Le 01/09/2013 22:39, Stephane Legras-Decussy a écrit :
il se reveille à marée basse, échoué (sans mal) au sommet DU seul caillou du coin ... :-)
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas :-)
Plus le temps est mauvais, plus tu dois t'assurer d'eau à courir.
je connais pas l'expression, elle veut dire ?
J'ai oublié un auxiliaire : plus le temps est mauvais, plus tu dois t'assurer d'avoir de l'eau à courir. C'est à dire que tu dois rester loin de tout danger. En cas d'avarie, tu as de l'eau devant toi pour réparer. Tu n'es pas sur les cailloux immédiatement.
L'an dernier, en plein Mistral (un 9 Beaufort bien établi), je suis tombé en panne de moteur à un 1/2 mille du port de Hyères. Un rapide coup d'œil et une évaluation de ma vitesse de dérive vers l'est m'ont permis de voir environ 4 h « d'eau à courir » avant de taper dans Porquerolles. Il n'y avait donc aucun danger immédiat à gérer.
L'expression est-elle plus claire ?
Bonne journée,
-- Dominique Courriel : dominique point sextant ate orange en France Esto quod es
Le 01/09/2013 22:39, Stephane Legras-Decussy a écrit :
il se reveille à marée basse, échoué (sans mal) au sommet DU seul
caillou du coin ... :-)
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas :-)
Plus le temps est mauvais, plus tu dois t'assurer d'eau à courir.
je connais pas l'expression, elle veut dire ?
J'ai oublié un auxiliaire : plus le temps est mauvais, plus tu dois
t'assurer d'avoir de l'eau à courir. C'est à dire que tu dois rester
loin de tout danger. En cas d'avarie, tu as de l'eau devant toi pour
réparer. Tu n'es pas sur les cailloux immédiatement.
L'an dernier, en plein Mistral (un 9 Beaufort bien établi), je suis
tombé en panne de moteur à un 1/2 mille du port de Hyères. Un rapide
coup d'œil et une évaluation de ma vitesse de dérive vers l'est m'ont
permis de voir environ 4 h « d'eau à courir » avant de taper dans
Porquerolles. Il n'y avait donc aucun danger immédiat à gérer.
L'expression est-elle plus claire ?
Bonne journée,
--
Dominique
Courriel : dominique point sextant ate orange en France
Esto quod es
Le 01/09/2013 22:39, Stephane Legras-Decussy a écrit :
il se reveille à marée basse, échoué (sans mal) au sommet DU seul caillou du coin ... :-)
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas :-)
Plus le temps est mauvais, plus tu dois t'assurer d'eau à courir.
je connais pas l'expression, elle veut dire ?
J'ai oublié un auxiliaire : plus le temps est mauvais, plus tu dois t'assurer d'avoir de l'eau à courir. C'est à dire que tu dois rester loin de tout danger. En cas d'avarie, tu as de l'eau devant toi pour réparer. Tu n'es pas sur les cailloux immédiatement.
L'an dernier, en plein Mistral (un 9 Beaufort bien établi), je suis tombé en panne de moteur à un 1/2 mille du port de Hyères. Un rapide coup d'œil et une évaluation de ma vitesse de dérive vers l'est m'ont permis de voir environ 4 h « d'eau à courir » avant de taper dans Porquerolles. Il n'y avait donc aucun danger immédiat à gérer.
L'expression est-elle plus claire ?
Bonne journée,
-- Dominique Courriel : dominique point sextant ate orange en France Esto quod es
Le 01/09/2013 22:39, Stephane Legras-Decussy a écrit :
il se reveille à marée basse, échoué (sans mal) au sommet DU seul caillou du coin ... :-)
j'ai eu un problème du même genre, dans le port d'une petite ile près des Glénans.
Arrêt au port pour avitaillement, restent deux personnes à bord.
sonde à droite - OK, sonde à gauche, OK. la marée descend, ça gratte sous la quille.
Il y a avait des blocs cubiques le long de la jetée, mas à 30 cm du bord.
obligé de sauter à l'eau pour pousser le bateau qui commençait à pencher. Heureusement un Mousquetaire c'est pas lourd!
