Il y a bien longtemps, quelqu'un avait demand=E9 l'utilit=E9 de ces
pseudo syst=E8me de fichiers !
Je crois que ce n'ai qu'une pale copie de la base de registre, une fois
plus MS =E9tait en avance ...
On peut parfaitement *vendre* un logiciel sous GPL (sans rien en plus: support, etc). L'obligation est alors de fournir _gratuitement_ les sources _avec_ les binaires que l'on a _vendus_: c'est à dire ne pas faire payer le seul accès aux sources...
Décidément, la commercialisation des LL posent pas mal de problèmes de compréhension.
J'espère être suffisemment clair dans mes explications :-)
Non, tu n'es pas clair du tout, parceque le point principal est que tu ne peux pas empêcher ton client de donner ton logiciel (que ce soit le binaire ou les sources) à la terre entière, ce qui amène sa valeur à zéro par suite de la loi de l'offre et de la demande. Evidemment si le logiciel a un but extrêmement spécialisé (le cas auquel pense Stéphane), tu peux imaginer que le client n'aura pas cette idée saugrenue, sans jamais en être sûr (ce qui fait que tu es toujours sous la menace de travailler pour le roi de Prusse). Si le logiciel a un intérêt général (ce qui est le cas des logiciels produits par les éditeurs, sinon ils ne pourraient pas vendre en volume) tu es sûr sans l'ombre d'un doute que ça va se produire. Donc ce sophisme qui traîne partout et qui prétend que le libre peut ne pas être payant, n'est rien d'autre que de la divagation de newsgroup. Ce qui est beaucoup plus vrai est le contraire, le logiciel peut trés facilement être gratuit sans être libre.
Nicolas S. <nicolas.s-heh@laposte.net> wrote:
On peut parfaitement *vendre* un logiciel sous GPL (sans rien en plus:
support, etc). L'obligation est alors de fournir _gratuitement_ les
sources _avec_ les binaires que l'on a _vendus_: c'est à dire ne pas
faire payer le seul accès aux sources...
Décidément, la commercialisation des LL posent pas mal de problèmes de
compréhension.
J'espère être suffisemment clair dans mes explications :-)
Non, tu n'es pas clair du tout, parceque le point principal est que tu ne
peux pas empêcher ton client de donner ton logiciel (que ce soit le binaire
ou les sources) à la terre entière, ce qui amène sa valeur à zéro par suite de
la loi de l'offre et de la demande. Evidemment si le logiciel a un but
extrêmement spécialisé (le cas auquel pense Stéphane), tu peux imaginer que
le client n'aura pas cette idée saugrenue, sans jamais en être sûr (ce qui
fait que tu es toujours sous la menace de travailler pour le roi de Prusse).
Si le logiciel a un intérêt général (ce qui est le cas des logiciels produits
par les éditeurs, sinon ils ne pourraient pas vendre en volume) tu es sûr
sans l'ombre d'un doute que ça va se produire. Donc ce sophisme
qui traîne partout et qui prétend que le libre peut ne pas être payant, n'est
rien d'autre que de la divagation de newsgroup. Ce qui est beaucoup plus vrai
est le contraire, le logiciel peut trés facilement être gratuit sans être
libre.
On peut parfaitement *vendre* un logiciel sous GPL (sans rien en plus: support, etc). L'obligation est alors de fournir _gratuitement_ les sources _avec_ les binaires que l'on a _vendus_: c'est à dire ne pas faire payer le seul accès aux sources...
Décidément, la commercialisation des LL posent pas mal de problèmes de compréhension.
