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Petits progrès à faire.

103 réponses
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Web Dreamer
Salut à tous!

Je constate un "petit" défault avec les softs GPL :

exemple :
J'utilise Dia. mais si je veux installer Gcompris pour mon fils... il faut
désinstaller pygtk pour metre pygtk2, mais pour cella, il faut virer dia et
Dia ne veut pas s'installer avec pygtk2 mais qu'avec pygtk. :-(

Autre problème de dépendances dans le genre à cause de je ne sait plus
quelle autre librairie : je ne peux associer Glame avec gEDA.

Bon... Ok... j'ai une Mandrake, mais laissez moi un bon mois ou deux pour
finaliser ma gentoo (la vache, c'est long la compile. j'étais déja comptent
du résultat en stage 3, mais j'ai tout recommencé pour tenter un stage 1,
mais c'est loooooooong) ;-)
Enfin, si j'arrive à finaliser avant que ma femme et mon fils ne me fassent
la gueule car j'y passe beaucoup de temps...

Mais AHMA, pour en revenir à nos moutons, le problème des dépendances est
génant, et si Linux veut percer il faut que les auteurs de softs GPL
proposent, certe une version ayant besoin des dépendance, mais aussi une
version (plus volumineuse certes) sans dépendances dont les librairies
nécésaires seraient "incorporées/incluses" au soft, au lieu d'aler les
chercher dans les librairies installées en tant que dépendances...

Possible ou pas?

Genre : je ne veut pas désinstaller Dia, j'install un Gcompris plus
volumineux mais dont les librairies sont dans ses propres fichiers.
Idem pour Glame/gEDA...

Encore une fois... possible ou pas?

--
Web Dreamer, Linux Registered User #313652 at http://counter.li.org/
Remplacer *nospam* par *tiscali* dans l'adresse,
et ajouter *NewsGroupPrivateAnswer* dans le corps du message pour répondre.

[#] <- Signature megalomane d'un hysterique caracteriel
compressee par la methode Hulkman v9.000099d :-)

10 réponses

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Benjamin FRANCOIS
GP s'est exprimé en ces termes:
Qu'est-ce à dire? Tes sympathies pro-palestiennes sont bien connues, non?


Ah, donc lorsqu'on est en désaccord avec une politique, ça veut dire
qu'on adhère automatiquement à celle d'en face. C'est beau un monde
binaire, ça doit être facile la politique chez toi.


--
<Guilty> Oh god I just changed my pw and instantly forgot it

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Michel BILLAUD
Jerome Lambert writes:

Justement, on ne sait pas vu l'anarchie régnant dans la diversité des
distributions. C'est pourquoi je suggérais un peu "d'uniformisation".
FreeBSD y arrive bien, pourquoi pas Linux?


FreeBSD, combien de divisions ?


MB
--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)

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X.B
Michel BILLAUD wrote:

Jerome Lambert writes:

Justement, on ne sait pas vu l'anarchie régnant dans la diversité des
distributions. C'est pourquoi je suggérais un peu "d'uniformisation".
FreeBSD y arrive bien, pourquoi pas Linux?


FreeBSD, combien de divisions ?
Surtout que si l'on prefere du free BSD, tu ne risque pas de voir un

pingouin te reclamer des sous : si philosophiquement free bsd te semble
mieux : installe-le

<troll>
Depuis les etats d'ames de SCO, Il parait que mandrakesoft s'interesse à
Free-BSD
</troll>

Au fait ... SCO pourrait-il aussi s'en prendre à BSD ?


Avatar
Thierry Thomas
Mardi 15 juin 2004 à 14:16 GMT, X.B a écrit :

<troll>
Depuis les etats d'ames de SCO, Il parait que mandrakesoft s'interesse à
Free-BSD
</troll>


Il paraît que ce n'est pas réci-proque.
--
Th. Thomas.

Avatar
GP
Benjamin FRANCOIS wrote:
GP s'est exprimé en ces termes:

Qu'est-ce à dire? Tes sympathies pro-palestiennes sont bien connues, non?



