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Quel posemètre acheter ?

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benoit
Bonjour,


J'ai vraiment envie de m'acheter un posemètre qui me permette de
mesurer la lumière incidente. Les photos de plage sont une horreur si on
se fie à la cellule de l'appareil.

J'ai regardé sur le net d'ebay au bon coin en passant par des sites
spécialisés en matériel photo et les prix vont de 20 à quelques
centaines d'euros alors je suis à la recherche de conseils.

L'autre façon de faire serait d'avoir une feuille imprimé en gris
moyen, le fameux 18% sur lequel on lit tout et son contraire. Est-ce
réalisable soi-même (ouvrir photoshop, remplir l'image de ce fameux gris
avec le RVB qui va bien) et faire imprimer sur un site photo avec une
Kodak Q60 en même temps comme souvenir.

D'avance merci

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]

10 réponses

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Ricco
GhostRaider a utilisé son clavier pour écrire :
Le 04/07/2014 14:37, Ricco a écrit :

je ne sais pas ce que tu veux dire par "" reflexivité " ?



Purée, ça n'existe pas en optique !
Décidément, je suis archi-nul !
J'ai voulu dire réflectance.
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flectance
Je retourne à Pif le Chien.



c'est bien Pif !
mais non, reste quand même, sinon, on n'aura plus que l'épicier et les
quelques autres qui se menacent de procès retentissants !

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ricco
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Ricco
GhostRaider a présenté l'énoncé suivant :
Le 04/07/2014 14:34, Ricco a écrit :

alors qu'il continue ?
puisque l'argentique aurait une âme ?



Oui, l'argentique avait une âme, perdue corps et biens par le numérique.
C'est triste mais c'est comme ça.



on en a parlé souvent, pour moi, que dalle, rien du tout
c'est un procédé photographique et c'est pas plus, parce qu'on n'avait
pas autre chose.
je ne comprends pas, c'est de vous dont vous parlez, de l'époque et des
photos que vous faisiez, le reste, c'est de la chimie et de la
physique, et ça n'était pas facile.

--
ricco
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Ricco
Benoit a exposé le 04/07/2014 :
GhostRaider wrote:

Pourquoi alors avoir lâché l'argentique, purement manuel ?



Parce que je ne supportais plus d'avoir à attendre des jours voire
des semaines avant de connaître le résultat*. Parce qu'un appui sur le
bouton dépassait l'euro. Parce qu'il fallait ensuite que je scanne le
tout pour pouvoir retravailler les images (je suis passé de la photo à
l'image ;-)

* Ça c'est le pire, j'ai pris l'habitude de suivre des photos prises
par des pros (le studio, la chambre, les assistants et tout le toutim)
pour des campagnes de pub. Tu avais les polas pour avoir une première
idée du résultat et les 20x25 qui revenait du labo par coursier deux
heures après la prise de vue pour corriger l'éclairage, la profondeur de
champ, la perspective, la zone de mise au point... Tout seul dans son
coin le numérique permet de retrouver quelques-uns de ces avantages.



curieux tout ça, normalement, la profondeur de champ, la pers,
l'éclairage, un pro maitrise ça, en principe, un ekta revenait pour
correction de développement s'il n'était pas précisé " le labo juge "
tout ça parce qu'un traitement peut ne pas exploiter la sensibilité du
film comme un autre, qu'on a changé d'émulsion, que le film n'est pas à
la rapidité écritre, et variable sur les films pros,
le numérique a gommé tout ça, l'inconvénient c'est que le pro se tape
le travail du labo et ne peut généralement pas le répercuter à son
client

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ricco
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Ricco
Benoit a couché sur son écran :
jdanield wrote:

et, bien sûr, le posemètre a l'inconvénient majeur de demander du temps. Le
cas de la plage (ou de la neige) étant le cas idéal pour lui car la mesure
varie peu ou lentement, mais il est assez facile de s'en passer en faisant
un test sur une zone d'ombre moyenne, par exemple (mais en se mettant en
manuel ensuite)



La lumière varie plus ou moins suivant que tu te trouves face à elle
ou dos à elle, où que tu sois : en sous-bois, chez toi, à la plage, dans
un château de la Loire... Le test sur un carton gris 18% revient à peu
près à ça sauf que le posemètre est quand même plus précis.



