J'utilise régulièrement LINUX depuis près d'un an, et il y a quelque chose
qui m'énerve régulièrement : les dépendances de paquetages.
Certes, si on utilise ceux d'une distribution, tout va bien. Mais nulle
distribution, aussi complète soit-elle, ne peut prétendre disposer de tous
les paquetages qui existent et dont on a besoin. On va donc les chercher
sur Internet, et c'est là que le parcours du combattant commence, qu'on
utilise les sources ou des RPM.
Pour installer (ou compiler) tel logiciel, on a besoin de tel autre
paquetage, en tel version. Qui à son tour demandera un autre paquetage,
etc...
Si je peux comprendre pourquoi un développeur ne veux pas réinventer la
roue, c'est à dire écrire une nouvelle librairie de fonctions alors qu'elle
existe déjà, pourquoi certains ne la fournissent-il pas dans le paquetage ?
Ou au moins, ne mettent-ils pas un lien pour dire où la télécharger ?
Bref, s'il n'est nul besoin de réinventer la roue à chaque fois, au moins
doit-on la fournir !
Mettre le CD de Nero (fourni avec le graveur) dans le lecteur, laisser faire, cliquer sur "suivant" quand on pose une question.
A la fin de l'installation le programme se lance, un assistant prend le relais, on répond aux questions et on grave le DVD...
Tu as vu la comptétence technique nécessaire dans la version "j'installe sous Windows"?
Lancer Synaptic, cliquer sur "Find", choisir "Look in description and name", taper "CD Burning", choisir un programme au hasard dans la liste (par exemple "eroaster"), accepter les dépendances éventuelles, faire "Apply". Non seulement on a installé le programme, mais en plus on a trouvé en quelques secondes une liste de programmes susceptibles de nous intéresser sans avoir à chercher une seconde sur le net comment ils s'appellent. Ensuite on a une entrée directement dans le menu pour le lancer et yapluka utiliser. Encore plus simple que Windows.
-- Something takes a part of me, you and I were meant to be, A cheap fuck for me to lay, something takes a part of me.
Jerome Lambert s'est exprimé en ces termes:
Mettre le CD de Nero (fourni avec le graveur) dans le lecteur, laisser
faire, cliquer sur "suivant" quand on pose une question.
A la fin de l'installation le programme se lance, un assistant prend le
relais, on répond aux questions et on grave le DVD...
Tu as vu la comptétence technique nécessaire dans la version "j'installe
sous Windows"?
Lancer Synaptic, cliquer sur "Find", choisir "Look in description and
name", taper "CD Burning", choisir un programme au hasard dans la liste
(par exemple "eroaster"), accepter les dépendances éventuelles, faire
"Apply". Non seulement on a installé le programme, mais en plus on a
trouvé en quelques secondes une liste de programmes susceptibles de nous
intéresser sans avoir à chercher une seconde sur le net comment ils
s'appellent. Ensuite on a une entrée directement dans le menu pour le
lancer et yapluka utiliser. Encore plus simple que Windows.
--
Something takes a part of me, you and I were meant to be,
A cheap fuck for me to lay, something takes a part of me.
Mettre le CD de Nero (fourni avec le graveur) dans le lecteur, laisser faire, cliquer sur "suivant" quand on pose une question.
A la fin de l'installation le programme se lance, un assistant prend le relais, on répond aux questions et on grave le DVD...
Tu as vu la comptétence technique nécessaire dans la version "j'installe sous Windows"?
Lancer Synaptic, cliquer sur "Find", choisir "Look in description and name", taper "CD Burning", choisir un programme au hasard dans la liste (par exemple "eroaster"), accepter les dépendances éventuelles, faire "Apply". Non seulement on a installé le programme, mais en plus on a trouvé en quelques secondes une liste de programmes susceptibles de nous intéresser sans avoir à chercher une seconde sur le net comment ils s'appellent. Ensuite on a une entrée directement dans le menu pour le lancer et yapluka utiliser. Encore plus simple que Windows.
-- Something takes a part of me, you and I were meant to be, A cheap fuck for me to lay, something takes a part of me.
Motodashi
Le Wed, 21 Jul 2004 22:14:43 +0000 (UTC), Michel Talon a écrit:
Celà étant pour utiliser k3b il faut installer KDE, ce qui a l'air de tordre les boyaux d'un certain nombre de personnes ici. D'un autre coté cdrecord et mkisofs n'ont pas cette dépendance :-)
Moi je n'utilises pas KDE (mais fvwm) mais cela ne m'empêche pas d'utiliser K3B que je trouve également formidable. Même si j'aimerais un programme de la qualité de K3B indépendant de KDE.
