Ghost-Raider avait écrit le 17/01/2021 :Le 17/01/2021 Í 10:19, Birdy a écrit :Ghost-Raider avait énoncé :Le 16/01/2021 Í 10:41, Birdy a écrit :efji a émis l'idée suivante :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
C'est une anomalie les droits doivent toujours être supérieurs.Ami
d'éditeurs comme J.D.Belfond, je connais quand même les prix. Il reste
qu'effectivement les pratiques modernes du copyright des anglo saxons
confortées par les réseaux, les GAFA et la débandade de la presse
écrite ont furieusement affaibli la propriété morale des oeuvres.
C'est politique : la multiplication incontrÍ´lée actuelle est une source
de désinformation totale des sociétés. Vite relire Orwell...
Je ne comprends pas qu'un ardent situationniste comme Toi défende la
propriété intellectuelle.
Ou faut-il y avoir une inconséquence du Situationnisme ?
Coquin ! je t'ai parlé de pratiques situationnistes pas d'inscription
d'adhérent qui n'existe pas !
Heureusement, c'est par essence impossible.Ne pas faire de confusion, il n'est nulle part considéré que la
propriété intellectuelle est passible de "table rase" comme diraient
d'autres que je ne cite pas. Tu m'attaquerais. :-))
Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Internationale_situationniste#cite_ref-Marelli1998345_7-0
" Les situationnistes ne reconnaissent pas non plus la propriété
intellectuelle. Selon la formule qui figure en deuxième de couverture de
chaque numéro de la revue : « Tous les textes publiés dans Internationale
situationniste peuvent être librement reproduits, traduits ou adaptés, même
sans indication d'origine. "
Mais évidemment, avant l'avènement du situationnisme, il faut bien faire
des concessions Í la bourgeoisie.
Je reviens sur le sujet, car Le Monde publie un artice de Christophe
Bourseiller ce 25 janvier. A lire, tu comprendrais mieux sans ironie ce
qui a motivé une partie de ma génération. Son livre "Nouvelle histoire
de l'ultra gauche" (Editions du Cerf). Citant outre les
situationnistes, le mouvement dissident du marxisme de Lefort et
Castoriadis "Socialisme ou barbarie" annonçait en 1948 que l'échec du
marxisme soviétique ne laissait de place, face au capitalisme qu'une
nouvelle barbarie en alternance. On est en plein dedans non ?
Ghost-Raider avait écrit le 17/01/2021 :
Le 17/01/2021 Í 10:19, Birdy a écrit :
Ghost-Raider avait énoncé :
Le 16/01/2021 Í 10:41, Birdy a écrit :
efji a émis l'idée suivante :
Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :
la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
C'est une anomalie les droits doivent toujours être supérieurs.Ami
d'éditeurs comme J.D.Belfond, je connais quand même les prix. Il reste
qu'effectivement les pratiques modernes du copyright des anglo saxons
confortées par les réseaux, les GAFA et la débandade de la presse
écrite ont furieusement affaibli la propriété morale des oeuvres.
C'est politique : la multiplication incontrÍ´lée actuelle est une source
de désinformation totale des sociétés. Vite relire Orwell...
Je ne comprends pas qu'un ardent situationniste comme Toi défende la
propriété intellectuelle.
Ou faut-il y avoir une inconséquence du Situationnisme ?
Coquin ! je t'ai parlé de pratiques situationnistes pas d'inscription
d'adhérent qui n'existe pas !
Heureusement, c'est par essence impossible.
Ne pas faire de confusion, il n'est nulle part considéré que la
propriété intellectuelle est passible de "table rase" comme diraient
d'autres que je ne cite pas. Tu m'attaquerais. :-))
Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Internationale_situationniste#cite_ref-Marelli1998345_7-0
" Les situationnistes ne reconnaissent pas non plus la propriété
intellectuelle. Selon la formule qui figure en deuxième de couverture de
chaque numéro de la revue : « Tous les textes publiés dans Internationale
situationniste peuvent être librement reproduits, traduits ou adaptés, même
sans indication d'origine. "
Mais évidemment, avant l'avènement du situationnisme, il faut bien faire
des concessions Í la bourgeoisie.
