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Principe d'innovation ou de précaution ?

64 réponses
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pgreenfinch
Principe d'innovation ou principe de précaution, lequel favoriser ?

Encore un problème de curseur que les politiciens semblent peu enclins
à aborder. Normal comment pourraient-ils maintenir des promesses
incohérentes entre elles mais qui plaisent à tout le monde s'ils
devaient lever l’ambiguïté par un ordre de priorité ?

Vous aurez noté que le principe d'innovation n'existe même pas en droit
constitutionnel, à la différence du principe de précaution.

Et là on est mal barré, avec un grand déséquilibre juridique, du fait
de cette prédominance quasi absolu du principe de précaution.
Lequel est censé, et là c'est non seulement un déséquilibre, mais une
incohérence juridique qu'il faut noter, protéger à l'avance de ...ce
qu'on ne sait même pas de quoi il faudrait se protéger, situation
pourtant habituelle pour toute innovation d'une certaine importance.
En effet c'est seulement sa mise en oeuvre sur le terrain et à une
échelle suffisamment grande (des tests sous cloche trouvent vite leurs
limites) qui donnera plus tard un "retour d'expérience" suffisant pour
juger des effets bons ou mauvais, souvent très différents de ce
qu'auront prédit les bons esprits.

Hé oui c'est vrai depuis l'origine de l'homme, on évolue par essai /
réussite / échec, il est assez illusoire de s'en passer. D'autant que
refuser le risque d'évoluer est la meilleure façon de ne pas s'adapter
aux situations et au final de régresser.

Un principe de précaution qui n'est pas largement atténué par - et même
subordonné à - un principe d'innovation étouffe dans l'oeuf toute
évolution. Sauf peut-être se limitant à la palette de couleurs des
marinières et le nombre d'ailettes rotatives des mixers, et encore...

Verriez ça comment si vous étiez redresseur productif ?

En complément, concernant la nature et le besoin d'innovation :
http://pgreenfinch.pagesperso-orange.fr/recupknol/k135f-innovdevel

10 réponses

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Cl.Massé
"Christian Navis" a écrit dans le message de
news:508e6668$0$6484$
roaringriri avait prétendu :

Comme c'est beau !



Merci, c'est trop gentil ! ;-)

On en oublierait presque que 99% des brevets sont uniquement "défensifs", et
sont pris uniquement pour interdire, à la concurrence, toute innovation qui
nuirait à un produit en vente.



En France, une invention ne peut être brévetée que s'il est possible
d'en faire une application artisanale ou industrielle.
Après, pendant un certain laps de temps, le brevet permet soit de se réserver
un marché, soit d'autoriser des tiers à l'exploiter contre
des royalties.

Si vous apportez à votre tour une innovation au brevet, c.a.d
un "plus" qui ne peut être une application ou extrapolation évidente pour un
homme du métier, vous pouvez déposer un brevet à votre tour.

Certains pays (USA, Australie) brevètent un peu tout et n'importe
quoi, mais d'autres états comme la Russie, la Chine ou des pays
émergents d'Amérique latine ou d'Asie ne sont pas toujours très
regardants sur les droits de propriété industrielle.
Mais il ne suffit pas de se délocaliser pour échapper aux brevets,
sauf à se limiter au marché local.

L'Economie ne tolère l'innovation que si ça lui fait gagner du fric, et
l'interdit quand ça peut nuire à une stratégie industrielle.



Certes, le moteur de l'économie, c'est la recherche du profit.



Ta vision est très idéologique et très réductrice. La recherche scientifique
fondamentale n'est pas motivée par le profit. Sans les lois de Newton, il n'y
aurait pas eu de révolution industrielle. Le développement scientifique et
technique, donc l'économie, ont vraiment commencé à partir de la Révolution
française. Les Lumières n'étaient pas motivées par le profit. La logique du
pur profit, donc la spéculation, n'a réussi qu'à ruiner la Grèce. Pourquoi
innover s'il l'on peut prêter à des états à un bon taux, puis réduire sa
population en esclavage pour diminuer les coûts de production? Pourquoi innover
si l'on peut faire travailler pour que dalle les enfants des pays
sous-développés?

Mais dans une économie mondialisée, où de nouveaux marchés et de
nouvelles modes éclosent chaque jour ou presque, on n'a guère
d'autre alternative qu'innover ou disparaître.

Schumpeter a remarquablement bien décrit les processus de "destruction
créatrice" apportés par l'offre de nouveaux produits sur le marché, une
nouveauté en chassant une autre, tout en créant une dynamique qui, pour se
régénérer, implique de la diffusion de pouvoir d'achat.
En quelque sorte la théorisation des pratiques de Henry Ford, antithèse
parfaite de l'autodestruction du capitalisme prévue par Marx.



