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Pouvez-vous m'expliquer un problème de DPI

51 réponses
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Luc Cheffert
Bonjour,
Je travaille depuis des années pour des festivals de musique.
J'ai un reflex canon 400d et je prends mes phoytos dans la qualité maximale.
Elle ont donc une taille d'environ 10.000.000 de pixels et en jpeg (avec
compression minimum proposée par l'appareil).

Je reçois de l'attachée de presse du festival le mot suivant:
"Je dirais juste que j'ai toujours besoin de photos en 300 DPI mais qui ne
doivent pas pour autant faire 16 méga comme ce que Bruno m'a remis suite à
2007. 1 ou 2 seront suffisants".


Je sais que mes photos sont en 72 dpi (mon appareil ne me donnent pas le
choix)
Je ne me suis jamais posé la question des dpi mais plutôt du nombre de
pixels et de la compression.
De plus, elle trouve les photos trop lourdes.
J'ai l'impression qu'il y a confusion dans sa tête avec les 300dpi des
scans.

Y comprenez-vous qcq choses ?

Merci

--
Luc Cheffert
rue des bas prés, 29
5000 Namur
081737245
0498146411
http://www.cheffert.com
luc@cheffert.com
luccheffert@gmail.com

10 réponses

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Max
"Sylvain SF" a écrit dans le message de
news:48760ac1$0$875$
Max a écrit :
> "Jean-Pierre Roche" a écrit dans le


message de
> news:g54ime$2o2v$
>> Pour faire court : les dpi on s'en tape.
>
> S'cusez-moi m'sieur, mais on ne s'en tape pas du tout. Quand votre
> journal vous demande une image de 154 mm à 200 dpi, il faut savoir


ce
> que dpi veut dire !

toutafait ! une fois que l'on a dit que l'on voulait une image de


154mm
car alors il faudra 15.4 / 2.54 * 200 = 1212 pixels.

mais dans 99.99 % des cas, une photographe livre une photo à son


journal
il ne livre pas une page prepress où il a choisi que la photo occupe
1/2, 1/4, 1/8 ou n'importe quelle largeur de la page, c'est donc bien
au monteur PAO de savoir à quelle résolution (pixel) il doit ramener
l'image pour ne pas tracter des résol. (dpi) inutiles.

le photographe se tape des DPI, il lui incombe seulement de fournir


une
image avec suffisament de pixels (hormi intérêt et qualité).




Yes Sir. Le photographe s'en bat dans la mesure où il n'y a pas à
conserver une certaine maîtrise de l'impression qui peut suivre.
Mais j'avoue aussi une déformation quasi professionnelle pour avoir
effectué pendant 15 ans le pré-presse pour le compte de mon fiston
imprimeur !
Et pour en revenir à mon canard, ce n'est pas dans cet ordre que ça
marche : la rédaction me donne une "surface" de l'article ce qui
conditionne longueur de l'article et dimensions de la photo, 1, 2 ou 3
colonnes... Et puis, comme je l'ai indiqué, je veux pouvoir "recadrer"
moi-même mes photos !
À noter aussi en passant que ça fait de mal à personne de savoir ce que
dpi veut dire ;-)
Alors j'essayais de répondre à la question de l'initiateur de ce fil...
Max.
--
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eric
Sylvain SF wrote:

le photographe se tape des DPI, il lui incombe seulement de fournir
une image avec suffisament de pixels (hormi intérêt et qualité).




Dans le cas présent, c'est sûr et dans les autres cas, le photographe ayant
connaissance de ce que deviendra la photo, il agira en conséquence, le
photographe doit aller imprimer lui même aussi, tant qu à faire :=)
Ce sont les pb liés au numérique, mais surtout liés à la méconnaissance du
procédé lui même, on répète plus ou moins bien ce qu on a entendu, mais
quant à se pencher sur la question pour savoir de quoi il retourne....

eric
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Max
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de
news:g54ttt$3hq$
"Jean-Claude Péclard" a écrit :

> Si de plus l'impression se fait en noir et blanc, bonjour la casse
> avec les % "dot gain" ...

Pourquoi seulement en noir et blanc ? Le "dot gain", l'engraissement


en
Français, compense l'effet buvard du papier et le papier a ce
comportement avec toutes les encres qu'elles soient couleur ou noir et
blanc. Le point sur la plaque est plus petit que le point désiré sur
l'impression d'un certain pourcentage, ce pourcentage est celui de
l'agrandissement du point sur le papier par effet buvard.



Le traitement de l'engraissement du point (qui dépend de la presse et du
papier) se trouve de plus en plus souvent reporté au niveau du RIP.
Certains maintenant, savent même assurer directement la conversion en
CMYK en partant de composite pdf RVB...
Max.
--
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eric
Jean-Claude Péclard wrote:
Hello, jeudi, Jean-Pierre Roche a écrit :

? là je sais vraiment pas de quoi vous parlez : du bulletin
paroissial ?
Parce que les trucs qui vont directement chez l'imprimeur
dans la presse "normale", même pas luxe, je vois pas.