Ah, donc lorsqu'on est en désaccord avec une politique, ça veut dire
qu'on adhère automatiquement à celle d'en face. C'est beau un monde
binaire, ça doit être facile la politique chez toi.


Alors là, tu me plais, tu te rends cher à mon coeur! Te supposant des
sympathies uniquement pro-palestienne, suivant mon penchant naturel, je n'ai
pas voulu te blesser en te proposant les nuances nécessaires, mais là, tu me
combles!

C'est bien sûr que les Palestiniens ne sont pas sans reproche! Ces gens-là ont
de la difficulté à saisir le sens du jeu. Quand nous(1) nous sommes pointés
chez eux avec de beaux gros jouets -- des avions F-16, des hélicos Apache et
Sikorsky, des tanks Merkava et Abrams et même, en prime, de jolis sousmarins
munis d'ogives nucléaires croissant discrètement au large des belles plages de
sable blond -- et eux, ils vont chercher leurs vieux fusils rouillés et ils se
sont sauter.

(1) Je dis «nous» parce que, comme me le faisait un jour remarquer Norman
Spector, ex-ambassadeur du Canada en Israël et ancien directeur du Jerusalem
Post, le Christ, c'était un juif. J'avais donc toute raison de me réjouir de la
prise de Nazareth par les sionistes!

Remarque que, qu'ils se fassent sauter, on n'a rien contre, mais pourquoi ils
viennent faire ça chez nous, hein? Est-ce qu'on fait des choses comme ça chez
eux, nous? Jamais! Quand on a besoin d'un peu d'espace, on agit exactement à
l'inverse d'une bombe H: on détruit les immeubles -- qui, de toute façon ne
nous conviennent pas -- et on invite simplement leurs habitants au voyage. Ils
sont trop sédentaires ces Palestiniens. Un peu d'air frais leur faos le plus
grand bien. C'est pour ça qu'on leur donne un coup de pouce.

Et ce n'est finalement que lorsque certains refusent absolument de comprendre
notre bonté à leur égard, que nous nous résolvons en derniers recours à leur
tirer dessus. Mais ils l'ont alors bien cherché, hein! Que ce soit bien compris!

Qu'il soit donc bien reconnu que nous avons toujours proné le dialogue et
témoigné en toute occasion de la plus grande ouverture d'esprit. Hé, c'est
notre Terre Promise, Ersatz Israel! Notre Dieu étant bien plus vieux que le
leur, il est bien normal qu'il ait préséance!

Et alors, avons-nous demandé tout le pays, avons-nous réclamé qu'ils vident la
place, qu'ils nous laissent à nous seuls ce pays que notre Dieu à l'esprit
foncier réclamait? Mais non! Nous sommes ouverts au dialogue, nous n'en avons
réclamé que la moitié.

Seulement, ces satanés Bronfmen, ils nous amènenent toujours de la visite, de
bons cousins qu'on n'a pas vus depuis dix ou quinze siècles. Alors, on comprend
qu'on soit pressé de les revoir. Mais ces gens-là, ils ont beau aimer leur
République soviétique ou je ne sais trop quoi, tu leur donnes un bout de
terrain et quelques dollars, ils décident de rester.

Alors, ce n'est pas qu'on se reproduise comme des lapins, nous -- c'est à peine
si nous parvenons à maintenir notre population tellement notre taux de natalité
est bas -- mais il ya beaucoup de nos cousins qui veulent absolument
s'installer dans ce beau pays que Dieu leur a réservé au beau milieu des plus
importantes réserves de pétrole mondiales. Ça finit par faire du monde et ces
damnés arabes utilisent tellement d'eau pour leurs cultures qu'on n'en a plus
assez pour nos piscines.

Va-t-on se mettre à se battre comme des fouassiers pour autant? JAMAIS! Nous
tentons toujours de négocier d'abord. Alors que nous serions autorisés à tout
réclamer, nous nous contentons encore de la moitié de ce qui reste. Juste une
petite moitié... Une moitié toujours de plus en plus petite. Pourtant, les gens
de mauvaise foi nous accusent toujours de ne pas être ouverts à la négociation.
C'est dire comment l'antisémitisme règne en roi!

