chercheurs lambda, ça me dépasse. Ou alors, les reviewers y trouvent une occasion de prestige professionnel vis-Í -vis de leurs collègues, peut-être ?
"je suis au courant, mais je ne vous dirai pas de quoi :-())" ?? CV, promotion, prestige? jdd
Rien de tout ça puisque c'est anonyme ! Personne ne met dans son cv qu'il a fait X reviews pour la revue machin et Y pour la revue truc. Et s'il n'y avait que les articles, mais maintenant il y a tout le reste, des évaluations dans tous les sens, du plus petit projet avec 5k¤ de budget au plus gros avec 10M¤. Tous ces projets sont évalués par les pairs (donc nous) toujours gratuitement. Et puis il y a les évaluations de chercheurs, les évaluations de laboratoires, les évaluations des structures. idem, les pairs, gratos. Il y a aussi les thèses, idem, 2 rapporteurs. Plusieurs centaines de pages Í évaluer. Et enfin les concours de recrutement. Lorsqu'il y a un poste de MCF avec 100 candidats, on constitue un comité, suivant des règles très strictes, d'une dizaine de personnes, et on se tape donc chacun une vingtaine de rapports détaillés Í faire (2 rapports par candidat), puis des auditions. Rien n'est rémunéré. On considère que cela fait partie de notre charge, alors qu'en fait pas du tout, rien dans nos statuts ne nous oblige Í faire toutes ces choses. Mais bon, au comptoir du bistrot, les universitaires sont des branleurs :)
Oui, mais tout ça, c'est pour la science, pour attribuer des diplÍ´mes, pour faire avancer les carrières, pour promouvoir les bons qui le méritent. Et d'ailleurs, c'est rémunéré : sur la feuille de paie d'ATER de ma fille (Attachée temporaire d'enseignement et de recherche) il y avait une partie "Prime de Recherche d'Enseignement Supérieur". Mais lÍ : Springer et Elsevier se goinfrent sur le dos des chercheurs, sans aucune contrepartie puisque tout est anonyme. Moi qui suis pourtant un capitaliste pur et dur, je suis scandalisé. A mon avis, et je suis sérieux, il s'agit de travail dissimulé (car le lien de subordination pourrait être prouvé) et de non-respect de la législation sur le salaire minimum et des formalités et cotisations sociales, délits réprimés par la loi. Il faudrait que les chercheurs s'unissent pour faire cesser ce scandale. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Le 25/03/2021 Í 19:00, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í 18:33, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í 18:04, Ghost-Raider a écrit :
chercheurs lambda, ça me dépasse. Ou alors, les reviewers y trouvent une
occasion de prestige professionnel vis-Í -vis de leurs collègues,
peut-être ?
"je suis au courant, mais je ne vous dirai pas de quoi :-())"
??
CV, promotion, prestige?
jdd
Rien de tout ça puisque c'est anonyme !
Personne ne met dans son cv qu'il a fait X reviews pour la revue machin
et Y pour la revue truc.
Et s'il n'y avait que les articles, mais maintenant il y a tout le
reste, des évaluations dans tous les sens, du plus petit projet avec 5k¤
de budget au plus gros avec 10M¤. Tous ces projets sont évalués par les
pairs (donc nous) toujours gratuitement. Et puis il y a les évaluations
de chercheurs, les évaluations de laboratoires, les évaluations des
structures. idem, les pairs, gratos. Il y a aussi les thèses, idem, 2
rapporteurs. Plusieurs centaines de pages Í évaluer. Et enfin les
concours de recrutement. Lorsqu'il y a un poste de MCF avec 100
candidats, on constitue un comité, suivant des règles très strictes,
d'une dizaine de personnes, et on se tape donc chacun une vingtaine de
rapports détaillés Í faire (2 rapports par candidat), puis des
auditions. Rien n'est rémunéré. On considère que cela fait partie de
notre charge, alors qu'en fait pas du tout, rien dans nos statuts ne
nous oblige Í faire toutes ces choses.
Mais bon, au comptoir du bistrot, les universitaires sont des branleurs :)
Oui, mais tout ça, c'est pour la science, pour attribuer des diplÍ´mes,
pour faire avancer les carrières, pour promouvoir les bons qui le méritent.