Recemment je me suis fait "pièger" le plus bêtement du monde. Une
banque (!!!) me demande des photos pour illustrer son rapport annuel.
Il m'est précisé "jpeg, meilleure définition possible". Je fournis
les fichiers et lorsque je vois le rapport, je n'en crois pas mes
yeux, c'est gris, c'est terne et c'est flou. Après investigation,
j'apprends que mes fichiers sont simplement passés par les mains
d'une secrétaire qui les a recadrés (ça c'était convenu, en fonction
de la composition texte-image de la page), qui ne les as pas mis à la
bonne résolution en fonction du tramage (trame 200 en l'occurence) et
de plus s'est loupé en sautant à pieds joints par dessus la
définition du dot gain.
Alors peut-être qu'en France, la chaîne est complète, mais au vu de
mon expérience, malheureusement confortée par d'autres, en Hélvétie,
le lien Photographie-Imprimerie souffre (parfois, souvent ?) de
manque de compétences.



Ca me semble assez général comme situation.
avant, personne n'avait à gérer ce genre de choses, on a supprimé les
photograveurs, les maquettistes, il semblerait qu ils subissent le même
sort, les photographes sont tombés comme des mouches, mais c'est quand même
curieux, maquettiste, ça s'apprenait, photograveur, photographe aussi, il y
avait des études, des examens et des diplômes, j'en conclue que ça devait
être pour s'occuper un peu.
et la retouche, j'ai connu des ateliers de retouche dans les labos
parisiens, les gens , des filles très souvent sortaient de l'Ecole
Quinault.
Et dans le style, je connais quelqu un qui va avoir à former des vendeurs
de meubles à la retouche, la préparation ( outre la réalisation de leurs
photos ) pour faire des catalogues papier ou web, trois d'un coup, photo,
retouche , maquette avec traitement de texte, remarques, que j'aime ça,
surtout quand on voit le boulot à l'arrivée, après tout, ils verront bien
les retours !
mais c'est lamentable, je ne sais pas si la tendance va se retourner un
jour, mais pour l'instant, quel malheur.

eric
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eric
Ghost Rider wrote:

On en a tous des palanquées à raconter, d'histoires comme ça. Déjà que
pour les photographes amateurs avertis voire pros, c'est pas toujours
très clair, alors pour la secrétaire qui ne connaît à peu près rien en
la matière, et son patron pas plus, c'est vraiment la Bérézina. J'ai
vu des secrétaires tenter de s'envoyer par mail en PJ des images de 50
mégas, et le serveur refusait l'envoi et elles s'acharnaient des
heures entières... Ah, là, là, Internet, ça ne marche vraiment pas...





C'est vrai, GR, par kilos, sur la fin moi, j'avais régulièrement des
questions sur la retouche, des devis, et ca se terminait invariablement par
:

" mon petit neveu sait faire ça, il va me le faire gratuitement....lui ! "
j'ai même eu :

" je vais acheter Photoshop et je vais le faire moi même ! "
et ça, assez souvent.
la plupart du temps c'est pour enlever un personnage sur des photos de
mariages, comme dans le film " Brasil " quand un des membres est tombé en
disgrâce.
et une trentaine d'euros pour ça déclenchait généralement un " voleurs,
trente euros pour ça "
mais comme vous le savez tous, c'est une fonction automatique dans le menu "
Image " c'est dans CS 4 version Béta, la fonction, " pousse toi "
très pratique, ça refait le fond tout seul, mais à ce propos j'avais
vaguement entendu qu un logiciel MS avait ou aurait une fonction dans ce
genre ?

eric
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Max
"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le message de
news:g54trf$15d1$
Jean-Claude Péclard a écrit :

> Tout à fait. Je crois comprendre derrière la demande de Luc, une


situation
> de plus en plus courante.
> L'attaché de presse n'y connait pas grand chose, certes, mais il


pourrait
> bien être le seul intermédiaire entre l'imprimeur et le photographe.


Comme
> les photos sont certainement publiées avec le nom de l'auteur,


celui-ci à
> intérêt à connaître un peu du boulot du maquetiste qui a bien


souvent
> disparût de la chaîne, n'en déplaise à l'ami JPR...

? là je sais vraiment pas de quoi vous parlez : du bulletin
paroissial ?
Parce que les trucs qui vont directement chez l'imprimeur
dans la presse "normale", même pas luxe, je vois pas.




Vous devriez sortir de votre bulle et parcourir un peu la province,
celle des petits artisans-imprimeurs ou des hebdomadaires locaux qui,
bien que tirés sur des rotatives à 12 ou 15000 exemplaires en 25 minutes
pour 40 pages, sont "composés" par quatre ou cinq personnes payées 10%
au-dessus du SMIC. Je ne vous dis pas la (non) formation de ces
personnels... Eh bien dans ces conditions, pour obtenir malgré tout un
produit de qualité, il faut que chacun mette les mains dans le cambouis.
Y compris le correspondant !
Max.
--
Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
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JeanPasse
"Max" a écrit dans le message de news:
4875dfbe$0$5590$
"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le message de
news:g54m8a$4vo$
Max a écrit :

> Bien d'accord, mais le problème était évoqué en filigrane dans le


post
> initial : Le poids trop élevé des photos pour leur transmission par
> Internet. Je suis moi-même confronté à ce problème quand j'envoie


les
> photos à ma rédaction avec une liaison adsl "campagnarde" limité à 1
> Mbs... De plus, s'il y a lieu, j'aime bien recadrer personnellement


mes
> photos...