Alors quand, dans cette majorité compacte, on voit se lever un homme droit
comme toi, Benjamin, un homme qui refuse la confrontation, qui mesure la raison
et le tort de chacune des parties, même s'il y a si peu de choses à nous
reprocher, c'est un véritable baume pour le coeur et je sens le besoin de dire
«Viens que je te serre sur ma poitrine, Benji!».

J'espère que tu me permettras cet aimable diminutif, tellement je te sens un
des miens. (Ouais, finalement, pour peu qu'on se mette à la place de ces joyeux
lurons de sionistes, on se sent sitôt un des leurs.) Bénis soient ces gens qui
comprennent que, en toute chose, il y a un juste milieu.

Que n'es-tu né quelques décennies plus tôt! Il est probable que la Seconde
Guerre mondiale aurait pu être évitée. Tu aurais pu aller trouver Hitler et lui
dire: «Écoute, Hit. C'est écrit dans le ciel, tu ne parviendras pas à
exterminer plus de six millions de juifs(1). Alors, je te fais une affaire. Tu
envahis la Pologne, la Hongrie, mais pas la France, tu n'extermines que 3
millions de juifs et nous n'en parlons plus, nous n'interviendrons pas.»

(1) Encore que, aujourd'hui, certains contestent ce chiffre. Auschwitz-Birkenau
ayant été transformé en un immense camp de vacances -- ce qui expliquait que
les gens y disparaissaient sans y mourir -- il n'y aurait eu que 150 000
victimes. Sauf que, une fin de semaine où il y avait une convention des
gardiens de prison, ces satanés juifs, flower-power avant l'heure, ont tous
décidé de prendre un bain de boue. Il faisait 35° C, ce jour-là, et ils ont
tous figé là. Quand les gardiens sont revenus, il ne restait plus qu'à les
enterrer.

(1 bis) Alors voilà, maintenant, vous n'aurez plus à lire les analyses à n'en
plus finir des révisionistes.

Connaissant Hitler, il serait bientôt revenu à la charge en demandant d'en
exterminer une autre moitié. Ce à quoi, en toute bonne foi de négociateur, tu
n'aurais pu t'opposer.

Seulement, c'est comme la flèche de Zénon, pas plus que nous ne parviendrons à
posséder Israël à en demander la moitié de la moitié, Hitler n'aurait pu
réussir à tuer tous les juifs qu'il a effectivement tués. C'est là toute la
force inhérente à l'art de la négociation.

Évidemment, quand notre prophète Ariel Sharon se voit forcé de répliquer avec
ses chars Abrams contre les jets de pierres palestiniens, il faut bien faire
saisir son point de vue, et surtout, ne pas croire que notre Dieu en a contre
un petit bain de sang de temps à autre. Après tout, quand un char porte comme
nom le diminutif du nom d'un prophète, ses salves sont-elles autre chose qu'un
bain de fraîcheur?

Quand on a un Dieu à l'esprit foncier, il faut savoir être fonceur et faire
respecter l'esprit des lois qu'on impose. Comme le disait si bien Linguet en
réponse à Montesqieu. «L'esprit des lois, c'est la propriété.»

Le mauvais linguiste qui a inventé le mot compromission n'a rien compris. Il
n'y a qu'un mot, et c'est le compromis. Depuis la nuit des temps -- enfin,
disons l'aube, tellement c'est jeune par rapport à nous -- les Romains l'ont
compris: In medius stat virtus. Rien n'existe que l'art du compromis.

Et vous en êtes un maître, mon cher Benji! Si votre nom ne sonnait aussi
Français que François, je vous dirais un des nôtres!

GP


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Benjamin FRANCOIS
GP s'est exprimé en ces termes:
(snip)

Le cas est désespèré, tu es définitivement trop con. Plonk.