Et d'ailleurs, c'est rémunéré : sur la feuille de paie d'ATER de ma
fille (Attachée temporaire d'enseignement et de recherche) il y avait
une partie "Prime de Recherche d'Enseignement Supérieur".
Mais lÍ : Springer et Elsevier se goinfrent sur le dos des chercheurs,
sans aucune contrepartie puisque tout est anonyme.
Moi qui suis pourtant un capitaliste pur et dur, je suis scandalisé.
A mon avis, et je suis sérieux, il s'agit de travail dissimulé (car le
lien de subordination pourrait être prouvé) et de non-respect de la
législation sur le salaire minimum et des formalités et cotisations
sociales, délits réprimés par la loi.
Il faudrait que les chercheurs s'unissent pour faire cesser ce scandale.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
chercheurs lambda, ça me dépasse. Ou alors, les reviewers y trouvent une occasion de prestige professionnel vis-Í -vis de leurs collègues, peut-être ?
"je suis au courant, mais je ne vous dirai pas de quoi :-())" ?? CV, promotion, prestige? jdd
Rien de tout ça puisque c'est anonyme ! Personne ne met dans son cv qu'il a fait X reviews pour la revue machin et Y pour la revue truc. Et s'il n'y avait que les articles, mais maintenant il y a tout le reste, des évaluations dans tous les sens, du plus petit projet avec 5k¤ de budget au plus gros avec 10M¤. Tous ces projets sont évalués par les pairs (donc nous) toujours gratuitement. Et puis il y a les évaluations de chercheurs, les évaluations de laboratoires, les évaluations des structures. idem, les pairs, gratos. Il y a aussi les thèses, idem, 2 rapporteurs. Plusieurs centaines de pages Í évaluer. Et enfin les concours de recrutement. Lorsqu'il y a un poste de MCF avec 100 candidats, on constitue un comité, suivant des règles très strictes, d'une dizaine de personnes, et on se tape donc chacun une vingtaine de rapports détaillés Í faire (2 rapports par candidat), puis des auditions. Rien n'est rémunéré. On considère que cela fait partie de notre charge, alors qu'en fait pas du tout, rien dans nos statuts ne nous oblige Í faire toutes ces choses. Mais bon, au comptoir du bistrot, les universitaires sont des branleurs :)
Oui, mais tout ça, c'est pour la science, pour attribuer des diplÍ´mes, pour faire avancer les carrières, pour promouvoir les bons qui le méritent. Et d'ailleurs, c'est rémunéré : sur la feuille de paie d'ATER de ma fille (Attachée temporaire d'enseignement et de recherche) il y avait une partie "Prime de Recherche d'Enseignement Supérieur". Mais lÍ : Springer et Elsevier se goinfrent sur le dos des chercheurs, sans aucune contrepartie puisque tout est anonyme. Moi qui suis pourtant un capitaliste pur et dur, je suis scandalisé. A mon avis, et je suis sérieux, il s'agit de travail dissimulé (car le lien de subordination pourrait être prouvé) et de non-respect de la législation sur le salaire minimum et des formalités et cotisations sociales, délits réprimés par la loi. Il faudrait que les chercheurs s'unissent pour faire cesser ce scandale. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
efji
Le 25/03/2021 Í 19:23, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:00, efji a écrit :
notre charge, alors qu'en fait pas du tout, rien dans nos statuts ne nous oblige Í faire toutes ces choses.
quand même, c'est de la correction de copies quand ça concerne l'université, mais pour une publication privée richissime???