-- motodashi chez yahoo en france
Le Wed, 21 Jul 2004 22:14:43 +0000 (UTC), Michel Talon
<talon@lpthe.jussieu.fr> a écrit:
Celà étant pour utiliser k3b il faut installer KDE, ce qui a l'air de
tordre les boyaux d'un certain nombre de personnes ici. D'un autre coté
cdrecord et mkisofs n'ont pas cette dépendance :-)
Moi je n'utilises pas KDE (mais fvwm) mais cela ne m'empêche pas
d'utiliser K3B que je trouve également formidable. Même si j'aimerais un
programme de la qualité de K3B indépendant de KDE.
Le Wed, 21 Jul 2004 22:14:43 +0000 (UTC), Michel Talon a écrit:
Celà étant pour utiliser k3b il faut installer KDE, ce qui a l'air de tordre les boyaux d'un certain nombre de personnes ici. D'un autre coté cdrecord et mkisofs n'ont pas cette dépendance :-)
Moi je n'utilises pas KDE (mais fvwm) mais cela ne m'empêche pas d'utiliser K3B que je trouve également formidable. Même si j'aimerais un programme de la qualité de K3B indépendant de KDE.
-- motodashi chez yahoo en france
j
Le Thu, 22 Jul 2004 10:02:15 +0200 après l'an de grâce, inspiré(e) Jerome Lambert écrivait la plume légère :
Je n'ai pas dit « proprio », j'ai dit « commercial », c e qui implique un tout autre état d'esprit.
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Du commerce
Linux est entré dans l'ère commerciale, qu'on le veuille ou non...
Ça n'est pas un problème.
Pour ceux qui ont la mémoire courte, les premiers groupes d'échanges de source pour IBM 701 datent des années 1950, et étaient l'initiative d'IBM qui se concentrait sur le Hardware et et fournissait du logiciel pour rendre attrayant leurs machines car ils avaient la crainte que «le coût de la programmation s'élève au point qu'ils aient du mal à justifier le coût total de l'ordinateur» (R Blair Smith Chef de Vente IBM 701). En 1952 ils fondèrent le Digital Computer Association qui prit définitivement le nom SHARE en 1954. Share fournit non seulement des programmes (assembleur notamment) mais aussi définit les cadres de la terminologie actuelle : "compilateur", "bibliothèques", "assembleur". Les membres de SHARE s'échangeait et se fournissait des programmes en toutes libertés et sans facturation. Sur le modèle d'IBM les autes autres constructeurs suivirent : dont Remington Rand avec Univac Scientific Exchange (USE).
En 1956 au vu du succès IBM créa le GUIDE le plus grand groupe d'utilisateurs jamais vu qui permettait aux utilisateurs d'interagir entre eux et avec IBM.
Comme quoi, 1) les pratiques du logiciel libre c'est vieux comme l'info industrielle, 2) ce sont les sociétés commerciales qui en sont à l'origine.
Alors, qu'on vienne m'expliquer en quoi les sociétés commerciales et le logiciel libre ne peuvent pas coexister.
Le Thu, 22 Jul 2004 10:02:15 +0200 après l'an de grâce, inspiré(e)
Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be> écrivait la plume légère :
Je n'ai pas dit « proprio », j'ai dit « commercial », c e qui
implique un tout autre état d'esprit.
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils
font quoi à ton avis?
Du commerce
Linux est entré dans l'ère commerciale, qu'on le veuille ou non...
Ça n'est pas un problème.
Pour ceux qui ont la mémoire courte, les premiers groupes d'échanges de
source pour IBM 701 datent des années 1950, et étaient l'initiative
d'IBM qui se concentrait sur le Hardware et et fournissait du logiciel
pour rendre attrayant leurs machines car ils avaient la crainte que «le
coût de la programmation s'élève au point qu'ils aient du mal à
justifier le coût total de l'ordinateur» (R Blair Smith Chef de Vente
IBM 701).
En 1952 ils fondèrent le Digital Computer Association qui prit
définitivement le nom SHARE en 1954.
Share fournit non seulement des programmes (assembleur notamment) mais
aussi définit les cadres de la terminologie actuelle :
"compilateur", "bibliothèques", "assembleur".
Les membres de SHARE s'échangeait et se fournissait des programmes en
toutes libertés et sans facturation.
Sur le modèle d'IBM les autes autres constructeurs suivirent :
dont Remington Rand avec Univac Scientific Exchange (USE).
En 1956 au vu du succès IBM créa le GUIDE le plus grand groupe
d'utilisateurs jamais vu qui permettait aux utilisateurs d'interagir
entre eux et avec IBM.
Comme quoi,
1) les pratiques du logiciel libre c'est vieux comme l'info
industrielle,
2) ce sont les sociétés commerciales qui en sont à l'origine.
Alors, qu'on vienne m'expliquer en quoi les sociétés commerciales et le
logiciel libre ne peuvent pas coexister.
Le Thu, 22 Jul 2004 10:02:15 +0200 après l'an de grâce, inspiré(e) Jerome Lambert écrivait la plume légère :
Je n'ai pas dit « proprio », j'ai dit « commercial », c e qui implique un tout autre état d'esprit.
