Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

photos horizontales-verticales

64 réponses
Avatar
Octave
Deuxième série de photos plus ou moins nettes, faites en vitesse lente,
en passant de la position horizontale à verticale pendant la prise de vue:

www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14oct11.html



--
www.octav.fr

10 réponses

1 2 3 4 5
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 20/10/11 11:03, albert a écrit :
"Octave" a écrit :

> "Ici on voit surtout l'espace produit par l'appareil photo", c'est
exactement ce qui m'intéresse. J'aurais envie de dire que je n'ai pas de
dette envers le réel, envers le sujet. Il est là pour donner forme à
l'espace produit par l'appareil photo.



Oui, je sais, moi non plus je n'ai pas de dette envers le réel (bien dit
!). Ce serait donc de la photographie critique. Le réel est manipulé par le
biais de l'expérimentation photographique, il disparaît dans le
processus et
réapparait transformé. Tu fais un constat de cette transformation ; mais là
où je ne te suis pas, c'est que je ne trouve dans ces images aucune
réinvention au delà de cette cuisine photographique, le réel est juste
accaparé, il n'est pas réinventé ni enchanté, on se moque de quel goût il
pourra avoir après coup, et pour le spectateur c'est un peu frustrant.
C'est peut-être aussi que je fonctionne d'une façon très différente. Le
concept de la photographie introspective me paraît un peu vain, dès lors
qu'il n'est pas radicalisé et qu'il reste pollué par la réalité. Sauf pour
cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html



C'est aussi ma préférée, et si j'éprouve souvent la frustration dans les
photos d'Octave, auquel je reproche souvent de rendre visible sa
démarche mais que le résultat donne peu au spectateur, ici non.
Parce que j'arrive à être charmée par des teintes, des ambiances, et
tant mieux s'il y a parfois l'impression d'un mystère au delà, d'une
invention poétique.
En revanche je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il devrait
"radicaliser" quelque chose, ce que je lui reproche sous forme de manque
de force et de cohérence. Mais si c'était sa nature, ce flottement ?
Peut-être aussi il y a ma place, ma façon de faire perso, qui est de ne
pas condidérer la réalité comme pollution, mais nos propres habitudes
si, avec une façon de percevoir trop usée, trop formatée.
Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !

Noëlle Adam
Avatar
Octave
Le 20/10/2011 11:03, albert a écrit :
"Octave" a écrit :

> "Ici on voit surtout l'espace produit par l'appareil photo", c'est
exactement ce qui m'intéresse. J'aurais envie de dire que je n'ai pas de
dette envers le réel, envers le sujet. Il est là pour donner forme à
l'espace produit par l'appareil photo.



Oui, je sais, moi non plus je n'ai pas de dette envers le réel (bien dit
!). Ce serait donc de la photographie critique. Le réel est manipulé par le
biais de l'expérimentation photographique, il disparaît dans le
processus et
réapparait transformé. Tu fais un constat de cette transformation ; mais là
où je ne te suis pas, c'est que je ne trouve dans ces images aucune
réinvention au delà de cette cuisine photographique, le réel est juste
accaparé, il n'est pas réinventé ni enchanté, on se moque de quel goût il
pourra avoir après coup, et pour le spectateur c'est un peu frustrant.
C'est peut-être aussi que je fonctionne d'une façon très différente. Le
concept de la photographie introspective me paraît un peu vain, dès lors
qu'il n'est pas radicalisé et qu'il reste pollué par la réalité. Sauf pour
cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html




Je ne me retrouve pas dans ces notions de "photographie critique" ou
"photographie introspective". Tu tiens à me mettre dans une case pour
comprendre, mais celle-ci ne me correspondent pas.

Je vais essayer de répondre terme par terme.
Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien
qui colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!

Dans le reste de ton commentaire, tu détailles ce rapport au réel, qui
manque d'invention, d'enchantement, ou même qui est frustrant. Mais
c'est le réel qui est comme ça, je ne veux rien en faire de ce réel, je
n'ai aucune ambition vis-à-vis de ce réel (ça m'aide pas mal d'écrire
cela comme ça).

Je répète ce que j'écris ici depuis un moment et qui doit être
incompréhensible, ce n'est pas le sujet qui m'intéresse, c'est la
photographie, c'est la matière photographique, sa matière.
Et si ce que j'écris reste obscur, c'est peut-être malheureusement
logique que les photos que je fais le soient aussi.

Pour la photo que tu préfères ainsi que Noëlle, ce n'est pas vers quoi
je veux aller, elle a justement trop de choses, trop de sens.
Ca montre encore une fois l'incompréhension, je vais beaucoup y
réfléchir. Pourquoi ce que je veux mettre ne se voit pas, ou n'y est pas!

Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:

http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg



--
www.octav.fr
Avatar
Octave
Le 20/10/2011 12:07, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :


Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !




Je vais te répondre ce soir, mais pour cette dernière phrase, tu parles
à Albert ou à moi ?