Le fait que des actionnaires touchent de l'argent ne nous concerne pas, de même que le prix des abonnements qui ne sort pas de notre poche. On fait ce travail car les publications sont le pivot de la recherche. Un boulanger produit du pain, nous produisons des publications. Il faut donc que le système fonctionne, soit fiable et respecté par tous. Tacitement et collectivement chacun se dit que pour pouvoir être publié il faut mettre la main Í la pÍ¢te et participer au système. C'est vrai que ça pourrait bien s'écrouler d'un coup si un système parallèle, libre des grandes maisons d'édition, se mettait en place. Ce serait possible dans des disciplines comme les mathématiques qui ne regardent ni les indicateurs quantitatifs (nombre de publications, de citations, h-index) ni les indicateurs soi-disant qualitatifs (facteur d'impact de la revue) pour l'évaluation des chercheurs. Donc on pourrait imaginer créer des revues indépendantes Í faible coÍ»t qui gagneraient en réputation si tout le monde publiait (ou essayait de publier) dedans. Pour la médecine ou la bio c'est totalement impossible car les grandes revues comme le Lancet ou Nature ne peuvent pas être détrÍ´nées du fait de la très grande importance des publications dans ces revues pour les carrières individuelles. -- F.J.
Le 25/03/2021 Í 19:23, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:00, efji a écrit :
notre charge, alors qu'en fait pas du tout, rien dans nos statuts ne
nous oblige Í faire toutes ces choses.
quand même, c'est de la correction de copies quand ça concerne
l'université, mais pour une publication privée richissime???
Le fait que des actionnaires touchent de l'argent ne nous concerne pas,
de même que le prix des abonnements qui ne sort pas de notre poche.
On fait ce travail car les publications sont le pivot de la recherche.
Un boulanger produit du pain, nous produisons des publications. Il faut
donc que le système fonctionne, soit fiable et respecté par tous.
Tacitement et collectivement chacun se dit que pour pouvoir être publié
il faut mettre la main Í la pÍ¢te et participer au système.
C'est vrai que ça pourrait bien s'écrouler d'un coup si un système
parallèle, libre des grandes maisons d'édition, se mettait en place. Ce
serait possible dans des disciplines comme les mathématiques qui ne
regardent ni les indicateurs quantitatifs (nombre de publications, de
citations, h-index) ni les indicateurs soi-disant qualitatifs (facteur
d'impact de la revue) pour l'évaluation des chercheurs. Donc on pourrait
imaginer créer des revues indépendantes Í faible coÍ»t qui gagneraient en
réputation si tout le monde publiait (ou essayait de publier) dedans.
Pour la médecine ou la bio c'est totalement impossible car les grandes
revues comme le Lancet ou Nature ne peuvent pas être détrÍ´nées du fait
de la très grande importance des publications dans ces revues pour les
carrières individuelles.
notre charge, alors qu'en fait pas du tout, rien dans nos statuts ne nous oblige Í faire toutes ces choses.
quand même, c'est de la correction de copies quand ça concerne l'université, mais pour une publication privée richissime???
Le fait que des actionnaires touchent de l'argent ne nous concerne pas, de même que le prix des abonnements qui ne sort pas de notre poche. On fait ce travail car les publications sont le pivot de la recherche. Un boulanger produit du pain, nous produisons des publications. Il faut donc que le système fonctionne, soit fiable et respecté par tous. Tacitement et collectivement chacun se dit que pour pouvoir être publié il faut mettre la main Í la pÍ¢te et participer au système. C'est vrai que ça pourrait bien s'écrouler d'un coup si un système parallèle, libre des grandes maisons d'édition, se mettait en place. Ce serait possible dans des disciplines comme les mathématiques qui ne regardent ni les indicateurs quantitatifs (nombre de publications, de citations, h-index) ni les indicateurs soi-disant qualitatifs (facteur d'impact de la revue) pour l'évaluation des chercheurs. Donc on pourrait imaginer créer des revues indépendantes Í faible coÍ»t qui gagneraient en réputation si tout le monde publiait (ou essayait de publier) dedans. Pour la médecine ou la bio c'est totalement impossible car les grandes revues comme le Lancet ou Nature ne peuvent pas être détrÍ´nées du fait de la très grande importance des publications dans ces revues pour les carrières individuelles. -- F.J.
efji
Le 25/03/2021 Í 19:24, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:03, efji a écrit :
Tu n'as pas compris comment ça se passe. Relis.
mais si. On envoie un dossier Í relire Í un ponte qui en fait ce qu'il veut, tant que c'est confidentiel, ce qui ne veut pas dire que ce soit lui qui le fasse jdd
Pas du tout. On écrit un article et on l'envoie au journal. Le journal trouve des rapporteurs qui sont des gens comme nous, qui travaillent sur le même sujet. Ils évaluent l'article et disent si ça peut être publié dans la revue en question. Ce travail d'évaluation réclame une connaissance profonde du sujet qui n'est pas vraiment Í la portée d'un étudiant en thèse. Il n'y aurait aucun intérêt Í faire ça car si on ne veut pas le faire on peut refuser. Si on accepte on le fait, ou bien on traÍ®ne tellement qu'Í un moment l'éditeur nous dit qu'il n'a plus besoin de notre avis. Ca m'arrive souvent :) -- F.J.