Il faut que tu sois sourd et aveugle pour ne pas voir que le capitalisme est en
train de s'autodétruire, ou alors tu ne regardes que TF1. L'Islande?
L'Espagne? Le Canada? En fait, c'est depuis l'éclatement de la bulle Internet.
L'événement n'a jamais été analysé, sauf en termes de krach classique, avec
cette même idéologie réductrice du profit. Mais il y a eu un changement de
paradigme, et les valeurs d'échange et d'entraide ont pris le dessus, en mettant
en difficulté des secteurs entiers de l'économie.

Bizarrement, pour résoudre ce "problème," on n'a pas laissé faire la main
invisible et le profit, mais il y a eu une intervention énergique de l'Etat, y
compris par injection assez directe de l'argent du contribuable. Nul besoin de
rappeller ici les opérations de grande envergure de sauvetage des banques. Le
capitalisme a été mis sous respirateur artificiel. Elle sont où maintenant ces
belles théories libérales? Elle ne prennent pas en compte la plus grande partie
des besoins fondamentaux de l'homme, qui ne sont pas uniquement matériels. La
richesse ce n'est pas posséder, c'est avoir le pouvoir de donner.

--
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Cl.Massé
"Alabenne" a écrit dans le message de
news:k6ln0a$ceb$
Le 29/10/2012 11:27, Christian Navis a écrit :


- Est-il tolérable de négliger 100 ou 1000 personnes pour faire gagner
la bataille du progrès à des millions d'autres ?



Dans les évangiles, déjà, ils disent : "Il est avantageux qu'un seul homme
meure pour le peuple." (Jean, 18.14 )



Mais comme dit le poète: "On point où nous en sommes, on peut considérer qu'il
s'est foutu dedans."

--
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Cl.Massé
"@wanadoo" a écrit dans le message de
news:508dfbb5$0$21214$







En fait il s'agit comme toujours de savoir où on place le curseur entre
l'individu et la société.



Ben, peut-être, mais tu pourrais développer? Qu'est-ce que ça a à voir avec la
discussion?

--
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Cl.Massé
"Christian Navis" a écrit dans le message de
news:508e5a14$0$21950$
Dans son message précédent, @wanadoo a écrit :

En fait il s'agit comme toujours de savoir où on place le curseur entre
l'individu et la société.



En l'occurence, la question est celle de tous les grands stratèges,
l'économie et la technologie pouvant être considérées comme des
substituts de la guerre dans nos sociétés :

- Est-il tolérable de négliger 100 ou 1000 personnes pour faire gagner
la bataille du progrès à des millions d'autres ?

- Ou bien doit-on impérativement protéger ces 100 personnes, quoi
qu'il advienne, et qu'importe la stagnation, la régression et
la décadence.



Un exemple serait le bienvenu.

Et c'est là qu'intervient le droit.
Tant qu'il sanctionne a posteriori les imprudences, négligences,
impérities ou inobservation des règles de sécurité, et indemnise
les victimes, rien à dire.
La responsabilité des actes que l'on commet et des dommages que l'on
occasionne est un des piliers de notre corpus juris civilis.



Alors quand on peut prévoir un désastre susceptible de ruiner la vie de 100
personnes, il ne faut rien faire pasque ça s'achète? Et si ce désastre perdure
pendant des siècles, ruinant les générations futures, ben faut attendre de voir?
Exemples: l'amiante, les déchets nucléaires, les OGM, (le CO2,) ...

Là tu te mords la queue, parce que pour savoir si c'est un progrès, pour savoir
si ce n'est que 100 ou 1000 personnes, il faut bien qu'il y ait une évaluation
précise du danger. C'est justement le but du principe de précaution. Après, ça
ne peut pas être une décision privée, mais ça doit une décision politique, donc
même topo, obligation de publier des études d'impact. Bien sûr, il y aura le
chantage au chômage, mais c'est un mauvais argument, imposé de force par les
dominants à partir de théories purement idéologiques. D'où l'intérêt d'un
contrepoids juridique strict.

Là où ça dérape, c'est quand des vieillards froussards, ou de jeunes
timorés, plus ignares, prétentieux et psittaciques les uns que les autres
prétendent anticiper des dommages imaginaires et interdire
toute action novatrice avant même qu'elle n'ait commencé.



Quand on devient agressif comme ça, c'est qu'on n'est pas sûr de soi et de ses
arguments

--
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Christian Navis
Le 30/10/2012, Cl.Massé a supposé :

Ta vision est très idéologique et très réductrice.



Encore plus réducteur et de mauvaise foi d'avoir dissocié la réponse
de la question. C'est dans "la dialectique pour les nuls" que vous
avez trouvé l'astuce ? :-)

La recherche scientifique fondamentale n'est pas motivée par le profit.



Hors sujet, ici on parle économie et droit. C'est dans "la rhétorique
pour les nuls" que vous puisez votre inspiration ? ;-)

Il faut que tu sois sourd et aveugle pour ne pas voir que le capitalisme est
en train de s'autodétruire, ou alors tu ne regardes que TF1.



Je ne regarde que Gulli. En boucle.
Et vous ça va ? Vous comprenez au moins les dessins animés ? lol

A part ça, vous confondez le capitalisme productif (sans lequel vous
n'auriez ni ordi ni bagnole) qui assure des taux de croissance
enviables à la Chine et aux pays émergents, et permet à la Russie et
aux USA de se maintenir dans le peloton de tête...
Avec le capitalisme financier, dont l'économie casino est une
pathologie avérée mais marginale et curable, surtout depuis que des
bailleurs de fonds comme la Chine puis le Qatar relancent le jeu de
demandant une modification des règles.

L'Islande? L'Espagne? Le Canada? En fait, c'est depuis l'éclatement
de la bulle Internet.



Faites-vous partie des ces gens sans passé qui croient que le monde a
commencé à tourner le jour de leur naissance ? Et que la France,
sinon l'Europe, est le centre du monde ? :-(

Avant Marx, pendant des siècles, le capitalisme a connu des crises de
sous-production (les disettes, le surcoût des objets courants) et des
crises financières : de Philippe Le Bel aux assignats de Law... Tandis
que l'Espagne et le Portugal de la Renaissance étaient ruinés par leur
excès d'or mal investi... Puis des crises de surproduction par manque
de pouvoir d'achat comme Marx l'avait prévu, au XIXème et jusqu'en
1930.
Puis des crises de productivité, de rentabilité, d'inadéquation aux
marchés, et bien sûr de spéculations mortifères.

Et après ? Le capitalisme s'en toujours remis. Il est insubmersible.
Qui aurait cru il y a 30 ans que la Chine rouge et l'URSS deviendraient
des phares du capitalisme sauvage ?
La crise boursière actuelle, qui n'empêche pas les banques de tirer
leur épingle du jeu, n'est qu'un épiphénomène ponctuel touchant un
nombre limité de pays qui n'ont pas su s'adapter et qui devront se
reconvertir pour maintenir leur niveau de vie.

Un exemple simplissime : au lieu d'essayer désespérément de faire
revenir en France des fabricants de fonte ou de circuits imprimés,
à coup de faramineuses subventions, on ferait mieux de valoriser nos
atouts actuels en développant les biotechnologies et l'industrie du
tourisme. Et en cherchant des sources d'énergie disponibles.

Au risque, bien sûr, de déplaire aux écolos-bobos fanatiques
(2% du corps électoral !) ces fossoyeurs du progrès, qui entrent en
transes quand ils entendent l'acronyme OGM, se roulent par terre en
bavant à l'idée qu'on étudie seulement la possibilité d'extraire le gaz
de schiste, et éructent des vomissures putrides quand on suggère de
construire des marinas et de complexes touristiques, secteurs où il y a
une demande hurlante et donc un manque à gagner fabuleux.
En emplois salariés. En emplois induits. En relance du commerce.
En gain de devises. Et aussi en impôts d'Etat et en taxes locales. :-@

--
Mort du journalisme citoyen :
http://christian.navis.over-blog.com
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Cl.Massé
"Christian Navis" a écrit dans le message de
news:508fce5a$0$1942$
Le 30/10/2012, Cl.Massé a supposé :

Ta vision est très idéologique et très réductrice.



Encore plus réducteur et de mauvaise foi d'avoir dissocié la réponse
de la question. C'est dans "la dialectique pour les nuls" que vous avez
trouvé l'astuce ? :-)



Tu m'accuses malhonnêtement. Ton problème c'est que tu ne sais pas quoi
répondre.

La recherche scientifique fondamentale n'est pas motivée par le profit.



Hors sujet, ici on parle économie et droit. C'est dans "la rhétorique pour les
nuls" que vous puisez votre inspiration ? ;-)

Il faut que tu sois sourd et aveugle pour ne pas voir que le capitalisme est
en train de s'autodétruire, ou alors tu ne regardes que TF1.