J'espère être suffisemment clair dans mes explications :-)
Non, tu n'es pas clair du tout, parceque le point principal est que tu ne peux pas empêcher ton client de donner ton logiciel (que ce soit le binaire ou les sources) à la terre entière, ce qui amène sa valeur à zéro par suite de la loi de l'offre et de la demande. Evidemment si le logiciel a un but extrêmement spécialisé (le cas auquel pense Stéphane), tu peux imaginer que le client n'aura pas cette idée saugrenue, sans jamais en être sûr (ce qui fait que tu es toujours sous la menace de travailler pour le roi de Prusse). Si le logiciel a un intérêt général (ce qui est le cas des logiciels produits par les éditeurs, sinon ils ne pourraient pas vendre en volume) tu es sûr sans l'ombre d'un doute que ça va se produire. Donc ce sophisme qui traîne partout et qui prétend que le libre peut ne pas être payant, n'est rien d'autre que de la divagation de newsgroup. Ce qui est beaucoup plus vrai est le contraire, le logiciel peut trés facilement être gratuit sans être libre.
Richard Delorme
Richard Delorme wrote:
Si. On peux faire payer la distribution, le support, ou n'importe quoi d'autre, sauf le logiciel lui même.
Tu peux tres bien faire payer le logiciel. Qu'est ce qui t'en empeche ?
La GPL.
Tu fais un logiciel, tu le place sous license GPL, tu le vends. Rien dans la GPL ne t'en empeche, strictement rien de rien.
Si, le point 2.b). D'ailleurs si quelqu'un connait des logiciels sous GPL uniquement disponible à la vente, je serais curieux de voir ces spécimens.
-- Richard
Richard Delorme wrote:
Si. On peux faire payer la distribution, le support, ou n'importe quoi
d'autre, sauf le logiciel lui même.
Tu peux tres bien faire payer le logiciel. Qu'est ce qui t'en empeche ?
La GPL.
Tu fais un logiciel, tu le place sous license GPL, tu le vends. Rien
dans la GPL ne t'en empeche, strictement rien de rien.
Si, le point 2.b).
D'ailleurs si quelqu'un connait des logiciels sous GPL uniquement
disponible à la vente, je serais curieux de voir ces spécimens.
Si. On peux faire payer la distribution, le support, ou n'importe quoi d'autre, sauf le logiciel lui même.
Tu peux tres bien faire payer le logiciel. Qu'est ce qui t'en empeche ?
La GPL.
Tu fais un logiciel, tu le place sous license GPL, tu le vends. Rien dans la GPL ne t'en empeche, strictement rien de rien.
Si, le point 2.b). D'ailleurs si quelqu'un connait des logiciels sous GPL uniquement disponible à la vente, je serais curieux de voir ces spécimens.
-- Richard
Nicolas S.
Non, on peut vendre une *copie* du logiciel et non le logiciel lui-même.
Quelle différence faites-vous entre une "copie" du logiciel et le logiciel lui même????
Le logiciel appartient a son auteur, c'est lui qu'il conviendrait de rétribuer s'il était vendu. Or l'article explique clairement que l'auteur ne peut exiger une rétribution de chaque utilisateur de son logiciel. Je comprends donc que le logiciel est gratuit. Si on lit attentivement la GPL, on s'aperçoit que ce qui est payant est clairement indiqué :
1.[...]You may charge a fee for the physical act of transferring a copy, and you may at your option offer warranty protection in exchange for a fee.
Et ce qui est gratuit aussi :
2. b) You must cause any work that you distribute or publish, that in whole or in part contains or is derived from the Program or any part thereof, to be licensed as a whole at no charge to all third parties under the terms of this License.
Pas vraiment d'accord. Dans ce cas pouvez-vous m'expliquer cette phrase:
"Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre ou vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la manière dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de copier et de modifier un logiciel et même d'en vendre des copies."
Décidément, la commercialisation des LL posent pas mal de problèmes de compréhension.
En effet.
On va finir par y arriver ;-)
Nicolas S.
-- Adresse mail: .net
Non, on peut vendre une *copie* du logiciel et non le logiciel lui-même.
Quelle différence faites-vous entre une "copie" du logiciel et le
logiciel lui même????