Le 25/03/2021 Í 19:24, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:03, efji a écrit :
Tu n'as pas compris comment ça se passe. Relis.
mais si. On envoie un dossier Í relire Í un ponte qui en fait ce qu'il
veut, tant que c'est confidentiel, ce qui ne veut pas dire que ce soit
lui qui le fasse
jdd
Pas du tout.
On écrit un article et on l'envoie au journal. Le journal trouve des
rapporteurs qui sont des gens comme nous, qui travaillent sur le même
sujet. Ils évaluent l'article et disent si ça peut être publié dans la
revue en question. Ce travail d'évaluation réclame une connaissance
profonde du sujet qui n'est pas vraiment Í la portée d'un étudiant en
thèse. Il n'y aurait aucun intérêt Í faire ça car si on ne veut pas le
faire on peut refuser. Si on accepte on le fait, ou bien on traͮne
tellement qu'Í un moment l'éditeur nous dit qu'il n'a plus besoin de
notre avis. Ca m'arrive souvent :)
mais si. On envoie un dossier Í relire Í un ponte qui en fait ce qu'il veut, tant que c'est confidentiel, ce qui ne veut pas dire que ce soit lui qui le fasse jdd
Pas du tout. On écrit un article et on l'envoie au journal. Le journal trouve des rapporteurs qui sont des gens comme nous, qui travaillent sur le même sujet. Ils évaluent l'article et disent si ça peut être publié dans la revue en question. Ce travail d'évaluation réclame une connaissance profonde du sujet qui n'est pas vraiment Í la portée d'un étudiant en thèse. Il n'y aurait aucun intérêt Í faire ça car si on ne veut pas le faire on peut refuser. Si on accepte on le fait, ou bien on traÍ®ne tellement qu'Í un moment l'éditeur nous dit qu'il n'a plus besoin de notre avis. Ca m'arrive souvent :) -- F.J.
Ghost-Raider
Le 25/03/2021 Í 19:21, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í 18:36, Paul Aubrin a écrit :
Le 25/03/2021 Í 13:33, efji a écrit :
Le système des comités de lecture a montré une fois de plus ses limites avec l'affaire de The Lancet.
Le milieu médical est très spécial, et ce triste épisode est exceptionnel, dÍ» Í l'exceptionnel de la situation.
Cet épisode exceptionnel a été exceptionnellement escamoté. A peine a-t-on demandé l'accès aux données pour tenter de reproduire les résultats que l'auteur a déclaré que leur possesseur souhaitait les garder secrètes. L'affaire s'est terminée aussitÍ´t sans que cela émeuve qui que ce soit.
si, pour le coup, ça a ému beaucoup de monde :-(
Et The Lancet y a perdu de son prestige, lentement acquis au fil du temps. Et le ministre Véran, qui a, dans la journée, interdit l'hydroxychloroquine, sans attendre l'avis de qui que ce soit, y a perdu, Í mes yeux, toute crédibilité. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Le 25/03/2021 Í 19:21, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í 18:36, Paul Aubrin a écrit :
Le 25/03/2021 Í 13:33, efji a écrit :
Le système des comités de lecture a montré une fois de plus ses
limites avec l'affaire de The Lancet.
Le milieu médical est très spécial, et ce triste épisode est
exceptionnel, dÍ» Í l'exceptionnel de la situation.
Cet épisode exceptionnel a été exceptionnellement escamoté. A peine
a-t-on demandé l'accès aux données pour tenter de reproduire les
résultats que l'auteur a déclaré que leur possesseur souhaitait les
garder secrètes. L'affaire s'est terminée aussitÍ´t sans que cela émeuve
qui que ce soit.
si, pour le coup, ça a ému beaucoup de monde :-(
Et The Lancet y a perdu de son prestige, lentement acquis au fil du temps.
