Je viens de rédiger un article concernant une demande de pré-avis de grève contre les brevets logiciels sur http://www.libricks.org/pub/article29.html.
Pourriez-vous me dire si ce projet est idiot et mal-fondé, tout simplement irréalisable, ou pourquoi pas ?
Un jour faudra qu'on m'explique pourquoi dans notre société le seul mot d'ordre en cas de conflit c'est la grève.
Personnellement je considère que la santé de ma boite contribue a celle de mon banquier et donc à ma satisfaction. En étant productif, innovant et en faisant preuve de bonne volonté tu règles déjà pas mal de problèm es.
En faisant la grève tu emmerdes le monde et tu confortes le MEDEF dans ses positions. Dans le vie il faut se battre, mais pas en ne foutant rien penda nt une journée. La grève ne devrait être qu'un ultime recours en cas de dé saccord flagrant avec la direction et sa mise en application devrait être conditi onnée par une réflexion quand a l'impact réel qu'elle apportera.
Donc forcement quand des gens ont ne serait-ce qu'imaginé de faire grève pour une cause aussi lointaine que sont les brevets logiciels, je comprends que le patron qui se bat pour maintenir sa société en vie face a la mon te du pétrole, la baisse du dollar et la concurrence effrénée de certains p ays. Ma boite galère déjà pas mal dans ce contexte, je vais pas lui donner en plus l'occasion de m'exporter en Roumanie !
Je suis un grand fan des logiciels libres et le premier a me battre contre les brevets, mais j'essaie de le faire de façon a construire quelque chose. Ça peut passer par exemple par une discussion avec mes responsables sur l'intér êt [économique bien entendu;] qu'ils auraient a passer aux LL. Je développe également dans mes heures perdues un soft sous GPL qui une fois finalisé leur sera fort utile. Et si un jour d'autres personnes le font évoluer, a lors ils comprendront la puissance du libre et la menace des brevets.
L'espoir fait vivre et la grève tue, je préfère l'espoir ;)
++
-- creber * GPG Key Id: 0x17171C9A
On Fri, 29 Apr 2005 18:52:37 +0200
DenisG <denis.g1.no.spam@laposte.net> wrote:
Ca sent bon le MEDEF ce discours !
Pas plus que la grève put le "french syndicat" ;)
Un jour faudra qu'on m'explique pourquoi dans notre société
le seul mot d'ordre en cas de conflit c'est la grève.
Personnellement je considère que la santé de ma boite contribue a celle de
mon banquier et donc à ma satisfaction. En étant productif, innovant et en
faisant preuve de bonne volonté tu règles déjà pas mal de problèm es.
En faisant la grève tu emmerdes le monde et tu confortes le MEDEF dans ses
positions. Dans le vie il faut se battre, mais pas en ne foutant rien penda nt une
journée. La grève ne devrait être qu'un ultime recours en cas de dé saccord
flagrant avec la direction et sa mise en application devrait être conditi onnée
par une réflexion quand a l'impact réel qu'elle apportera.
Donc forcement quand des gens ont ne serait-ce qu'imaginé de faire grève
pour une cause aussi lointaine que sont les brevets logiciels, je comprends
que le patron qui se bat pour maintenir sa société en vie face a la mon te du
pétrole, la baisse du dollar et la concurrence effrénée de certains p ays.
Ma boite galère déjà pas mal dans ce contexte, je vais pas lui donner en plus
l'occasion de m'exporter en Roumanie !
Je suis un grand fan des logiciels libres et le premier a me battre contre les
brevets, mais j'essaie de le faire de façon a construire quelque chose. Ça peut
passer par exemple par une discussion avec mes responsables sur l'intér êt
[économique bien entendu;] qu'ils auraient a passer aux LL. Je développe
également dans mes heures perdues un soft sous GPL qui une fois finalisé
leur sera fort utile. Et si un jour d'autres personnes le font évoluer, a lors ils
comprendront la puissance du libre et la menace des brevets.
