"Octave" a écrit :> "Ici on voit surtout l'espace produit par l'appareil photo", c'est
exactement ce qui m'intéresse. J'aurais envie de dire que je n'ai pas de
dette envers le réel, envers le sujet. Il est là pour donner forme à
l'espace produit par l'appareil photo.
Oui, je sais, moi non plus je n'ai pas de dette envers le réel (bien dit
!). Ce serait donc de la photographie critique. Le réel est manipulé par le
biais de l'expérimentation photographique, il disparaît dans le
processus et
réapparait transformé. Tu fais un constat de cette transformation ; mais là
où je ne te suis pas, c'est que je ne trouve dans ces images aucune
réinvention au delà de cette cuisine photographique, le réel est juste
accaparé, il n'est pas réinventé ni enchanté, on se moque de quel goût il
pourra avoir après coup, et pour le spectateur c'est un peu frustrant.
C'est peut-être aussi que je fonctionne d'une façon très différente. Le
concept de la photographie introspective me paraît un peu vain, dès lors
qu'il n'est pas radicalisé et qu'il reste pollué par la réalité. Sauf pour
cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html
"Octave" <octavpas-spam@octav.fr> a écrit :
> "Ici on voit surtout l'espace produit par l'appareil photo", c'est
exactement ce qui m'intéresse. J'aurais envie de dire que je n'ai pas de
dette envers le réel, envers le sujet. Il est là pour donner forme à
l'espace produit par l'appareil photo.
Oui, je sais, moi non plus je n'ai pas de dette envers le réel (bien dit
!). Ce serait donc de la photographie critique. Le réel est manipulé par le
biais de l'expérimentation photographique, il disparaît dans le
processus et
réapparait transformé. Tu fais un constat de cette transformation ; mais là
où je ne te suis pas, c'est que je ne trouve dans ces images aucune
réinvention au delà de cette cuisine photographique, le réel est juste
accaparé, il n'est pas réinventé ni enchanté, on se moque de quel goût il
pourra avoir après coup, et pour le spectateur c'est un peu frustrant.
C'est peut-être aussi que je fonctionne d'une façon très différente. Le
concept de la photographie introspective me paraît un peu vain, dès lors
qu'il n'est pas radicalisé et qu'il reste pollué par la réalité. Sauf pour
cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html
"Octave" a écrit :> "Ici on voit surtout l'espace produit par l'appareil photo", c'est
exactement ce qui m'intéresse. J'aurais envie de dire que je n'ai pas de
dette envers le réel, envers le sujet. Il est là pour donner forme à
l'espace produit par l'appareil photo.
Oui, je sais, moi non plus je n'ai pas de dette envers le réel (bien dit
!). Ce serait donc de la photographie critique. Le réel est manipulé par le
biais de l'expérimentation photographique, il disparaît dans le
processus et
réapparait transformé. Tu fais un constat de cette transformation ; mais là
où je ne te suis pas, c'est que je ne trouve dans ces images aucune
réinvention au delà de cette cuisine photographique, le réel est juste
accaparé, il n'est pas réinventé ni enchanté, on se moque de quel goût il
pourra avoir après coup, et pour le spectateur c'est un peu frustrant.
C'est peut-être aussi que je fonctionne d'une façon très différente. Le
concept de la photographie introspective me paraît un peu vain, dès lors
qu'il n'est pas radicalisé et qu'il reste pollué par la réalité. Sauf pour
cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html
"Octave" a écrit :> "Ici on voit surtout l'espace produit par l'appareil photo", c'est
exactement ce qui m'intéresse. J'aurais envie de dire que je n'ai pas de
dette envers le réel, envers le sujet. Il est là pour donner forme à
l'espace produit par l'appareil photo.
Oui, je sais, moi non plus je n'ai pas de dette envers le réel (bien dit
!). Ce serait donc de la photographie critique. Le réel est manipulé par le
biais de l'expérimentation photographique, il disparaît dans le
processus et
réapparait transformé. Tu fais un constat de cette transformation ; mais là
où je ne te suis pas, c'est que je ne trouve dans ces images aucune
réinvention au delà de cette cuisine photographique, le réel est juste
accaparé, il n'est pas réinventé ni enchanté, on se moque de quel goût il
pourra avoir après coup, et pour le spectateur c'est un peu frustrant.
C'est peut-être aussi que je fonctionne d'une façon très différente. Le
concept de la photographie introspective me paraît un peu vain, dès lors
qu'il n'est pas radicalisé et qu'il reste pollué par la réalité. Sauf pour
cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html
"Octave" <octavpas-spam@octav.fr> a écrit :
> "Ici on voit surtout l'espace produit par l'appareil photo", c'est
exactement ce qui m'intéresse. J'aurais envie de dire que je n'ai pas de
dette envers le réel, envers le sujet. Il est là pour donner forme à
l'espace produit par l'appareil photo.