Et le ministre Véran, qui a, dans la journée, interdit
l'hydroxychloroquine, sans attendre l'avis de qui que ce soit, y a
perdu, Í mes yeux, toute crédibilité.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Le système des comités de lecture a montré une fois de plus ses limites avec l'affaire de The Lancet.
Le milieu médical est très spécial, et ce triste épisode est exceptionnel, dÍ» Í l'exceptionnel de la situation.
Cet épisode exceptionnel a été exceptionnellement escamoté. A peine a-t-on demandé l'accès aux données pour tenter de reproduire les résultats que l'auteur a déclaré que leur possesseur souhaitait les garder secrètes. L'affaire s'est terminée aussitÍ´t sans que cela émeuve qui que ce soit.
si, pour le coup, ça a ému beaucoup de monde :-(
Et The Lancet y a perdu de son prestige, lentement acquis au fil du temps. Et le ministre Véran, qui a, dans la journée, interdit l'hydroxychloroquine, sans attendre l'avis de qui que ce soit, y a perdu, Í mes yeux, toute crédibilité. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
jdd
Le 25/03/2021 Í 19:47, efji a écrit :
On écrit un article et on l'envoie au journal.
je ne parle pas de ça (encore que l'IHM de marseille qui en signe 180 par an...) Le journal trouve des
rapporteurs qui sont des gens comme nous, qui travaillent sur le même sujet. Ils évaluent l'article et disent si ça peut être publié dans la revue en question. Ce travail d'évaluation réclame une connaissance profonde du sujet qui n'est pas vraiment Í la portée d'un étudiant en thèse.
tu parle... Il n'y aurait aucun intérêt Í faire ça car si on ne veut pas le
faire on peut refuser. Si on accepte on le fait, ou bien on traÍ®ne tellement qu'Í un moment l'éditeur nous dit qu'il n'a plus besoin de notre avis. Ca m'arrive souvent :)
si on refuse on perd en notoriété. Ce n'est pas le fait d'être relecteur qui est secret c'est le sujet relu c'est aussi un moyen de savoir avant les autres ce qu'il se passe jdd -- http://dodin.org
Le 25/03/2021 Í 19:47, efji a écrit :
On écrit un article et on l'envoie au journal.
je ne parle pas de ça (encore que l'IHM de marseille qui en signe 180
par an...)
Le journal trouve des
rapporteurs qui sont des gens comme nous, qui travaillent sur le même
sujet. Ils évaluent l'article et disent si ça peut être publié dans la
revue en question. Ce travail d'évaluation réclame une connaissance
profonde du sujet qui n'est pas vraiment Í la portée d'un étudiant en
thèse.
tu parle...
Il n'y aurait aucun intérêt Í faire ça car si on ne veut pas le
faire on peut refuser. Si on accepte on le fait, ou bien on traͮne
tellement qu'Í un moment l'éditeur nous dit qu'il n'a plus besoin de
notre avis. Ca m'arrive souvent :)
si on refuse on perd en notoriété. Ce n'est pas le fait d'être relecteur
qui est secret c'est le sujet relu
c'est aussi un moyen de savoir avant les autres ce qu'il se passe
je ne parle pas de ça (encore que l'IHM de marseille qui en signe 180 par an...) Le journal trouve des
rapporteurs qui sont des gens comme nous, qui travaillent sur le même sujet. Ils évaluent l'article et disent si ça peut être publié dans la revue en question. Ce travail d'évaluation réclame une connaissance profonde du sujet qui n'est pas vraiment Í la portée d'un étudiant en thèse.
tu parle... Il n'y aurait aucun intérêt Í faire ça car si on ne veut pas le
faire on peut refuser. Si on accepte on le fait, ou bien on traÍ®ne tellement qu'Í un moment l'éditeur nous dit qu'il n'a plus besoin de notre avis. Ca m'arrive souvent :)
si on refuse on perd en notoriété. Ce n'est pas le fait d'être relecteur qui est secret c'est le sujet relu c'est aussi un moyen de savoir avant les autres ce qu'il se passe jdd -- http://dodin.org
Ghost-Raider
Le 25/03/2021 Í 19:43, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:23, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:00, efji a écrit :
notre charge, alors qu'en fait pas du tout, rien dans nos statuts ne nous oblige Í faire toutes ces choses.
quand même, c'est de la correction de copies quand ça concerne l'université, mais pour une publication privée richissime???
