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Pour la fin du droit des magistrats à se syndiquer

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ast
Le débat est lancé par Henri Guaino

Le député UMP et proche de Nicolas Sarkozy Henri Guaino a
demandé aujourd'hui la suppression du droit des magistrats à se
syndiquer.

"Je pense que le syndicalisme est devenu un des plus grands maux
de la magistrature", a déclaré Henri Guaino sur BFM TV-RMC,
soulignant qu'un juge d'instruction ne pouvait pas instruire à charge
et à décharge s'il faisait passer "ses préjugés avant tout". "Donc il
faut supprimer le syndicalisme dans la magistrature. On va me dire
que c'est un principe constitutionnel, alors il faut faire un référendum
et inscrire dans la Constitution que ni dans l'armée ni dans la magistrature
on ne peut être syndiqué", a-t-il également dit.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/03/97001-20140703FILWWW00086-magistrature-guaino-pour-la-fin-du-syndicalisme.php

Effectivement, 30% des magistrats sont adhérents au Syndicat de la
Magistrature, un syndicat proche de l'extrême gauche très présent
au coté de Christiane Taubira au ministère de la Justice. C'est un grave
problème pour la démocratie dans notre pays. On ne peut pas être à
la fois un militant politique extrémiste et un juge impartial.

10 réponses

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Khat Tsang Khat Phe Zho
Chaos ab chao a écrit:

ast :

Le député UMP et proche de Nicolas Sarkozy Henri Guaino
a demandé aujourd'hui la suppression du droit des
magistrats à se syndiquer.



Il faut interdire les syndicats et créer un front du
travail piloté par le parti unique, c'est plus sain.



L'important, c'est que les fonctionnaires n'aient pas le droit de vote.

--
À qui Rodriguez téléphonait-il lorsque le requin est entré dans la cabine ?
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dmkgbt
ast wrote:

Le débat est lancé par Henri Guaino

Le député UMP et proche de Nicolas Sarkozy Henri Guaino a
demandé aujourd'hui la suppression du droit des magistrats à se
syndiquer.

"Je pense que le syndicalisme est devenu un des plus grands maux
de la magistrature", a déclaré Henri Guaino sur BFM TV-RMC,
soulignant qu'un juge d'instruction ne pouvait pas instruire à charge
et à décharge s'il faisait passer "ses préjugés avant tout".



Ho, la belle diffamation à rapprocher de :

"la récusation d'un juge dont un justiciable estime avoir des raisons de
penser qu'il ne serait pas parfaitement impartial est un droit pour ce
justiciable, car c'est un élément de son droit à l'impartialité de la
justice
(...)
C'est à d'autres considérations que conduit l'affaire récente (novembre
2003) dans laquelle un requérant se présentant comme « d'origine arabe
et de confession musulmane » et se référant au conflit
israélo-palestinien » a récusé une magistrate au motif qu'elle était «
de confession juive » et ne pourrait donc pas « aborder avec
impartialité » l'affaire opposant le requérant à une société « dont les
intérêts sont étroitement liés avec ceux de son fondateur,... de
confession juive ».

En présence d'une telle motivation, la question se pose de savoir s'il
ne faut pas interdire par la loi de fonder une demande de récusation sur
certaines causes, plus précisément sur les éléments tenant en quelque
sorte à « l'état de la personne » du juge, à des appartenances
constitutives de son identité, dès lors que ces éléments et
appartenances seraient invoqués par le requérant comme susceptibles, par
eux-même, de faire naître un doute sur l'impartialité du juge,
indépendamment de toute manifestation ou implication personnelle de ce
juge.

Le Conseil supérieur estime qu'une telle mesure devrait être envisagée
afin de rendre d'emblée irrecevable une requête en récusation fondée sur
des motifs de cette nature, qui doivent être regardés comme contraires à
l'ordre public républicain.

La liste des motifs ainsi prohibés devrait cependant être définie avec
mesure, pour éviter de réduire à l'excès le champ de la récusation. Le
Conseil suggère donc de s'en tenir pour l'essentiel aux motifs
discriminatoires retenus par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de
la presse (articles 24 et 32), en y ajoutant les critères du sexe et des
courants de pensée.

Il s'agirait donc d'affirmer qu'un juge ne peut être récusé à raison de
son sexe, de son orientation sexuelle, de son origine, de son
appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie,
une nation, une race, une religion ou un courant de pensée déterminé. Et
les conditions de recevabilité d'une demande de renvoi pour cause de
suspicion légitime devraient, à cet égard, être identiques à celles
applicables en matière de récusation."

http://www.conseil-superieur-magistrature.fr/?q=node/118

Effectivement, 30% des magistrats sont adhérents au Syndicat de la
Magistrature,



"1500 des 7.000 juges français adhèrent à l'USM.
Le syndicat attire ainsi 65% des magistrats syndiqués."
http://www.echos-judiciaires.com/vie-des-professions/tempete-chez-les-magistrats-a2042.html


On ne peut pas être à
la fois un militant politique extrémiste et un juge impartial.



Et on peut être juif ou musulman quand on est un magistrat en France?
On peut être homosexuel? Handicapé? Avoir le SIDA?



--
"Les réactions névrotiques et les troubles du comportement sont
modulés à travers le choix des mots et l'articulation des phrases
car toute verbalisation repose sur des conflits psychiques, des
souffrances,des complexes..." (Ch. Navis, prolixe)
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dmkgbt
Laurent Jumet wrote:

Hello ast !

"ast" wrote:

>> Et l'interdiction du syndicalisme empêcherait à chacun d'avoir des
>> convictions ?