L'espoir fait vivre et la grève tue, je préfère l'espoir ;)
Un jour faudra qu'on m'explique pourquoi dans notre société le seul mot d'ordre en cas de conflit c'est la grève.
Personnellement je considère que la santé de ma boite contribue a celle de mon banquier et donc à ma satisfaction. En étant productif, innovant et en faisant preuve de bonne volonté tu règles déjà pas mal de problèm es.
En faisant la grève tu emmerdes le monde et tu confortes le MEDEF dans ses positions. Dans le vie il faut se battre, mais pas en ne foutant rien penda nt une journée. La grève ne devrait être qu'un ultime recours en cas de dé saccord flagrant avec la direction et sa mise en application devrait être conditi onnée par une réflexion quand a l'impact réel qu'elle apportera.
Donc forcement quand des gens ont ne serait-ce qu'imaginé de faire grève pour une cause aussi lointaine que sont les brevets logiciels, je comprends que le patron qui se bat pour maintenir sa société en vie face a la mon te du pétrole, la baisse du dollar et la concurrence effrénée de certains p ays. Ma boite galère déjà pas mal dans ce contexte, je vais pas lui donner en plus l'occasion de m'exporter en Roumanie !
Je suis un grand fan des logiciels libres et le premier a me battre contre les brevets, mais j'essaie de le faire de façon a construire quelque chose. Ça peut passer par exemple par une discussion avec mes responsables sur l'intér êt [économique bien entendu;] qu'ils auraient a passer aux LL. Je développe également dans mes heures perdues un soft sous GPL qui une fois finalisé leur sera fort utile. Et si un jour d'autres personnes le font évoluer, a lors ils comprendront la puissance du libre et la menace des brevets.
L'espoir fait vivre et la grève tue, je préfère l'espoir ;)
++
-- creber * GPG Key Id: 0x17171C9A
Rakotomandimby (R12y) Mihamina
( Fri, 29 Apr 2005 18:20:43 +0200 ) creber :
Pourquoi se sent-on irrémédiablement attiré par la grève dans notre cher pays ?
C'est culturel? Quand on aime le "social",...
Au lieu de rien branler pendant une journée, pourquoi ne pas faire du logiciel libre tous les jours, afin de les améliorer, de les rendre meilleurs et plus compétitifs que leurs équivalents propriétaires, bref afin de justifier la non brevabilité des softs.
Effectivement ca serait pas mal.
-- Les serveurs avec 10Mb/s se louent maintenant pour 50 ou 60 Euros par mois! La preuve http://www.google.fr/search?q=serveur+dedie Infogerance de serveur dedie http://aspo.rktmb.org/activites/infogerance (En louant les services de l'ASPO vous luttez contre la fracture numerique)
( Fri, 29 Apr 2005 18:20:43 +0200 ) creber :
Pourquoi se sent-on irrémédiablement attiré par la grève dans notre
cher pays ?
C'est culturel? Quand on aime le "social",...
Au lieu de rien branler pendant une journée, pourquoi ne pas faire du
logiciel libre tous les jours, afin de les améliorer, de les rendre
meilleurs et plus compétitifs que leurs équivalents propriétaires,
bref afin de justifier la non brevabilité des softs.
Effectivement ca serait pas mal.
--
Les serveurs avec 10Mb/s se louent maintenant pour 50 ou 60 Euros par mois!
La preuve http://www.google.fr/search?q=serveur+dedie
Infogerance de serveur dedie http://aspo.rktmb.org/activites/infogerance
(En louant les services de l'ASPO vous luttez contre la fracture numerique)
Pourquoi se sent-on irrémédiablement attiré par la grève dans notre cher pays ?
C'est culturel? Quand on aime le "social",...
Au lieu de rien branler pendant une journée, pourquoi ne pas faire du logiciel libre tous les jours, afin de les améliorer, de les rendre meilleurs et plus compétitifs que leurs équivalents propriétaires, bref afin de justifier la non brevabilité des softs.
Effectivement ca serait pas mal.
-- Les serveurs avec 10Mb/s se louent maintenant pour 50 ou 60 Euros par mois! La preuve http://www.google.fr/search?q=serveur+dedie Infogerance de serveur dedie http://aspo.rktmb.org/activites/infogerance (En louant les services de l'ASPO vous luttez contre la fracture numerique)
DenisG
DenisG wrote:
Pourquoi se sent-on irrémédiablement attiré par la grève dans notre cher pays ? Ça pénalise la société, la productivité et donne une bonne raison aux délocalisations.
...
Ca sent bon le MEDEF ce discours !
Tu regarde trop la télé.
Non, justement je ne la regarde plus pour échapper à ces slogans répétés à longueur de journal télé par les employés complaisants de Bouygues et de ses copains au gouvernement.
Pourquoi se sent-on irrémédiablement attiré par la grève dans notre
cher pays ?
Ça pénalise la société, la productivité et donne une bonne raison aux
délocalisations.
...
Ca sent bon le MEDEF ce discours !
Tu regarde trop la télé.
Non, justement je ne la regarde plus pour échapper à ces slogans répétés
à longueur de journal télé par les employés complaisants de Bouygues et
de ses copains au gouvernement.
Pourquoi se sent-on irrémédiablement attiré par la grève dans notre cher pays ? Ça pénalise la société, la productivité et donne une bonne raison aux délocalisations.
...
Ca sent bon le MEDEF ce discours !
Tu regarde trop la télé.
Non, justement je ne la regarde plus pour échapper à ces slogans répétés à longueur de journal télé par les employés complaisants de Bouygues et de ses copains au gouvernement.
et tu te fais un peu plumer, aussi, parfois! Ne considère pas QUE ton cas, tu es sûrement bien payé pour un boulot agréable. Pense au smi card que son patron exploite 40h/semaine pour une paye qui lui permet à pein e de bouffer et dis-lui la même phrase en face...
Je n'ai pas a me plaindre mais j'approuve parfaitement le droit de grève. Ce qui m'insuporte dans la grève c'est quand les gens la font _vraiment_ pour ri en, genre les brevets logiciels ou tout autre revendication hors contexte. Je serais a la place d'un gars de chez Carrefour j'userais de mon droit comme ils le font actuel lement, et ils ont raison. Ce n'est pas la notion de grève qui m'énerve, mais l a façon dont elle est utilisée et détournée de sa vocation initiale.
Etre en grève ce n'est pas rien foutre!! Ca permet de manifester, de diffuser ses idées et ses revendications. C'est sûr que si tu restes chez toi quand tu es en grève, tu n'as rien compris...
Sur 100 profs absents pour cause de grève par ce qu'on reforme un système scolaire peu fleurissant, combien vont aux manifs ? Pourquoi des qu'arrive les périodes scolaires les manifs stoppent-elles soudaineme nt pour repartir de plus belle "a la rentrée" ?
C'est le genre de grèves que j'ai beaucoup de mal a comprendre.
Enfin on s'écarte du sujet initial, ce que je voulais dire c'est que la g rève pour les brevets logiciels ne servira a rien pour plusieurs raisons et qu'au lie u de faire grève dans notre coin, exprimons nous, signons des pétitions, allons au x manifs _le_dimanche_ a Bruxelles, sensibilisons notre entourage, développons les logiciels libres et essayons d'être constructifs.
.
-- creber * GPG Key Id: 0x17171C9A
On Fri, 29 Apr 2005 20:46:39 +0200
DenisG <denis.g1.no.spam@laposte.net> wrote:
et tu te fais un peu plumer, aussi, parfois! Ne considère pas QUE ton
cas, tu es sûrement bien payé pour un boulot agréable. Pense au smi card
que son patron exploite 40h/semaine pour une paye qui lui permet à pein e
de bouffer et dis-lui la même phrase en face...