Je reviens sur le sujet, car Le Monde publie un artice de Christophe
Bourseiller ce 25 janvier. A lire, tu comprendrais mieux sans ironie ce
qui a motivé une partie de ma génération. Son livre "Nouvelle histoire
de l'ultra gauche" (Editions du Cerf). Citant outre les
situationnistes, le mouvement dissident du marxisme de Lefort et
Castoriadis "Socialisme ou barbarie" annonçait en 1948 que l'échec du
marxisme soviétique ne laissait de place, face au capitalisme qu'une
nouvelle barbarie en alternance. On est en plein dedans non ?
Ghost-Raider avait écrit le 17/01/2021 :Le 17/01/2021 Í 10:19, Birdy a écrit :Ghost-Raider avait énoncé :Le 16/01/2021 Í 10:41, Birdy a écrit :efji a émis l'idée suivante :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
C'est une anomalie les droits doivent toujours être supérieurs.Ami
d'éditeurs comme J.D.Belfond, je connais quand même les prix. Il reste
qu'effectivement les pratiques modernes du copyright des anglo saxons
confortées par les réseaux, les GAFA et la débandade de la presse
écrite ont furieusement affaibli la propriété morale des oeuvres.
C'est politique : la multiplication incontrÍ´lée actuelle est une source
de désinformation totale des sociétés. Vite relire Orwell...
Je ne comprends pas qu'un ardent situationniste comme Toi défende la
propriété intellectuelle.
Ou faut-il y avoir une inconséquence du Situationnisme ?
Coquin ! je t'ai parlé de pratiques situationnistes pas d'inscription
d'adhérent qui n'existe pas !
Heureusement, c'est par essence impossible.Ne pas faire de confusion, il n'est nulle part considéré que la
propriété intellectuelle est passible de "table rase" comme diraient
d'autres que je ne cite pas. Tu m'attaquerais. :-))
Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Internationale_situationniste#cite_ref-Marelli1998345_7-0
" Les situationnistes ne reconnaissent pas non plus la propriété
intellectuelle. Selon la formule qui figure en deuxième de couverture de
chaque numéro de la revue : « Tous les textes publiés dans Internationale
situationniste peuvent être librement reproduits, traduits ou adaptés, même
sans indication d'origine. "
Mais évidemment, avant l'avènement du situationnisme, il faut bien faire
des concessions Í la bourgeoisie.
Je reviens sur le sujet, car Le Monde publie un artice de Christophe
Bourseiller ce 25 janvier. A lire, tu comprendrais mieux sans ironie ce
qui a motivé une partie de ma génération. Son livre "Nouvelle histoire
de l'ultra gauche" (Editions du Cerf). Citant outre les
situationnistes, le mouvement dissident du marxisme de Lefort et
Castoriadis "Socialisme ou barbarie" annonçait en 1948 que l'échec du
marxisme soviétique ne laissait de place, face au capitalisme qu'une
nouvelle barbarie en alternance. On est en plein dedans non ?
L'article de Bourseiller n'est accessible qu'aux abonnés du Monde, ce
que je ne suis pas.
L'article de Bourseiller n'est accessible qu'aux abonnés du Monde, ce
que je ne suis pas.
L'article de Bourseiller n'est accessible qu'aux abonnés du Monde, ce
que je ne suis pas.
Le 25/01/2021 Í 15:58, Birdy a écrit :Ghost-Raider avait écrit le 17/01/2021 :Le 17/01/2021 Í 10:19, Birdy a écrit :Ghost-Raider avait énoncé :Le 16/01/2021 Í 10:41, Birdy a écrit :efji a émis l'idée suivante :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
C'est une anomalie les droits doivent toujours être supérieurs.Ami
d'éditeurs comme J.D.Belfond, je connais quand même les prix. Il reste
qu'effectivement les pratiques modernes du copyright des anglo saxons
confortées par les réseaux, les GAFA et la débandade de la presse
écrite ont furieusement affaibli la propriété morale des oeuvres.