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Du commerce
Linux est entré dans l'ère commerciale, qu'on le veuille ou non...
Ça n'est pas un problème.
Pour ceux qui ont la mémoire courte, les premiers groupes d'échanges de source pour IBM 701 datent des années 1950, et étaient l'initiative d'IBM qui se concentrait sur le Hardware et et fournissait du logiciel pour rendre attrayant leurs machines car ils avaient la crainte que «le coût de la programmation s'élève au point qu'ils aient du mal à justifier le coût total de l'ordinateur» (R Blair Smith Chef de Vente IBM 701). En 1952 ils fondèrent le Digital Computer Association qui prit définitivement le nom SHARE en 1954. Share fournit non seulement des programmes (assembleur notamment) mais aussi définit les cadres de la terminologie actuelle : "compilateur", "bibliothèques", "assembleur". Les membres de SHARE s'échangeait et se fournissait des programmes en toutes libertés et sans facturation. Sur le modèle d'IBM les autes autres constructeurs suivirent : dont Remington Rand avec Univac Scientific Exchange (USE).
En 1956 au vu du succès IBM créa le GUIDE le plus grand groupe d'utilisateurs jamais vu qui permettait aux utilisateurs d'interagir entre eux et avec IBM.
Comme quoi, 1) les pratiques du logiciel libre c'est vieux comme l'info industrielle, 2) ce sont les sociétés commerciales qui en sont à l'origine.
Alors, qu'on vienne m'expliquer en quoi les sociétés commerciales et le logiciel libre ne peuvent pas coexister.
Jerome Lambert
Le Thu, 22 Jul 2004 10:44:34 +0200, j a écrit :
Le Thu, 22 Jul 2004 10:02:15 +0200 après l'an de grâce, inspiré(e) Jerome Lambert écrivait la plume légère :
Je n'ai pas dit « proprio », j'ai dit « commercial », ce qui implique un tout autre état d'esprit.
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Du commerce
Linux est entré dans l'ère commerciale, qu'on le veuille ou non...
Ça n'est pas un problème.
Je suis bien d'accord. Linux est devenu un produit commercial comme un autre, et croire qu'il échappe à cette logique parce qu'il est libre est amha une erreur...
(snip l'aperçu historique fort intéressant)
-- Jerome
"Je ne suis pas un bon investisseur. Mon objectif n'est pas d'être le plus riche du cimetière." Steve Jobs.
Le Thu, 22 Jul 2004 10:44:34 +0200, j a écrit :
Le Thu, 22 Jul 2004 10:02:15 +0200 après l'an de grâce, inspiré(e)
Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be> écrivait la plume légère :
Je n'ai pas dit « proprio », j'ai dit « commercial », ce qui
implique un tout autre état d'esprit.
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils
font quoi à ton avis?
Du commerce
Linux est entré dans l'ère commerciale, qu'on le veuille ou non...
Ça n'est pas un problème.
Je suis bien d'accord. Linux est devenu un produit commercial comme un
autre, et croire qu'il échappe à cette logique parce qu'il est libre est
amha une erreur...
(snip l'aperçu historique fort intéressant)
--
Jerome
"Je ne suis pas un bon investisseur. Mon objectif n'est pas d'être le plus riche
du cimetière." Steve Jobs.
Le Thu, 22 Jul 2004 10:02:15 +0200 après l'an de grâce, inspiré(e) Jerome Lambert écrivait la plume légère :
Je n'ai pas dit « proprio », j'ai dit « commercial », ce qui implique un tout autre état d'esprit.
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Du commerce
Linux est entré dans l'ère commerciale, qu'on le veuille ou non...
Ça n'est pas un problème.
Je suis bien d'accord. Linux est devenu un produit commercial comme un autre, et croire qu'il échappe à cette logique parce qu'il est libre est amha une erreur...
(snip l'aperçu historique fort intéressant)
-- Jerome
"Je ne suis pas un bon investisseur. Mon objectif n'est pas d'être le plus riche du cimetière." Steve Jobs.
george
Jerome Lambert , dans le message , a écrit :
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Ils intègrent, avec quelques outils qui leur sont propres, des projets libres qui ne viennent pas d'eux. Ce travail d'intégration va dans le sens que tu préconises, mais il est clair qu'ils ne peuvent pas rivaler avec des géants comme microsoft ou apple. Ils ne peuvent tirer leur épingle du jeu que parce qu'il s'appuient sur une base énorme de logiciels qui ne sont pas développés dans une optique commerciale.
Soit dit en passant, je trouve le résultat plutôt médiocre, par rapport à ce que font des projets collaboratifs comme Gentoo, Debian, ou les BSD.
Jerome Lambert , dans le message
<pan.2004.07.22.08.02.14.671980@swing.be>, a écrit :
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font
quoi à ton avis?