Selon moi, le problème est seulement dans la tête de
l'attachée de presse qui a *entendu parler* des dpi sans
rien y connaître et croit devoir imposer son ignorance...
Pour le recadrage, dans la presse et l'édition, sauf cas
particulier de photos "artistiques", il ne faut pas se faire
d'illusion : c'est la maquette qui fait le cadrage, souvent
pour des impératifs techniques.
Ca n'empêche pas le photographe de recadrer préalablement
mais rien ne garantit que ce cadrage sera conservé...



J'ai des largeurs de colonne de 48 mm et 5 mm de gouttière. Je connais
donc la largeur de mes photos en fonction des colonnes allouées par la
rédaction, 1 (48mm), 2 (2x48+51mm), 3 (3*48+104), etc. Et comme la
définition doit être impérativement de 200 dpi (c'est du journal,
exigence du rotativiste), mes images ne sont pas recadrées sauf parfois
très légèrement en hauteur (coupées plutôt!)...
Concernant l'attaché de presse, sûr qu'il ne fait que répéter bêtement
ce qu'il a entendu sans avoir la moindre idée de la signification !
Max.
--



Bonjour
Le service de presse d'un festival s'adresse à plusieurs publications
différentes; il n'y a donc pas de largeur de colonne ni de longeur ni de
position ni de DPI connus à l'avance. Les photos doivent pouvoir servir à
tous les éditeurs, et c'est normalement eux qui recadrent et décident du
format.
La seule chose "normale" dans cette histoire est que l'attachée de presse ne
sait pas de quoi elle parle.
Le photographe doit agir avec doigté ... 1 à 2 Mo c'est maigre...

René
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eric
Max wrote:
"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le message
de news:g54trf$15d1$
Jean-Claude Péclard a écrit :

Tout à fait. Je crois comprendre derrière la demande de Luc, une
situation de plus en plus courante.
L'attaché de presse n'y connait pas grand chose, certes, mais il
pourrait bien être le seul intermédiaire entre l'imprimeur et le
photographe. Comme les photos sont certainement publiées avec le
nom de l'auteur, celui-ci à intérêt à connaître un peu du boulot du
maquetiste qui a bien souvent disparût de la chaîne, n'en déplaise
à l'ami JPR...



? là je sais vraiment pas de quoi vous parlez : du bulletin
paroissial ?
Parce que les trucs qui vont directement chez l'imprimeur
dans la presse "normale", même pas luxe, je vois pas.




Vous devriez sortir de votre bulle et parcourir un peu la province,
celle des petits artisans-imprimeurs ou des hebdomadaires locaux qui,
bien que tirés sur des rotatives à 12 ou 15000 exemplaires en 25
minutes pour 40 pages, sont "composés" par quatre ou cinq personnes
payées 10% au-dessus du SMIC. Je ne vous dis pas la (non) formation
de ces personnels... Eh bien dans ces conditions, pour obtenir malgré
tout un produit de qualité, il faut que chacun mette les mains dans
le cambouis. Y compris le correspondant !
Max.



je ne pense pas qu il faille encourager le sous paiement des gens grace a
quelques subterfuges genre mi temps ou autres, chacun devrait être payé a
son juste salaire pour le trvail qu il effectue.Et il faut de plus qu ils
fassent des heures supplémentaires pour gagner de quoi subsister, et tout ça
pour des feuilles de chou où il y des tas de pages pour les mousquetaires ou
carouf en encre flashy, dis moi que j'ai mal compris et je retire ce que
j'ai dit
mais franchement s il faut se saigner jusqu au fond de notre belle province
pour des groupes genre Hersan , je suis écoeuré.

eric
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Charles VASSALLO
JeanPasse wrote:


La seule chose "normale" dans cette histoire est que l'attachée de
presse ne sait pas de quoi elle parle.



On est bien d'accord.

Le photographe doit agir avec doigté ... 1 à 2 Mo c'est maigre...



Allons ! Dans 2 Mo on range aisément une image 5Mpx en qualité 9 à 10,
de quoi faire un 20x30 de haute qualité en 300 dpi. Ça devrait couvrir
la plupart des besoins.

Si on part d'un 10 Mpx, il faudra descendre à la qualité 6 ou 7, mais le
résultat sera le même en pratique.

Charles
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anneleguennec
eric wrote:

> Quant aux *72 dpi*, cette information de la résolution des images fait
> partie de l'entête des fichiers image.qui est par défaut est de 72
> dpi pour les images issues d'un apn. Vieille lune qui a la peau dure.



Pendant 20, Apple devait couler le lendemain :=)

Ca durera bien autant. Ceci dit, faut tuer l'inventeur de l'iMagewriter
:=)
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