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Premier test Galaxy 42 A...

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Birdy
...devant ma porte il fait trop froid et je tremble un peu en attendant
le stabilisateur OSMO3...

https://www.cjoint.com/doc/21_01/KApklWbxsD2_rue2.jpg

Pas une photo d'art, mais bonne qualité au soleil : 40 ISO-72
dpi-3000*4000px- 1/625e/s. Très léger renforcement quand même par
lÍ¢cheté. :-@

10 réponses

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efji
Le 25/03/2021 Í  12:41, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  11:06, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  10:54, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  00:22, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  00:16, Alf92 a écrit :
efji (le 16/01/2021 Í  17:21:06) :
Le 16/01/2021 Í  16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:46, Birdy a écrit :
la proposition  de droits était dérisoire.

Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.

Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des
contrats Í 
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et
2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.

Je confirme. Toutes mes publications sont Í  10 %. (Technip,
Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues
rapportent
beaucoup plus.

Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les
auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs
droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de
mettre leur
travail Í  disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements
Í  ces
revues coÍ»tent entre 1000€ et 30000€/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í  15% par an.
Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ  tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi
gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui
dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les
plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le
poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í  3000$ par article. Ca évite les
sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires"
- sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que
si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.

ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article
scientifique ?

Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í  prix raisonnable, hors des grands
groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop
chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í  cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í  une revue Í  10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos
rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens
numéro
aussi !

https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai

C'est Í  se demander si ils sont complètement crétins !
Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í  Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).




Ma fille publie ses articles de sciences sociales sur Academia. C'est
gratuit.
On peut télécharger ce qu'on veut, sans restrictions avec juste de la
pub pour des abonnements de téléchargement en gros.
Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
https://www.academia.edu/search?q=gamma%20rays

Academia c'est l'équivalent pour les sciences humaines de arxiv pour les
sciences dures et pubmed pour la médecine.
Ce ne sont pas des publications, ce sont des preprint, et on peut y
publier n'importe quoi. Pour accéder au rang de publication il faut
passer par les comités de lecture des revues officielles.

Le terme de "n'importe quoi" me paraÍ®t exagéré.
Au hasard :
https://www.academia.edu/s/6d5f028fac?source=sidebar
Ou bien :
https://www.academia.edu/s/64a7586c2f?source=sidebar
Etc.
Tout est du même tonneau...

Ce n'est pas en accès libre.
En pratique en effet il n'y a pas n'importe quoi sur ces plateformes
libres. Mais en théorie on peut y publier n'importe quoi. C'est un peu
comme wikipedia, qui en pratique est ultra performant.
Le système des comités de lecture a montré une fois de plus ses limites
avec l'affaire de The Lancet.

Le milieu médical est très spécial, et ce triste épisode est
exceptionnel, dÍ» Í  l'exceptionnel de la situation.
Ces comités de lecture semblent être des petites coteries qui profitent
de leurs positions sociales pour fermer la porte aux nouveaux venus.

N'importe quoi. Les comités de lectures ne sont pas des comités
constitués, c'est toute la communauté scientifique ! N'importe qui est
compétent dans un domaine et un peu connu devient reviewer.
--
F.J.
Avatar
Ghost-Raider
Le 25/03/2021 Í  13:33, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  12:41, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  11:06, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  10:54, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  00:22, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  00:16, Alf92 a écrit :
efji (le 16/01/2021 Í  17:21:06) :
Le 16/01/2021 Í  16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:46, Birdy a écrit :
la proposition  de droits était dérisoire.

Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont
toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.

Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des
contrats Í 
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et
2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.

Je confirme. Toutes mes publications sont Í  10 %. (Technip,
Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues
rapportent
beaucoup plus.

Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les
auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs
droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de
mettre leur
travail Í  disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements
Í  ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í  15% par an.
Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail
puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ  tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi
gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui
dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les
plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le
poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í  3000$ par article. Ca évite les
sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires"
- sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que
si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.

ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article
scientifique ?

Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í  prix raisonnable, hors des grands
groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop
chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í  cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í  une revue Í  10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos
rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens
numéro
aussi !

https://www.nextinpact.com/lebrief/46548/sci-hub-et-libgen-a-nouveau-bloques-en-france-chez-principaux-fai

C'est Í  se demander si ils sont complètement crétins !
Une barrière que n'importe quel Michu sait enjamber (par exemple en
activant le VPN intégré Í  Opera, ou en faisant 1 mn de recherche sur le
web).