Ils intègrent, avec quelques outils qui leur sont propres, des projets
libres qui ne viennent pas d'eux. Ce travail d'intégration va dans le
sens que tu préconises, mais il est clair qu'ils ne peuvent pas rivaler
avec des géants comme microsoft ou apple. Ils ne peuvent tirer leur
épingle du jeu que parce qu'il s'appuient sur une base énorme de
logiciels qui ne sont pas développés dans une optique commerciale.
Soit dit en passant, je trouve le résultat plutôt médiocre, par rapport
à ce que font des projets collaboratifs comme Gentoo, Debian, ou les
BSD.
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Ils intègrent, avec quelques outils qui leur sont propres, des projets libres qui ne viennent pas d'eux. Ce travail d'intégration va dans le sens que tu préconises, mais il est clair qu'ils ne peuvent pas rivaler avec des géants comme microsoft ou apple. Ils ne peuvent tirer leur épingle du jeu que parce qu'il s'appuient sur une base énorme de logiciels qui ne sont pas développés dans une optique commerciale.
Soit dit en passant, je trouve le résultat plutôt médiocre, par rapport à ce que font des projets collaboratifs comme Gentoo, Debian, ou les BSD.
Jerome Lambert
Le Thu, 22 Jul 2004 11:10:20 +0000, Nicolas George a écrit :
Jerome Lambert , dans le message , a écrit :
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Ils intègrent, avec quelques outils qui leur sont propres, des projets libres qui ne viennent pas d'eux.
(snip)
Soit dit en passant, je trouve le résultat plutôt médiocre, par rapport à ce que font des projets collaboratifs comme Gentoo, Debian, ou les BSD.
Cela dépend du but recherché. Autant Debian est génial sur un serveur, autant je ne le préconiserais pas Mr Toutlemonde qui veut essayer de se mettre à Linux, surtout si il a tâté du Windows avant.
Maintenant, un de mes étudiants du cours de C s'est mis à Linux via Gentoo, mais il était particulièrement motivé (et d'ailleurs étudiant en info...), comme quoi c'est possible...
-- Jerome
"Je ne suis pas un bon investisseur. Mon objectif n'est pas d'être le plus riche du cimetière." Steve Jobs.
Le Thu, 22 Jul 2004 11:10:20 +0000, Nicolas George a écrit :
Jerome Lambert , dans le message
<pan.2004.07.22.08.02.14.671980@swing.be>, a écrit :
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font
quoi à ton avis?
Ils intègrent, avec quelques outils qui leur sont propres, des projets
libres qui ne viennent pas d'eux.
(snip)
Soit dit en passant, je trouve le résultat plutôt médiocre, par rapport
à ce que font des projets collaboratifs comme Gentoo, Debian, ou les
BSD.
Cela dépend du but recherché. Autant Debian est génial sur un serveur,
autant je ne le préconiserais pas Mr Toutlemonde qui veut essayer de se
mettre à Linux, surtout si il a tâté du Windows avant.
Maintenant, un de mes étudiants du cours de C s'est mis à Linux via
Gentoo, mais il était particulièrement motivé (et d'ailleurs étudiant
en info...), comme quoi c'est possible...
--
Jerome
"Je ne suis pas un bon investisseur. Mon objectif n'est pas d'être le plus riche
du cimetière." Steve Jobs.
Le Thu, 22 Jul 2004 11:10:20 +0000, Nicolas George a écrit :
Jerome Lambert , dans le message , a écrit :
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Ils intègrent, avec quelques outils qui leur sont propres, des projets libres qui ne viennent pas d'eux.
(snip)
Soit dit en passant, je trouve le résultat plutôt médiocre, par rapport à ce que font des projets collaboratifs comme Gentoo, Debian, ou les BSD.
Cela dépend du but recherché. Autant Debian est génial sur un serveur, autant je ne le préconiserais pas Mr Toutlemonde qui veut essayer de se mettre à Linux, surtout si il a tâté du Windows avant.
Maintenant, un de mes étudiants du cours de C s'est mis à Linux via Gentoo, mais il était particulièrement motivé (et d'ailleurs étudiant en info...), comme quoi c'est possible...
-- Jerome
"Je ne suis pas un bon investisseur. Mon objectif n'est pas d'être le plus riche du cimetière." Steve Jobs.
X.B
Jerome Lambert wrote:
Le Wed, 21 Jul 2004 22:30:39 +0200, Jean-Pierre a écrit : (snip)
-windows ne reconnaît pas plus de matériels que linux: c'est la seule volonté des fabricants qui fournissent des pilotes windows à microsoft et dieu sait pourquoi la plupart ont décidé de ne pas en fournir pour linux!
