d'écrire). Le texte
déchiffré, les deux textes déchiffrés ci-haut, j'ignorais ce
qu'ils étaient avant de les trouver. Est-ce plus clair ?
Et en faisant
la première anagramme, j'ignorais ce que la seconde me
réserverait et ainsi de suite pour la troisième et la quatrième.
Pour la énième fois, il y a des milliers de traductions possibles, et
vous partiez avec l'idée préconçue de l'homme dans la lune.
*
L'idée post-conçue, vu que je me suis inspiré des deux premiers
vers pour la première version.
*
Et s'il y a des milliers de traductions possibles, il vous serait
sans doute facile d'en pondre une, une seule, en français aussi
élégant que celles que je vous ai offertes, non ?
Mon expérience
en la matière (et elle est considérable) est que l'on peut écrire
n'importe quoi à condition de l'écrire n'importe comment (à
preuve vos trois versions du premier vers
*
Anniversaire donne le gland du cèdre
De la cendre du vigneron néerlandais
Dard de vigneron néerlandais enculé)
*
Comme je vous le disais (moi aussi, je sais répéter), que voilà
de formidables prophéties !
J'élimine Cléopâtre et Sarkozy du débat car cet article est déjà
trop long. Au fait "terre estrange" ne signifie pas
nécessairement terre étrangère, car Nostradamus a suffisamment de
vocabulaire pour distinguer entre "estrangier" et "estrange". Et
la lune est une terre bien étrange.
Ou par celui qui a choisi une traduction à son goût parmi des milliers
de combinaisons à sa disposition...
*
Permutations, permutations ! Quant à mon goût, lorsque vous
serez revenu de vos émotions, vous aurez sans doute envie de
m'expliquer pourquoi il aurait été "à mon goût" de découvrir la
destruction involontaire de Paris dans les textes cachés de
Nostradamus.
On parlait de la conquête de la Lune, là, pas de Paris. Au fait, Paris a
déjà été détruite en 2000 par la chute de la station Mir. Demandez à
Paco Rabanne, c'est que Nostradamus avait prédit. Paco Rabanne a eu son
heure de gloire quand il l'a annoncé, c'est une motivation possible.
*
Mauvais journaliste en plus, monsieur-sait-tout ! Paris a en
effet été détruit par Paco Rabanne le 11 août 1999, lors de
Je ne suis pas un mathématicien, je l'ai déjà dit, mais je connais
le disque. Le second link que tu cites n'a aucune valeur à mon avis
car : 1)- le "sens de lecture" est erroné. Il a été prouvé de
façon indubitable, à partir des faits épigraphiques, que le texte
est à lire de l'extérieur vers le centre 2)- le choix de "paquet de
4 signes" est totalement arbitraire.
N'étant pas statisticien, je ne sais pas les répercussions que ceci
peut avoir sur les "chaînes de Markov". Mais il me semble évident que
si on lit du français à l'envers, et en coupant les mots toutes les 4
lettres, ça doit changer passablement la statistique en ce qui
concerne la fréquence du premier, du second, du troisième, etc. signe
d'un mot, non ? (Avis, je le répète, d'un non-mathématicien. Mais
j'aimerais beaucoup qu'un mathématicien m'explique pourquoi je me
trompe... si je me trompe!). Alors, ta conclusion sur
l'"irréductibilité", ça me laisse songeur...
grapheus
Je ne suis pas un mathématicien, je l'ai déjà dit, mais je connais
le disque. Le second link que tu cites n'a aucune valeur à mon avis
car : 1)- le "sens de lecture" est erroné. Il a été prouvé de
façon indubitable, à partir des faits épigraphiques, que le texte
est à lire de l'extérieur vers le centre 2)- le choix de "paquet de
4 signes" est totalement arbitraire.
N'étant pas statisticien, je ne sais pas les répercussions que ceci
peut avoir sur les "chaînes de Markov". Mais il me semble évident que
si on lit du français à l'envers, et en coupant les mots toutes les 4
lettres, ça doit changer passablement la statistique en ce qui
concerne la fréquence du premier, du second, du troisième, etc. signe
d'un mot, non ? (Avis, je le répète, d'un non-mathématicien. Mais
j'aimerais beaucoup qu'un mathématicien m'explique pourquoi je me
trompe... si je me trompe!). Alors, ta conclusion sur
l'"irréductibilité", ça me laisse songeur...
grapheus
Je ne suis pas un mathématicien, je l'ai déjà dit, mais je connais
le disque. Le second link que tu cites n'a aucune valeur à mon avis
car : 1)- le "sens de lecture" est erroné. Il a été prouvé de
façon indubitable, à partir des faits épigraphiques, que le texte
est à lire de l'extérieur vers le centre 2)- le choix de "paquet de
4 signes" est totalement arbitraire.
N'étant pas statisticien, je ne sais pas les répercussions que ceci
peut avoir sur les "chaînes de Markov". Mais il me semble évident que
si on lit du français à l'envers, et en coupant les mots toutes les 4
lettres, ça doit changer passablement la statistique en ce qui
concerne la fréquence du premier, du second, du troisième, etc. signe
d'un mot, non ? (Avis, je le répète, d'un non-mathématicien. Mais
j'aimerais beaucoup qu'un mathématicien m'explique pourquoi je me
trompe... si je me trompe!). Alors, ta conclusion sur
l'"irréductibilité", ça me laisse songeur...
grapheus
1. Nostradamus ne veut absolument pas que ses contemporains -- et
même les puissants de ce monde de 1555 à 1945 -- se rendent
compte que ses textes, tous ses textes, sont chiffrés. Alors, la
dernière chose qu'il fera, c'est de confirmer en des textes
parfaitement clairs qu'il a chiffré ses textes. La première
condition posée est impossible à satisfaire. Nostradamus ne l'a
jamais fait, et pour cause.
1. Nostradamus ne veut absolument pas que ses contemporains -- et
même les puissants de ce monde de 1555 à 1945 -- se rendent
compte que ses textes, tous ses textes, sont chiffrés. Alors, la
dernière chose qu'il fera, c'est de confirmer en des textes
parfaitement clairs qu'il a chiffré ses textes. La première
condition posée est impossible à satisfaire. Nostradamus ne l'a
jamais fait, et pour cause.
1. Nostradamus ne veut absolument pas que ses contemporains -- et
même les puissants de ce monde de 1555 à 1945 -- se rendent
compte que ses textes, tous ses textes, sont chiffrés. Alors, la
dernière chose qu'il fera, c'est de confirmer en des textes
parfaitement clairs qu'il a chiffré ses textes. La première
condition posée est impossible à satisfaire. Nostradamus ne l'a
jamais fait, et pour cause.