Ma fille publie ses articles de sciences sociales sur Academia. C'est
gratuit.
On peut télécharger ce qu'on veut, sans restrictions avec juste de la
pub pour des abonnements de téléchargement en gros.
Ça semble marcher aussi pour les sciences dures :
https://www.academia.edu/search?q=gamma%20rays

Academia c'est l'équivalent pour les sciences humaines de arxiv pour les
sciences dures et pubmed pour la médecine.
Ce ne sont pas des publications, ce sont des preprint, et on peut y
publier n'importe quoi. Pour accéder au rang de publication il faut
passer par les comités de lecture des revues officielles.

Le terme de "n'importe quoi" me paraÍ®t exagéré.
Au hasard :
https://www.academia.edu/s/6d5f028fac?source=sidebar
Ou bien :
https://www.academia.edu/s/64a7586c2f?source=sidebar
Etc.
Tout est du même tonneau...

Ce n'est pas en accès libre.

Ah, je ne sais pas. On ne me demande pas de me connecter.
En pratique en effet il n'y a pas n'importe quoi sur ces plateformes
libres. Mais en théorie on peut y publier n'importe quoi. C'est un peu
comme wikipedia, qui en pratique est ultra performant.

En pratique, peu de gens vont écrire des bêtises sauf par plaisanterie,
sous pseudo, mais c'est facile Í  repérer. Sous véritable identité,
personne ne va le faire.
Le système des comités de lecture a montré une fois de plus ses limites
avec l'affaire de The Lancet.

Le milieu médical est très spécial, et ce triste épisode est
exceptionnel, dÍ» Í  l'exceptionnel de la situation.

On peut surtout y voir que malgré ce caractère exceptionnel, et en quoi
l'était-il vraiment, les plus grandes revues se laissent abuser par des
falsificateurs.
Ces comités de lecture semblent être des petites coteries qui profitent
de leurs positions sociales pour fermer la porte aux nouveaux venus.

N'importe quoi. Les comités de lectures ne sont pas des comités
constitués, c'est toute la communauté scientifique ! N'importe qui est
compétent dans un domaine et un peu connu devient reviewer.

Pas constitués ? Qui en connaÍ®t la composition ? Elle n'est pas
publique. Cela enlève de la crédibilité Í  ces comités.
Les noms des rédacteurs de Wikipedia sont publics et les discussions aussi.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Avatar
efji
Le 25/03/2021 Í  14:56, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  13:33, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  12:41, Ghost-Raider a écrit :
Ces comités de lecture semblent être des petites coteries qui profitent
de leurs positions sociales pour fermer la porte aux nouveaux venus.

N'importe quoi. Les comités de lectures ne sont pas des comités
constitués, c'est toute la communauté scientifique ! N'importe qui est
compétent dans un domaine et un peu connu devient reviewer.

Pas constitués ? Qui en connaÍ®t la composition ? Elle n'est pas
publique. Cela enlève de la crédibilité Í  ces comités.
Les noms des rédacteurs de Wikipedia sont publics et les discussions aussi.

Mais non, tu n'as pas compris le fonctionnement. Il n'y a pas de
"comité". Le comité c'est potentiellement les 7 milliards d'humains.
Chaque revue a un "editorial board", qui est connu, avec un éditeur en
chef et un certain nombre de membres (appelés "éditeurs"). Leurs noms
sont publics. Ils se répartissent les centaines de soumissions qui
arrivent (et même les milliers pour les très grandes revues) et
l'éditeur envoie la prépublication Í  2 ou 3 reviewers qui sont choisis
pour leur compétence dans le domaine précis de l'article. Ils sont
anonymes et leur anonymat fait partie du processus, sinon imagine les
pressions qui pourraient arriver, et ils sont choisi dans toute la
communauté. Chaque chercheur dans le monde reçoit en général chaque
année un assez grand nombre de papier Í  reviewer. Il peut accepter ou
décliner, et dans ce cas on lui recommande de dénoncer un de ses petits
camarades pour faire le travail (car c'est un vrai travail, absolument
pas valorisé puisqu'on est anonymes!).
Une fois que les rapporteurs ont effectué leur rapport, l'editorial
board prend une décision. Les rapports sont détaillés et comportent une
conclusion qui est en gros une de ces 4 recommandations:
* Publication en l'état
* Publication avec une liste de modifications mineures, plutÍ´t de forme
en général.
* Demande de révision avec des remarques plus ou moins fondamentales
* Refus de publication
Lorsque les 2 ou 3 rapports ont la même conclusion, la décision de l'EB
la suit, et quand elles sont divergentes, on itère le procédé.
Les revues les plus prestigieuses ont un taux de publication très
faible, de l'ordre de 10% des soumissions.
--
F.J.
Avatar
jdd
Le 25/03/2021 Í  15:14, efji a écrit :
camarades pour faire le travail (car c'est un vrai travail, absolument
pas valorisé puisqu'on est anonymes!).