Je n'ai pas a me plaindre mais j'approuve parfaitement le droit de grève. Ce qui
m'insuporte dans la grève c'est quand les gens la font _vraiment_ pour ri en, genre
les brevets logiciels ou tout autre revendication hors contexte. Je serais a la place
d'un gars de chez Carrefour j'userais de mon droit comme ils le font actuel lement,
et ils ont raison. Ce n'est pas la notion de grève qui m'énerve, mais l a façon dont
elle est utilisée et détournée de sa vocation initiale.
Etre en grève ce n'est pas rien foutre!! Ca permet de manifester, de
diffuser ses idées et ses revendications. C'est sûr que si tu restes
chez toi quand tu es en grève, tu n'as rien compris...
Sur 100 profs absents pour cause de grève par ce qu'on reforme un
système scolaire peu fleurissant, combien vont aux manifs ? Pourquoi
des qu'arrive les périodes scolaires les manifs stoppent-elles soudaineme nt
pour repartir de plus belle "a la rentrée" ?
C'est le genre de grèves que j'ai beaucoup de mal a comprendre.
Enfin on s'écarte du sujet initial, ce que je voulais dire c'est que la g rève pour
les brevets logiciels ne servira a rien pour plusieurs raisons et qu'au lie u de faire
grève dans notre coin, exprimons nous, signons des pétitions, allons au x manifs
_le_dimanche_ a Bruxelles, sensibilisons notre entourage, développons les
logiciels libres et essayons d'être constructifs.
et tu te fais un peu plumer, aussi, parfois! Ne considère pas QUE ton cas, tu es sûrement bien payé pour un boulot agréable. Pense au smi card que son patron exploite 40h/semaine pour une paye qui lui permet à pein e de bouffer et dis-lui la même phrase en face...
Je n'ai pas a me plaindre mais j'approuve parfaitement le droit de grève. Ce qui m'insuporte dans la grève c'est quand les gens la font _vraiment_ pour ri en, genre les brevets logiciels ou tout autre revendication hors contexte. Je serais a la place d'un gars de chez Carrefour j'userais de mon droit comme ils le font actuel lement, et ils ont raison. Ce n'est pas la notion de grève qui m'énerve, mais l a façon dont elle est utilisée et détournée de sa vocation initiale.
Etre en grève ce n'est pas rien foutre!! Ca permet de manifester, de diffuser ses idées et ses revendications. C'est sûr que si tu restes chez toi quand tu es en grève, tu n'as rien compris...
Sur 100 profs absents pour cause de grève par ce qu'on reforme un système scolaire peu fleurissant, combien vont aux manifs ? Pourquoi des qu'arrive les périodes scolaires les manifs stoppent-elles soudaineme nt pour repartir de plus belle "a la rentrée" ?
C'est le genre de grèves que j'ai beaucoup de mal a comprendre.
Enfin on s'écarte du sujet initial, ce que je voulais dire c'est que la g rève pour les brevets logiciels ne servira a rien pour plusieurs raisons et qu'au lie u de faire grève dans notre coin, exprimons nous, signons des pétitions, allons au x manifs _le_dimanche_ a Bruxelles, sensibilisons notre entourage, développons les logiciels libres et essayons d'être constructifs.
.
-- creber * GPG Key Id: 0x17171C9A
Eric Masson
Erwan David writes:
En allemagne le patronat n'attends pas la grève pour commencer les négociations. Chose qui se voit régulièrement en France
Pas dit le contraire... Question de culture en somme.