Oui, je sais, moi non plus je n'ai pas de dette envers le réel (bien dit
!). Ce serait donc de la photographie critique. Le réel est manipulé par le
biais de l'expérimentation photographique, il disparaît dans le
processus et
réapparait transformé. Tu fais un constat de cette transformation ; mais là
où je ne te suis pas, c'est que je ne trouve dans ces images aucune
réinvention au delà de cette cuisine photographique, le réel est juste
accaparé, il n'est pas réinventé ni enchanté, on se moque de quel goût il
pourra avoir après coup, et pour le spectateur c'est un peu frustrant.
C'est peut-être aussi que je fonctionne d'une façon très différente. Le
concept de la photographie introspective me paraît un peu vain, dès lors
qu'il n'est pas radicalisé et qu'il reste pollué par la réalité. Sauf pour
cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html
"Octave" a écrit :> "Ici on voit surtout l'espace produit par l'appareil photo", c'est
exactement ce qui m'intéresse. J'aurais envie de dire que je n'ai pas de
dette envers le réel, envers le sujet. Il est là pour donner forme à
l'espace produit par l'appareil photo.
Oui, je sais, moi non plus je n'ai pas de dette envers le réel (bien dit
!). Ce serait donc de la photographie critique. Le réel est manipulé par le
biais de l'expérimentation photographique, il disparaît dans le
processus et
réapparait transformé. Tu fais un constat de cette transformation ; mais là
où je ne te suis pas, c'est que je ne trouve dans ces images aucune
réinvention au delà de cette cuisine photographique, le réel est juste
accaparé, il n'est pas réinventé ni enchanté, on se moque de quel goût il
pourra avoir après coup, et pour le spectateur c'est un peu frustrant.
C'est peut-être aussi que je fonctionne d'une façon très différente. Le
concept de la photographie introspective me paraît un peu vain, dès lors
qu'il n'est pas radicalisé et qu'il reste pollué par la réalité. Sauf pour
cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html
Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !
Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !
Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !
Je ne me retrouve pas dans ces notions de "photographie critique" ou
"photographie introspective". Tu tiens à me mettre dans une case pour
comprendre, mais celle-ci ne me correspondent pas.
Je vais essayer de répondre terme par terme.
Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien qui
colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!
Dans le reste de ton commentaire, tu détailles ce rapport au réel, qui
manque d'invention, d'enchantement, ou même qui est frustrant. Mais c'est
le réel qui est comme ça, je ne veux rien en faire de ce réel, je n'ai
aucune ambition vis-à-vis de ce réel (ça m'aide pas mal d'écrire cela
comme ça).
Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg
Je ne me retrouve pas dans ces notions de "photographie critique" ou
"photographie introspective". Tu tiens à me mettre dans une case pour
comprendre, mais celle-ci ne me correspondent pas.
Je vais essayer de répondre terme par terme.
Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien qui
colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!
Dans le reste de ton commentaire, tu détailles ce rapport au réel, qui
manque d'invention, d'enchantement, ou même qui est frustrant. Mais c'est
le réel qui est comme ça, je ne veux rien en faire de ce réel, je n'ai
aucune ambition vis-à-vis de ce réel (ça m'aide pas mal d'écrire cela
comme ça).
Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg
Je ne me retrouve pas dans ces notions de "photographie critique" ou
"photographie introspective". Tu tiens à me mettre dans une case pour
comprendre, mais celle-ci ne me correspondent pas.
Je vais essayer de répondre terme par terme.
Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien qui
colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!
Dans le reste de ton commentaire, tu détailles ce rapport au réel, qui
manque d'invention, d'enchantement, ou même qui est frustrant. Mais c'est
le réel qui est comme ça, je ne veux rien en faire de ce réel, je n'ai
aucune ambition vis-à-vis de ce réel (ça m'aide pas mal d'écrire cela
comme ça).
Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg
Le 20/10/2011 12:07, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !
Je vais te répondre ce soir, mais pour cette dernière phrase, tu parles
à Albert ou à moi ?
Le 20/10/2011 12:07, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !
Je vais te répondre ce soir, mais pour cette dernière phrase, tu parles
à Albert ou à moi ?
Le 20/10/2011 12:07, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !
Je vais te répondre ce soir, mais pour cette dernière phrase, tu parles
à Albert ou à moi ?