Plus le temps est mauvais, plus tu dois t'assurer d'eau à courir.
je connais pas l'expression, elle veut dire ?
avoir de l'eau à courir sous le vent, ça veut dire être en mesure de fuir la tempête. Certains cap-horniers ont couru des jours devant la tempête...
jdd
Stephane Legras-Decussy
Le 02/09/2013 04:22, Dominique a écrit :
En cas d'avarie, tu as de l'eau devant toi pour réparer. Tu n'es pas sur les cailloux immédiatement.
ok
en aviation on dit avoir de l'eau sous la quille pour la même chose.
la panne au décollage à 50m d'altitude étant une catastrophe, la panne à 5000m étant gérable ...
L'an dernier, en plein Mistral (un 9 Beaufort bien établi), je suis tombé en panne de moteur à un 1/2 mille du port de Hyères. Un rapide coup d'œil et une évaluation de ma vitesse de dérive vers l'est m'ont permis de voir environ 4 h « d'eau à courir » avant de taper dans Porquerolles. Il n'y avait donc aucun danger immédiat à gérer.
j'aimerais quand même pas du tout ...
non manoeuvrant au milieu de force 9, comme un bouchon... ça déferle pas ? tu fais pas des tours d'essoreuse ?
Le 02/09/2013 04:22, Dominique a écrit :
En cas d'avarie, tu as de l'eau devant toi pour
réparer. Tu n'es pas sur les cailloux immédiatement.
ok
en aviation on dit avoir de l'eau sous la quille pour la
même chose.
la panne au décollage à 50m d'altitude étant une catastrophe,
la panne à 5000m étant gérable ...
L'an dernier, en plein Mistral (un 9 Beaufort bien établi), je suis
tombé en panne de moteur à un 1/2 mille du port de Hyères. Un rapide
coup d'œil et une évaluation de ma vitesse de dérive vers l'est m'ont
permis de voir environ 4 h « d'eau à courir » avant de taper dans
Porquerolles. Il n'y avait donc aucun danger immédiat à gérer.
j'aimerais quand même pas du tout ...
non manoeuvrant au milieu de force 9, comme un bouchon...
ça déferle pas ? tu fais pas des tours d'essoreuse ?
En cas d'avarie, tu as de l'eau devant toi pour réparer. Tu n'es pas sur les cailloux immédiatement.
ok
en aviation on dit avoir de l'eau sous la quille pour la même chose.
la panne au décollage à 50m d'altitude étant une catastrophe, la panne à 5000m étant gérable ...
L'an dernier, en plein Mistral (un 9 Beaufort bien établi), je suis tombé en panne de moteur à un 1/2 mille du port de Hyères. Un rapide coup d'œil et une évaluation de ma vitesse de dérive vers l'est m'ont permis de voir environ 4 h « d'eau à courir » avant de taper dans Porquerolles. Il n'y avait donc aucun danger immédiat à gérer.
j'aimerais quand même pas du tout ...
non manoeuvrant au milieu de force 9, comme un bouchon... ça déferle pas ? tu fais pas des tours d'essoreuse ?
jdanield
Le 02/09/2013 11:54, Stephane Legras-Decussy a écrit :
la panne au décollage à 50m d'altitude étant une catastrophe, la panne à 5000m étant gérable ...
comme l'avion qui vient d'atterrir sur la rocade à Albi :-)
non manoeuvrant au milieu de force 9, comme un bouchon... ça déferle pas ? tu fais pas des tours d'essoreuse ?
pas de déferlante s'il y a du fond - en tout cas pas par force 9. après si ca monte vers 11 ou 12, un piéton ne tient plus debout sur la jetée (testé :-(), et le bateau risque d'être au fond
jdd
Le 02/09/2013 11:54, Stephane Legras-Decussy a écrit :
la panne au décollage à 50m d'altitude étant une catastrophe,
la panne à 5000m étant gérable ...
comme l'avion qui vient d'atterrir sur la rocade à Albi :-)
non manoeuvrant au milieu de force 9, comme un bouchon...