> Sans syndicat, ces "convictions" ne seraient pas organisées ni orientées
> au sein même de la magistrature.

Sans syndicat, ce type de "convictions" s'appellerait un délit tout
simplement: détourner les pouvoirs du juge au profit de la "lutte des
classes". Avec syndicat, ça donne une apparence de légitimité, et c'est
bigrement dangereux.



Vous racontez n'importe quoi :-(

Dites Laurent, c'est pas que je vous reproche la belgitude de votre
signature mais si vous alliez critiquer les institutions de Belgique
avant celles de France, hein?
http://www.asm-be.be/news.php


--
"Les réactions névrotiques et les troubles du comportement sont
modulés à travers le choix des mots et l'articulation des phrases
car toute verbalisation repose sur des conflits psychiques, des
souffrances,des complexes..." (Ch. Navis, prolixe)
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Patrick V
Le 03/07/2014 14:40, Christian Navis a écrit :
Patrick V a couché sur son écran :

Il faut donc interdire aux politiques de faire de la politique.



Quel bel aveu de collusion et de non-respect de la séparation
des pouvoirs !



Je ne fais qu'indiquer une application de ton principe selon lequel ceux
qui vivent des subsides publiques et qui ont un certain pouvoir ne
doivent pas avoir de prise de position politique...

--
http://www.chevaliers4vents.com/
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Roaringriri
Le 03/07/14 15:05, Patrick V a écrit :
Le 03/07/2014 14:40, Christian Navis a écrit :
Patrick V a couché sur son écran :

Il faut donc interdire aux politiques de faire de la politique.



Quel bel aveu de collusion et de non-respect de la séparation
des pouvoirs !



Je ne fais qu'indiquer une application de ton principe selon lequel ceux
qui vivent des subsides publiques et qui ont un certain pouvoir ne
doivent pas avoir de prise de position politique...



Qu'est ce qui peut bien vous laisser croire qu'ils en font ?
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Ricazerty
"Le Mâle du Siècle"/"Ricazerty"
"Xavier Dupeyré" a écrit dans
le message de news:
ast a écrit le 03/07/2014 :

Effectivement, 30% des magistrats sont adhérents au Syndicat de la
Magistrature, un syndicat proche de l'extrême gauche très présent
au coté de Christiane Taubira au ministère de la Justice. C'est un grave
problème pour la démocratie dans notre pays. On ne peut pas être à
la fois un militant politique extrémiste et un juge impartial.





c'est pourquoi, il faudrait soit interdire le syndicalisme de droite comme
de gauche dans la magistrature, haut-fonctionnariat
soit instituer une cour spécial pour juger des personnalités politiques.



Le syndicalisme est un droit constitutionnel reconnu depuis 1884;
vouloir l'interdire en dit long sur votre orientation, d'autant que
vous entendez en privé les symboles mêmes de ce droit...
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Caligula
Khat Tsang Khat Phe Zho avait soumis l'idée :

L'important, c'est que les fonctionnaires n'aient pas le droit de vote.



Mais quand donc rétabliront-ils le vote aux hommes qui possèdent un
patrimoine d'1 million d'euros?

--
Caligula
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voir_le_reply-to
Caligula wrote:

Manifestement vous ne comprenez pas l'utilité de se syndiquer.



Ni grand chose d'autre, d'ailleurs !

--
Gérald
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voir_le_reply-to
ast wrote:

Effectivement, 30% des magistrats sont adhérents au Syndicat de la
Magistrature



Et donc plus de 30 % sont adhérents du syndicat de droite, l'Union
Syndicale des Magistrats (qui se proclame apolitique, mais étant opposé
au précédent on sait ce que ça veut dire par rebond). "Plus" car il se
définit lui-même comme "principal syndicat de magistrats" :
<http://www.union-syndicale-magistrats.org/web/index.php>

Donc, l'impact éminemment politique de ce syndicats majoritaire sur les
affaires en cours c'est ?

--
Gérald
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Larry Golade
Le débat est lancé par Henri Guaino

Le député UMP et proche de Nicolas Sarkozy Henri Guaino a
demandé aujourd'hui la suppression du droit des magistrats à se
syndiquer.

"Je pense que le syndicalisme est devenu un des plus grands maux
de la magistrature", a déclaré Henri Guaino sur BFM TV-RMC,
soulignant qu'un juge d'instruction ne pouvait pas instruire à charge
et à décharge s'il faisait passer "ses préjugés avant tout". "Donc il
faut supprimer le syndicalisme dans la magistrature. On va me dire
que c'est un principe constitutionnel, alors il faut faire un référendum
et inscrire dans la Constitution que ni dans l'armée ni dans la magistrature
on ne peut être syndiqué", a-t-il également dit.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/03/97001-20140703FILWWW00086-magistrature-guaino-pour-la-fin-du-syndicalisme.php

Effectivement, 30% des magistrats sont adhérents au Syndicat de la
Magistrature, un syndicat proche de l'extrême gauche très présent
au coté de Christiane Taubira au ministère de la Justice. C'est un grave
problème pour la démocratie dans notre pays. On ne peut pas être à
la fois un militant politique extrémiste et un juge impartial.



Proposition n°1: dorénavant, seul le juge Courroye pourra instruire un
dossier concernant Nicolas Sarkozy.
Proposition n°2: le procureur devra avoir été nommé par Nicolas Sarkozy
Proposition n°3: les policiers chargés de l'enquête devront être
encartés au syndicat Alliance, très proche de l' Ump

Tout autre procédure sera nulle et non avenue