Éric Masson
-- RXN0LWNlIHF1J29uIHV0aWxpc2UgdW4gcHJvZ3JhbW1lIGRlIGxvZpwbv bm5lY3RlciBhIEN5YmVyY2FibGUsDQpwb3VyIGVudHJlciBsZSBub20ZG9 bGUgcGFzc3dvcmQgPw0KU2kgb3VpLCBxdWVsIHByb2dyYW1tZSBlc3Qta -+-UK in : <http://www.le-gnu.net> - Ce qui se conçoit bien ... -+-
Erwan David <erwan@rail.eu.org> writes:
En allemagne le patronat n'attends pas la grève pour commencer les
négociations. Chose qui se voit régulièrement en France
Pas dit le contraire... Question de culture en somme.
Éric Masson
--
RXN0LWNlIHF1J29uIHV0aWxpc2UgdW4gcHJvZ3JhbW1lIGRlIGxvZpwbv
bm5lY3RlciBhIEN5YmVyY2FibGUsDQpwb3VyIGVudHJlciBsZSBub20ZG9
bGUgcGFzc3dvcmQgPw0KU2kgb3VpLCBxdWVsIHByb2dyYW1tZSBlc3Qta
-+-UK in : <http://www.le-gnu.net> - Ce qui se conçoit bien ... -+-
En allemagne le patronat n'attends pas la grève pour commencer les négociations. Chose qui se voit régulièrement en France
Pas dit le contraire... Question de culture en somme.
Éric Masson
-- RXN0LWNlIHF1J29uIHV0aWxpc2UgdW4gcHJvZ3JhbW1lIGRlIGxvZpwbv bm5lY3RlciBhIEN5YmVyY2FibGUsDQpwb3VyIGVudHJlciBsZSBub20ZG9 bGUgcGFzc3dvcmQgPw0KU2kgb3VpLCBxdWVsIHByb2dyYW1tZSBlc3Qta -+-UK in : <http://www.le-gnu.net> - Ce qui se conçoit bien ... -+-
nicolas
On Fri, 29 Apr 2005 19:04:17 +0200, Eric Masson wrote:
En Allemagne par exemple, IG-Metall ne recourt à la grève que lorsque les négociations ont échoué. En France, la grève sert à ouvrir les négociations... Une réminiscence de la lutte des classes sans doute.
Et en Allemagne actuellement ils (les salariés) en prennent plein la gueule, et les syndicats ne font pas grand chose. Donc le pré Allemagne n'est pas aussi vert qu'on voudrait bien le croire. Je signale que les fonctionnaires doivent donner un préavis de grève, préavis qui sert aux syndicats précisément pour négocier, si la négociation n'aboutit pas alors la grève est maintenue (et actuellement on n'obtient rien).
nicolas patrois : pts noir asocial -- SPROTCH !
P : Non, y a rien de plus immonde que de chier sur la moquette... M : Pas d'accord... A pire... Chier sous la moquette... H : ?!!
On Fri, 29 Apr 2005 19:04:17 +0200, Eric Masson wrote:
En Allemagne par exemple, IG-Metall ne recourt à la grève que lorsque
les négociations ont échoué. En France, la grève sert à ouvrir les
négociations... Une réminiscence de la lutte des classes sans doute.
Et en Allemagne actuellement ils (les salariés) en prennent plein la
gueule, et les syndicats ne font pas grand chose. Donc le pré Allemagne
n'est pas aussi vert qu'on voudrait bien le croire. Je signale que les
fonctionnaires doivent donner un préavis de grève, préavis qui sert aux
syndicats précisément pour négocier, si la négociation n'aboutit pas
alors la grève est maintenue (et actuellement on n'obtient rien).
nicolas patrois : pts noir asocial
--
SPROTCH !
P : Non, y a rien de plus immonde que de chier sur la moquette...
M : Pas d'accord... A pire... Chier sous la moquette...
H : ?!!
On Fri, 29 Apr 2005 19:04:17 +0200, Eric Masson wrote:
En Allemagne par exemple, IG-Metall ne recourt à la grève que lorsque les négociations ont échoué. En France, la grève sert à ouvrir les négociations... Une réminiscence de la lutte des classes sans doute.