Le logiciel appartient a son auteur, c'est lui qu'il conviendrait de
rétribuer s'il était vendu. Or l'article explique clairement que
l'auteur ne peut exiger une rétribution de chaque utilisateur de son
logiciel. Je comprends donc que le logiciel est gratuit. Si on lit
attentivement la GPL, on s'aperçoit que ce qui est payant est clairement
indiqué :
1.[...]You may charge a fee for the physical act of transferring a copy,
and you may at your option offer warranty protection in exchange for a fee.
Et ce qui est gratuit aussi :
2. b) You must cause any work that you distribute or publish, that in
whole or in part contains or is derived from the Program or any part
thereof, to be licensed as a whole at no charge to all third parties
under the terms of this License.
Pas vraiment d'accord. Dans ce cas pouvez-vous m'expliquer cette phrase:
"Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre ou
vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la
manière dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de
copier et de modifier un logiciel et même d'en vendre des copies."
Non, on peut vendre une *copie* du logiciel et non le logiciel lui-même.
Quelle différence faites-vous entre une "copie" du logiciel et le logiciel lui même????
Le logiciel appartient a son auteur, c'est lui qu'il conviendrait de rétribuer s'il était vendu. Or l'article explique clairement que l'auteur ne peut exiger une rétribution de chaque utilisateur de son logiciel. Je comprends donc que le logiciel est gratuit. Si on lit attentivement la GPL, on s'aperçoit que ce qui est payant est clairement indiqué :
1.[...]You may charge a fee for the physical act of transferring a copy, and you may at your option offer warranty protection in exchange for a fee.
Et ce qui est gratuit aussi :
2. b) You must cause any work that you distribute or publish, that in whole or in part contains or is derived from the Program or any part thereof, to be licensed as a whole at no charge to all third parties under the terms of this License.
Pas vraiment d'accord. Dans ce cas pouvez-vous m'expliquer cette phrase:
"Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre ou vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la manière dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de copier et de modifier un logiciel et même d'en vendre des copies."
Décidément, la commercialisation des LL posent pas mal de problèmes de compréhension.
En effet.
On va finir par y arriver ;-)
Nicolas S.
-- Adresse mail: .net
Richard Delorme
Richard Delorme s'est exprimé en ces termes:
Pourquoi ?
La GPL interdit de rendre obligatoire le paiement du logiciel, elle autorise donc la redistribution gratuite dudit logiciel. En gros, elle interdit d'interdire la redistribution gratuite. Mais elle n'interdit pas la distribution payante. Si tu vois ce que je veux dire, parce que ça n'est pas clair. Enfin, c'est la façon dont je comprends l'article que tu as cité.
Moi aussi, mais je pense pouvoir en déduire que le logiciel est gratuit puisqu'il peut être distribué sans rémunérer l'auteur. S'il n'était pas gratuit, l'auteur devrait être rémunérer en toute circonstance. La distribution et le logiciel sont pour moi deux concepts différents, et la distribution payante d'un logiciel gratuit est quelquechose que je conçoit possible.
-- Richard
Richard Delorme s'est exprimé en ces termes:
Pourquoi ?
La GPL interdit de rendre obligatoire le paiement du logiciel, elle
autorise donc la redistribution gratuite dudit logiciel. En gros, elle
interdit d'interdire la redistribution gratuite. Mais elle n'interdit
pas la distribution payante. Si tu vois ce que je veux dire, parce que
ça n'est pas clair. Enfin, c'est la façon dont je comprends l'article
que tu as cité.
Moi aussi, mais je pense pouvoir en déduire que le logiciel est gratuit
puisqu'il peut être distribué sans rémunérer l'auteur. S'il n'était pas
gratuit, l'auteur devrait être rémunérer en toute circonstance. La
distribution et le logiciel sont pour moi deux concepts différents, et
la distribution payante d'un logiciel gratuit est quelquechose que je
conçoit possible.
La GPL interdit de rendre obligatoire le paiement du logiciel, elle autorise donc la redistribution gratuite dudit logiciel. En gros, elle interdit d'interdire la redistribution gratuite. Mais elle n'interdit pas la distribution payante. Si tu vois ce que je veux dire, parce que ça n'est pas clair. Enfin, c'est la façon dont je comprends l'article que tu as cité.
