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La petite danseuse décapitée

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Ghost-Rider
http://cjoint.com/12nv/BKspUBOU7t9_d7000_00884-001_2.jpg
D7000, mode scène high key.

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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 50b0ecc1$0$21251$ )

J'ai retrouvé le site «mon» expert en highkey :
http://high-key.fr/tutos.htm



Disons qu'il assène des affirmations toute personnelles dans lesquelles je
ne me retrouve pas. Surexposé n'a rien à voir avec cramé, contrairement à ce
qu'il dit. Si un tas de charbon se retrouve par exemple avec toutes ses
valeurs dans le clair alors que dans le contexte il doit apparaître foncé,
il sera bel et bien surexposé même si ça ne part pas au taquet.

Et si, comme il l'annonce, high key veut dire une photo dont les valeurs se
retrouvent globalement dans le clair, une photo toute blanche est high key,
un point c'est tout. Or on sait bien que ça ne marche pas comme ça.


Bon, ça, c'est le high-key selon Chauvignat, le high-key de papa, si on
veut (et moi, je veux). Je t'accorde qu'on peut tâter d'autres variantes.



C'est surtout qu'il poudre à mort des mannequins blancs de peau qu'il
habille de blanc pour les mettre sur fond blanc. Perso je trouve ça d'une
certaine pauvreté, un peu comme les peaux foncées prises sur fond noir en
contre-jour.

Bref, trop dogmatique, et pas trop une référence en ce qui me concerne.
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Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :

Disons qu'il assène des affirmations toute personnelles dans lesquelles je
ne me retrouve pas. Surexposé n'a rien à voir avec cramé, contrairement
à ce
qu'il dit. Si un tas de charbon se retrouve par exemple avec toutes ses
valeurs dans le clair alors que dans le contexte il doit apparaître foncé,
il sera bel et bien surexposé même si ça ne part pas au taquet.

Et si, comme il l'annonce, high key veut dire une photo dont les valeurs se
retrouvent globalement dans le clair, une photo toute blanche est high key,
un point c'est tout. Or on sait bien que ça ne marche pas comme ça.



Faut-il te l'expliquer ? Pas de surexposition pour lui, ça veut dire
qu'il refuse tout aplat blanc dans les visages (qu'il s'ingénie à
prendre aussi proches du blanc que possible).

Charles
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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 50b11945$0$23425$ )

Pas de surexposition pour lui, ça veut dire qu'il refuse tout aplat blanc
dans les visages (qu'il s'ingénie à prendre aussi proches du blanc que
possible).



Il n'y a aucun problème avec ça, chaque photographe a bien le droit
d'adopter le système qui lui chante. Ce qui me gonfle (et c'est pas la peine
de m'en vouloir pour ça) c'est qu'il assène de grandes sentences pénibles et
fausses, genre sa généralisation abusive sur la surexposition qu'il
assimile au cramé - il le dit lui-même.

Il écrit également « un high key ne se réalise pas en post traitement »,
alors que n'importe qui peut le faire sans aucun problème : tu bricoles un
peu les courbes et c'est bon. Faut que l'image s'y prête, on est d'accord,
mais on ne la prépare pas « spécial high key » et rien d'autre.
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jdanield
Le 24/11/2012 21:49, Bour-Brown a écrit :


Il écrit également « un high key ne se réalise pas en post traitement »,
alors que n'importe qui peut le faire sans aucun problème



et que ses images sont tellement trafiquées qu'on dirait des peintures

jdd
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Bour-Brown
jdanield a écrit
( k8rdk4$7lm$ )

et que ses images sont tellement trafiquées qu'on dirait des peintures



T'enlèves les modèles, le maquillage, la coiffure et le studio, reste le
photographe et ce qu'il déclare.

Et comme je ne suis pas d'accord avec ce qu'il déclare, j'ai essayé des
choses et j'ai cette fois fait du low key :
http://cjoint.com/12nv/BKzkOAeMeMb_soir_1.jpg

Bon, d'accord, des photos de cuisine, c'est quand même
moins exaltant, n'empêche que pour parler low key ou high key, ça marche
tout aussi bien que de la photo jeunefillesque ou loréalique.

Et ça prouve qu'on peut le faire avec un simple éclairage adapté, sans avoir
des trucs forcément foncés sur un fond foncé.

Maintenant, il y en a que je vois venir : oui, mais l'éclairage, en photo,
c'est tout, et c'est lui qui conditionne le résultat.

Hé hé, j'avais prévu le coup.