il pourrait être payé :-)
(merci de ne pas laisser tout le post auquel on répond :-()
jdd
--
http://dodin.org
Avatar
efji
Le 25/03/2021 Í  15:54, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í  15:14, efji a écrit :
camarades pour faire le travail (car c'est un vrai travail, absolument
pas valorisé puisqu'on est anonymes!).

il pourrait être payé :-)
(merci de ne pas laisser tout le post auquel on répond :-()

C'était précisément l'origine de ce fil de discussion HS, mais tu l'as
coupé :)
Ca disait que les 2 mastodontes de l'édition scientifique (Elsevier et
Spinger) font partie des sociétés les plus profitables de la planète
(juste derrière le trafic de drogue et la traite des blanches, sans les
risques), du fait que l'ensemble de la chaine (auteurs, éditeurs,
reviewers) travaille gratuitement et que les frais sont quasi-nuls
(maintien d'un site web) pour des prix d'abonnement prohibitifs (jusqu'Í 
plusieurs dizaines de milliers de $ par an). Mais comme ce n'est pas
encore assez et qu'ils constatent que de plus en plus d'institutions
coupent dans leurs abonnements, ils ont trouvé une astuce: le "free
access". Dans ce cas tout le monde travaille toujours gratuitement mais
en plus les auteurs payent pour être publiés (entre 1000$ et 3000$ par
article). En échange la lecture est gratuite.
--
F.J.
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Ghost-Raider
Le 25/03/2021 Í  15:54, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í  15:14, efji a écrit :
camarades pour faire le travail (car c'est un vrai travail, absolument
pas valorisé puisqu'on est anonymes!).

il pourrait être payé :-)
(merci de ne pas laisser tout le post auquel on répond :-()

Moi, je laisse toujours toute la prose de Efji, qui est très
intéressante et sans laquelle on perdrait facilement le fil de sa riche
pensée.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
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Ghost-Raider
Le 25/03/2021 Í  15:14, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  14:56, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  13:33, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  12:41, Ghost-Raider a écrit :


Ces comités de lecture semblent être des petites coteries qui profitent
de leurs positions sociales pour fermer la porte aux nouveaux venus.

N'importe quoi. Les comités de lectures ne sont pas des comités
constitués, c'est toute la communauté scientifique ! N'importe qui est
compétent dans un domaine et un peu connu devient reviewer.

Pas constitués ? Qui en connaÍ®t la composition ? Elle n'est pas
publique. Cela enlève de la crédibilité Í  ces comités.
Les noms des rédacteurs de Wikipedia sont publics et les discussions aussi.