Moi aussi, mais je pense pouvoir en déduire que le logiciel est gratuit puisqu'il peut être distribué sans rémunérer l'auteur. S'il n'était pas gratuit, l'auteur devrait être rémunérer en toute circonstance. La distribution et le logiciel sont pour moi deux concepts différents, et la distribution payante d'un logiciel gratuit est quelquechose que je conçoit possible.
-- Richard
Richard Delorme
Non, on peut vendre une *copie* du logiciel et non le logiciel lui-même.
Quelle différence faites-vous entre une "copie" du logiciel et le logiciel lui même????
Pour moi ça n'a rien à voir. Le logiciel est le contenu intellectuel et immatériel. La copie est la mise de ce contenu intellectuel sur un support physique. Tout le monde peut faire une copie. Moins de gens peuvent faire un logiciel.
Pas vraiment d'accord. Dans ce cas pouvez-vous m'expliquer cette phrase:
"Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre ou vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la manière dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de copier et de modifier un logiciel et même d'en vendre des copies."
Pour les sous, ça parle uniquement des copies, pas du logiciel lui même. Je ne vois écrit nul part que l'on doit rétribuer l'auteur du logiciel.
-- Richard
Non, on peut vendre une *copie* du logiciel et non le logiciel lui-même.
Quelle différence faites-vous entre une "copie" du logiciel et le
logiciel lui même????
Pour moi ça n'a rien à voir. Le logiciel est le contenu intellectuel et
immatériel. La copie est la mise de ce contenu intellectuel sur un
support physique. Tout le monde peut faire une copie. Moins de gens
peuvent faire un logiciel.
Pas vraiment d'accord. Dans ce cas pouvez-vous m'expliquer cette phrase:
"Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre ou
vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la
manière dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de
copier et de modifier un logiciel et même d'en vendre des copies."
Pour les sous, ça parle uniquement des copies, pas du logiciel lui même.
Je ne vois écrit nul part que l'on doit rétribuer l'auteur du logiciel.
Non, on peut vendre une *copie* du logiciel et non le logiciel lui-même.
Quelle différence faites-vous entre une "copie" du logiciel et le logiciel lui même????
Pour moi ça n'a rien à voir. Le logiciel est le contenu intellectuel et immatériel. La copie est la mise de ce contenu intellectuel sur un support physique. Tout le monde peut faire une copie. Moins de gens peuvent faire un logiciel.
Pas vraiment d'accord. Dans ce cas pouvez-vous m'expliquer cette phrase:
"Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre ou vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la manière dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de copier et de modifier un logiciel et même d'en vendre des copies."
Pour les sous, ça parle uniquement des copies, pas du logiciel lui même. Je ne vois écrit nul part que l'on doit rétribuer l'auteur du logiciel.
-- Richard
Nicolas S.
"Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre ou vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la manière dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de copier et de modifier un logiciel et même d'en vendre des copies."
Pour les sous, ça parle uniquement des copies, pas du logiciel lui même. Je ne vois écrit nul part que l'on doit rétribuer l'auteur du logiciel.
Tout à fait d'accord avec les rétributions envers l'auteur du logiciel.
Cepandant, si vous dites que le logiciel libre est gratuit, je ne vous suis pas: un logiciel, quel qu'il soit est "indétacheable" de son support: que ce soit un CD, un serveur FTP, un disque dur, etc. Un logiciel ne peut exister, sans support. Quand on parle de distribution, on ne peut différencier le support du logiciel. Donc quand on parle de redistribuer et de *vendre*, il s'agit bien de vendre le logiciel. On peut bien sûr considérer un logiciel en tant que valeur "abstraite". Mais ce que cela implique est un chose différente (qui n'a rien à voir avec la redistribution et la vente): la propriété intellectuelle.
J'ai beau relire la licence GNU GPL: je n'y vois rien qui contre-dit expressément ce que j'ai dit: Logiciel Libre ne veut pas dire gratuit.