Je ne regarde que Gulli. En boucle.
Et vous ça va ? Vous comprenez au moins les dessins animés ? lol

A part ça, vous confondez le capitalisme productif (sans lequel vous n'auriez
ni ordi ni bagnole)



C'est toi qui le dis. Le capitalisme n'est pas l'industrialisation, c'est une
forme de privatisation, ou d'accaparement comme dans le système féodal.
Autrefois le seigneur disait aussi à ses serfs que sans ses terres ils
n'auraient pas à manger.

Sans Schrödinger, Heisenberg et Dirac, tu n'aurais pas d'ordi non plus.
Explique-moi comment ils rentrent dans le capitalisme productif. Ils sont
restés petits profs d'université toute leur vie, alors qu'ils ont travaillé bien
plus que les barons de l'industrie.

qui assure des taux de croissance enviables à la Chine et aux pays émergents,
et permet à la Russie et aux USA de se maintenir dans le peloton de tête...



C'est une lecture particulière de l'histoire. Tu affirmes des choses sans les
prouver. Il n'y a jamais eu aucune société sans une classe dominante qui fait
sa loi (même pas en Russie) donc on ne sait pas ce que ça donne. Ou plutôt si,
juste après la Révolution française, quand le capitalisme n'avait pas encore
imposé son système néoféodal, il y a eu un développement sans précédent dans
l'histoire de l'humanité.

Avec le capitalisme financier, dont l'économie casino est une pathologie
avérée mais marginale et curable, surtout depuis que des bailleurs de fonds
comme la Chine puis le Qatar relancent le jeu de demandant une modification
des règles.



Tu fais une distinction toute théorique, ça ne m'intéresse pas. Le capitalisme
productif dérive automatiquement vers le capitalisme financier, qui est en fait
la domination obtenue par l'accaparement de l'outil de travail, et in fine des
richesses représentées par la finance.

L'Islande? L'Espagne? Le Canada? En fait, c'est depuis l'éclatement
de la bulle Internet.



Faites-vous partie des ces gens sans passé qui croient que le monde a commencé
à tourner le jour de leur naissance ? Et que la France,
sinon l'Europe, est le centre du monde ? :-(

Avant Marx, pendant des siècles, le capitalisme a connu des crises de
sous-production (les disettes, le surcoût des objets courants) et des crises
financières : de Philippe Le Bel aux assignats de Law... Tandis que l'Espagne
et le Portugal de la Renaissance étaient ruinés par leur excès d'or mal
investi... Puis des crises de surproduction par manque
de pouvoir d'achat comme Marx l'avait prévu, au XIXème et jusqu'en 1930.
Puis des crises de productivité, de rentabilité, d'inadéquation aux marchés,
et bien sûr de spéculations mortifères.

Et après ? Le capitalisme s'en toujours remis. Il est insubmersible.



Ton problème, c'est que tu reste enseveli dans des grimoires poussiéreux. Je te
rassure, c'est le cas de beaucoup de gens qui sont incapables d'analyser le
monde actuel, car il n'ont pas perçu le changement de paradigme. Ce genre de
discours, on l'entendait déjà en 1788, quand les aristos se disaient entre eux
que sans le "gouvernement des meilleurs," les gueux ne pouvaient que se planter,
que la royauté existe depuis toujours et n'a jamais flanché. Plus tard aussi,
quand les financiers américains pensaient que des bougnouls seraient infoutus de
gérer le canal de Suez. C'est la délusion habituelle des dominants qui ne
voient pas que le monde s'écroule sous eux. Au lieu de te tourner vers la
vieille histoire, regarde plutôt le monde d'aujourd'hui comme il est.

Qui aurait cru il y a 30 ans que la Chine rouge et l'URSS deviendraient des
phares du capitalisme sauvage ?



Ils ne le sont pas. Tu lis le monde avec ta grille de lecture idéologique et
réductrice. Ils ne peuvent pas l'être car la mentalité des chinois et des
russes est très différente de celle des occidentaux, c'est pas uniquement une
question de système. Et tu oublies bien sûr l'Inde et le Brésil.

La crise boursière actuelle, qui n'empêche pas les banques de tirer leur
épingle du jeu, n'est qu'un épiphénomène ponctuel touchant un nombre limité de
pays qui n'ont pas su s'adapter et qui devront se reconvertir pour maintenir
leur niveau de vie.