C'est politique : la multiplication incontrÍ´lée actuelle est une source
de désinformation totale des sociétés. Vite relire Orwell...
Je ne comprends pas qu'un ardent situationniste comme Toi défende la
propriété intellectuelle.
Ou faut-il y avoir une inconséquence du Situationnisme ?
Coquin ! je t'ai parlé de pratiques situationnistes pas d'inscription
d'adhérent qui n'existe pas !
Heureusement, c'est par essence impossible.Ne pas faire de confusion, il n'est nulle part considéré que la
propriété intellectuelle est passible de "table rase" comme diraient
d'autres que je ne cite pas. Tu m'attaquerais. :-))
Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Internationale_situationniste#cite_ref-Marelli1998345_7-0
" Les situationnistes ne reconnaissent pas non plus la propriété
intellectuelle. Selon la formule qui figure en deuxième de couverture de
chaque numéro de la revue : « Tous les textes publiés dans Internationale
situationniste peuvent être librement reproduits, traduits ou adaptés,
même
sans indication d'origine. "
Mais évidemment, avant l'avènement du situationnisme, il faut bien faire
des concessions Í la bourgeoisie.
Je reviens sur le sujet, car Le Monde publie un artice de Christophe
Bourseiller ce 25 janvier. A lire, tu comprendrais mieux sans ironie ce
qui a motivé une partie de ma génération. Son livre "Nouvelle histoire
de l'ultra gauche" (Editions du Cerf). Citant outre les
situationnistes, le mouvement dissident du marxisme de Lefort et
Castoriadis "Socialisme ou barbarie" annonçait en 1948 que l'échec du
marxisme soviétique ne laissait de place, face au capitalisme qu'une
nouvelle barbarie en alternance. On est en plein dedans non ?
L'article de Bourseiller n'est accessible qu'aux abonnés du Monde, ce que je
ne suis pas.
Si la barbarie, comme le soutenait Socialisme ou Barbarie est bien la prise
de pouvoir par la nomenklatura bureaucratique, alors nous sommes en plein
dedans, en effet.
Et le fait qu'un tribun populiste ait fini par être éjecté de son siège
malgré ses tentatives de coup d'état soutenues par des partisans et des
affidés résolus montre la puissance de cette "barbarie" sur le peuple
consentant.
Et on a vu avec les gilets jaunes ou l'assaut du Capitole par les partisans
de Trump o͹ en est réellement la conscience révolutionnaire des masses.
Quant aux partis installés, ils font bien partie de la barbarie,eux
aussi....:
https://www.cjoint.com/doc/21_01/KAzsJec5hxq_P5013605-001.JPG
Le 25/01/2021 Í 15:58, Birdy a écrit :
Ghost-Raider avait écrit le 17/01/2021 :
Le 17/01/2021 Í 10:19, Birdy a écrit :
Ghost-Raider avait énoncé :
Le 16/01/2021 Í 10:41, Birdy a écrit :
efji a émis l'idée suivante :
Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :
la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
C'est une anomalie les droits doivent toujours être supérieurs.Ami
d'éditeurs comme J.D.Belfond, je connais quand même les prix. Il reste
qu'effectivement les pratiques modernes du copyright des anglo saxons
confortées par les réseaux, les GAFA et la débandade de la presse
écrite ont furieusement affaibli la propriété morale des oeuvres.
C'est politique : la multiplication incontrÍ´lée actuelle est une source
de désinformation totale des sociétés. Vite relire Orwell...
Je ne comprends pas qu'un ardent situationniste comme Toi défende la
propriété intellectuelle.
Ou faut-il y avoir une inconséquence du Situationnisme ?
Coquin ! je t'ai parlé de pratiques situationnistes pas d'inscription
d'adhérent qui n'existe pas !
Heureusement, c'est par essence impossible.