-- Adresse mail: .net
"Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre ou
vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la
manière dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de
copier et de modifier un logiciel et même d'en vendre des copies."
Pour les sous, ça parle uniquement des copies, pas du logiciel lui même.
Je ne vois écrit nul part que l'on doit rétribuer l'auteur du logiciel.
Tout à fait d'accord avec les rétributions envers l'auteur du logiciel.
Cepandant, si vous dites que le logiciel libre est gratuit, je ne vous
suis pas: un logiciel, quel qu'il soit est "indétacheable" de son
support: que ce soit un CD, un serveur FTP, un disque dur, etc. Un
logiciel ne peut exister, sans support. Quand on parle de distribution,
on ne peut différencier le support du logiciel. Donc quand on parle de
redistribuer et de *vendre*, il s'agit bien de vendre le logiciel.
On peut bien sûr considérer un logiciel en tant que valeur "abstraite".
Mais ce que cela implique est un chose différente (qui n'a rien à voir
avec la redistribution et la vente): la propriété intellectuelle.
J'ai beau relire la licence GNU GPL: je n'y vois rien qui contre-dit
expressément ce que j'ai dit:
Logiciel Libre ne veut pas dire gratuit.
"Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre ou vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la manière dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de copier et de modifier un logiciel et même d'en vendre des copies."
Pour les sous, ça parle uniquement des copies, pas du logiciel lui même. Je ne vois écrit nul part que l'on doit rétribuer l'auteur du logiciel.
Tout à fait d'accord avec les rétributions envers l'auteur du logiciel.
Cepandant, si vous dites que le logiciel libre est gratuit, je ne vous suis pas: un logiciel, quel qu'il soit est "indétacheable" de son support: que ce soit un CD, un serveur FTP, un disque dur, etc. Un logiciel ne peut exister, sans support. Quand on parle de distribution, on ne peut différencier le support du logiciel. Donc quand on parle de redistribuer et de *vendre*, il s'agit bien de vendre le logiciel. On peut bien sûr considérer un logiciel en tant que valeur "abstraite". Mais ce que cela implique est un chose différente (qui n'a rien à voir avec la redistribution et la vente): la propriété intellectuelle.
J'ai beau relire la licence GNU GPL: je n'y vois rien qui contre-dit expressément ce que j'ai dit: Logiciel Libre ne veut pas dire gratuit.
-- Adresse mail: .net
Nicolas S.
Non, tu n'es pas clair du tout, parceque le point principal est que tu ne peux pas empêcher ton client de donner ton logiciel (que ce soit le binaire ou les sources) à la terre entière, ce qui amène sa valeur à zéro par suite de la loi de l'offre et de la demande. Evidemment si le logiciel a un but extrêmement spécialisé (le cas auquel pense Stéphane), tu peux imaginer que le client n'aura pas cette idée saugrenue, sans jamais en être sûr (ce qui fait que tu es toujours sous la menace de travailler pour le roi de Prusse). Si le logiciel a un intérêt général (ce qui est le cas des logiciels produits par les éditeurs, sinon ils ne pourraient pas vendre en volume) tu es sûr sans l'ombre d'un doute que ça va se produire. Donc ce sophisme qui traîne partout et qui prétend que le libre peut ne pas être payant, n'est rien d'autre que de la divagation de newsgroup. Ce qui est beaucoup plus vrai est le contraire, le logiciel peut trés facilement être gratuit sans être libre.
Je n'ai jamais dit que le logiciel libre peut ne pas être payant. Ce que
je dis à l'origine (voir les précédents post) c'est que "logiciel libre ne vaut pas dire gratuit"...
Cordialement, Nicolas S.
-- Adresse mail: .net
Non, tu n'es pas clair du tout, parceque le point principal est que tu ne
peux pas empêcher ton client de donner ton logiciel (que ce soit le binaire
ou les sources) à la terre entière, ce qui amène sa valeur à zéro par suite de
la loi de l'offre et de la demande. Evidemment si le logiciel a un but
extrêmement spécialisé (le cas auquel pense Stéphane), tu peux imaginer que
le client n'aura pas cette idée saugrenue, sans jamais en être sûr (ce qui
fait que tu es toujours sous la menace de travailler pour le roi de Prusse).
