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/proc & /sys

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ptilou
Bonjour,

Il y a bien longtemps, quelqu'un avait demand=E9 l'utilit=E9 de ces
pseudo syst=E8me de fichiers !
Je crois que ce n'ai qu'une pale copie de la base de registre, une fois
plus MS =E9tait en avance ...

Ptilou

--=20
D=E9sol=E9, j'ai un jour de retard

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Stephane TOUGARD
Richard Delorme wrote:
Le point 2.b comme aucun autre point ne t'empeche de vendre ton logiciel
sous license GPL.
Tu confonds logiciel et copie.



Je confonds rien du tout. Nous parlons depuis le debut de vendre un
logiciel et rien ne t'en empeche. D'ailleurs ne t'empeche non plus de
vendre des copies.


--
http://www.unices.org Les meilleurs modules de Perl
http://www.unices.org/photo/ 260 photos Libres de droits


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Stephane TOUGARD
Michel Talon wrote:
Sur ce point je suis entièrement d'accord avec toi. Je pense quand
même que les cas de figure que tu évoques ne couvrent pas le
cas de l'"éditeur de logiciel" qui était celui que l'on considérait.


L'editeur de logiciel qui n'a pas encore compris qu'il est plus simple de
transformer une toute petite part d'un grand nombre d'utilisateurs en
clients que de transformer des non-utilisateurs en clients seulement
potentiels n'a tout simplement pas compris son metier.


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Richard Delorme
Richard Delorme wrote:

Le point 2.b comme aucun autre point ne t'empeche de vendre ton logiciel
sous license GPL.


Tu confonds logiciel et copie.



Je confonds rien du tout.


Ah bon.

Nous parlons depuis le debut de vendre un
logiciel et rien ne t'en empeche.


Quand la GPL dit "at no charge", elle veut dire que l'on peut se faire
payer quand même ?

D'ailleurs ne t'empeche non plus de vendre des copies.


Tout à fait. Sauf le type qui distribuera gratuitement l'équivalent de
mes copies. Ce qui fait que, pratiquement, on ne peut guère espérer en
vendre.

--
Richard



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Emmanuel Florac
Le Thu, 05 May 2005 17:21:16 +0200, Richard Delorme a écrit :


Quand la GPL dit "at no charge", elle veut dire que l'on peut se faire
payer quand même ?


LEs sources doivent être distribuées "at no charge". Ça n'interdit
aucunement de vendre des copies du logiciel. Au cas où tu ne le saurais
pas, RMS a vendu Emacs pendant des années.

--
Quidquid latine dictum sit, altum sonatur

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Richard Delorme


Quand la GPL dit "at no charge", elle veut dire que l'on peut se faire
payer quand même ?



LEs sources doivent être distribuées "at no charge". Ça n'interdit
aucunement de vendre des copies du logiciel. Au cas où tu ne le saurais
pas, RMS a vendu Emacs pendant des années.


Je vais prendre un autre exemple. Le *livre* "Les Misérables" de Victor
Hugo est en vente dans toutes les librairies, il n'empêche que le
*texte* est dans le domaine public et donc gratuit. Un logiciel libre
est dans le même cas, on peut en vendre des copies, mais le logiciel
lui-même est gratuit. Vendre une copie d'Emacs n'empêche pas sa
gratuité. Par contre la gratuité d'un logiciel nuit certainement à ces
ventes.

Une histoire intéressante pour voir la difficulté de vivre de la vente
de logiciel libre, est celle de Progeny, la boite de Ian Murdock (le
créateur de Debian pour ceux qui l'ignore), disponible ici :

http://business.newsforge.com/business/05/03/22/2251248.shtml?tid0&ti

et dont voici quelques extraits :
« [...] Progeny was [...] beginning develop Linux NOW (Network of
Workstations), an updated version of Sprite, a research operating system
developed at the University of California-Berkeley that provided a
single system image to a cluster of work stations.
[...] Progeny also began development of Progeny Debian, a distribution
based on a mixture of the Debian stable and testing distributions with
administrative tools developed by Progeny. Progeny Debian rapidly became
an end in itself, with an active mailing list and a retail version
released in April 2001.
[...]
In theory, the retail release of Progeny gave the company its first
revenue stream, but, in practice, the stream amounted to a few drops.
Although over 50,000 users downloaded Progeny Debian, according to
Murdock, "less than 2%" of the user base actually purchased a copy.
[...], Progeny began the long process of reinventing itself. In October
2001, the company announced the end of Progeny Debian. A month later,
the end of Linux NOW development was officially announced. These
announcements, made after a long silence, might have seemed as if the
company continued to be in trouble. In fact, Progeny was becoming a
custom software developer, selling services to other companies rather
than marketing products to the public.»