--
<kyourek> There was a 23% drop in temperature.
<nappyjallapy> That's almost 25%!
<kyourek> That was one of the most worthless comments I've ever heard.
Avatar
Pascal

Le Jeudi 10 Juin 2004 16:46, Web Dreamer s'est exprimé de la sorte sur
fr.comp.os.linux.debats :

En tout cas, le bonheur sous linux serait de trouver plus de softs comme
FireFox, car les rpm... quand tout marche c'est génial, mais sinon ça chie
dans la colle, et y'a pas de juste milieu. Ça fonctionne à merveille ou ça
chie dans la colle sans intermédiare. Même emerge (gentoo) a des
dépendances chiantes...


Je suis sous Slackware 9.1 et je n'ai jamais utilisé swaret de peur de
retomber dans les mêmes problèmes qu'avec RedHat et ses rpms.

Pour ma part, j'ai définitivement resolu le problème de dépendances en
compilant tous programmes à partir des sources.
C'est efficace à chaque fois et dans la plupart des cas c'est à peine plus
long qu'un installation de rpm.


Je fais pareil, ca marche impeccable.
Heureusement, on ne les installe pas tous les jours !
Autre inconvénient, Les mises à jours des programmes passent souvent par la
case désinstallation manuelle.
Essaye checkinstall, il est sur le CD2 de la slack dans extra je crois.

Tu n'as alors plus qu'à taper 'checkinstall' au lieu de 'make install'.
Checkinstall s'occupe alors de tout, il crée le paquet et l'installe.
La desinstallation peut alors se faire avec les outils de gestion de
packages de la Slack.
Au passage, le gestionnaire de packages de la Slack est genial, très
simple, et très efficaces.
Depuis que je suis passé à la slack, j'ai du mal a voir l'interet des
gestion de dépendances. Cela ne fait gagner que peu de temps tout en
compliquant enormement la gestion et l'installation des packages.


Avatar
GP
Benjamin FRANCOIS wrote:

GP s'est exprimé en ces termes:
(snip)

Le cas est désespèré, tu es définitivement trop con. Plonk.


Eh ben, dis donc. Moi qui vantais ton esprit de modération, qui voulais te
serrer sur mon coeur, Benji! Plonk! Voilà tout ce que tu trouves à dire du gros
bon sens sioniste que je t'expose d'une façon aussi claire que précise?

Plonk! Non, c'est pas possible! :) Ce que le monde peut-être triste et ce que
je vais m'ennuyer de tes chaleureux messages.

GP

Avatar
GP
Pascal wrote:


Le Jeudi 10 Juin 2004 16:46, Web Dreamer s'est exprimé de la sorte sur
fr.comp.os.linux.debats :


En tout cas, le bonheur sous linux serait de trouver plus de softs comme
FireFox, car les rpm... quand tout marche c'est génial, mais sinon ça chie
dans la colle, et y'a pas de juste milieu. Ça fonctionne à merveille ou ça
chie dans la colle sans intermédiare. Même emerge (gentoo) a des
dépendances chiantes...


Je suis sous Slackware 9.1 et je n'ai jamais utilisé swaret de peur de
retomber dans les mêmes problèmes qu'avec RedHat et ses rpms.

Pour ma part, j'ai définitivement resolu le problème de dépendances en
compilant tous programmes à partir des sources.
C'est efficace à chaque fois et dans la plupart des cas c'est à peine plus
long qu'un installation de rpm.



Je fais pareil, ca marche impeccable.


Euh... Et quand tu te sers de swaret, ça ne marche pas impeccable? Parce que
swaret, il fait exactement ce que tu fais... devrais faire en tout cas. Alors,
je ne vois pas pourquoi ça ne devrait pas fonctionner.

GP



Avatar
GP
C'est plus fort que moi, il y a certains imbéciles dont il faut absolument que
je me paye la tête. Sur un autre groupe où je discute, il y a un pro-sioniste
avéré que j'ai qualifié de pro-palestinien.