Le fait que des actionnaires touchent de l'argent ne nous concerne pas, de même que le prix des abonnements qui ne sort pas de notre poche. On fait ce travail car les publications sont le pivot de la recherche. Un boulanger produit du pain, nous produisons des publications. Il faut donc que le système fonctionne, soit fiable et respecté par tous. Tacitement et collectivement chacun se dit que pour pouvoir être publié il faut mettre la main Í la pÍ¢te et participer au système. C'est vrai que ça pourrait bien s'écrouler d'un coup si un système parallèle, libre des grandes maisons d'édition, se mettait en place. Ce serait possible dans des disciplines comme les mathématiques qui ne regardent ni les indicateurs quantitatifs (nombre de publications, de citations, h-index) ni les indicateurs soi-disant qualitatifs (facteur d'impact de la revue) pour l'évaluation des chercheurs. Donc on pourrait imaginer créer des revues indépendantes Í faible coÍ»t qui gagneraient en réputation si tout le monde publiait (ou essayait de publier) dedans.
Ça semble possible pour bien d'autres disciplines.
Pour la médecine ou la bio c'est totalement impossible car les grandes revues comme le Lancet ou Nature ne peuvent pas être détrÍ´nées du fait de la très grande importance des publications dans ces revues pour les carrières individuelles.
Parmi les nombreuses candidatures que ma fille a lancées et continue de lancer, beaucoup répondent Í des offres o͹ on demande un grand nombre de publications dans des revues éminentes Í comité de lecture, mais pas toutes. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Le 25/03/2021 Í 19:43, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:23, jdd a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:00, efji a écrit :
notre charge, alors qu'en fait pas du tout, rien dans nos statuts ne
nous oblige Í faire toutes ces choses.
quand même, c'est de la correction de copies quand ça concerne
l'université, mais pour une publication privée richissime???
Le fait que des actionnaires touchent de l'argent ne nous concerne pas,
de même que le prix des abonnements qui ne sort pas de notre poche.
On fait ce travail car les publications sont le pivot de la recherche.
Un boulanger produit du pain, nous produisons des publications. Il faut
donc que le système fonctionne, soit fiable et respecté par tous.
Tacitement et collectivement chacun se dit que pour pouvoir être publié
il faut mettre la main Í la pÍ¢te et participer au système.
C'est vrai que ça pourrait bien s'écrouler d'un coup si un système
parallèle, libre des grandes maisons d'édition, se mettait en place. Ce
serait possible dans des disciplines comme les mathématiques qui ne
regardent ni les indicateurs quantitatifs (nombre de publications, de
citations, h-index) ni les indicateurs soi-disant qualitatifs (facteur
d'impact de la revue) pour l'évaluation des chercheurs. Donc on pourrait
imaginer créer des revues indépendantes Í faible coÍ»t qui gagneraient en
réputation si tout le monde publiait (ou essayait de publier) dedans.
Ça semble possible pour bien d'autres disciplines.
Pour la médecine ou la bio c'est totalement impossible car les grandes
revues comme le Lancet ou Nature ne peuvent pas être détrÍ´nées du fait
de la très grande importance des publications dans ces revues pour les
carrières individuelles.
Parmi les nombreuses candidatures que ma fille a lancées et continue de
lancer, beaucoup répondent Í des offres o͹ on demande un grand nombre de
publications dans des revues éminentes Í comité de lecture, mais pas toutes.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
notre charge, alors qu'en fait pas du tout, rien dans nos statuts ne nous oblige Í faire toutes ces choses.
quand même, c'est de la correction de copies quand ça concerne l'université, mais pour une publication privée richissime???