Exemple typique d'une boite qui n'a pas pu vivre de la vente du logiciel
libre et s'est tourné vers la vente de services.

--
Richard


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nicolas vigier
On 2005-05-05, Richard Delorme wrote:

Je vais prendre un autre exemple. Le *livre* "Les Misérables" de Victor
Hugo est en vente dans toutes les librairies, il n'empêche que le
*texte* est dans le domaine public et donc gratuit. Un logiciel libre


Tout depend de la definition de "texte gratuit". Un texte que je n'ai
aucun moyen d'obtenir sans payer n'est pas gratuit pour moi, peu importe
que j'ai le droit ensuite de le recopier pour le distribuer gratuitement.
Si personne ne decide de redistribuer ce texte gratuitement, on ne peut
pas dire qu'il soit gratuit.

Ou bien on peut aussi dire que la plupars des objets que l'on trouve en
magasin sont gratuit puisque une fois que tu les as achetes, tu as le
droit de les donner gratuitement a n'importe qui.

est dans le même cas, on peut en vendre des copies, mais le logiciel
lui-même est gratuit. Vendre une copie d'Emacs n'empêche pas sa
gratuité. Par contre la gratuité d'un logiciel nuit certainement à ces
ventes.


Tout depend de la definition de "logiciel gratuit". Tu es en train de
nous dire que "logiciel gratuit" veut dire "logiciel que l'on a le
droit de redistribuer gratuitement", mais je pense qu'une definition
plus logique serait "logiciel que l'on peut se procurer gratuitement"
(et dans ce cas la un logiciel libre n'est pas forcement gratuit), mais
il n'y a pas de definition officielle de "logiciel gratuit".

--
gpg fp: 8a7e 9719 b38d 97c6 6af0 d345 12a0 3708 2c8c 3c11
http://boklm.mars-attacks.org/

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Nicolas S.


Je confonds rien du tout. Nous parlons depuis le debut de vendre un
logiciel et rien ne t'en empeche. D'ailleurs ne t'empeche non plus de
vendre des copies.



Mais bon sang, quelles différences faites vous entre logiciel et copie?
Copiez un tableau de Van Gogh. Il est possible de différencier la copie
de l'original.
Faisons la même chose avec un logiciel: impossible de connaître la copie
de l'original.
Dans le cas qui nous intéresse, la copie ne désigne que l'acte de
copier. On ne peut séparer la copie du logiciel, du logiciel lui même.
La copie du logiciel *EST* le logiciel. Chacune des "copies" ayant le
même auteur, la même license. La propriété intelectuelle s'applique
également (Þ manière égale) à chaque logiciel (puisque ce sont
exactement les mêmes).

Par conséquent, affirmer que l'on peut vendre une copie du logiciel et
non le logiciel lui même n'est guère plus qu'un "bleuf".

Exemple:
Je crée un logiciel libre (ça tombe bien, on parle de ça).
Ma soeur le copie.

Un acheteur se présente, il demande quelles sont les différences entre
nos produits. Réponse: aucune. Tout est identique: l'auteur, la license
et le logiciel sont exactement les mêmes (sauf le prix peut-être). La
propriété intelectuelle s'applique pour les deux, de la même manière. Le
logiciel libre peut donc se vendre. La GPL n'entrave en rien cet état de
fait.

Bien sûr, dans les faits, à un moment ou à un autre, ma belle-mère va
débarquer copier le logiciel et le distribuer gratuitement (puisque la
license l'autorise). Donc entre une version gratuite et une payante
(toutes deux identiques), l'intéressé ne va pas se tromper...

Logiciel libre ne veut donc pas forcément dire gratuit!


Nicolas S.

--
Adresse mail: .net

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Nicolas S.

Je vais prendre un autre exemple. Le *livre* "Les Misérables" de Victor
Hugo est en vente dans toutes les librairies, il n'empêche que le
*texte* est dans le domaine public et donc gratuit. Un logiciel libre
est dans le même cas, on peut en vendre des copies, mais le logiciel
lui-même est gratuit. Vendre une copie d'Emacs n'empêche pas sa
gratuité. Par contre la gratuité d'un logiciel nuit certainement à ces
ventes.