le posemètre est réglé sur cette valeur par construction

Ensuite, entre i) le temps qu'il va te falloir pour chaque photo,
paramétrer ton boîtier pour qu'il soit en mesure spot, que tu mesures
différents points de l'image pour avoir une bonne idée, qu'il mémorise
le résultat, que tu recadres pour qu'enfin tu puisses appuyer sur le
bouton et ii) le temps qu'il va te falloir pour sortir un paquet de
clopes de ta poche, que tu appuies sur un bouton et que tu règles
l'appareil pour une série de prises de vue... Y'a pas photo (promis je
ne la refait plus celle-là :)



je ne crois pas que tu sois un professionnel, en lisant ça

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ricco
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Ricco
C'est la démarche habituelle. Je pense que Stefan Peccini a dû penser de même
et bien d'autres (dont moi).
Mais tout le monde n'y a pas cru de suite, je me souviens d'un éditorial de
CI, alors que le numérique était en plein développement et rattrapait déjà la
définition de l'argentique, dans lequel le rédacteur estimait que la
meilleure démarche c'était encore de faire développer les films (en une heure
disait-il), puis de les scanner chez soi pour profiter du numérique.
Le patron de Kodak a dû penser la même chose.






c'était une autre époque, ça correspodait à ça, développer puis
scanner, et finalement c'est très certainement la pire des choses,
enfin...maintenant
le patron de Kodak, enfin ex-patron, on n'a pas à se faire de souci
pour lui, d'ailleurs, la photo, il n'y connaissait rien , il avait les
fonds de pension sur le dos ( 8 x 10 " le dos, bien sûr ! )

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ricco
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Stephane Legras-Decussy
Le 04/07/2014 12:09, jdanield a écrit :

justement éviter de se casser la tête avec toutes les corrections...



sauf que plus le capteur est moderne, moins il y a besoin d'exposer pile.

une peloche 400iso dans un jetable ça marchait déja très bien
sans expo.

alors un capteur de D800 en raw, ça marche encore mieux...
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GhostRaider
Le 04/07/2014 20:20, Ricco a écrit :
GhostRaider a présenté l'énoncé suivant :
Le 04/07/2014 14:34, Ricco a écrit :

alors qu'il continue ?
puisque l'argentique aurait une âme ?



Oui, l'argentique avait une âme, perdue corps et biens par le numérique.
C'est triste mais c'est comme ça.



on en a parlé souvent, pour moi, que dalle, rien du tout
c'est un procédé photographique et c'est pas plus, parce qu'on n'avait
pas autre chose.
je ne comprends pas, c'est de vous dont vous parlez, de l'époque et des
photos que vous faisiez, le reste, c'est de la chimie et de la physique,
et ça n'était pas facile.



Tu m'as pris au sérieux, là, avec cette histoire d'âme ?
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benoit
GhostRaider wrote:

Je me souviens des premiers reflex Nikon/Kodak en 640x480 qui coûtaient
extrêmement cher.



Moi, c'était la boîte Apple (& Fuji de mémoire).

--
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pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
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Jean-Pierre Roche
Le 04/07/2014 12:09, jdanield a écrit :

le posemètre n'est pas compliqué, il te donne directement
diaphragme, vitesse et isos.



Sauf qu'il ne tient pas compte de très nombreux paramètres
: tirage,
correction de dynamique, filtre éventuel, etc.



encore heureux, puisque ces corrections ne visent qu'à
adapter les défauts du posemètre interne



??? la correction d'exposition en fonction du tirage ne
serait plutôt un avantage du posemètre interne ? et son
absence un gros inconvénient du posemètre externe ? Du moins
pour ceux qui font de la macro. D'autant plus que calculer
la correction avec les optiques modernes est quasiment
impossible...

Je ne vois franchement pas ce que peut apporter un
posemètre externe sauf cas
vraiment rares (et encore) vu les performances d'un
posemètre interne et les
capacités d'un capteur moderne.



justement éviter de se casser la tête avec toutes les
corrections...



C'est exactement l'inverse : tu décris les avantages du
posemètre intégré qui mesure la lumière arrivant réellement
sur le capteur. Dans bon nombre de cas ne pas appliquer de
corrections = photo ratée.

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
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jdanield
Le 05/07/2014 07:10, Jean-Pierre Roche a écrit :

??? la correction d'exposition en fonction du tirage ne serait plutôt un
avantage du posemètre interne ? et son absence un gros inconvénient du
posemètre externe ? Du moins pour ceux qui font de la macro. D'autant plus que
calculer la correction avec les optiques modernes est quasiment impossible...



le posemetre n'a jamais été indiqué pour faire de la macro...

C'est exactement l'inverse : tu décris les avantages du posemètre intégré qui
mesure la lumière arrivant réellement sur le capteur. Dans bon nombre de cas
ne pas appliquer de corrections = photo ratée.



ben non.

ce qui compte c'est la lumière disponible, si le but est de rendre ce que l'on
voit. Tout le reste n'est que trucage (légitime) qui ne dépends plus que de ce
qui est dans la tête du photographe

jdd