Ne pas faire de confusion, il n'est nulle part considéré que la
propriété intellectuelle est passible de "table rase" comme diraient
d'autres que je ne cite pas. Tu m'attaquerais. :-))
Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Internationale_situationniste#cite_ref-Marelli1998345_7-0
" Les situationnistes ne reconnaissent pas non plus la propriété
intellectuelle. Selon la formule qui figure en deuxième de couverture de
chaque numéro de la revue : « Tous les textes publiés dans Internationale
situationniste peuvent être librement reproduits, traduits ou adaptés,
même
sans indication d'origine. "
Mais évidemment, avant l'avènement du situationnisme, il faut bien faire
des concessions Í la bourgeoisie.
Je reviens sur le sujet, car Le Monde publie un artice de Christophe
Bourseiller ce 25 janvier. A lire, tu comprendrais mieux sans ironie ce
qui a motivé une partie de ma génération. Son livre "Nouvelle histoire
de l'ultra gauche" (Editions du Cerf). Citant outre les
situationnistes, le mouvement dissident du marxisme de Lefort et
Castoriadis "Socialisme ou barbarie" annonçait en 1948 que l'échec du
marxisme soviétique ne laissait de place, face au capitalisme qu'une
nouvelle barbarie en alternance. On est en plein dedans non ?
L'article de Bourseiller n'est accessible qu'aux abonnés du Monde, ce que je
ne suis pas.
Si la barbarie, comme le soutenait Socialisme ou Barbarie est bien la prise
de pouvoir par la nomenklatura bureaucratique, alors nous sommes en plein
dedans, en effet.
Et le fait qu'un tribun populiste ait fini par être éjecté de son siège
malgré ses tentatives de coup d'état soutenues par des partisans et des
affidés résolus montre la puissance de cette "barbarie" sur le peuple
consentant.
Et on a vu avec les gilets jaunes ou l'assaut du Capitole par les partisans
de Trump o͹ en est réellement la conscience révolutionnaire des masses.
Quant aux partis installés, ils font bien partie de la barbarie,eux
aussi....:
https://www.cjoint.com/doc/21_01/KAzsJec5hxq_P5013605-001.JPG
Le 25/01/2021 Í 15:58, Birdy a écrit :Ghost-Raider avait écrit le 17/01/2021 :Le 17/01/2021 Í 10:19, Birdy a écrit :Ghost-Raider avait énoncé :Le 16/01/2021 Í 10:41, Birdy a écrit :efji a émis l'idée suivante :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
C'est une anomalie les droits doivent toujours être supérieurs.Ami
d'éditeurs comme J.D.Belfond, je connais quand même les prix. Il reste
qu'effectivement les pratiques modernes du copyright des anglo saxons
confortées par les réseaux, les GAFA et la débandade de la presse
écrite ont furieusement affaibli la propriété morale des oeuvres.
C'est politique : la multiplication incontrÍ´lée actuelle est une source
de désinformation totale des sociétés. Vite relire Orwell...
Je ne comprends pas qu'un ardent situationniste comme Toi défende la
propriété intellectuelle.
Ou faut-il y avoir une inconséquence du Situationnisme ?
Coquin ! je t'ai parlé de pratiques situationnistes pas d'inscription
d'adhérent qui n'existe pas !
Heureusement, c'est par essence impossible.Ne pas faire de confusion, il n'est nulle part considéré que la
propriété intellectuelle est passible de "table rase" comme diraient
d'autres que je ne cite pas. Tu m'attaquerais. :-))
Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Internationale_situationniste#cite_ref-Marelli1998345_7-0
" Les situationnistes ne reconnaissent pas non plus la propriété
intellectuelle. Selon la formule qui figure en deuxième de couverture de
chaque numéro de la revue : « Tous les textes publiés dans Internationale
situationniste peuvent être librement reproduits, traduits ou adaptés,
même
sans indication d'origine. "
Mais évidemment, avant l'avènement du situationnisme, il faut bien faire
des concessions Í la bourgeoisie.
Je reviens sur le sujet, car Le Monde publie un artice de Christophe
Bourseiller ce 25 janvier. A lire, tu comprendrais mieux sans ironie ce
qui a motivé une partie de ma génération. Son livre "Nouvelle histoire
de l'ultra gauche" (Editions du Cerf). Citant outre les
situationnistes, le mouvement dissident du marxisme de Lefort et
Castoriadis "Socialisme ou barbarie" annonçait en 1948 que l'échec du
marxisme soviétique ne laissait de place, face au capitalisme qu'une
nouvelle barbarie en alternance. On est en plein dedans non ?
L'article de Bourseiller n'est accessible qu'aux abonnés du Monde, ce que je
ne suis pas.
Si la barbarie, comme le soutenait Socialisme ou Barbarie est bien la prise
de pouvoir par la nomenklatura bureaucratique, alors nous sommes en plein
dedans, en effet.
Et le fait qu'un tribun populiste ait fini par être éjecté de son siège
malgré ses tentatives de coup d'état soutenues par des partisans et des
affidés résolus montre la puissance de cette "barbarie" sur le peuple
consentant.
Et on a vu avec les gilets jaunes ou l'assaut du Capitole par les partisans
de Trump o͹ en est réellement la conscience révolutionnaire des masses.
Quant aux partis installés, ils font bien partie de la barbarie,eux
aussi....:
https://www.cjoint.com/doc/21_01/KAzsJec5hxq_P5013605-001.JPG
Le 25/01/2021 19:37, Ghost-Raider a écrit :L'article de Bourseiller n'est accessible qu'aux abonnés du Monde, ce
que je ne suis pas.
son bouquin est une vieille édition revue et augmentée... il a juste ajouté
les mouvements khmer-vert comme extinction-rebellion et vegan trucmuche qui
sont apparus après les 2000s...
Le 25/01/2021 19:37, Ghost-Raider a écrit :
L'article de Bourseiller n'est accessible qu'aux abonnés du Monde, ce
que je ne suis pas.
son bouquin est une vieille édition revue et augmentée... il a juste ajouté
les mouvements khmer-vert comme extinction-rebellion et vegan trucmuche qui
sont apparus après les 2000s...
Le 25/01/2021 19:37, Ghost-Raider a écrit :L'article de Bourseiller n'est accessible qu'aux abonnés du Monde, ce
que je ne suis pas.
son bouquin est une vieille édition revue et augmentée... il a juste ajouté
les mouvements khmer-vert comme extinction-rebellion et vegan trucmuche qui
sont apparus après les 2000s...
Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" - sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :
la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" - sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" - sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" - sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :
Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :
la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" - sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
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subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
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tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
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bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
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efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
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des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
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ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
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Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
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Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
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des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
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ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
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tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
C'est Í se demander si ils sont complètement crétins !
Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).
Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :
efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :
Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :
la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" - sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
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subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
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tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
C'est Í se demander si ils sont complètement crétins !
Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).
Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
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travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
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Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
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système était généralisée, la facture pour les institutions
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ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
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qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
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aussi !
https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
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Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).
Le 25/03/2021 Í 00:22, efji a écrit :Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et
2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip,
Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs
droits pour
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mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements
Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an.
Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi
gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
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plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le
poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
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scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
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Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
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tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
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bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
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aussi !
https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
C'est Í se demander si ils sont complètement crétins !
Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).
Ma fille publie ses articles de sciences sociales sur Academia. C'est
gratuit.
On peut télécharger ce qu'on veut, sans restrictions avec juste de la
pub pour des abonnements de téléchargement en gros.
Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
https://www.academia.edu/search?q=gamma%20rays
Le 25/03/2021 Í 00:22, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :
efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :
Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :
la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et
2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip,
Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs
droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de
mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements
Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an.
Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi
gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les
plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le
poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires"
- sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article
scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
C'est Í se demander si ils sont complètement crétins !
Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).
Ma fille publie ses articles de sciences sociales sur Academia. C'est
gratuit.
On peut télécharger ce qu'on veut, sans restrictions avec juste de la
pub pour des abonnements de téléchargement en gros.
Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
https://www.academia.edu/search?q=gamma%20rays
Le 25/03/2021 Í 00:22, efji a écrit :Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et
2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip,
Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs
droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de
mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements
Í ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an.
Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi
gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les
plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le
poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires"
- sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article
scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
C'est Í se demander si ils sont complètement crétins !
Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).
Ma fille publie ses articles de sciences sociales sur Academia. C'est
gratuit.