Connaissant mes positions assez articulées sur le sujet, il n'a pas plus osé se
dire plus anti-palestinien que pro-sioniste et s'est décrit comme un homme de
nuance. Je l'aime bien ce jeune homme! Aussitôt, je me suis moi-même senti
devenir homme de nuance ou, plus précisément, un sioniste de nuance.

Voici ce que ça donne lorsqu'on prétend que la modération a bien meilleur goût.

GP s'est exprimé en ces termes:

Qu'est-ce à dire? Tes sympathies pro-palestiennes sont bien connues, non?



Ah, donc lorsqu'on est en désaccord avec une politique, ça veut dire
qu'on adhère automatiquement à celle d'en face. C'est beau un monde
binaire, ça doit être facile la politique chez toi.


Alors là, tu me plais, tu te rends cher à mon coeur! Te supposant des
sympathies uniquement pro-palestienne, suivant mon penchant naturel, je n'ai
pas voulu te blesser en te proposant les nuances nécessaires, mais là, tu me
combles!

C'est bien sûr que les Palestiniens ne sont pas sans reproche! Ces gens-là ont
de la difficulté à saisir le sens du jeu. Quand nous(1) nous sommes pointés
chez eux avec de beaux gros jouets -- des avions F-16, des hélicos Apache et
Sikorsky, des tanks Merkava et Abrams et même, en prime, de jolis sousmarins
munis d'ogives nucléaires croissant discrètement au large des belles plages de
sable blond -- et eux, ils vont chercher leurs vieux fusils rouillés et ils se
sont sauter.

(1) Je dis «nous» parce que, comme me le faisait un jour remarquer Norman
Spector, ex-ambassadeur du Canada en Israël et ancien directeur du Jerusalem
Post, le Christ, c'était un juif. J'avais donc toute raison de me réjouir de la
prise de Nazareth par les sionistes!

Remarque que, qu'ils se fassent sauter, on n'a rien contre, mais pourquoi ils
viennent faire ça chez nous, hein? Est-ce qu'on fait des choses comme ça chez
eux, nous? Jamais! Quand on a besoin d'un peu d'espace, on agit exactement à
l'inverse d'une bombe H: on détruit les immeubles -- qui, de toute façon ne
nous conviennent pas -- et on invite simplement leurs habitants au voyage. Ils
sont trop sédentaires ces Palestiniens. Un peu d'air frais leur faos le plus
grand bien. C'est pour ça qu'on leur donne un coup de pouce.

Et ce n'est finalement que lorsque certains refusent absolument de comprendre
notre bonté à leur égard, que nous nous résolvons en derniers recours à leur
tirer dessus. Mais ils l'ont alors bien cherché, hein! Que ce soit bien compris!

Qu'il soit donc bien reconnu que nous avons toujours proné le dialogue et
témoigné en toute occasion de la plus grande ouverture d'esprit. Hé, c'est
notre Terre Promise, Ersatz Israel! Notre Dieu étant bien plus vieux que le
leur, il est bien normal qu'il ait préséance!

Et alors, avons-nous demandé tout le pays, avons-nous réclamé qu'ils vident la
place, qu'ils nous laissent à nous seuls ce pays que notre Dieu à l'esprit
foncier réclamait? Mais non! Nous sommes ouverts au dialogue, nous n'en avons
réclamé que la moitié.

Seulement, ces satanés Bronfmen, ils nous amènenent toujours de la visite, de
bons cousins qu'on n'a pas vus depuis dix ou quinze siècles. Alors, on comprend
qu'on soit pressé de les revoir. Mais ces gens-là, ils ont beau aimer leur
République soviétique ou je ne sais trop quoi, tu leur donnes un bout de
terrain et quelques dollars, ils décident de rester.

Alors, ce n'est pas qu'on se reproduise comme des lapins, nous -- c'est à peine
si nous parvenons à maintenir notre population tellement notre taux de natalité
est bas -- mais il ya beaucoup de nos cousins qui veulent absolument
s'installer dans ce beau pays que Dieu leur a réservé au beau milieu des plus
importantes réserves de pétrole mondiales. Ça finit par faire du monde et ces
damnés arabes utilisent tellement d'eau pour leurs cultures qu'on n'en a plus
assez pour nos piscines.