Je répète ce que j'écris ici depuis un moment et qui doit être
incompréhensible, ce n'est pas le sujet qui m'intéresse, c'est la
photographie, c'est la matière photographique, sa matière.
Et si ce que j'écris reste obscur, c'est peut-être malheureusement
logique que les photos que je fais le soient aussi.
Pour la photo que tu préfères ainsi que Noëlle, ce n'est pas vers quoi
je veux aller, elle a justement trop de choses, trop de sens.
Ca montre encore une fois l'incompréhension, je vais beaucoup y
réfléchir. Pourquoi ce que je veux mettre ne se voit pas, ou n'y est pas!
Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg
Je répète ce que j'écris ici depuis un moment et qui doit être
incompréhensible, ce n'est pas le sujet qui m'intéresse, c'est la
photographie, c'est la matière photographique, sa matière.
Et si ce que j'écris reste obscur, c'est peut-être malheureusement
logique que les photos que je fais le soient aussi.
Pour la photo que tu préfères ainsi que Noëlle, ce n'est pas vers quoi
je veux aller, elle a justement trop de choses, trop de sens.
Ca montre encore une fois l'incompréhension, je vais beaucoup y
réfléchir. Pourquoi ce que je veux mettre ne se voit pas, ou n'y est pas!
Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg
Je répète ce que j'écris ici depuis un moment et qui doit être
incompréhensible, ce n'est pas le sujet qui m'intéresse, c'est la
photographie, c'est la matière photographique, sa matière.
Et si ce que j'écris reste obscur, c'est peut-être malheureusement
logique que les photos que je fais le soient aussi.
Pour la photo que tu préfères ainsi que Noëlle, ce n'est pas vers quoi
je veux aller, elle a justement trop de choses, trop de sens.
Ca montre encore une fois l'incompréhension, je vais beaucoup y
réfléchir. Pourquoi ce que je veux mettre ne se voit pas, ou n'y est pas!
Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg
Pas de bol, je les trouve très belles, la dernière le petit truc clair en
haut chie un peu la composition, mais les deux premières, miammmmmm.
Noëlle Adam
Pas de bol, je les trouve très belles, la dernière le petit truc clair en
haut chie un peu la composition, mais les deux premières, miammmmmm.
Noëlle Adam
Pas de bol, je les trouve très belles, la dernière le petit truc clair en
haut chie un peu la composition, mais les deux premières, miammmmmm.
Noëlle Adam
nous les spectateurs, faisont partie du protocole.
intéressant de se savoir à l'intérieur de la "colle", comme une
extension ultime d'une démarche incertaine et pourtant si évidente..
nous les spectateurs, faisont partie du protocole.
intéressant de se savoir à l'intérieur de la "colle", comme une
extension ultime d'une démarche incertaine et pourtant si évidente..
nous les spectateurs, faisont partie du protocole.
intéressant de se savoir à l'intérieur de la "colle", comme une
extension ultime d'une démarche incertaine et pourtant si évidente..
Le 20/10/11 11:03, albert a écrit :cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html
C'est aussi ma préférée, et si j'éprouve souvent la frustration dans les
photos d'Octave, auquel je reproche souvent de rendre visible sa
démarche mais que le résultat donne peu au spectateur, ici non.
Parce que j'arrive à être charmée par des teintes, des ambiances, et
tant mieux s'il y a parfois l'impression d'un mystère au delà, d'une
invention poétique.
En revanche je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il devrait
"radicaliser" quelque chose, ce que je lui reproche sous forme de manque
de force et de cohérence. Mais si c'était sa nature, ce flottement ?
Peut-être aussi il y a ma place, ma façon de faire perso, qui est de ne
pas considérer la réalité comme pollution, mais nos propres habitudes
si, avec une façon de percevoir trop usée, trop formatée.
Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !
Le 20/10/11 11:03, albert a écrit :
cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html
C'est aussi ma préférée, et si j'éprouve souvent la frustration dans les
photos d'Octave, auquel je reproche souvent de rendre visible sa
démarche mais que le résultat donne peu au spectateur, ici non.
Parce que j'arrive à être charmée par des teintes, des ambiances, et
tant mieux s'il y a parfois l'impression d'un mystère au delà, d'une
invention poétique.
En revanche je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il devrait
"radicaliser" quelque chose, ce que je lui reproche sous forme de manque
de force et de cohérence. Mais si c'était sa nature, ce flottement ?
Peut-être aussi il y a ma place, ma façon de faire perso, qui est de ne
pas considérer la réalité comme pollution, mais nos propres habitudes
si, avec une façon de percevoir trop usée, trop formatée.
Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !
Le 20/10/11 11:03, albert a écrit :cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html
C'est aussi ma préférée, et si j'éprouve souvent la frustration dans les
photos d'Octave, auquel je reproche souvent de rendre visible sa
démarche mais que le résultat donne peu au spectateur, ici non.
Parce que j'arrive à être charmée par des teintes, des ambiances, et
tant mieux s'il y a parfois l'impression d'un mystère au delà, d'une
invention poétique.
En revanche je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il devrait
"radicaliser" quelque chose, ce que je lui reproche sous forme de manque
de force et de cohérence. Mais si c'était sa nature, ce flottement ?
Peut-être aussi il y a ma place, ma façon de faire perso, qui est de ne
pas considérer la réalité comme pollution, mais nos propres habitudes
si, avec une façon de percevoir trop usée, trop formatée.
Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !
Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien
qui
colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!
En rapport avec la philosophie on dirait qu'il y a là une approche
phénoménologique (Husserl).
Tiré de Wikipédia :
# En conséquence, la phénoménologie prend pour point de départ la
description des vécus de conscience afin d'essayer d'en extraire les
dispositions essentielles des expériences ainsi que l'essence de ce dont on
fait l'expérience. L'intuition fondamentale de Husserl, de ce point de vue,
a consisté à dégager ce qu'il appelle l'a priori universel de corrélation,
et qui désigne le fait que le phénomène dans son apparaître est constitué
par le sujet, c'est-à-dire que le monde est « corrélé à ses modes
subjectifs » #
Dans le reste de ton commentaire, tu détailles ce rapport au réel, qui
manque d'invention, d'enchantement, ou même qui est frustrant. Mais c'est
le réel qui est comme ça, je ne veux rien en faire de ce réel, je n'ai
aucune ambition vis-à-vis de ce réel (ça m'aide pas mal d'écrire cela
comme ça).
Tout à fait d'accord, sous cet éclairage.Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg
Dans la deuxième, c'est ton chien, un lion, un griffon ? Tu vois, tu
enchantes tes images, que tu le veuilles ou non. C'est une faiblesse ?
Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien
qui
colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!
En rapport avec la philosophie on dirait qu'il y a là une approche
phénoménologique (Husserl).
Tiré de Wikipédia :
# En conséquence, la phénoménologie prend pour point de départ la
description des vécus de conscience afin d'essayer d'en extraire les
dispositions essentielles des expériences ainsi que l'essence de ce dont on
fait l'expérience. L'intuition fondamentale de Husserl, de ce point de vue,
a consisté à dégager ce qu'il appelle l'a priori universel de corrélation,
et qui désigne le fait que le phénomène dans son apparaître est constitué
par le sujet, c'est-à-dire que le monde est « corrélé à ses modes
subjectifs » #
Dans le reste de ton commentaire, tu détailles ce rapport au réel, qui
manque d'invention, d'enchantement, ou même qui est frustrant. Mais c'est
le réel qui est comme ça, je ne veux rien en faire de ce réel, je n'ai
aucune ambition vis-à-vis de ce réel (ça m'aide pas mal d'écrire cela
comme ça).
Tout à fait d'accord, sous cet éclairage.
Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg
Dans la deuxième, c'est ton chien, un lion, un griffon ? Tu vois, tu
enchantes tes images, que tu le veuilles ou non. C'est une faiblesse ?
Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien
qui
colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!
En rapport avec la philosophie on dirait qu'il y a là une approche
phénoménologique (Husserl).
Tiré de Wikipédia :
# En conséquence, la phénoménologie prend pour point de départ la
description des vécus de conscience afin d'essayer d'en extraire les
dispositions essentielles des expériences ainsi que l'essence de ce dont on
fait l'expérience. L'intuition fondamentale de Husserl, de ce point de vue,
a consisté à dégager ce qu'il appelle l'a priori universel de corrélation,
et qui désigne le fait que le phénomène dans son apparaître est constitué
par le sujet, c'est-à-dire que le monde est « corrélé à ses modes
subjectifs » #
Dans le reste de ton commentaire, tu détailles ce rapport au réel, qui
manque d'invention, d'enchantement, ou même qui est frustrant. Mais c'est
le réel qui est comme ça, je ne veux rien en faire de ce réel, je n'ai
aucune ambition vis-à-vis de ce réel (ça m'aide pas mal d'écrire cela
comme ça).
Tout à fait d'accord, sous cet éclairage.Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg
Dans la deuxième, c'est ton chien, un lion, un griffon ? Tu vois, tu
enchantes tes images, que tu le veuilles ou non. C'est une faiblesse ?