Et en Allemagne actuellement ils (les salariés) en prennent plein la gueule, et les syndicats ne font pas grand chose. Donc le pré Allemagne n'est pas aussi vert qu'on voudrait bien le croire. Je signale que les fonctionnaires doivent donner un préavis de grève, préavis qui sert aux syndicats précisément pour négocier, si la négociation n'aboutit pas alors la grève est maintenue (et actuellement on n'obtient rien).
nicolas patrois : pts noir asocial -- SPROTCH !
P : Non, y a rien de plus immonde que de chier sur la moquette... M : Pas d'accord... A pire... Chier sous la moquette... H : ?!!
Rakotomandimby (R12y) Mihamina
( Sat, 30 Apr 2005 10:06:33 +0200 ) Hub :
Alors, la grève est une forme de suicide collectif quand il n'y a plus d'espoir.
C'est archi connu, les syndicats sont des sectes.
-- Les serveurs avec 10Mb/s se louent maintenant pour 50 ou 60 Euros par mois! La preuve http://www.google.fr/search?q=serveur+dedie Infogerance de serveur dedie http://aspo.rktmb.org/activites/infogerance (En louant les services de l'ASPO vous luttez contre la fracture numerique)
( Sat, 30 Apr 2005 10:06:33 +0200 ) Hub :
Alors, la grève est une forme de suicide collectif quand il n'y a plus
d'espoir.
C'est archi connu, les syndicats sont des sectes.
--
Les serveurs avec 10Mb/s se louent maintenant pour 50 ou 60 Euros par mois!
La preuve http://www.google.fr/search?q=serveur+dedie
Infogerance de serveur dedie http://aspo.rktmb.org/activites/infogerance
(En louant les services de l'ASPO vous luttez contre la fracture numerique)
Alors, la grève est une forme de suicide collectif quand il n'y a plus d'espoir.
C'est archi connu, les syndicats sont des sectes.
-- Les serveurs avec 10Mb/s se louent maintenant pour 50 ou 60 Euros par mois! La preuve http://www.google.fr/search?q=serveur+dedie Infogerance de serveur dedie http://aspo.rktmb.org/activites/infogerance (En louant les services de l'ASPO vous luttez contre la fracture numerique)
Hub
( Sat, 30 Apr 2005 10:06:33 +0200 ) Hub :
Alors, la grève est une forme de suicide collectif quand il n'y a plus d'espoir.
C'est archi connu, les syndicats sont des sectes.
Plutôt des OpenSectes ;-)
( Sat, 30 Apr 2005 10:06:33 +0200 ) Hub :
Alors, la grève est une forme de suicide collectif quand il n'y a
plus d'espoir.
Alors, la grève est une forme de suicide collectif quand il n'y a plus d'espoir.
C'est archi connu, les syndicats sont des sectes.
Plutôt des OpenSectes ;-)
Anonyme
Inutile de tenter d'appliquer les schémas éculés de la sémantique du dialogue patronat/syndicat : ça ne marche pas comme ça. Le logiciel libre, c'est, avant tout une question de concurrence entre les programmeurs indépendants et les "entreprises" qui maquignonnent les programmeurs salariés.
Pour le développement, c'est clair. Pour la gestion du matériel, faut être sur place :)
Evidemment, on sort du Logiciel Libre à proprement parler, mais cela reste une réalité.
Inutile de tenter d'appliquer les schémas éculés de la sémantique du
dialogue patronat/syndicat : ça ne marche pas comme ça. Le logiciel
libre, c'est, avant tout une question de concurrence entre les
programmeurs indépendants et les "entreprises" qui maquignonnent les
programmeurs salariés.
Pour le développement, c'est clair. Pour la gestion du matériel, faut
être sur place :)
Evidemment, on sort du Logiciel Libre à proprement parler, mais cela
reste une réalité.