Va-t-on se mettre à se battre comme des fouassiers pour autant? JAMAIS! Nous
tentons toujours de négocier d'abord. Alors que nous serions autorisés à tout
réclamer, nous nous contentons encore de la moitié de ce qui reste. Juste une
petite moitié... Une moitié toujours de plus en plus petite. Pourtant, les gens
de mauvaise foi nous accusent toujours de ne pas être ouverts à la négociation.
C'est dire comment l'antisémitisme règne en roi!

Alors quand, dans cette majorité compacte, on voit se lever un homme droit
comme toi, Benjamin, un homme qui refuse la confrontation, qui mesure la raison
et le tort de chacune des parties, même s'il y a si peu de choses à nous
reprocher, c'est un véritable baume pour le coeur et je sens le besoin de dire
«Viens que je te serre sur ma poitrine, Benji!».

J'espère que tu me permettras cet aimable diminutif, tellement je te sens un
des miens. (Ouais, finalement, pour peu qu'on se mette à la place de ces joyeux
lurons de sionistes, on se sent sitôt un des leurs.) Bénis soient ces gens qui
comprennent que, en toute chose, il y a un juste milieu.

Que n'es-tu né quelques décennies plus tôt! Il est probable que la Seconde
Guerre mondiale aurait pu être évitée. Tu aurais pu aller trouver Hitler et lui
dire: «Écoute, Hit. C'est écrit dans le ciel, tu ne parviendras pas à
exterminer plus de six millions de juifs(1). Alors, je te fais une affaire. Tu
envahis la Pologne, la Hongrie, mais pas la France, tu n'extermines que 3
millions de juifs et nous n'en parlons plus, nous n'interviendrons pas.»

(1) Encore que, aujourd'hui, certains contestent ce chiffre. Auschwitz-Birkenau
ayant été transformé en un immense camp de vacances -- ce qui expliquait que
les gens y disparaissaient sans y mourir -- il n'y aurait eu que 150 000
victimes. Sauf que, une fin de semaine où il y avait une convention des
gardiens de prison, ces satanés juifs, flower-power avant l'heure, ont tous
décidé de prendre un bain de boue. Il faisait 35° C, ce jour-là, et ils ont
tous figé là. Quand les gardiens sont revenus, il ne restait plus qu'à les
enterrer.

(1 bis) Alors voilà, maintenant, vous n'aurez plus à lire les analyses à n'en
plus finir des révisionistes.

Connaissant Hitler, il serait bientôt revenu à la charge en demandant d'en
exterminer une autre moitié. Ce à quoi, en toute bonne foi de négociateur, tu
n'aurais pu t'opposer.

Seulement, c'est comme la flèche de Zénon, pas plus que nous ne parviendrons à
posséder Israël à en demander la moitié de la moitié, Hitler n'aurait pu
réussir à tuer tous les juifs qu'il a effectivement tués. C'est là toute la
force inhérente à l'art de la négociation.

Évidemment, quand notre prophète Ariel Sharon se voit forcé de répliquer avec
ses chars Abrams contre les jets de pierres palestiniens, il faut bien faire
saisir son point de vue, et surtout, ne pas croire que notre Dieu en a contre
un petit bain de sang de temps à autre. Après tout, quand un char porte comme
nom le diminutif du nom d'un prophète, ses salves sont-elles autre chose qu'un
bain de fraîcheur?

Quand on a un Dieu à l'esprit foncier, il faut savoir être fonceur et faire
respecter l'esprit des lois qu'on impose. Comme le disait si bien Linguet en
réponse à Montesqieu. «L'esprit des lois, c'est la propriété.»

Le mauvais linguiste qui a inventé le mot compromission n'a rien compris. Il
n'y a qu'un mot, et c'est le compromis. Depuis la nuit des temps -- enfin,
disons l'aube, tellement c'est jeune par rapport à nous -- les Romains l'ont
compris: In medius stat virtus. Rien n'existe que l'art du compromis.


GP