Mais non, tu n'as pas compris le fonctionnement. Il n'y a pas de
"comité". Le comité c'est potentiellement les 7 milliards d'humains.
Chaque revue a un "editorial board", qui est connu, avec un éditeur en
chef et un certain nombre de membres (appelés "éditeurs"). Leurs noms
sont publics. Ils se répartissent les centaines de soumissions qui
arrivent (et même les milliers pour les très grandes revues) et
l'éditeur envoie la prépublication Í  2 ou 3 reviewers qui sont choisis
pour leur compétence dans le domaine précis de l'article. Ils sont
anonymes et leur anonymat fait partie du processus, sinon imagine les
pressions qui pourraient arriver, et ils sont choisi dans toute la
communauté. Chaque chercheur dans le monde reçoit en général chaque
année un assez grand nombre de papier Í  reviewer. Il peut accepter ou
décliner, et dans ce cas on lui recommande de dénoncer un de ses petits
camarades pour faire le travail (car c'est un vrai travail, absolument
pas valorisé puisqu'on est anonymes!).
Une fois que les rapporteurs ont effectué leur rapport, l'editorial
board prend une décision. Les rapports sont détaillés et comportent une
conclusion qui est en gros une de ces 4 recommandations:
* Publication en l'état
* Publication avec une liste de modifications mineures, plutÍ´t de forme
en général.
* Demande de révision avec des remarques plus ou moins fondamentales
* Refus de publication
Lorsque les 2 ou 3 rapports ont la même conclusion, la décision de l'EB
la suit, et quand elles sont divergentes, on itère le procédé.
Les revues les plus prestigieuses ont un taux de publication très
faible, de l'ordre de 10% des soumissions.

Tu as déjÍ  expliqué tout ça. Il me semble que les reviewers, eux sont
bien anonymes.
Pourquoi travaillent-ils gratis ?
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Avatar
efji
Le 25/03/2021 Í  17:34, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  15:14, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  14:56, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  13:33, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  12:41, Ghost-Raider a écrit :


Ces comités de lecture semblent être des petites coteries qui
profitent
de leurs positions sociales pour fermer la porte aux nouveaux venus.

N'importe quoi. Les comités de lectures ne sont pas des comités
constitués, c'est toute la communauté scientifique ! N'importe qui est
compétent dans un domaine et un peu connu devient reviewer.

Pas constitués ? Qui en connaÍ®t la composition ? Elle n'est pas
publique. Cela enlève de la crédibilité Í  ces comités.
Les noms des rédacteurs de Wikipedia sont publics et les discussions
aussi.

Mais non, tu n'as pas compris le fonctionnement. Il n'y a pas de
"comité". Le comité c'est potentiellement les 7 milliards d'humains.
Chaque revue a un "editorial board", qui est connu, avec un éditeur en
chef et un certain nombre de membres (appelés "éditeurs"). Leurs noms
sont publics. Ils se répartissent les centaines de soumissions qui
arrivent (et même les milliers pour les très grandes revues) et
l'éditeur envoie la prépublication Í  2 ou 3 reviewers qui sont choisis
pour leur compétence dans le domaine précis de l'article. Ils sont
anonymes et leur anonymat fait partie du processus, sinon imagine les
pressions qui pourraient arriver, et ils sont choisi dans toute la
communauté. Chaque chercheur dans le monde reçoit en général chaque
année un assez grand nombre de papier Í  reviewer. Il peut accepter ou
décliner, et dans ce cas on lui recommande de dénoncer un de ses petits
camarades pour faire le travail (car c'est un vrai travail, absolument
pas valorisé puisqu'on est anonymes!).
Une fois que les rapporteurs ont effectué leur rapport, l'editorial
board prend une décision. Les rapports sont détaillés et comportent une
conclusion qui est en gros une de ces 4 recommandations:
* Publication en l'état
* Publication avec une liste de modifications mineures, plutÍ´t de forme
en général.
* Demande de révision avec des remarques plus ou moins fondamentales
* Refus de publication
Lorsque les 2 ou 3 rapports ont la même conclusion, la décision de l'EB
la suit, et quand elles sont divergentes, on itère le procédé.
Les revues les plus prestigieuses ont un taux de publication très
faible, de l'ordre de 10% des soumissions.

Tu as déjÍ  expliqué tout ça. Il me semble que les reviewers, eux sont
bien anonymes.
Pourquoi travaillent-ils gratis ?