C'est pas vrai. C'est une forme d'esclavage qui se développe de plus en plus,
l'esclavage pour dette. Les méga-riches n'ont pas prêté leur argent aux états
par philanthropie, ils ont même fortement poussé à la roue, car ils savaient que
ça leur permettrait de les contrôler. La démocratie n'existe plus réellement,
et c'est ça qui déclenche les mouvements en Islande, en Espagne et au Canada,
pour ne citer que les premiers, qui ont suivi l'exemple du printemps arabe. Ça
n'a rien à voir avec de l'adaptation, tarte à la crême de l'idéologie
réductrice, manipulation par la culpabilisation. En Grèce, on met en prison les
journalistes qui dénoncent les évasions fiscales, on a plutôt affaire au crime
organisé, à une agression financière des pays les plus pauvres. D'ailleurs on
apprend que Mme Lagarde, qui pourrait envoyer tout un village d'Afrique à
l'école avec une seule de ses boucles d'oreille, était avocate pour Monsanto,
celle-là même qui a autorisé les OGM en France sans étiquetage obligatoire.

Un exemple simplissime : au lieu d'essayer désespérément de faire revenir en
France des fabricants de fonte ou de circuits imprimés,
à coup de faramineuses subventions, on ferait mieux de valoriser nos
atouts actuels en développant les biotechnologies et l'industrie du tourisme.
Et en cherchant des sources d'énergie disponibles.

Au risque, bien sûr, de déplaire aux écolos-bobos fanatiques
(2% du corps électoral !) ces fossoyeurs du progrès, qui entrent en transes
quand ils entendent l'acronyme OGM, se roulent par terre en bavant à l'idée
qu'on étudie seulement la possibilité d'extraire le gaz de schiste, et
éructent des vomissures putrides quand on suggère de construire des marinas et
de complexes touristiques, secteurs où il y a une demande hurlante et donc un
manque à gagner fabuleux.
En emplois salariés. En emplois induits. En relance du commerce.
En gain de devises. Et aussi en impôts d'Etat et en taxes locales. :-@



A nouveau en mode agression gratuite. J'en déduis que ton argumentation était
faible sur ce point.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
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Christian Navis
Cl.Massé avait énoncé :

J'en déduis que ton argumentation
était faible sur ce point.



Je serais curieux de savoir si vous avez (ou avez eu ?) une pratique
de l'économie réelle à un niveau décisionnel ?
Vous semblez être, en économie du moins, un pur idéologue pas vraiment
à l'aise dans le monde concret.

--
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Colonel Kilgore
Cl.Massé a émis l'idée suivante :


C'est toi qui le dis. Le capitalisme n'est pas l'industrialisation, c'est
une
forme de privatisation, ou d'accaparement comme dans le système féodal.
Autrefois le seigneur disait aussi à ses serfs que sans ses terres ils
n'auraient pas à manger.



Bel exemple d'idéologie abstraite sortie de nulle part....

Curieusement, l'industrie s'est développée en Occident, à partir du
XVIIème siècle en Angleterre, dans un "système" capitaliste.

Et faire un parallèle capitalisme / féodalité, là on atteint le sommet
de la méconnaissance des faits historiques et économiques : le pouvoir
féodal, était fondé sur un système de classe dominante héréditaire (la
Noblesse), sans aucune relation à l'argent ni à quelque tâche
productive que ce soit. Alors que le pouvoir du capital, est un pouvoir
d'argent, accumulé par son interraction avec le travail. Egalement, la
féodalité ignore la liberté individuelle, alors que le capitalisme en a
un besoin vital.
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Cl.Massé
"Christian Navis" a écrit dans le message de
news:508ff35a$0$16468$
Cl.Massé avait énoncé :

J'en déduis que ton argumentation était faible sur ce point.



Je serais curieux de savoir si vous avez (ou avez eu ?) une pratique
de l'économie réelle à un niveau décisionnel ?
Vous semblez être, en économie du moins, un pur idéologue pas vraiment
à l'aise dans le monde concret.



Re agression, avec en plus l'argument d'autorité. Les gens ne sont pas
forcément plus cons que toi, ils n'ont pas les mêmes intérêts, c'est tout.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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Christian Navis
Cl.Massé a couché sur son écran :

Re agression, avec en plus l'argument d'autorité. Les gens ne sont pas
forcément plus cons que toi, ils n'ont pas les mêmes intérêts, c'est tout.



En clair vous n'y connaissez rien.
Merci de l'aveu !
P.S : Vous prétendez donner des leçons de prêt-à-penser
à vos interlocuteurs en pontifiant comme un évèque, mais
quand on vous demande vos références...
Même pas curé de campagne ! lol

--
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