--
www.octav.fr
Avatar
albert
"Octave" a écrit :

Je ne me retrouve pas dans ces notions de "photographie critique" ou
"photographie introspective". Tu tiens à me mettre dans une case pour
comprendre, mais celle-ci ne me correspondent pas.



Avec ce que tu écris ensuite je réalise mieux, effectivement ce n'est
pas de la photographie introspective, c'est plus subtil, c'est la
photographie de toi et du réel, mélangés dans cette sorte de "colle" comme
tu l'exprimes ici :

Je vais essayer de répondre terme par terme.
Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien qui
colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!



En rapport avec la philosophie on dirait qu'il y a là une approche
phénoménologique (Husserl).

Tiré de Wikipédia :

# En conséquence, la phénoménologie prend pour point de départ la
description des vécus de conscience afin d'essayer d'en extraire les
dispositions essentielles des expériences ainsi que l'essence de ce dont on
fait l'expérience. L'intuition fondamentale de Husserl, de ce point de vue,
a consisté à dégager ce qu'il appelle l'a priori universel de corrélation,
et qui désigne le fait que le phénomène dans son apparaître est constitué
par le sujet, c'est-à-dire que le monde est « corrélé à ses modes
subjectifs » #

Dans le reste de ton commentaire, tu détailles ce rapport au réel, qui
manque d'invention, d'enchantement, ou même qui est frustrant. Mais c'est
le réel qui est comme ça, je ne veux rien en faire de ce réel, je n'ai
aucune ambition vis-à-vis de ce réel (ça m'aide pas mal d'écrire cela
comme ça).



Tout à fait d'accord, sous cet éclairage.

Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:

http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg



Dans la deuxième, c'est ton chien, un lion, un griffon ? Tu vois, tu
enchantes tes images, que tu le veuilles ou non. C'est une faiblesse ?

Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
----------------------------------------------------------
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 21/10/11 09:22, Octave a écrit :
Le 20/10/2011 12:07, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :


Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !




Je vais te répondre ce soir, mais pour cette dernière phrase, tu parles
à Albert ou à moi ?




À albert. Je pense qu'il construit ses techniques photographiques en
fonction de ce qu'il se propose de fabriquer, une réalité décalée,
augmentée d'une dimension.
Tu serais plutôt un explorateur de la matière photographique pour
elle-même. Non ?

Noëlle Adam
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 21/10/11 09:13, Octave a écrit :

Je répète ce que j'écris ici depuis un moment et qui doit être
incompréhensible, ce n'est pas le sujet qui m'intéresse, c'est la
photographie, c'est la matière photographique, sa matière.



On peut comprendre, et trouver ça frustrant, trop sec, quand on aime
l'aspect plastique avant tout. L'abstrait n'est pas qu'une idée.
En français photographie a deux sens, l'acte et son résultat.
J'ai l'impression persistante, peut-être fausse, que tu t'efforce de
donner à voir l'acte de photographier et non la photographie produite.
Quel casse-tête ! On voit une image, et on peut même la trouver belle et
mystérieuse.

Et si ce que j'écris reste obscur, c'est peut-être malheureusement
logique que les photos que je fais le soient aussi.

Pour la photo que tu préfères ainsi que Noëlle, ce n'est pas vers quoi
je veux aller, elle a justement trop de choses, trop de sens.


Nôtre cerveau est ainsi fait qu'il cherche du sens dans la sensation, et
en trouve souvent.
En ce qui me concerne l'abstraction formelle est une chose qui me touche
(souvent) comme une sensation pure, un sens sensuel.
C'est particulier, c'est l'inverse du chaos dont c'est proche pourtant.

Ca montre encore une fois l'incompréhension, je vais beaucoup y
réfléchir. Pourquoi ce que je veux mettre ne se voit pas, ou n'y est pas!

Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:

http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg



Pas de bol, je les trouve très belles, la dernière le petit truc clair
en haut chie un peu la composition, mais les deux premières, miammmmmm.

Noëlle Adam
Avatar
albert
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" a écrit :

Pas de bol, je les trouve très belles, la dernière le petit truc clair en
haut chie un peu la composition, mais les deux premières, miammmmmm.

Noëlle Adam



Hein ! Tu es d'accord avec moi, c'est un sacré poète qu'on a là. On se
demande encore pourquoi il poste sur FRP celui là, où il n'y a que des
béotiens béats.

Bon, je rigole, pourtant un des rares posteurs intéressant ici qui vous
montre des photographies, que non elles ne sont pas bonnes, je sais bien
mais quand même je vous les montre, cela donne à penser. A croire que nous
les spectateurs, faisont partie du protocole. C'est très intéressant de se
savoir à l'intérieur de la "colle", comme une extension ultime d'une
démarche incertaine et pourtant si évidente..

Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
----------------------------------------------------------
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 21/10/11 21:52, albert a écrit :

A croire que
nous les spectateurs, faisont partie du protocole.