Le fait que des actionnaires touchent de l'argent ne nous concerne pas, de même que le prix des abonnements qui ne sort pas de notre poche. On fait ce travail car les publications sont le pivot de la recherche. Un boulanger produit du pain, nous produisons des publications. Il faut donc que le système fonctionne, soit fiable et respecté par tous. Tacitement et collectivement chacun se dit que pour pouvoir être publié il faut mettre la main Í la pÍ¢te et participer au système. C'est vrai que ça pourrait bien s'écrouler d'un coup si un système parallèle, libre des grandes maisons d'édition, se mettait en place. Ce serait possible dans des disciplines comme les mathématiques qui ne regardent ni les indicateurs quantitatifs (nombre de publications, de citations, h-index) ni les indicateurs soi-disant qualitatifs (facteur d'impact de la revue) pour l'évaluation des chercheurs. Donc on pourrait imaginer créer des revues indépendantes Í faible coÍ»t qui gagneraient en réputation si tout le monde publiait (ou essayait de publier) dedans.
Ça semble possible pour bien d'autres disciplines.
Pour la médecine ou la bio c'est totalement impossible car les grandes revues comme le Lancet ou Nature ne peuvent pas être détrÍ´nées du fait de la très grande importance des publications dans ces revues pour les carrières individuelles.
Parmi les nombreuses candidatures que ma fille a lancées et continue de lancer, beaucoup répondent Í des offres o͹ on demande un grand nombre de publications dans des revues éminentes Í comité de lecture, mais pas toutes. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
efji
Le 25/03/2021 Í 19:49, Ghost-Raider a écrit :
Et The Lancet y a perdu de son prestige, lentement acquis au fil du temps. Et le ministre Véran, qui a, dans la journée, interdit l'hydroxychloroquine, sans attendre l'avis de qui que ce soit, y a perdu, Í mes yeux, toute crédibilité.
L'article était faux mais la conclusion était juste. Il faut arrêter maintenant avec cette histoire d'HCQ -- F.J.
Le 25/03/2021 Í 19:49, Ghost-Raider a écrit :
Et The Lancet y a perdu de son prestige, lentement acquis au fil du temps.
Et le ministre Véran, qui a, dans la journée, interdit
l'hydroxychloroquine, sans attendre l'avis de qui que ce soit, y a
perdu, Í mes yeux, toute crédibilité.
L'article était faux mais la conclusion était juste. Il faut arrêter
maintenant avec cette histoire d'HCQ
Et The Lancet y a perdu de son prestige, lentement acquis au fil du temps. Et le ministre Véran, qui a, dans la journée, interdit l'hydroxychloroquine, sans attendre l'avis de qui que ce soit, y a perdu, Í mes yeux, toute crédibilité.
L'article était faux mais la conclusion était juste. Il faut arrêter maintenant avec cette histoire d'HCQ -- F.J.
Benoit
Avec enthousiasme, le 25 mars 2021 Í 19:41, Ghost-Raider écrivit :
Mais lÍ : Springer et Elsevier se goinfrent sur le dos des chercheurs, sans aucune contrepartie puisque tout est anonyme.
Ce n'est pas parce que c'est anonyme qu'il ne peut y avoir de contrepèterie. Encore fallÍ»t-se-t'il que vous le sussiez avant de le dire mon chère GR. -- BenoÍ®t Leraillez Bien des personnes aiment Í dire qu'elles ont une prédilection pour des choses «Â profondes », or, je me demande si ces personnes ne commettent pas des erreurs en prenant pour «Â profondes » des choses qui sont creuses. (S. Guitry)
Avec enthousiasme, le 25 mars 2021 Í 19:41, Ghost-Raider écrivit :
Mais lÍ : Springer et Elsevier se goinfrent sur le dos des chercheurs,
sans aucune contrepartie puisque tout est anonyme.
Ce n'est pas parce que c'est anonyme qu'il ne peut y avoir de
contrepèterie. Encore fallÍ»t-se-t'il que vous le sussiez avant de le
dire mon chère GR.
--
Benoͮt Leraillez
Bien des personnes aiment Í dire qu'elles ont une prédilection pour
des choses «Â profondes », or, je me demande si ces personnes ne
commettent pas des erreurs en prenant pour «Â profondes » des choses
qui sont creuses. (S. Guitry)
Avec enthousiasme, le 25 mars 2021 Í 19:41, Ghost-Raider écrivit :
Mais lÍ : Springer et Elsevier se goinfrent sur le dos des chercheurs, sans aucune contrepartie puisque tout est anonyme.
Ce n'est pas parce que c'est anonyme qu'il ne peut y avoir de contrepèterie. Encore fallÍ»t-se-t'il que vous le sussiez avant de le dire mon chère GR. -- BenoÍ®t Leraillez Bien des personnes aiment Í dire qu'elles ont une prédilection pour des choses «Â profondes », or, je me demande si ces personnes ne commettent pas des erreurs en prenant pour «Â profondes » des choses qui sont creuses. (S. Guitry)
Ghost-Raider
Le 25/03/2021 Í 20:10, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:49, Ghost-Raider a écrit :
Et The Lancet y a perdu de son prestige, lentement acquis au fil du temps. Et le ministre Véran, qui a, dans la journée, interdit l'hydroxychloroquine, sans attendre l'avis de qui que ce soit, y a perdu, Í mes yeux, toute crédibilité.
L'article était faux mais la conclusion était juste. Il faut arrêter maintenant avec cette histoire d'HCQ
Et que la conclusion ait été déterminée comme juste après d'autres études bien ultérieures, réelles celles-lÍ , justifie-t-il la falsification initiale ? Il ne faudrait pas que ton antipathie envers Didier Raoult te fasse fouler aux pieds l'honnêteté scientifique. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Le 25/03/2021 Í 20:10, efji a écrit :
Le 25/03/2021 Í 19:49, Ghost-Raider a écrit :
Et The Lancet y a perdu de son prestige, lentement acquis au fil du temps.
Et le ministre Véran, qui a, dans la journée, interdit
l'hydroxychloroquine, sans attendre l'avis de qui que ce soit, y a
perdu, Í mes yeux, toute crédibilité.
L'article était faux mais la conclusion était juste. Il faut arrêter
maintenant avec cette histoire d'HCQ
Et que la conclusion ait été déterminée comme juste après d'autres
études bien ultérieures, réelles celles-lÍ , justifie-t-il la
falsification initiale ?
Il ne faudrait pas que ton antipathie envers Didier Raoult te fasse
fouler aux pieds l'honnêteté scientifique.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Et The Lancet y a perdu de son prestige, lentement acquis au fil du temps. Et le ministre Véran, qui a, dans la journée, interdit l'hydroxychloroquine, sans attendre l'avis de qui que ce soit, y a perdu, Í mes yeux, toute crédibilité.
L'article était faux mais la conclusion était juste. Il faut arrêter maintenant avec cette histoire d'HCQ
Et que la conclusion ait été déterminée comme juste après d'autres études bien ultérieures, réelles celles-lÍ , justifie-t-il la falsification initiale ? Il ne faudrait pas que ton antipathie envers Didier Raoult te fasse fouler aux pieds l'honnêteté scientifique. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
efji
Le 25/03/2021 Í 21:17, Benoit a écrit :
Avec enthousiasme, le 25 mars 2021 Í 19:41, Ghost-Raider écrivit :
Mais lÍ : Springer et Elsevier se goinfrent sur le dos des chercheurs, sans aucune contrepartie puisque tout est anonyme.
Ce n'est pas parce que c'est anonyme qu'il ne peut y avoir de contrepèterie. Encore fallÍ»t-se-t'il que vous le sussiez avant de le dire mon chère GR.
Absolument. Tout le monde sait que le jeune chercheur est bonifié par la thèse ! -- F.J.
Le 25/03/2021 Í 21:17, Benoit a écrit :
Avec enthousiasme, le 25 mars 2021 Í 19:41, Ghost-Raider écrivit :
Mais lÍ : Springer et Elsevier se goinfrent sur le dos des chercheurs,
sans aucune contrepartie puisque tout est anonyme.
Ce n'est pas parce que c'est anonyme qu'il ne peut y avoir de
contrepèterie. Encore fallÍ»t-se-t'il que vous le sussiez avant de le
dire mon chère GR.
Absolument. Tout le monde sait que le jeune chercheur est bonifié par la
thèse !