Question de simplicité: sous MacOS et sous Windows, le système intègre un utilitaire pour intégrer les pilotes externes (le fameux "veuillez insérer le CD du modem et cliquer sur OK"). Sous Linux, c'est un peu plus "sportif".
Malgré une part de marché égale, voire inférieure à Linux, MacOS est nettement mieux supporté. Cherchez l'erreur... l'erreur il n'y en a pas : macOS n'est pas GPL, et donc garanti la
confidentialite des pilotes : j'explique par un exemple : les cartes wifi a base de chipset RTL8180 sont "officiellement" supporte par realtek pour linux ... MAIS car il y a un MAIS, le drivers est sous forme binaire et ne fonctionne que pour le kernel 2.4.20 de la redhat. si ce kernel etait figé (cas du kernel MAC OS/X : on n'en voit pas une evolution tous les 2 mois), cela ne poserait pas de soucis, et probablement beaucoup de constructeurs se feraient un plaisir de fournir des binaires sans offrir les specs ... Un autre alternative pour les constructeur est une celleule de veille qui maintient un "habillage" qui link leur binaire pour maintenir un driver qui se compile quel que soit la version du kernel ... La derniere est ndiswraper qui wrappe les drivers N2000 pour les "utiliser" sous linux ... au prix d'une degradations des perfs ...
Bref pour le MAC c'est d'autant plus simple que le kernel est figé ...
D'ailleurs on pourrait demander aux specialiste s'il est possible de realiser un processus de chargement de drivers qui soit independante de la release (mineure) du jernel ... Mais on risque d'y sacrifier l'aspect ouvert du systeme et d'installer des trucs que l'on ne maitriserait plus.
Jerome Lambert wrote:
Le Wed, 21 Jul 2004 22:30:39 +0200, Jean-Pierre a écrit :
(snip)
-windows ne reconnaît pas plus de matériels que linux: c'est la seule
volonté des fabricants qui fournissent des pilotes windows à microsoft et
dieu sait pourquoi la plupart ont décidé de ne pas en fournir pour linux!
Question de simplicité: sous MacOS et sous Windows, le système intègre
un utilitaire pour intégrer les pilotes externes (le fameux "veuillez
insérer le CD du modem et cliquer sur OK"). Sous Linux, c'est un peu plus
"sportif".
Malgré une part de marché égale, voire inférieure à Linux, MacOS est
nettement mieux supporté. Cherchez l'erreur...
l'erreur il n'y en a pas : macOS n'est pas GPL, et donc garanti la
confidentialite des pilotes :
j'explique par un exemple : les cartes wifi a base de chipset RTL8180 sont
"officiellement" supporte par realtek pour linux ... MAIS car il y a un
MAIS, le drivers est sous forme binaire et ne fonctionne que pour le kernel
2.4.20 de la redhat. si ce kernel etait figé (cas du kernel MAC OS/X : on
n'en voit pas une evolution tous les 2 mois), cela ne poserait pas de
soucis, et probablement beaucoup de constructeurs se feraient un plaisir de
fournir des binaires sans offrir les specs ...
Un autre alternative pour les constructeur est une celleule de veille qui
maintient un "habillage" qui link leur binaire pour maintenir un driver qui
se compile quel que soit la version du kernel ...
La derniere est ndiswraper qui wrappe les drivers N2000 pour les "utiliser"
sous linux ... au prix d'une degradations des perfs ...
Bref pour le MAC c'est d'autant plus simple que le kernel est figé ...
D'ailleurs on pourrait demander aux specialiste s'il est possible de
realiser un processus de chargement de drivers qui soit independante de la
release (mineure) du jernel ... Mais on risque d'y sacrifier l'aspect
ouvert du systeme et d'installer des trucs que l'on ne maitriserait plus.
Le Wed, 21 Jul 2004 22:30:39 +0200, Jean-Pierre a écrit : (snip)
-windows ne reconnaît pas plus de matériels que linux: c'est la seule volonté des fabricants qui fournissent des pilotes windows à microsoft et dieu sait pourquoi la plupart ont décidé de ne pas en fournir pour linux!
Question de simplicité: sous MacOS et sous Windows, le système intègre un utilitaire pour intégrer les pilotes externes (le fameux "veuillez insérer le CD du modem et cliquer sur OK"). Sous Linux, c'est un peu plus "sportif".
Malgré une part de marché égale, voire inférieure à Linux, MacOS est nettement mieux supporté. Cherchez l'erreur... l'erreur il n'y en a pas : macOS n'est pas GPL, et donc garanti la
confidentialite des pilotes : j'explique par un exemple : les cartes wifi a base de chipset RTL8180 sont "officiellement" supporte par realtek pour linux ... MAIS car il y a un MAIS, le drivers est sous forme binaire et ne fonctionne que pour le kernel 2.4.20 de la redhat. si ce kernel etait figé (cas du kernel MAC OS/X : on n'en voit pas une evolution tous les 2 mois), cela ne poserait pas de soucis, et probablement beaucoup de constructeurs se feraient un plaisir de fournir des binaires sans offrir les specs ... Un autre alternative pour les constructeur est une celleule de veille qui maintient un "habillage" qui link leur binaire pour maintenir un driver qui se compile quel que soit la version du kernel ... La derniere est ndiswraper qui wrappe les drivers N2000 pour les "utiliser" sous linux ... au prix d'une degradations des perfs ...