Par conscience professionnelle. Et aussi pour ne pas se faire acheter.
--
F.J.
Avatar
Ghost-Raider
Le 25/03/2021 Í  16:18, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  15:54, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í  15:14, efji a écrit :
camarades pour faire le travail (car c'est un vrai travail, absolument
pas valorisé puisqu'on est anonymes!).

il pourrait être payé :-)
(merci de ne pas laisser tout le post auquel on répond :-()

C'était précisément l'origine de ce fil de discussion HS, mais tu l'as
coupé :)
Ca disait que les 2 mastodontes de l'édition scientifique (Elsevier et
Spinger) font partie des sociétés les plus profitables de la planète
(juste derrière le trafic de drogue et la traite des blanches, sans les
risques), du fait que l'ensemble de la chaine (auteurs, éditeurs,
reviewers) travaille gratuitement et que les frais sont quasi-nuls
(maintien d'un site web) pour des prix d'abonnement prohibitifs (jusqu'Í 
plusieurs dizaines de milliers de $ par an). Mais comme ce n'est pas
encore assez et qu'ils constatent que de plus en plus d'institutions
coupent dans leurs abonnements, ils ont trouvé une astuce: le "free
access". Dans ce cas tout le monde travaille toujours gratuitement mais
en plus les auteurs payent pour être publiés (entre 1000$ et 3000$ par
article). En échange la lecture est gratuite.

Je ne comprends pas la motivation des reviewers.
Pourquoi travaillent-ils anonymement sans rémunération ?
Pourquoi un tiers ne tente-t-il pas de mettre en cause ce duopole ?
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Avatar
Ghost-Raider
Le 25/03/2021 Í  17:36, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  17:34, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  15:14, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  14:56, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/03/2021 Í  13:33, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í  12:41, Ghost-Raider a écrit :


Ces comités de lecture semblent être des petites coteries qui
profitent
de leurs positions sociales pour fermer la porte aux nouveaux venus.

N'importe quoi. Les comités de lectures ne sont pas des comités
constitués, c'est toute la communauté scientifique ! N'importe qui est
compétent dans un domaine et un peu connu devient reviewer.

Pas constitués ? Qui en connaÍ®t la composition ? Elle n'est pas
publique. Cela enlève de la crédibilité Í  ces comités.
Les noms des rédacteurs de Wikipedia sont publics et les discussions
aussi.

Mais non, tu n'as pas compris le fonctionnement. Il n'y a pas de
"comité". Le comité c'est potentiellement les 7 milliards d'humains.
Chaque revue a un "editorial board", qui est connu, avec un éditeur en
chef et un certain nombre de membres (appelés "éditeurs"). Leurs noms
sont publics. Ils se répartissent les centaines de soumissions qui
arrivent (et même les milliers pour les très grandes revues) et
l'éditeur envoie la prépublication Í  2 ou 3 reviewers qui sont choisis
pour leur compétence dans le domaine précis de l'article. Ils sont
anonymes et leur anonymat fait partie du processus, sinon imagine les
pressions qui pourraient arriver, et ils sont choisi dans toute la
communauté. Chaque chercheur dans le monde reçoit en général chaque
année un assez grand nombre de papier Í  reviewer. Il peut accepter ou
décliner, et dans ce cas on lui recommande de dénoncer un de ses petits
camarades pour faire le travail (car c'est un vrai travail, absolument
pas valorisé puisqu'on est anonymes!).
Une fois que les rapporteurs ont effectué leur rapport, l'editorial
board prend une décision. Les rapports sont détaillés et comportent une
conclusion qui est en gros une de ces 4 recommandations:
* Publication en l'état
* Publication avec une liste de modifications mineures, plutÍ´t de forme
en général.
* Demande de révision avec des remarques plus ou moins fondamentales
* Refus de publication
Lorsque les 2 ou 3 rapports ont la même conclusion, la décision de l'EB
la suit, et quand elles sont divergentes, on itère le procédé.
Les revues les plus prestigieuses ont un taux de publication très
faible, de l'ordre de 10% des soumissions.

Tu as déjÍ  expliqué tout ça. Il me semble que les reviewers, eux sont
bien anonymes.
Pourquoi travaillent-ils gratis ?

Par conscience professionnelle. Et aussi pour ne pas se faire acheter.

C'est assez dingue.
Je travaille gratis pour ma fille et pour ma résidence dont je suis le
syndic bénévole, travailler gratis aussi Í  distribuer des repas pour les
pauvres c'est tout-Í -fait compréhensible, mais travailler Í  goinfrer des
exploiteurs qui spéculent sur la conscience professionnelle de
chercheurs lambda, ça me dépasse. Ou alors, les reviewers y trouvent une
occasion de prestige professionnel vis-Í -vis de leurs collègues, peut-être ?
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Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !