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photos horizontales-verticales

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Octave
Deuxième série de photos plus ou moins nettes, faites en vitesse lente,
en passant de la position horizontale à verticale pendant la prise de vue:

www.octav.fr/quotidien/11-10-14/14oct11.html



--
www.octav.fr

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filh
Octave wrote:
, je ne me pose plus la
question de la compréhension ou de l'incompréhension.
Pourtant, j'essaye d'expliquer, à l'occasion!



Est-ce une question importante ? Pour moi bien plus imporant est
l'évocation, voire l'invocation...

Sur la compréhension, un petit poème d'Alberto Caeiro (Ok, Fernando
Pessoa)

Une rangée d'arbres tout là-bas, là-bas vers les coteaux.
Mais qu'est-ce qu'une rangée d'arbres ? Il y a des arbres,
c'est tout.
Rangée et le pluriel arbres ne sont pas des choses, ce sont des noms.
Pitoyables, les âmes humaines, elles qui mettent tout en ordre,
Qui tracent des lignes de chose à chose,
Qui mettent des pancartes portant des noms sur les arbres absolument
réels,
Et qui dessinent des parallèles de latitude et longitude
Sur la terre même, la terre innocente et plus verte et fleurie
que tout ça !

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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filh
Octave wrote:

Le 21/10/2011 11:58, albert a écrit :

>> Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien
>> qui
>> colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
>> l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
>> inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
>> sujet colle. Ca, c'est la photographie.
>> Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!

Je m'embrouille, à force!
Pour rectifier: le sujet n'a pas d'importance en tant que sujet, mais il
en a en tant que présence, en tant que réel mis en parallèle de son
image dans la photographie.
Voilà, ça me paraissait bizarre cette non importance du sujet puisque en
même temps tout est là, le rapport entre ce réel et son image, bien sûr!
Parce que le réel "colle", on ne peut pas aller outre, mais s'il n'était
pas là, il n'y aurait pas d'image (pas d'image du réel).



Le sujet n'est pas important dans le sens où n'importe quel sujet
conviendrait (presque)... il est essentiel parce qu'il n'y a que ça
finalement, le sujet...

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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Octave
Le 21/10/2011 12:24, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :



On peut comprendre, et trouver ça frustrant, trop sec, quand on aime
l'aspect plastique avant tout. L'abstrait n'est pas qu'une idée.
En français photographie a deux sens, l'acte et son résultat.
J'ai l'impression persistante, peut-être fausse, que tu t'efforce de
donner à voir l'acte de photographier et non la photographie produite.
Quel casse-tête ! On voit une image, et on peut même la trouver belle et
mystérieuse.



Je peux ajouter que j'explique les choses comme je les sens, et en
réaction à ce qui m'est renvoyé comme regards de votre part. Je ne pense
pas avoir la finalité, le sens de ce que je fais (je l'explique en
écrivant que je photographie la photographie, pas clair du tout),
j'avance, je l'espère, en écrivant ici, grâce à vous.

Je ne suis pas d'accord pour dire que je montre l'acte et pas la
photographie produite. Pour moi, je ne fais que ça. Les photos que je
montre me paraissent toujours "belles", neuves, tenant debout, seules en
tant que photographies. C'est d'ailleurs une chose qui me trouble, faire
à la fois des images photographiques "plaisantes" et avoir un recul.

Après, que tu trouves mes photos frustrantes, trop sèches, je l'admets,
même si, moi, je les trouve pleines de matière, faites de malaxages,
très physiques.





http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-070.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-073.jpg
http://www.octav.fr/quotidien/11-10-14/poubelle/2011-10-14-135.jpg



Pas de bol, je les trouve très belles, la dernière le petit truc clair
en haut chie un peu la composition, mais les deux premières, miammmmmm.





Ca me fait quand-même plaisir.
C'est juste le faux mystère des personnages qui est en trop.


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Octave
Le 21/10/2011 22:38, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 21/10/11 21:52, albert a écrit :

A croire que
nous les spectateurs, faisont partie du protocole.



Ça, j'en ai bien l'impression. Il faut du feed-back.
Pour moi, ce n'est pas toujours évident, c'est un peu lire l'avenir dans
des tripes de poulet, parfois on ne peut s'empêcher de lire le monde
comme de signes partout, et parfois on a beau écarquiller les yeux :
tripes de poulet.

C'est très
intéressant de se savoir à l'intérieur de la "colle", comme une
extension ultime d'une démarche incertaine et pourtant si évidente..



Pas ultime je ne crois pas. Puisque c'est presque un ping-pong. J'admire
la confiance de Octave, qui avance à tâtons et s'essaie quand on lui dit
par là, un peu plus à gauche, tu brûles...

La démarche sur le plan technique, c'est peut-être pour retrouver la
maladresse, l'innocence presque, qui est une si belle brèche pour
l'inconscient ?




Merci à vous deux de me suivre!
Surtout que j'avance souvent par la négation de ce que vous dîtes, ce
n'est pas agréable, j'imagine.

Ce que j'aime aussi ici, c'est de trouver des idées de photos. Comme la
plus récente, par exemple, où Noëlle a dit ne jamais avoir vu de photos
valable avec à la fois un flou de bougé et de mise au point. Ca m'a fait
faire cette série qui est toujours en cours: Merci Noëlle!


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Octave
Le 21/10/2011 21:52, albert a écrit :
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" a écrit :

Pas de bol, je les trouve très belles, la dernière le petit truc clair
en haut chie un peu la composition, mais les deux premières, miammmmmm.

Noëlle Adam



Hein ! Tu es d'accord avec moi, c'est un sacré poète qu'on a là. On se
demande encore pourquoi il poste sur FRP celui là, où il n'y a que des
béotiens béats.




:)

Bon, je rigole, pourtant un des rares posteurs intéressant ici qui vous
montre des photographies, que non elles ne sont pas bonnes, je sais bien
mais quand même je vous les montre, cela donne à penser. A croire que
nous les spectateurs, faisont partie du protocole. C'est très
intéressant de se savoir à l'intérieur de la "colle", comme une
extension ultime d'une démarche incertaine et pourtant si évidente..



:) :)


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Octave
Le 22/10/2011 16:46, FiLH a écrit :
Octave wrote:

Le 21/10/2011 11:58, albert a écrit :

Le réel n'est pas manipulé, il est là, comme une colle, comme un chien
qui
colle (enfin bon, les images...). Tu peux tout faire (moi en
l'occurrence), bouger pendant la prise de vue, faire une mise au point
inverse au besoin, mettre la main devant le sujet, etc... le réel, le
sujet colle. Ca, c'est la photographie.
Et je pense que mon rapport au sujet ne va pas plus loin, tout est là!!!





Je m'embrouille, à force!
Pour rectifier: le sujet n'a pas d'importance en tant que sujet, mais il
en a en tant que présence, en tant que réel mis en parallèle de son
image dans la photographie.
Voilà, ça me paraissait bizarre cette non importance du sujet puisque en
même temps tout est là, le rapport entre ce réel et son image, bien sûr!
Parce que le réel "colle", on ne peut pas aller outre, mais s'il n'était
pas là, il n'y aurait pas d'image (pas d'image du réel).



Le sujet n'est pas important dans le sens où n'importe quel sujet
conviendrait (presque)... il est essentiel parce qu'il n'y a que ça
finalement, le sujet...




Voilà!


--
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Octave
Le 22/10/2011 16:46, FiLH a écrit :
Octave wrote:
, je ne me pose plus la
question de la compréhension ou de l'incompréhension.
Pourtant, j'essaye d'expliquer, à l'occasion!



Est-ce une question importante ? Pour moi bien plus imporant est
l'évocation, voire l'invocation...

Sur la compréhension, un petit poème d'Alberto Caeiro (Ok, Fernando
Pessoa)

Une rangée d'arbres tout là-bas, là-bas vers les coteaux.
Mais qu'est-ce qu'une rangée d'arbres ? Il y a des arbres,
c'est tout.
Rangée et le pluriel arbres ne sont pas des choses, ce sont des noms.
Pitoyables, les âmes humaines, elles qui mettent tout en ordre,
Qui tracent des lignes de chose à chose,
Qui mettent des pancartes portant des noms sur les arbres absolument
réels,
Et qui dessinent des parallèles de latitude et longitude
Sur la terre même, la terre innocente et plus verte et fleurie
que tout ça !




Pessoa, là, voudrait aller à l'encontre de la nature humaine, qui
cherche toujours le pourquoi de tout. Curieux!

Moi, j'aimerais avoir une idée plus claire de ce que je fais, avoir des
images claires pour les autres. Ce sont, je pense, les vertus de
l'exposition. Ca force, je pense, à regarder ce que l'autre verra. C'est
important qu'une idée passe d'une photo à un spectateur.



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Autre série, plus lumineuse, au bord d'un étang:
www.octav.fr/quotidien/11-10-15/15oct11.html

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filh
Octave wrote:

Le 21/10/2011 22:38, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
> Le 21/10/11 21:52, albert a écrit :


Merci à vous deux de me suivre!
Surtout que j'avance souvent par la négation de ce que vous dîtes, ce
n'est pas agréable, j'imagine.



J'avoue lire avec beaucoup de plaisir aussi, mais je n'ai pas forcément
grand chose à ajouter...

FiLH

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une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
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filh
fOctave wrote:

Le 22/10/2011 16:46, FiLH a écrit :
> Octave wrote:
>> , je ne me pose plus la
>> question de la compréhension ou de l'incompréhension.
>> Pourtant, j'essaye d'expliquer, à l'occasion!
>
> Est-ce une question importante ? Pour moi bien plus imporant est
> l'évocation, voire l'invocation...
>
> Sur la compréhension, un petit poème d'Alberto Caeiro (Ok, Fernando
> Pessoa)
>
> Une rangée d'arbres tout là-bas, là-bas vers les coteaux.
> Mais qu'est-ce qu'une rangée d'arbres ? Il y a des arbres,
> c'est tout.
> Rangée et le pluriel arbres ne sont pas des choses, ce sont des noms.
> Pitoyables, les âmes humaines, elles qui mettent tout en ordre,
> Qui tracent des lignes de chose à chose,
> Qui mettent des pancartes portant des noms sur les arbres absolument
> réels,
> Et qui dessinent des parallèles de latitude et longitude
> Sur la terre même, la terre innocente et plus verte et fleurie
> que tout ça !
>

Pessoa, là, voudrait aller à l'encontre de la nature humaine, qui
cherche toujours le pourquoi de tout. Curieux!



Si j'en crois mes lectures, Caeiro est l'hétéronyme de Pessoa qui
cherche cela, quand on lit au contraire Bernardo Soares, une découpe au
scalpel des sentiments... mais personnellement j'ai de moins en moins
envie de théoriser...

Moi, j'aimerais avoir une idée plus claire de ce que je fais, avoir des
images claires pour les autres. Ce sont, je pense, les vertus de
l'exposition. Ca force, je pense, à regarder ce que l'autre verra. C'est
important qu'une idée passe d'une photo à un spectateur.



Je dois être très égoiste, mais je ne pense jamais à avoir des images
claires pour les autres... bon en fait je suis totalement incapable
d'imaginer comment quelqu'un d'autre que moi voit mes photos.

FiLH

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une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
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