Bref pour le MAC c'est d'autant plus simple que le kernel est figé ...
D'ailleurs on pourrait demander aux specialiste s'il est possible de realiser un processus de chargement de drivers qui soit independante de la release (mineure) du jernel ... Mais on risque d'y sacrifier l'aspect ouvert du systeme et d'installer des trucs que l'on ne maitriserait plus.
X.B
bin je ne trouve pas que taper urpmi dvd (j'utilise mandrake) qui me propose 5 ou 6 package dont un qui m'interpelle et me fait ecrire : urpmi dvd-k3b
et me permet de graver un dvd-rw 6 minutes plus tard soit trop compliqué ... Plus simple tu m'expliques !
Mettre le CD de Nero (fourni avec le graveur) dans le lecteur, laisser faire, cliquer sur "suivant" quand on pose une question.
quand je mettais un cd sous W$ il ne se passait rien ... Faut dire que comme je preferais deja les soft non M$, le lancement automatique me faisait plus perdre de temps qu'autre chose ... alors je le desactivait.
A la fin de l'installation le programme se lance, un assistant prend le relais, on répond aux questions et on grave le DVD... bin pas forcement : on decouvre qu'on a pas la bonne version des drivers
ASPI, que directX n'est pas le bon et que du coup il faut mettre a jours le driver de la carte video ... que le DMA n'est pas enclanchés et que pour le faire il faut rebooter , etc, etc : dans la simplicité, j'ai jamais trouvé W$ particulierement recommandable.
Tu as vu la comptétence technique nécessaire dans la version "j'installe sous Windows"? ou vois-tu une quelconque competence technique dans ce que je viens de
decrire ? tu es franchement de mauvaise foi ! surtout qu'avec rpmdrake ou sylpheed tu le fais a travers des clickodromes, si vraiment t'es allergique a la ligne de commande. Surtotu que le jours où les graveurs, les scanner, les carte TV, etc, seront distribués avec un .rpm ou un .deb de l'outils qui permet de s'en servir, on pourra meme se passer de la commande urpmi ou apt-get et se contenter de double clicker (enfin selon la conf de ton WM) sur le fichier ... D'ailleurs cela se fait deja ...
bin je ne trouve pas que taper
urpmi dvd
(j'utilise mandrake) qui me propose 5 ou 6 package dont un qui
m'interpelle et me fait ecrire :
urpmi dvd-k3b
et me permet de graver un dvd-rw 6 minutes plus tard soit trop compliqué
... Plus simple tu m'expliques !
Mettre le CD de Nero (fourni avec le graveur) dans le lecteur, laisser
faire, cliquer sur "suivant" quand on pose une question.
quand je mettais un cd sous W$ il ne se passait rien ... Faut dire que comme
je preferais deja les soft non M$, le lancement automatique me faisait plus
perdre de temps qu'autre chose ... alors je le desactivait.
A la fin de l'installation le programme se lance, un assistant prend le
relais, on répond aux questions et on grave le DVD...
bin pas forcement : on decouvre qu'on a pas la bonne version des drivers
ASPI, que directX n'est pas le bon et que du coup il faut mettre a jours le
driver de la carte video ... que le DMA n'est pas enclanchés et que pour le
faire il faut rebooter , etc, etc : dans la simplicité, j'ai jamais
trouvé W$ particulierement recommandable.
Tu as vu la comptétence technique nécessaire dans la version "j'installe
sous Windows"?
ou vois-tu une quelconque competence technique dans ce que je viens de
decrire ? tu es franchement de mauvaise foi !
surtout qu'avec rpmdrake ou sylpheed tu le fais a travers des clickodromes,
si vraiment t'es allergique a la ligne de commande.
Surtotu que le jours où les graveurs, les scanner, les carte TV, etc, seront
distribués avec un .rpm ou un .deb de l'outils qui permet de s'en servir,
on pourra meme se passer de la commande urpmi ou apt-get et se contenter de
double clicker (enfin selon la conf de ton WM) sur le fichier ...
D'ailleurs cela se fait deja ...
bin je ne trouve pas que taper urpmi dvd (j'utilise mandrake) qui me propose 5 ou 6 package dont un qui m'interpelle et me fait ecrire : urpmi dvd-k3b
et me permet de graver un dvd-rw 6 minutes plus tard soit trop compliqué ... Plus simple tu m'expliques !
Mettre le CD de Nero (fourni avec le graveur) dans le lecteur, laisser faire, cliquer sur "suivant" quand on pose une question.
quand je mettais un cd sous W$ il ne se passait rien ... Faut dire que comme je preferais deja les soft non M$, le lancement automatique me faisait plus perdre de temps qu'autre chose ... alors je le desactivait.
A la fin de l'installation le programme se lance, un assistant prend le relais, on répond aux questions et on grave le DVD... bin pas forcement : on decouvre qu'on a pas la bonne version des drivers
ASPI, que directX n'est pas le bon et que du coup il faut mettre a jours le driver de la carte video ... que le DMA n'est pas enclanchés et que pour le faire il faut rebooter , etc, etc : dans la simplicité, j'ai jamais trouvé W$ particulierement recommandable.
Tu as vu la comptétence technique nécessaire dans la version "j'installe sous Windows"? ou vois-tu une quelconque competence technique dans ce que je viens de
decrire ? tu es franchement de mauvaise foi ! surtout qu'avec rpmdrake ou sylpheed tu le fais a travers des clickodromes, si vraiment t'es allergique a la ligne de commande. Surtotu que le jours où les graveurs, les scanner, les carte TV, etc, seront distribués avec un .rpm ou un .deb de l'outils qui permet de s'en servir, on pourra meme se passer de la commande urpmi ou apt-get et se contenter de double clicker (enfin selon la conf de ton WM) sur le fichier ... D'ailleurs cela se fait deja ...
X.B
Je vois plus loin, dans le sens où la fragmentation est, pour moi, un dépense inutile d'énergie. c'est aussi le moyens le plus simple d'explorer toutes les voies, meme les
plus improbables ...
Plutot que de faire 200 distributions, 10 WM, 4 systèmes de paquetages, etc., il serait plus productif de fédérer cette énergie tu as des problemes de productivités ?
autour d'UN projet.
et qui est le chef des anarchistes ?
Chacun developpe ou re-developpe ce qu'il a envi ... si son idee est adoptée, alors elle reste ... au final chacun aura fait ce qu'il avait envi et ne sera frustre des quelconques "ligne du parti" a suivre edicte par le maitre de l'arborescences ... C'est fou cet esprit exagerement centralisateur (en france on dirait jacobin) ! d'ailleurs les scissions et les forks sont legions et ont toutes leurs justifications.
Je vois plus loin, dans le sens où la fragmentation est, pour moi, un
dépense inutile d'énergie.
c'est aussi le moyens le plus simple d'explorer toutes les voies, meme les
plus improbables ...
Plutot que de faire 200 distributions, 10 WM, 4 systèmes de paquetages,
etc., il serait plus productif de fédérer cette énergie
tu as des problemes de productivités ?
autour d'UN projet.
et qui est le chef des anarchistes ?
Chacun developpe ou re-developpe ce qu'il a envi ... si son idee est
adoptée, alors elle reste ... au final chacun aura fait ce qu'il avait envi
et ne sera frustre des quelconques "ligne du parti" a suivre edicte par le
maitre de l'arborescences ... C'est fou cet esprit exagerement
centralisateur (en france on dirait jacobin) !
d'ailleurs les scissions et les forks sont legions et ont toutes leurs
justifications.
Je vois plus loin, dans le sens où la fragmentation est, pour moi, un dépense inutile d'énergie. c'est aussi le moyens le plus simple d'explorer toutes les voies, meme les
plus improbables ...
Plutot que de faire 200 distributions, 10 WM, 4 systèmes de paquetages, etc., il serait plus productif de fédérer cette énergie tu as des problemes de productivités ?
autour d'UN projet.
et qui est le chef des anarchistes ?
Chacun developpe ou re-developpe ce qu'il a envi ... si son idee est adoptée, alors elle reste ... au final chacun aura fait ce qu'il avait envi et ne sera frustre des quelconques "ligne du parti" a suivre edicte par le maitre de l'arborescences ... C'est fou cet esprit exagerement centralisateur (en france on dirait jacobin) ! d'ailleurs les scissions et les forks sont legions et ont toutes leurs justifications.
talon
Nicolas George wrote:
Jerome Lambert , dans le message , a écrit :
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Ils intègrent, avec quelques outils qui leur sont propres, des projets libres qui ne viennent pas d'eux. Ce travail d'intégration va dans le sens que tu préconises, mais il est clair qu'ils ne peuvent pas rivaler avec des géants comme microsoft ou apple. Ils ne peuvent tirer leur épingle du jeu que parce qu'il s'appuient sur une base énorme de logiciels qui ne sont pas développés dans une optique commerciale.
Soit dit en passant, je trouve le résultat plutôt médiocre, par rapport à ce que font des projets collaboratifs comme Gentoo, Debian, ou les BSD.