Inutile de tenter d'appliquer les schémas éculés de la sémantique du dialogue patronat/syndicat : ça ne marche pas comme ça. Le logiciel libre, c'est, avant tout une question de concurrence entre les programmeurs indépendants et les "entreprises" qui maquignonnent les programmeurs salariés.
Pour le développement, c'est clair. Pour la gestion du matériel, faut être sur place :)
Evidemment, on sort du Logiciel Libre à proprement parler, mais cela reste une réalité.
Bob qui Trolle
Anonyme wrote:
Inutile de tenter d'appliquer les schémas éculés de la sémantique du dialogue patronat/syndicat : ça ne marche pas comme ça. Le logiciel libre, c'est, avant tout une question de concurrence entre les programmeurs indépendants et les "entreprises" qui maquignonnent les programmeurs salariés.
Pour le développement, c'est clair. Pour la gestion du matériel, faut être sur place :)
Quel matériel ?
Le réseau est là pour permettre de situer les infrastructures critiques dans des lieux dédiés, n'importe où de par le monde pourvu qu'il y ait de l'électricité et du réseau. La concentration des moyens techniques permettra la réduction des coûts et l'amélioration du service rendu face à laquelle l'amateurisme n'aura plus de place dans une économie "de marché où la concurrence est libre et non faussée". Le métier d'ingénieur systèmes ou d'opérateur systèmes à l'ancienne continuera certes à exister, mais pas de manière économique viable face aux services que proposera l'industrie.
Le réseau, le consommateur l'a voulu : il l'a. On peut certes l'arrêter (bonne chance à celui qui essaiera, maintenant).
La "webification" des applications (qui ne consiste guère qu'à faire moins bien que ce qu'on savait déjà faire avec X11) permettra de réduire les fonctions du client à celles d'un gros minitel, lequel pourra être aisement implémenté sous la forme de boîtiers compacts économiques aussi fiables que des micro-ondes. Un téléphone portable d'aujourd'hui dispose en effet de plus de puissance machine que les meilleures stations de travail du début des années 1990.
Les protocoles ouverts sont là. Il y en a même presque trop parmi lesquels choisir.
J'insiste : la vision classique "entreprise grolando-grolandaise employant des travailleurs grolandais", même élargie à l'Europe, est totalement remise en question par l'existence du logiciel libre. Et, bizarrement, ça n'a pas l'air d'empêcher des programmeurs très talentueux de continuer à donner le meilleur d'eux-mêmes pour des clopinettes.
Alors, si tu crois vraiment que tu peux intégrer la vision des programmeurs de logiciels libres dans une vision industrielle classique, je crois qu'il t'appartient, tout d'abord, de t'interroger sur l'existence de ce paradoxe selon lequel, vu sous cet angle, le logiciel libre est la forme d'expression la plus extrème du libéralisme consumériste, alors qu'il se pare des habits de l'ambition la plus humaniste.
Anonyme wrote:
Inutile de tenter d'appliquer les schémas éculés de la sémantique du
dialogue patronat/syndicat : ça ne marche pas comme ça. Le logiciel
libre, c'est, avant tout une question de concurrence entre les
programmeurs indépendants et les "entreprises" qui maquignonnent les
programmeurs salariés.
Pour le développement, c'est clair. Pour la gestion du matériel, faut
être sur place :)
Quel matériel ?
Le réseau est là pour permettre de situer les infrastructures critiques
dans des lieux dédiés, n'importe où de par le monde pourvu qu'il y ait
de l'électricité et du réseau. La concentration des moyens techniques
permettra la réduction des coûts et l'amélioration du service rendu face
à laquelle l'amateurisme n'aura plus de place dans une économie "de
marché où la concurrence est libre et non faussée". Le métier
d'ingénieur systèmes ou d'opérateur systèmes à l'ancienne continuera
certes à exister, mais pas de manière économique viable face aux
services que proposera l'industrie.
Le réseau, le consommateur l'a voulu : il l'a. On peut certes l'arrêter
(bonne chance à celui qui essaiera, maintenant).
La "webification" des applications (qui ne consiste guère qu'à faire
moins bien que ce qu'on savait déjà faire avec X11) permettra de réduire
les fonctions du client à celles d'un gros minitel, lequel pourra être
aisement implémenté sous la forme de boîtiers compacts économiques aussi
fiables que des micro-ondes. Un téléphone portable d'aujourd'hui dispose
en effet de plus de puissance machine que les meilleures stations de
travail du début des années 1990.
Les protocoles ouverts sont là. Il y en a même presque trop parmi
lesquels choisir.
J'insiste : la vision classique "entreprise grolando-grolandaise
employant des travailleurs grolandais", même élargie à l'Europe, est
totalement remise en question par l'existence du logiciel libre. Et,
bizarrement, ça n'a pas l'air d'empêcher des programmeurs très
talentueux de continuer à donner le meilleur d'eux-mêmes pour des
clopinettes.
Alors, si tu crois vraiment que tu peux intégrer la vision des
programmeurs de logiciels libres dans une vision industrielle classique,
je crois qu'il t'appartient, tout d'abord, de t'interroger sur
l'existence de ce paradoxe selon lequel, vu sous cet angle, le logiciel
libre est la forme d'expression la plus extrème du libéralisme
consumériste, alors qu'il se pare des habits de l'ambition la plus
humaniste.
Inutile de tenter d'appliquer les schémas éculés de la sémantique du dialogue patronat/syndicat : ça ne marche pas comme ça. Le logiciel libre, c'est, avant tout une question de concurrence entre les programmeurs indépendants et les "entreprises" qui maquignonnent les programmeurs salariés.
Pour le développement, c'est clair. Pour la gestion du matériel, faut être sur place :)
Quel matériel ?
Le réseau est là pour permettre de situer les infrastructures critiques dans des lieux dédiés, n'importe où de par le monde pourvu qu'il y ait de l'électricité et du réseau. La concentration des moyens techniques permettra la réduction des coûts et l'amélioration du service rendu face à laquelle l'amateurisme n'aura plus de place dans une économie "de marché où la concurrence est libre et non faussée". Le métier d'ingénieur systèmes ou d'opérateur systèmes à l'ancienne continuera certes à exister, mais pas de manière économique viable face aux services que proposera l'industrie.
Le réseau, le consommateur l'a voulu : il l'a. On peut certes l'arrêter (bonne chance à celui qui essaiera, maintenant).
La "webification" des applications (qui ne consiste guère qu'à faire moins bien que ce qu'on savait déjà faire avec X11) permettra de réduire les fonctions du client à celles d'un gros minitel, lequel pourra être aisement implémenté sous la forme de boîtiers compacts économiques aussi fiables que des micro-ondes. Un téléphone portable d'aujourd'hui dispose en effet de plus de puissance machine que les meilleures stations de travail du début des années 1990.
Les protocoles ouverts sont là. Il y en a même presque trop parmi lesquels choisir.
J'insiste : la vision classique "entreprise grolando-grolandaise employant des travailleurs grolandais", même élargie à l'Europe, est totalement remise en question par l'existence du logiciel libre. Et, bizarrement, ça n'a pas l'air d'empêcher des programmeurs très talentueux de continuer à donner le meilleur d'eux-mêmes pour des clopinettes.
Alors, si tu crois vraiment que tu peux intégrer la vision des programmeurs de logiciels libres dans une vision industrielle classique, je crois qu'il t'appartient, tout d'abord, de t'interroger sur l'existence de ce paradoxe selon lequel, vu sous cet angle, le logiciel libre est la forme d'expression la plus extrème du libéralisme consumériste, alors qu'il se pare des habits de l'ambition la plus humaniste.