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Petit problème d'utilisation de DxO

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GhostRaider
J'ai publié hier sur frp la photo suivante dont j'étais très fier :
http://www.cjoint.com/14nv/DKErqV8IPh9_d7000_16164_dxo-002.jpg

En effet, quand on voit l'original, il y avait de quoi, non ?
http://www.cjoint.com/data/0LburnJV3A2_d7000_16164.jpg
Attention : 6MO
Il s'agit d'un geai des chênes qui, comme chacun sait, est assez
difficile à coincer.
Je l'ai donc pris sans avoir eu le temps de rien préparer et si la photo
est sombre, la tête est nette, ce qui est le principal.

Et comme on me reproche de partout et d'ailleurs de me limiter
scandaleusement à Picasa pour "améliorer" (sic) mes photos, j'ai décidé
de me lancer avec DxO 8 (gratuit) qui, j'en étais certain, allait me
faire rejoindre le peloton de tête des retoucheurs de céans.

Mais patatras, j'ai recueilli des commentaires un peu douteux sur, d'une
part le liseré blanc, que j'assume car il provient surtout d'une ultime
accentuation Picasesque (je n'ai pas pu m'en empêcher) et d'autre part
sur l'aspect comateux de la grosse branche floue du haut dont le flou
des bords est dédoublé. Ce défaut n'est pas présent sur l'original mais
est bien présent sur la photo DxO-isée.

Il semble bien que ce soit la fonction "Smart Lighting" de DxO,
peut-être utilisée avec un peu trop d'enthousiasme, qui en soit responsable.

Qu'en pensez-vous ?

10 réponses

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Charles Vassallo
GhostRaider a écrit :
Or, qui est le mieux placé pour retraiter un RAW en JPG sinon le
constructeur ?




Ça fait plusieurs fois que tu professes cette contre-vérité. Je te
rappelle mon dernier exemple
http://www.cjoint.com/14dc/DLimxVyJtRd_comparaison.jpg
A gauche c'est le JPEG brut d'appareil, traité par Olympus (réputé pour
la qualité de ses JPEG, par l'ensemble de la presse spécialisée et
compétente)

charles
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GhostRaider
Le 10/12/2014 15:49, Charles Vassallo a écrit :
GhostRaider a écrit :
Or, qui est le mieux placé pour retraiter un RAW en JPG sinon le
constructeur ?



Ça fait plusieurs fois que tu professes cette contre-vérité. Je te
rappelle mon dernier exemple
http://www.cjoint.com/14dc/DLimxVyJtRd_comparaison.jpg
A gauche c'est le JPEG brut d'appareil, traité par Olympus (réputé pour
la qualité de ses JPEG, par l'ensemble de la presse spécialisée et
compétente)



Pardon de n'avoir pas été clair.

Je voulais dire :
- retraitement du "RAW" à la volée dans l'APN quand celui-ci transforme
la matrice brute (que j'ai indûment qualifiée de RAW), en JPG,
et
- retraitement du RAW en JPG par un logiciel tiers sur un ordinateur.

Je pensais dans ma candeur naïve que le constructeur était mieux placé
qu'un éditeur de logiciel pour interpréter la matrice de ses APN,
d'autant plus que Nikon ne donne pas toutes les caractéristiques de ses
RAW, même si cette limitation est confinée, comme tu le dis, à la
balance des blancs.
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benoit
Charles Vassallo wrote:

GhostRaider a écrit :
> Or, qui est le mieux placé pour retraiter un RAW en JPG sinon le
> constructeur ?


Ça fait plusieurs fois que tu professes cette contre-vérité. Je te
rappelle mon dernier exemple
http://www.cjoint.com/14dc/DLimxVyJtRd_comparaison.jpg
A gauche c'est le JPEG brut d'appareil, traité par Olympus (réputé pour
la qualité de ses JPEG, par l'ensemble de la presse spécialisée et
compétente)



Revue et « corrigée » :

(copie d'écran de ton image ouverte dans Lightroom)
<http://www.cjoint.com/14dc/DLkqUPC7jJ3_capture_d_ecran_2014-12-10_a_16.38.17.jpg>

Ce qui tend à démontrer le problème de la version jpeg-only, s'il
n'y a plus assez d'infos, la zone est foutue. Et la photo aussi, ou tout
du moins elle restera moins bonne que prévue.