Si le logiciel a un intérêt général (ce qui est le cas des logiciels produits
par les éditeurs, sinon ils ne pourraient pas vendre en volume) tu es sûr
sans l'ombre d'un doute que ça va se produire. Donc ce sophisme
qui traîne partout et qui prétend que le libre peut ne pas être payant, n'est
rien d'autre que de la divagation de newsgroup. Ce qui est beaucoup plus vrai
est le contraire, le logiciel peut trés facilement être gratuit sans être
libre.
Je n'ai jamais dit que le logiciel libre peut ne pas être payant. Ce que
je dis à l'origine (voir les précédents post) c'est que "logiciel libre
ne vaut pas dire gratuit"...
Non, tu n'es pas clair du tout, parceque le point principal est que tu ne peux pas empêcher ton client de donner ton logiciel (que ce soit le binaire ou les sources) à la terre entière, ce qui amène sa valeur à zéro par suite de la loi de l'offre et de la demande. Evidemment si le logiciel a un but extrêmement spécialisé (le cas auquel pense Stéphane), tu peux imaginer que le client n'aura pas cette idée saugrenue, sans jamais en être sûr (ce qui fait que tu es toujours sous la menace de travailler pour le roi de Prusse). Si le logiciel a un intérêt général (ce qui est le cas des logiciels produits par les éditeurs, sinon ils ne pourraient pas vendre en volume) tu es sûr sans l'ombre d'un doute que ça va se produire. Donc ce sophisme qui traîne partout et qui prétend que le libre peut ne pas être payant, n'est rien d'autre que de la divagation de newsgroup. Ce qui est beaucoup plus vrai est le contraire, le logiciel peut trés facilement être gratuit sans être libre.
Je n'ai jamais dit que le logiciel libre peut ne pas être payant. Ce que
je dis à l'origine (voir les précédents post) c'est que "logiciel libre ne vaut pas dire gratuit"...
Cordialement, Nicolas S.
-- Adresse mail: .net
Nicolas S.
Si, le point 2.b). D'ailleurs si quelqu'un connait des logiciels sous GPL uniquement disponible à la vente, je serais curieux de voir ces spécimens.
C'est à vérifier, mais je crois que flonix est sous GPL.
Nicolas S.
-- Adresse mail: .net
Si, le point 2.b).
D'ailleurs si quelqu'un connait des logiciels sous GPL uniquement
disponible à la vente, je serais curieux de voir ces spécimens.
C'est à vérifier, mais je crois que flonix est sous GPL.
Si, le point 2.b). D'ailleurs si quelqu'un connait des logiciels sous GPL uniquement disponible à la vente, je serais curieux de voir ces spécimens.
C'est à vérifier, mais je crois que flonix est sous GPL.
Nicolas S.
-- Adresse mail: .net
talon
Nicolas S. wrote:
Je n'ai jamais dit que le logiciel libre peut ne pas être payant. Ce que
je dis à l'origine (voir les précédents post) c'est que "logiciel libre ne vaut pas dire gratuit"...
J'ai bien compris, je sais parfaitement que cette scie traîne régulièrement un peu partout, et en particulier que Stéphane est acharné à nous démontrer qu'il est tout à fait courant de gagner de l'argent en vendant à un seul client un logiciel sous GPL qu'il gardera dans son coffre fort. Je n'en pense pas moins que c'est faux, sinon en théorie, du moins en pratique, c'est à dire que l'effet pratique de la GPL est de rendre le logiciel sous GPL gratuit. Comme le GPL a un effet viral, ça veut dire que tout logiciel qui utilise même un tout petit peu de code GPL sera par la force des choses gratuit a bref délai s'il a quelque intérêt que ce soit.
Cordialement, Nicolas S.