J'ai donc pris le même fichier, et uniquement par traitement, c'est-à-dire
sans coiffer le toaster, sans maquiller la cafetière, et sans poudrer
l'ensemble ni l'habiller de blanc, j'en ai fait un high key dans les règles
de l'art, sans rien écrêter du tout, Charles Vassallo vérifiera :
http://cjoint.com/12nv/BKzkPted7SS_soir_2.jpg

Non mais !
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 24/11/12 22:18, jdanield a écrit :
Le 24/11/2012 21:49, Bour-Brown a écrit :


Il écrit également « un high key ne se réalise pas en post traitement »,
alors que n'importe qui peut le faire sans aucun problème



et que ses images sont tellement trafiquées qu'on dirait des peintures

jdd



C'est la convention de l'image de mode. Ses photos sont tellement
convenues qu'on a du mal a les regarder ; tellement insipides que le
cerveau zappe automatiquement. En même temps elles sont parfaitement
correctes pour l'usage mode, je pense. Comme illustration de la notion
de high-key, ça manque complétement de variété.

(C'est marrant parce que ça illustre par contre très bien comment une
même image peut-être bonne ou mauvaise selon sa destination.)

La notion de high-key ou de low-key reste très floue...Donc on peut en
dire ce qu'on veut !
Les conseils techniques qu'il donne sont sans aucun doute parfaitement
corrects pour faire le genre de photos qu'il montre. Prendre un sujet
pâle, éclairer peu contrasté, exposer correctement. Ajuster le résultat
au post-traitement. Ça ressemble assez à la formule secrète de l'eau
tiède, et ça vous économise un stage avec le bonhomme.

On pourrait définir une photo low-key ou high -key par un histogramme
complet (sans ecrêtage) mais avec une bosse +- étroite à gauche ou à
droite. Ça ne nous avance pas à grand chose non plus, c'est juste que ça
me semble assez réaliste.

Noëlle Adam
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Charles Vassallo
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :

C'est la convention de l'image de mode. Ses photos sont tellement
convenues qu'on a du mal a les regarder ; tellement insipides que le
cerveau zappe automatiquement. En même temps elles sont parfaitement
correctes pour l'usage mode, je pense. Comme illustration de la notion
de high-key, ça manque complétement de variété.



Pas tout à fait d'accord. Sa pub Loreal est superbe (dans le genre, bien
sûr). Cracher sur les images de pub n'est qu'un réflexe conditionné.

(C'est marrant parce que ça illustre par contre très bien comment une
même image peut-être bonne ou mauvaise selon sa destination.)



Certainement.

La notion de high-key ou de low-key reste très floue...Donc on peut en
dire ce qu'on veut !
Les conseils techniques qu'il donne sont sans aucun doute parfaitement
corrects pour faire le genre de photos qu'il montre. Prendre un sujet
pâle, éclairer peu contrasté, exposer correctement. Ajuster le résultat
au post-traitement. Ça ressemble assez à la formule secrète de l'eau
tiède, et ça vous économise un stage avec le bonhomme.



Pas tout à fait. Il admet tout au plus que le post-traitement peut
sauver les meubles, sans plus, qu'il vaut mieux s'en passer, et qu'il
sait s'en passer. D'un autre côté, il ouvre ses images dans LightRoom et
du coup, il est difficile de savoir si son premier geste n'est pas de
pousser le curseur de luminosité, comme on le conseille dans d'autres
tutoriaux

http://www.slrlounge.com/how-to-edit-high-key-images-in-lightroom-from-ordinary-to-extraordinary

(l'effet sur les hautes lumières n'est pas le même que déclencher avec
une correction d'exposition)


On pourrait définir une photo low-key ou high-key par un histogramme
complet (sans écrêtage) mais avec une bosse +- étroite à gauche ou à
droite. Ça ne nous avance pas à grand chose non plus, c'est juste que ça
me semble assez réaliste.



C'est juste le début --évident-- de la réflexion. Le débat ici porte
plutôt sur l'opportunité de surexposer ou pas dans ce genre d'image, et
ça peut se discuter.

Charles
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Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :


Et comme je ne suis pas d'accord avec ce qu'il déclare [O. Chauvignat],
j'ai essayé des choses et j'ai cette fois fait du low key :
http://cjoint.com/12nv/BKzkOAeMeMb_soir_1.jpg

Bon, d'accord, des photos de cuisine, c'est quand même
moins exaltant, n'empêche que pour parler low key ou high key, ça marche
tout aussi bien que de la photo jeunefillesque ou loréalique.

Et ça prouve qu'on peut le faire avec un simple éclairage adapté, sans
avoir des trucs forcément foncés sur un fond foncé.

Maintenant, il y en a que je vois venir : oui, mais l'éclairage, en photo,
c'est tout, et c'est lui qui conditionne le résultat.

Hé hé, j'avais prévu le coup.

J'ai donc pris le même fichier, et uniquement par traitement, c'est-à-dire
sans coiffer le toaster, sans maquiller la cafetière, et sans poudrer
l'ensemble ni l'habiller de blanc, j'en ai fait un high key dans les règles
de l'art, sans rien écrêter du tout, Charles Vassallo vérifiera :
http://cjoint.com/12nv/BKzkPted7SS_soir_2.jpg

Non mais !