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
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jdd
Le 10/12/2014 15:49, Charles Vassallo a écrit :
GhostRaider a écrit :
Or, qui est le mieux placé pour retraiter un RAW en JPG sinon le
constructeur ?




Ça fait plusieurs fois que tu professes cette contre-vérité. Je te
rappelle mon dernier exemple
http://www.cjoint.com/14dc/DLimxVyJtRd_comparaison.jpg
A gauche c'est le JPEG brut d'appareil, traité par Olympus (réputé pour
la qualité de ses JPEG, par l'ensemble de la presse spécialisée et
compétente)



et le raw est la valeur par défaut à l'ouverture de l'image?

jdd
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jdd
Le 10/12/2014 15:49, Charles Vassallo a écrit :

Aucun n'ayant les mêmes options par défaut dans l'extraction d'une image
à partir des données RAW, pourquoi voudrais-tu qu'ils conduisent tous
aux mêmes résultats ?



c'est bien la preuve qu'un logiciel raw n'est pas forcément meilleur que
l'appareil...

jdd
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GhostRaider
Le 10/12/2014 15:49, Charles Vassallo a écrit :
GhostRaider a écrit :

Les RAW sont déjà compressés dans l'APN. Comment ?
Comment sont-ils décompressés puis interprétés par les logiciels ?



Seul Nikon se permet ça (a-t-on idée, aussi, de faire des capteurs aussi
gros ?).



Il ne semble pas être le seul :
http://cpn.canon-europe.com/content/education/infobank/image_compression/lossless_and_lossy_compression.do

"File sizes
You can set four resolutions and two compression levels on the EOS-1D
Mark II and EOS-1Ds Mark II, giving five different file sizes.
EOS-1D Mark II N
Image Pixels Compression File size
RAW 3504 x 2336 lossless 7.9Mb "
Or : 3504 x 2336 x 3 = 24 556 032
Même si on limite à 2 le nombre de couleurs, la troisième en étant
déduite, on est loin du compte.

Aucun mystère : tous les logiciels décompriment de la même
façon. Nikon propose aussi de comprimer plus fort, mais avec des pertes
comme en jpeg, mais personne n'est forcé d'utiliser ça.

Quand on regarde un RAW avec plusieurs logiciels, on voit de subtiles
différences.



Aucun n'ayant les mêmes options par défaut dans l'extraction d'une image
à partir des données RAW, pourquoi voudrais-tu qu'ils conduisent tous
aux mêmes résultats ?



Ben, pourquoi y a-t-il plusieurs options alors que le RAW, par essence,
restitue exactement ce que le capteur a reçu (après application de la
matrice de Bayer, et autres joyeusetés, of course).
Mais au fond, cela a-t-il une quelconque importance puisqu'à partir du
moment où on retraite le RAW, qui est affiché comme un JPG d'ailleurs,
avec une profondeur de 8 bits et non 12 ou 14, ce qu'on voit sera le JPG
qui en découlera ?
C'est une question que je me pose.

Et je me pose toujours la même question : à partir du moment où on
travaille sur une image en 8 bits, comment peut-on en extraire des
nuances que seuls le 12 ou le 14 bits permettraient de voir ?

On sait aussi que Nikon ne divulgue pas toutes les caractéristiques de
ses NEF.



Vieux fromage ; ça ne concerne que les données de balance de blancs.
Dans un logiciel RAW, ces données ne servent qu'à afficher une première
version de l'image, telle que la voit l'appareil. Le logiciel RAW est
justement là pour améliorer les choses.



Vieux fromage, peut-être, mais justement, la balance des blancs n'est
pas accessoire dans le rendu d'une photo.
Curieusement d'ailleurs, on conseille d'y toucher le moins possible,
sauf en cas de lumière complexe (néon etc..).
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jdd
Le 10/12/2014 16:55, GhostRaider a écrit :

Et je me pose toujours la même question : à partir du moment où on
travaille sur une image en 8 bits, comment peut-on en extraire des
nuances que seuls le 12 ou le 14 bits permettraient de voir ?



le tout est de savoir sur les 12 quels sont les 8 qu'on peut voir :-)

jdd
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Charles Vassallo
GhostRaider a écrit :

Il ne semble pas être le seul [à comprimer les RAW]
http://cpn.canon-europe.com/content/education/infobank/image_compression/lossless_and_lossy_compression.do

"File sizes
You can set four resolutions and two compression levels on the EOS-1D
Mark II and EOS-1Ds Mark II, giving five different file sizes.
EOS-1D Mark II N
Image Pixels Compression File size
RAW 3504 x 2336 lossless 7.9Mb "
Or : 3504 x 2336 x 3 = 24 556 032
Même si on limite à 2 le nombre de couleurs, la troisième en étant
déduite, on est loin du compte.