ça déferle pas ? tu fais pas des tours d'essoreuse ?
pas de déferlante s'il y a du fond - en tout cas pas par force 9.
après si ca monte vers 11 ou 12, un piéton ne tient plus debout sur la
jetée (testé :-(), et le bateau risque d'être au fond
Le 02/09/2013 11:54, Stephane Legras-Decussy a écrit :
la panne au décollage à 50m d'altitude étant une catastrophe, la panne à 5000m étant gérable ...
comme l'avion qui vient d'atterrir sur la rocade à Albi :-)
non manoeuvrant au milieu de force 9, comme un bouchon... ça déferle pas ? tu fais pas des tours d'essoreuse ?
pas de déferlante s'il y a du fond - en tout cas pas par force 9. après si ca monte vers 11 ou 12, un piéton ne tient plus debout sur la jetée (testé :-(), et le bateau risque d'être au fond
jdd
Stephane Legras-Decussy
Le 02/09/2013 12:21, jdanield a écrit :
comme l'avion qui vient d'atterrir sur la rocade à Albi :-)
yep... ou mieux redemarrer en vol, c'est bien d'avoir le temps de faire 2 ou 3 tentatives... et ensuite choisir l'endroit le moins pire pour froisser l'avion.
la panne à basse altitude, c'est tirer tout droit en priant... ne jamais tenter un virage en panne au décollage, là c'est même plus la peine de prier.
Le 02/09/2013 12:21, jdanield a écrit :
comme l'avion qui vient d'atterrir sur la rocade à Albi :-)
yep... ou mieux redemarrer en vol, c'est bien d'avoir le
temps de faire 2 ou 3 tentatives... et ensuite choisir
l'endroit le moins pire pour froisser l'avion.
la panne à basse altitude, c'est tirer tout droit
en priant... ne jamais tenter un virage en panne au décollage,
là c'est même plus la peine de prier.
comme l'avion qui vient d'atterrir sur la rocade à Albi :-)
yep... ou mieux redemarrer en vol, c'est bien d'avoir le temps de faire 2 ou 3 tentatives... et ensuite choisir l'endroit le moins pire pour froisser l'avion.
la panne à basse altitude, c'est tirer tout droit en priant... ne jamais tenter un virage en panne au décollage, là c'est même plus la peine de prier.
Erwan David
Stephane Legras-Decussy écrivait :
Le 02/09/2013 12:21, jdanield a écrit :
comme l'avion qui vient d'atterrir sur la rocade à Albi :-)
yep... ou mieux redemarrer en vol, c'est bien d'avoir le temps de faire 2 ou 3 tentatives... et ensuite choisir l'endroit le moins pire pour froisser l'avion.
la panne à basse altitude, c'est tirer tout droit en priant... ne jamais tenter un virage en panne au décollage, là c'est même plus la peine de prier.
Même pour se poser au Bourget quand on décolle de Roissy avec un supersonique dont une des ailes brule ?
comme l'avion qui vient d'atterrir sur la rocade à Albi :-)
yep... ou mieux redemarrer en vol, c'est bien d'avoir le
temps de faire 2 ou 3 tentatives... et ensuite choisir
l'endroit le moins pire pour froisser l'avion.
la panne à basse altitude, c'est tirer tout droit
en priant... ne jamais tenter un virage en panne au décollage,
là c'est même plus la peine de prier.
Même pour se poser au Bourget quand on décolle de Roissy avec un
supersonique dont une des ailes brule ?
comme l'avion qui vient d'atterrir sur la rocade à Albi :-)
yep... ou mieux redemarrer en vol, c'est bien d'avoir le temps de faire 2 ou 3 tentatives... et ensuite choisir l'endroit le moins pire pour froisser l'avion.
la panne à basse altitude, c'est tirer tout droit en priant... ne jamais tenter un virage en panne au décollage, là c'est même plus la peine de prier.
Même pour se poser au Bourget quand on décolle de Roissy avec un supersonique dont une des ailes brule ?
-- Les simplifications c'est trop compliqué
jdanield
Le 02/09/2013 15:36, Erwan David a écrit :
Stephane Legras-Decussy écrivait :
la panne à basse altitude, c'est tirer tout droit en priant... ne jamais tenter un virage en panne au décollage, là c'est même plus la peine de prier.
Même pour se poser au Bourget quand on décolle de Roissy avec un supersonique dont une des ailes brule ?