--
Michel TALON
Nicolas S. <nicolas.s-heh@laposte.net> wrote:
Je n'ai jamais dit que le logiciel libre peut ne pas être payant. Ce que
je dis à l'origine (voir les précédents post) c'est que "logiciel libre
ne vaut pas dire gratuit"...
J'ai bien compris, je sais parfaitement que cette scie traîne régulièrement
un peu partout, et en particulier que Stéphane est acharné à nous démontrer
qu'il est tout à fait courant de gagner de l'argent en vendant à un seul
client un logiciel sous GPL qu'il gardera dans son coffre fort. Je n'en pense
pas moins que c'est faux, sinon en théorie, du moins en pratique, c'est à
dire que l'effet pratique de la GPL est de rendre le logiciel sous GPL
gratuit. Comme le GPL a un effet viral, ça veut dire que tout logiciel
qui utilise même un tout petit peu de code GPL sera par la force des choses
gratuit a bref délai s'il a quelque intérêt que ce soit.
Je n'ai jamais dit que le logiciel libre peut ne pas être payant. Ce que
je dis à l'origine (voir les précédents post) c'est que "logiciel libre ne vaut pas dire gratuit"...
J'ai bien compris, je sais parfaitement que cette scie traîne régulièrement un peu partout, et en particulier que Stéphane est acharné à nous démontrer qu'il est tout à fait courant de gagner de l'argent en vendant à un seul client un logiciel sous GPL qu'il gardera dans son coffre fort. Je n'en pense pas moins que c'est faux, sinon en théorie, du moins en pratique, c'est à dire que l'effet pratique de la GPL est de rendre le logiciel sous GPL gratuit. Comme le GPL a un effet viral, ça veut dire que tout logiciel qui utilise même un tout petit peu de code GPL sera par la force des choses gratuit a bref délai s'il a quelque intérêt que ce soit.
Cordialement, Nicolas S.
--
Michel TALON
Nicolas S.
J'ai bien compris, je sais parfaitement que cette scie traîne régulièrement un peu partout, et en particulier que Stéphane est acharné à nous démontrer qu'il est tout à fait courant de gagner de l'argent en vendant à un seul client un logiciel sous GPL qu'il gardera dans son coffre fort. Je n'en pense pas moins que c'est faux, sinon en théorie, du moins en pratique, c'est à dire que l'effet pratique de la GPL est de rendre le logiciel sous GPL gratuit. Comme le GPL a un effet viral, ça veut dire que tout logiciel qui utilise même un tout petit peu de code GPL sera par la force des choses gratuit a bref délai s'il a quelque intérêt que ce soit.
Oui, on est donc d'accord. Il est évident qu'à plus ou moins long terme, un logiciel libre grand public devient complètement gratuit.
Cependant, je pense que l'on va s'accorder sur cette idée: je suis développeur, ou (soyons plus réaliste) j'ai une équipe de développeurs qui bossent dans ma boîte pour la réalisation d'un logiciel très spécialisé. On peut prendre l'exemple dans n'importe quel domaine qui touche à la recherche. Se pose alors la question de la license pour sa vente. Question puis-je mettre le soft en GPL et gagner de l'argent? Je pense que la réponse est oui. Bien sûr, le prix de la première vente est la plus déterminante, puisque une fois vendu, le logiciel peut être redistribuer gratuitement. Cependant, je doute qu'une entreprise qui achète un tel produit à un prix élevé le fasse. Ne serait-ce que dans l'espoir de faire directement concurrence à son vendeur initial... Et tenter d'en retirer un bénéfice en le revendant à son tour.
Dans les autres cas, et pour en revenir à la pratique, je pense que nous devons tous admettre que l'utilisateur lambda ne connaît pas toutes ces subtilités. Donc j'insiterais plutôt en disant que logiciel libre ne veut pas dire gratuit. Car le commerce de ces logiciels existe et enfin parce que, avant tout, ce n'est pas une question d'argent mais de libertés.
Nicolas S.