C'est une page grand public, où «lossless» doit être compris comme «pas
comprimé du tout». Pour ta gouverne, un fichier RAW n'enregistre qu'une
seule des trois composantes RVB par pixel ; le EOS-1D ayant un capteur
de 8,2 Mpx, on s'attendrait à un RAW d'un petit peu plus que 8,2 Mo (il
faut aussi loger les métadonnées quelque part), alors que ce papier
n'annonce que 7,9 Mo. Il y aurait donc une petite compression, mais
ridicule par rapport à ce que pratique Nikon.


Quand on regarde un RAW avec plusieurs logiciels, on voit de subtiles
différences.



Aucun n'ayant les mêmes options par défaut dans l'extraction d'une image
à partir des données RAW, pourquoi voudrais-tu qu'ils conduisent tous
aux mêmes résultats ?



Ben, pourquoi y a-t-il plusieurs options alors que le RAW, par essence,
restitue exactement ce que le capteur a reçu (après application de la
matrice de Bayer, et autres joyeusetés, of course).
Mais au fond, cela a-t-il une quelconque importance puisqu'à partir du
moment où on retraite le RAW, qui est affiché comme un JPG d'ailleurs,
avec une profondeur de 8 bits et non 12 ou 14, ce qu'on voit sera le JPG
qui en découlera ?
C'est une question que je me pose.



A ton âge, tu crois encore qu'il y a une Vérité Unique, Inaltérable,
Irréfragable, Irrévocable et Intangible qui serait cachée dans tout
cliché ou toute capture numérique et qu'un logiciel digne de ce nom
serait tenu de révéler en toute humilité ? Bin non. Il y a une foule
d'options toutes discutables parmi lesquelles il faut choisir.


Et je me pose toujours la même question : à partir du moment où on
travaille sur une image en 8 bits, comment peut-on en extraire des
nuances que seuls le 12 ou le 14 bits permettraient de voir ?



En règle générale, on est très confortable en 8-bit. Il arrive cependant
qu'on éprouve le besoin d'appliquer un grand contraste sur une gamme
réduite de tons ; ou qu'on veuille exhumer des détails perdus dans les
tons sombres. Dans ces cas, on aura un résultat plus propre si on part
d'un document avec une discrétisation plus fine.


Vieux fromage, peut-être, mais justement, la balance des blancs n'est
pas accessoire dans le rendu d'une photo.
Curieusement d'ailleurs, on conseille d'y toucher le moins possible,
sauf en cas de lumière complexe (néon etc..).



Change de directeur de conscience. Ou bien ne considère pas ton appareil
comme le meilleur juge qui soit pour la balance des blancs à adopter.
L'appareil utilise un algorithme maison pour deviner le blanc à adopter
; les logiciels RAW en suivent d'autres et ce n'est pas toujours le
choix de l'appareil qui est le plus sympa. C'est quelque chose qu'on
voit rapidement quand on travaille en RAW+JPEG.
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Charles Vassallo
jdd a écrit :

et le raw est la valeur par défaut à l'ouverture de l'image?



Certainement pas. Quand on ouvre un RAW et qu'on en reste aux options
par défaut, autant en rester au JPEG (le plus souvent)

charles
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efji
Le 10/12/2014 18:25, Charles Vassallo a écrit :

C'est une page grand public, où «lossless» doit être compris comme «pas
comprimé du tout». Pour ta gouverne, un fichier RAW n'enregistre qu'une
seule des trois composantes RVB par pixel ; le EOS-1D ayant un capteur
de 8,2 Mpx, on s'attendrait à un RAW d'un petit peu plus que 8,2 Mo (il
faut aussi loger les métadonnées quelque part), alors que ce papier
n'annonce que 7,9 Mo. Il y aurait donc une petite compression, mais
ridicule par rapport à ce que pratique Nikon.



Non non. 1Mo = 1024^2 bits = 1048576 bits
8.2 Mpx font donc 8.2/1.048576 = 7.82 Mo
Pile poil !

--
F.J.