Une fois n'est pas coutume, tout à fait d'accord avec toi (oui, même Debian). J'ai peur néanmoins que cet avantage ne dure pas. Par exemple il paraît que Linus, toujours à l'affut d'une connerie à faire, ait décidé de "déstabiliser" le noyau 2.6 au lieu de créér une série 2.7, c'est à dire d'admettre des changements importants (*) dans la série "stable". Quand on voit ce que cette stratégie a apporté à la série FreeBSD-5 on ne peut que se poser des questions. L'argument avancé est que ce sont les "vendeurs" qui fourniront un noyau stable, c'est à dire bien sûr les entités commerciales qui ont une équipe suffisante de développeurs noyau pour pouvoir analyser quels sont les patchs qui risquent de déstabiliser le noyau. Ceci laisse dans le vide les distributions non commerciales comme Slackware qui comptaient sur le noyau "officiel" pour avoir quelque chose de stable.
(*) il est coutumier de ce genre de pratiques, par exemple le remplacement de la VM en plein milieu de la série 2.4 a laissé un noyau qui n'a jamais été performant ni avant ni aprés le remplacement.
-- Michel Talon
Nicolas George <george@clipper.ens.fr> wrote:
Jerome Lambert , dans le message
<pan.2004.07.22.08.02.14.671980@swing.be>, a écrit :
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font
quoi à ton avis?
Ils intègrent, avec quelques outils qui leur sont propres, des projets
libres qui ne viennent pas d'eux. Ce travail d'intégration va dans le
sens que tu préconises, mais il est clair qu'ils ne peuvent pas rivaler
avec des géants comme microsoft ou apple. Ils ne peuvent tirer leur
épingle du jeu que parce qu'il s'appuient sur une base énorme de
logiciels qui ne sont pas développés dans une optique commerciale.
Soit dit en passant, je trouve le résultat plutôt médiocre, par rapport
à ce que font des projets collaboratifs comme Gentoo, Debian, ou les
BSD.
Une fois n'est pas coutume, tout à fait d'accord avec toi (oui, même Debian).
J'ai peur néanmoins que cet avantage ne dure pas. Par exemple il paraît que
Linus, toujours à l'affut d'une connerie à faire, ait décidé de "déstabiliser"
le noyau 2.6 au lieu de créér une série 2.7, c'est à dire d'admettre des
changements importants (*) dans la série "stable". Quand on voit ce que cette
stratégie a apporté à la série FreeBSD-5 on ne peut que se poser des
questions. L'argument avancé est que ce sont les "vendeurs" qui fourniront un
noyau stable, c'est à dire bien sûr les entités commerciales qui ont une
équipe suffisante de développeurs noyau pour pouvoir analyser quels sont les
patchs qui risquent de déstabiliser le noyau. Ceci laisse dans le vide les
distributions non commerciales comme Slackware qui comptaient sur le noyau
"officiel" pour avoir quelque chose de stable.
(*) il est coutumier de ce genre de pratiques, par exemple le remplacement
de la VM en plein milieu de la série 2.4 a laissé un noyau qui n'a jamais été
performant ni avant ni aprés le remplacement.
Et Redhat, Mandrake, Suse, Yellow Dog, et d'autres que j'oublie, ils font quoi à ton avis?
Ils intègrent, avec quelques outils qui leur sont propres, des projets libres qui ne viennent pas d'eux. Ce travail d'intégration va dans le sens que tu préconises, mais il est clair qu'ils ne peuvent pas rivaler avec des géants comme microsoft ou apple. Ils ne peuvent tirer leur épingle du jeu que parce qu'il s'appuient sur une base énorme de logiciels qui ne sont pas développés dans une optique commerciale.
Soit dit en passant, je trouve le résultat plutôt médiocre, par rapport à ce que font des projets collaboratifs comme Gentoo, Debian, ou les BSD.
Une fois n'est pas coutume, tout à fait d'accord avec toi (oui, même Debian). J'ai peur néanmoins que cet avantage ne dure pas. Par exemple il paraît que Linus, toujours à l'affut d'une connerie à faire, ait décidé de "déstabiliser" le noyau 2.6 au lieu de créér une série 2.7, c'est à dire d'admettre des changements importants (*) dans la série "stable". Quand on voit ce que cette stratégie a apporté à la série FreeBSD-5 on ne peut que se poser des questions. L'argument avancé est que ce sont les "vendeurs" qui fourniront un noyau stable, c'est à dire bien sûr les entités commerciales qui ont une équipe suffisante de développeurs noyau pour pouvoir analyser quels sont les patchs qui risquent de déstabiliser le noyau. Ceci laisse dans le vide les distributions non commerciales comme Slackware qui comptaient sur le noyau "officiel" pour avoir quelque chose de stable.
(*) il est coutumier de ce genre de pratiques, par exemple le remplacement de la VM en plein milieu de la série 2.4 a laissé un noyau qui n'a jamais été performant ni avant ni aprés le remplacement.