Ça, j'en ai bien l'impression. Il faut du feed-back.
Pour moi, ce n'est pas toujours évident, c'est un peu lire l'avenir dans
des tripes de poulet, parfois on ne peut s'empêcher de lire le monde
comme de signes partout, et parfois on a beau écarquiller les yeux :
tripes de poulet.

C'est très
intéressant de se savoir à l'intérieur de la "colle", comme une
extension ultime d'une démarche incertaine et pourtant si évidente..



Pas ultime je ne crois pas. Puisque c'est presque un ping-pong. J'admire
la confiance de Octave, qui avance à tâtons et s'essaie quand on lui dit
par là, un peu plus à gauche, tu brûles...

La démarche sur le plan technique, c'est peut-être pour retrouver la
maladresse, l'innocence presque, qui est une si belle brèche pour
l'inconscient ?

Noëlle Adam
Avatar
Octave
Le 20/10/2011 12:07, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 20/10/11 11:03, albert a écrit :


cette image de la série que je trouve en parfaite adéquation avec ta
démarche et sa représentation :
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14.html



C'est aussi ma préférée, et si j'éprouve souvent la frustration dans les
photos d'Octave, auquel je reproche souvent de rendre visible sa
démarche mais que le résultat donne peu au spectateur, ici non.
Parce que j'arrive à être charmée par des teintes, des ambiances, et
tant mieux s'il y a parfois l'impression d'un mystère au delà, d'une
invention poétique.
En revanche je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il devrait
"radicaliser" quelque chose, ce que je lui reproche sous forme de manque
de force et de cohérence. Mais si c'était sa nature, ce flottement ?
Peut-être aussi il y a ma place, ma façon de faire perso, qui est de ne
pas considérer la réalité comme pollution, mais nos propres habitudes
si, avec une façon de percevoir trop usée, trop formatée.
Pour toi elle est une simple matière première, ou tu lui construit des
extensions en tout cas !




Je retiens ce manque de force et de cohérence, ce flottement, sur mes
photos, qu'elles donnent peu au spectateur.
A méditer!
C'est vrai qu'à force de ne pas exposer, de ne montrer qu'ici avec une
certaine idée de provocation sachant qu'il y a souvent un décalage entre
ce que je fais et l'idée de la photo en général, je ne me pose plus la
question de la compréhension ou de l'incompréhension.
Pourtant, j'essaye d'expliquer, à l'occasion!

--
www.octav.fr
Avatar
Octave
Le 21/10/2011 11:58, albert a écrit :

Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien
qui
colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!





Je m'embrouille, à force!
Pour rectifier: le sujet n'a pas d'importance en tant que sujet, mais il
en a en tant que présence, en tant que réel mis en parallèle de son
image dans la photographie.
Voilà, ça me paraissait bizarre cette non importance du sujet puisque en
même temps tout est là, le rapport entre ce réel et son image, bien sûr!
Parce que le réel "colle", on ne peut pas aller outre, mais s'il n'était
pas là, il n'y aurait pas d'image (pas d'image du réel).



En rapport avec la philosophie on dirait qu'il y a là une approche
phénoménologique (Husserl).

Tiré de Wikipédia :

# En conséquence, la phénoménologie prend pour point de départ la
description des vécus de conscience afin d'essayer d'en extraire les
dispositions essentielles des expériences ainsi que l'essence de ce dont on
fait l'expérience. L'intuition fondamentale de Husserl, de ce point de vue,
a consisté à dégager ce qu'il appelle l'a priori universel de corrélation,
et qui désigne le fait que le phénomène dans son apparaître est constitué
par le sujet, c'est-à-dire que le monde est « corrélé à ses modes
subjectifs » #



Je ne sais pas si tu te moques de moi. En tout cas, je n'ai
malheureusement pas les capacités de lire ce genre d'écriture (la
philosophie), je ne comprends pratiquement rien. Et ça m'énerve. j'ai
essayé de lire Bergson aussi, mais...




Dans le reste de ton commentaire, tu détailles ce rapport au réel, qui
manque d'invention, d'enchantement, ou même qui est frustrant. Mais c'est
le réel qui est comme ça, je ne veux rien en faire de ce réel, je n'ai
aucune ambition vis-à-vis de ce réel (ça m'aide pas mal d'écrire cela
comme ça).



Tout à fait d'accord, sous cet éclairage.

Voici trois exemples non sélectionnés de ces ombres:

http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg



Dans la deuxième, c'est ton chien, un lion, un griffon ? Tu vois, tu
enchantes tes images, que tu le veuilles ou non. C'est une faiblesse ?




Non, je m'interroge. Mais ce n'est pas vers ça que je veux entraîner,
c'est vers quelque chose de plus aride, un face à face entre le réel et
son image photographique ?!
Les choses qu'il y a en plus, je ne sais pas si c'est bien. Ce serait
comme la "beauté" qui d'après Buren ne doit jamais être voulue, mais que
si elle est là, c'est tant mieux.
Des interprétations non-voulus peuvent quand-même détourner du sens
premier ou voulu.


--
www.octav.fr
1 2 3 4 5