Affirmatif, rien n'est écrêté, à quelques pixels près. On n'a donc pas
trop perdu d'infos et on doit pouvoir reconstituer ton image d'origine
par de simples corrections par courbe, quelque chose comme
http://cjoint.com/12nv/BKznhqT827j_origine.jpg
(ce serait très bien de ta part que de mettre en ligne cette image de
départ pour compléter le discours)

On ne va chipoter sur les postérisations dans mes reconstitutions, on en
aurait eu beaucoup moins si on était resté en mode 16-bit.

Finalement, c'est une très belle réfutation des thèses de Chauvignat sur
le caractère «roue-de-secours» du post-traitement dans ce genre d'image
(je conserve précieusement tout ce matériau pour causer dans mon club,
j'ai des anxieux qui s'interrogent)

Charles
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 25/11/12 12:06, Charles Vassallo a écrit :

Pas tout à fait d'accord. Sa pub Loreal est superbe (dans le genre, bien
sûr). Cracher sur les images de pub n'est qu'un réflexe conditionné.



Je ne crache pas dessus, je trouve qu'elles sont parfaites dans le genre
mais le réflexe conditionné de les zapper comme n'ayant pas de contenu
est bien là !
J'ai gardé dans mes archives longtemps une page de photo de mode
arrachée à une revue. C'était le dos noir, lisse mais avec plein de
modelé d'un très beau mannequin, avec un grand bijou genre sautoir plat
fait de brillants. Une performance d'éclairage et d'exposition et aussi
une image qui frappe, glam chic au possible mais avec quelque chose
d'original. Ce n'était d'ailleurs probablement pas encore du numérique,
à l'époque.

Pas tout à fait. Il admet tout au plus que le post-traitement peut
sauver les meubles,


Je trouve le grille-pain de BB plus convaincant, franchement.
Pour moi ce qu'il dit (au sujet de la pdv) c'est en gros vous voulez une
image claire, photographiez donc un sujet clair largement éclairé sans
avoir de parties grillées.

sans plus, qu'il vaut mieux s'en passer, et qu'il
sait s'en passer. D'un autre côté, il ouvre ses images dans LightRoom et
du coup, il est difficile de savoir si son premier geste n'est pas de
pousser le curseur de luminosité, comme on le conseille dans d'autres
tutoriaux

http://www.slrlounge.com/how-to-edit-high-key-images-in-lightroom-from-ordinary-to-extraordinary

(l'effet sur les hautes lumières n'est pas le même que déclencher avec
une correction d'exposition)


On pourrait définir une photo low-key ou high-key par un histogramme
complet (sans écrêtage) mais avec une bosse +- étroite à gauche ou à
droite. Ça ne nous avance pas à grand chose non plus, c'est juste que ça
me semble assez réaliste.



C'est juste le début --évident-- de la réflexion. Le débat ici porte
plutôt sur l'opportunité de surexposer ou pas dans ce genre d'image, et
ça peut se discuter.



Dans des conditions de studio on fait ce qu'on veut, en pratique.
On a assez de lumière, on peut prendre le temps de mesurer ce qu'on veut
à gauche à droite, et il reste 2IL de marge pour le post-traitement.
Dans les conditions sur le vif, sous-exposer un peu est une mesure
conservatoire ; le plus souvent, il vaut mieux eviter de ruser avec la
mesure matricielle souvent futée et qui ne rapporte pas le tout au gris
moyen. La meilleure mesure matricielle que j'aie vue en action était
celle du F100. Inutile et même nuisible de ruser avec elle...
On peut en revanche utiliser utilement sous et surexposition en mesure
spot. C'est à dire, si on a le temps de faire la mesure et de recadrer.

Noëlle Adam
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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 50b2170d$0$23450$ )

reconstituer ton image d'origine par de simples corrections par courbe,
quelque chose comme
http://cjoint.com/12nv/BKznhqT827j_origine.jpg



Ah oui, joli, rien à dire.


(ce serait très bien de ta part que de mettre en ligne cette image de
départ pour compléter le discours)



Ok, les trois en format 2 Mo, en les repassant en 16 bits avant les manip'
ça devrait le faire :
http://cjoint.com/12nv/BKzp1hsFmdd_soir_base.jpg
http://cjoint.com/12nv/BKzp3bjyptw_soir_fonce.jpg
http://cjoint.com/12nv/BKzp4j3CZia_soir_clair.jpg

Pour la foncée, je viens d'atténuer un poil la saturation des valeurs
intermédiaires, dans la photo que j'ai présentée j'ai eu l'impression après
coup que ça partait un peu fort.


Finalement, c'est une très belle réfutation des thèses de Chauvignat sur
le caractère «roue-de-secours» du post-traitement dans ce genre d'image



Ah, eh bien merci. J'ai souvent l'impression de mouiller ma chemise pour
rien, donc là cela valait le coup, cela me fait plaisir.

Tu peux bien sûr modifier, diffuser, utiliser tout ça à ta guise sans aucune
restriction.
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