Non. Nombre d'oeuvres tombent dans le domaine public à la mort de
l'auteur et de leurs ayant droits. Qu'en est-il sinon (quand ils sont
toujours là pour "défendre" leurs produits)?
La propriété intelectuelle, reconnue, permet à l'auteur de choisir
comment et à quel point son oeuvre doit être libre ou protégée.
Je trouve que c'est exemple n'est donc pas juste.


Une histoire intéressante pour voir la difficulté de vivre de la vente
de logiciel libre,


Le mot est lâché? ("vente de logiciel libre")

est celle de Progeny, la boite de Ian Murdock (le
créateur de Debian pour ceux qui l'ignore), disponible ici :

http://business.newsforge.com/business/05/03/22/2251248.shtml?tid0&ti

et dont voici quelques extraits :
« [...] Progeny was [...] beginning develop Linux NOW (Network of
Workstations), an updated version of Sprite, a research operating system
developed at the University of California-Berkeley that provided a
single system image to a cluster of work stations.
[...] Progeny also began development of Progeny Debian, a distribution
based on a mixture of the Debian stable and testing distributions with
administrative tools developed by Progeny. Progeny Debian rapidly became
an end in itself, with an active mailing list and a retail version
released in April 2001.


Jusque là, rien d'extraodinaire... Contexte placé.

[...]
In theory, the retail release of Progeny gave the company its first
revenue stream,


J'y comprends là que le logiciel libre est vendu...

but, in practice, the stream amounted to a few drops.


Evidemment, en pratique c'est un peu plus dur.

Although over 50,000 users downloaded Progeny Debian, according to
Murdock, "less than 2%" of the user base actually purchased a copy.
[...], Progeny began the long process of reinventing itself. In October
2001, the company announced the end of Progeny Debian. A month later,
the end of Linux NOW development was officially announced. These
announcements, made after a long silence, might have seemed as if the
company continued to be in trouble. In fact, Progeny was becoming a
custom software developer, selling services to other companies rather
than marketing products to the public.»

Exemple typique d'une boite qui n'a pas pu vivre de la vente du logiciel
libre et s'est tourné vers la vente de services.



Mais la license ne l'interdit pas.

Cordialement,
Nicolas S.


--
Adresse mail: .net

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Richard Delorme
On 2005-05-05, Richard Delorme wrote:

Je vais prendre un autre exemple. Le *livre* "Les Misérables" de Victor
Hugo est en vente dans toutes les librairies, il n'empêche que le
*texte* est dans le domaine public et donc gratuit. Un logiciel libre



Tout depend de la definition de "texte gratuit". Un texte que je n'ai
aucun moyen d'obtenir sans payer n'est pas gratuit pour moi, peu importe
que j'ai le droit ensuite de le recopier pour le distribuer gratuitement.
Si personne ne decide de redistribuer ce texte gratuitement, on ne peut
pas dire qu'il soit gratuit.


On en trouve certains ici :
http://un2sg4.unige.ch/athena/html/fran_fr.html

Ou bien on peut aussi dire que la plupars des objets que l'on trouve en
magasin sont gratuit puisque une fois que tu les as achetes, tu as le
droit de les donner gratuitement a n'importe qui.


Non, car il ne peuvent pas être copiés (légalement) en de multiples
exemplaires.

Tout depend de la definition de "logiciel gratuit". Tu es en train de
nous dire que "logiciel gratuit" veut dire "logiciel que l'on a le
droit de redistribuer gratuitement", mais je pense qu'une definition
plus logique serait "logiciel que l'on peut se procurer gratuitement"
(et dans ce cas la un logiciel libre n'est pas forcement gratuit), mais
il n'y a pas de definition officielle de "logiciel gratuit".


La disponibilité d'une vaste quantité de copies gratuites de logiciels
libres ne fait pourtant guère de doute.

--
Richard


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Stephane TOUGARD
Richard Delorme wrote:

Quand la GPL dit "at no charge", elle veut dire que l'on peut se faire
payer quand même ?


You may charge a fee for the physical act of transferring a copy, and
you may at your option offer warranty protection in exchange for a fee.

Apres, que tu n'ais pas le droit de bloquer la distibution gratuite ou
payante de ton soft parce que tu n'en es pas l'auteur unique et qu'il
integre du code GPL, personne ne le nie.

D'ailleurs ne t'empeche non plus de vendre des copies.


Tout à fait. Sauf le type qui distribuera gratuitement l'équivalent de
mes copies. Ce qui fait que, pratiquement, on ne peut guère espérer en
vendre.


Quel manque d'imagination.


--
http://www.unices.org Les meilleurs modules de Perl
http://www.unices.org/photo/ 260 photos Libres de droits