On peut télécharger ce qu'on veut, sans restrictions avec juste de la
pub pour des abonnements de téléchargement en gros.
Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
https://www.academia.edu/search?q=gamma%20rays
Le 25/03/2021 Í 10:54, Ghost-Raider a écrit :Le 25/03/2021 Í 00:22, efji a écrit :Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
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10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et
2,5
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Croͮt-vif,
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Ca dépend ce que tu appelles revues.
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travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements
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Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
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plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
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poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
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ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article
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Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
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https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
C'est Í se demander si ils sont complètement crétins !
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web).
Ma fille publie ses articles de sciences sociales sur Academia. C'est
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On peut télécharger ce qu'on veut, sans restrictions avec juste de la
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Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
https://www.academia.edu/search?q=gamma%20rays
Academia c'est l'équivalent pour les sciences humaines de arxiv pour les
sciences dures et pubmed pour la médecine.
Ce ne sont pas des publications, ce sont des preprint, et on peut y
publier n'importe quoi. Pour accéder au rang de publication il faut
passer par les comités de lecture des revues officielles.
Le 25/03/2021 Í 10:54, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í 00:22, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :
efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :
Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :
la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et
2,5
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Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip,
Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
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tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de
mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements
Í ces
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régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an.
Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi
gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les
plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le
poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
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- sur
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système était généralisée, la facture pour les institutions
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ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article
scientifique ?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
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Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
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J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
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électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
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https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
C'est Í se demander si ils sont complètement crétins !
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On peut télécharger ce qu'on veut, sans restrictions avec juste de la
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Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
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Academia c'est l'équivalent pour les sciences humaines de arxiv pour les
sciences dures et pubmed pour la médecine.
Ce ne sont pas des publications, ce sont des preprint, et on peut y
publier n'importe quoi. Pour accéder au rang de publication il faut
passer par les comités de lecture des revues officielles.
Le 25/03/2021 Í 10:54, Ghost-Raider a écrit :Le 25/03/2021 Í 00:22, efji a écrit :Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et
2,5
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Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip,
Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs
droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de
mettre leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements
Í ces
revues coÍ»tent entre 1000€ et 30000€/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an.
Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
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fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les
plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le
poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
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Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
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https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
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sciences dures et pubmed pour la médecine.
Ce ne sont pas des publications, ce sont des preprint, et on peut y
publier n'importe quoi. Pour accéder au rang de publication il faut
passer par les comités de lecture des revues officielles.
Le 25/03/2021 Í 00:22, efji a écrit :Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
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Ca dépend ce que tu appelles revues.
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J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
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Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
https://www.academia.edu/search?q=gamma%20rays
Le 25/03/2021 Í 00:22, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :
efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :
Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :
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Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
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Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits
pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre
leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í
ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit
et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids
du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" -
sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique
?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
C'est Í se demander si ils sont complètement crétins !
Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).
Ma fille publie ses articles de sciences sociales sur Academia. C'est
gratuit.
On peut télécharger ce qu'on veut, sans restrictions avec juste de la pub
pour des abonnements de téléchargement en gros.
Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
https://www.academia.edu/search?q=gamma%20rays
Le 25/03/2021 Í 00:22, efji a écrit :Le 25/03/2021 Í 00:16, Alf92 a écrit :efji (le 16/01/2021 Í 17:21:06) :Le 16/01/2021 Í 16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:50, efji a écrit :Le 16/01/2021 Í 09:46, Birdy a écrit :la proposition de droits était dérisoire.
Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.
Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.
Je confirme. Toutes mes publications sont Í 10 %. (Technip, CroÍ®t-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.
Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits
pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre
leur
travail Í disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í
ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í 15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit
et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids
du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í 3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" -
sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique
?
Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í une revue Í 10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai
C'est Í se demander si ils sont complètement crétins !
Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).
Ma fille publie ses articles de sciences sociales sur Academia. C'est
gratuit.
On peut télécharger ce qu'on veut, sans restrictions avec juste de la pub
pour des abonnements de téléchargement en gros.
Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
https://www.academia.edu/search?q=gamma%20rays