-- Adresse mail: .net
J'ai bien compris, je sais parfaitement que cette scie traîne régulièrement
un peu partout, et en particulier que Stéphane est acharné à nous démontrer
qu'il est tout à fait courant de gagner de l'argent en vendant à un seul
client un logiciel sous GPL qu'il gardera dans son coffre fort. Je n'en pense
pas moins que c'est faux, sinon en théorie, du moins en pratique, c'est à
dire que l'effet pratique de la GPL est de rendre le logiciel sous GPL
gratuit. Comme le GPL a un effet viral, ça veut dire que tout logiciel
qui utilise même un tout petit peu de code GPL sera par la force des choses
gratuit a bref délai s'il a quelque intérêt que ce soit.
Oui, on est donc d'accord. Il est évident qu'à plus ou moins long terme,
un logiciel libre grand public devient complètement gratuit.
Cependant, je pense que l'on va s'accorder sur cette idée: je suis
développeur, ou (soyons plus réaliste) j'ai une équipe de développeurs
qui bossent dans ma boîte pour la réalisation d'un logiciel très
spécialisé. On peut prendre l'exemple dans n'importe quel domaine qui
touche à la recherche. Se pose alors la question de la license pour sa
vente.
Question puis-je mettre le soft en GPL et gagner de l'argent? Je pense
que la réponse est oui. Bien sûr, le prix de la première vente est la
plus déterminante, puisque une fois vendu, le logiciel peut être
redistribuer gratuitement.
Cependant, je doute qu'une entreprise qui achète un tel produit à un
prix élevé le fasse. Ne serait-ce que dans l'espoir de faire directement
concurrence à son vendeur initial... Et tenter d'en retirer un bénéfice
en le revendant à son tour.
Dans les autres cas, et pour en revenir à la pratique, je pense que nous
devons tous admettre que l'utilisateur lambda ne connaît pas toutes ces
subtilités. Donc j'insiterais plutôt en disant que logiciel libre ne
veut pas dire gratuit. Car le commerce de ces logiciels existe et enfin
parce que, avant tout, ce n'est pas une question d'argent mais de libertés.
J'ai bien compris, je sais parfaitement que cette scie traîne régulièrement un peu partout, et en particulier que Stéphane est acharné à nous démontrer qu'il est tout à fait courant de gagner de l'argent en vendant à un seul client un logiciel sous GPL qu'il gardera dans son coffre fort. Je n'en pense pas moins que c'est faux, sinon en théorie, du moins en pratique, c'est à dire que l'effet pratique de la GPL est de rendre le logiciel sous GPL gratuit. Comme le GPL a un effet viral, ça veut dire que tout logiciel qui utilise même un tout petit peu de code GPL sera par la force des choses gratuit a bref délai s'il a quelque intérêt que ce soit.
Oui, on est donc d'accord. Il est évident qu'à plus ou moins long terme, un logiciel libre grand public devient complètement gratuit.
Cependant, je pense que l'on va s'accorder sur cette idée: je suis développeur, ou (soyons plus réaliste) j'ai une équipe de développeurs qui bossent dans ma boîte pour la réalisation d'un logiciel très spécialisé. On peut prendre l'exemple dans n'importe quel domaine qui touche à la recherche. Se pose alors la question de la license pour sa vente. Question puis-je mettre le soft en GPL et gagner de l'argent? Je pense que la réponse est oui. Bien sûr, le prix de la première vente est la plus déterminante, puisque une fois vendu, le logiciel peut être redistribuer gratuitement. Cependant, je doute qu'une entreprise qui achète un tel produit à un prix élevé le fasse. Ne serait-ce que dans l'espoir de faire directement concurrence à son vendeur initial... Et tenter d'en retirer un bénéfice en le revendant à son tour.
Dans les autres cas, et pour en revenir à la pratique, je pense que nous devons tous admettre que l'utilisateur lambda ne connaît pas toutes ces subtilités. Donc j'insiterais plutôt en disant que logiciel libre ne veut pas dire gratuit. Car le commerce de ces logiciels existe et enfin parce que, avant tout, ce n'est pas une question d'argent mais de libertés.