R Dati annonce la présence de psys au jury de l'ENM, en invoquant quoi,
on se le demande Fernande: Outreau! Là où les psys réunis ont consolidé
le désastre judiciaire.
C'est sûr qu'attendre le procès pour leur donner l'occasion de délirer,
c'était beaucoup trop tard; là on aura enfin des juges calibrés dès la
formation.
"svbeev" Vos interventions sont les éléments les plus intéressants de cette discussion. Merci du temps passé.
JyL
On 4 fév, 11:32, "svbeev" wrote:
[...]
Et puis c'est oublier que la justice est loin d'être réductible à sa dimension pénale qui ne constitue que la partie emergée de l'iceberg. Quid des centaines de milliers de décisions rendues tous les ans en mati ère civile ? Là aussi, il faut tranchetr ces litiges avec un jury populaire ? Révoquer le juge qui aura donné raison à Mr Tartenpion au lieu de Mm e Tartemolle ?
C'est p'tet justement là qu'il faudrait commencer.
-- JyL
On 4 fév, 11:32, "svbeev" <tc...@wanadoo.fr> wrote:
[...]
Et puis c'est oublier que la justice est loin d'être réductible à sa
dimension pénale qui ne constitue que la partie emergée de l'iceberg.
Quid des centaines de milliers de décisions rendues tous les ans en mati ère
civile ?
Là aussi, il faut tranchetr ces litiges avec un jury populaire ?
Révoquer le juge qui aura donné raison à Mr Tartenpion au lieu de Mm e
Tartemolle ?
C'est p'tet justement là qu'il faudrait commencer.
Et puis c'est oublier que la justice est loin d'être réductible à sa dimension pénale qui ne constitue que la partie emergée de l'iceberg. Quid des centaines de milliers de décisions rendues tous les ans en mati ère civile ? Là aussi, il faut tranchetr ces litiges avec un jury populaire ? Révoquer le juge qui aura donné raison à Mr Tartenpion au lieu de Mm e Tartemolle ?
C'est p'tet justement là qu'il faudrait commencer.
-- JyL
jr
svbeev :
Mais au fait ;
Qui a élu ...
Qui a élu ...
Il faut revenir aux fondamentaux, je vois: il y a trois trucs dont vous devez avoir entendu parler qui s'appellent "pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire". On doit voir ça en éducation civique, école primaire, il s'agit des attributs de la souveraineté. Il n'y a pas là-dedans pouvoir fiscal ou pouvoir professoral.
Vous remarquerez que dans les pays civilisés, on élit l'exécutif, on élit le législatif et de façon assez courante sinon générale le judiciaire a aussi une légitimité populaire. Il n'y a rien de cosmiquement incongru à en discuter ni à remarquer qu'en France, c'est zéro.
Vous ne comprenez manifestement pas le danger fondamental qu'il y a sanctionner le juge en raison de la teneur de sa décision.
Je comprends bien que c'est ce terrain qui vous intéresse dans le syndrome du dernier mot, mais il se trouve que je ne parle pas (que) de ça et si on reste sur le terrain très basique de la bête discipline, il y a matière à gloser et à s'inquiéter sur le reste.
Ce faisant vous enlevez toute efficience à l'acte de juger car le seul souci du juge sera alors de rendre LA décision qu'on attend de lui , celle issue de la rechreche de la ligne de plus fort consensus. Cette perspective vous rassure ? moi elle m'effraie. Selon quel critère vous définissez une décision sanctionnable et une qui ne l'est pas ?
Personne, en tout cas pas moi, n'a parlé de sanctionner des décisions. Je vous parle, moi, de la légitimité de celui qui les prend.
Si un député merdoie, on ne revote pas pour lui, ce n'est pas pour ça que les lois votées sont attaquables au motif qu'on ne l'a pas réélu, n'est-ce pas?
Ce qui me sidère, c'est que vous ne compreniez pas que l'indépendance du juge n'a pas été instaurée pour le confort de celui qui exerce cette fonction mais c'est une règle absolue de protection du corps social dans son entier.
Les députés sont indépendants aussi. Pas de mandat impératif, tout ça. Et pourtant régulièrement ils reviennent devant les électeurs. Moi ce qui me sidère, c'est que vous puissiez voir une contradiction entre indépendance et mandat.
Vous ne voyez pas que sanctionner le juge pour sa décision
Je parle de s'occuper des juges qui se masturbent en audience ou qui font des photos de charme au Palais! Et de ne pas attendre 3 comparutions pour les mêmes faits pour sanctionner Renard (sanctionner étant un grand mot en l'espèce). Et je constate que l'état de baronnie que montrent ces dysfonctionnements ne peut pas servir la bonne justice, et après seulement on pourra parler du contenu des décisions. Mais avant il y a du boulot.
> > c'est là la distinction que vous devriez apprendre à faire... > > d'autant que les "revirements" de jurisprudence sont justement la > > parfaite démonstration du caractère aléatoire de votre affirmation > > Revirements que le cochon de citoyen a l'occasion d'avaliser à quel > moment?
Bis repétita. Et pourquoi voulez vous que le citoyen avalise des revirements de jurisprudence auxquels il ne comprend rien.
Pourquoi ne pas appliquer cette belle proposition aux députés et aux lois? Et au Président et à l'administration? Après tout c'est super-complexe de faire des lois et de diriger un état. Le citoyen n'y comprend pas grand chose.
Au passage, je remarque qu'on on considéré que même le bon citoyen pouvait se mettre le doigt dans l'oeil puisqu'on a finit par instaurer un double degré de juridiction devant les assises.
Ce n'est pas un double degré, c'est un deuxième tirage. Système bâtard.
Mais le juge, même en matière pénale, doit trancher bien d'autres questions à commencer par celles liées à la procédure et à sa régularité. C'est un dimension essentielle du droit pénal, extrêmement technique
Oui bien entendu, et plus c'est technique moins c'est du jugement.
Nous sommes me semble-t-il sur un forum de droit, donc rappelons certaines évidences oubliées. La légitimité du juge ne résulte évidemment pas de son diplôme mais de sa nomination par le Président de la République qui signe tout décret de nomination.
Nomination automatique au vu des notes suffisantes. J'ai moi-même été nommé dans le temps par le Président de la République, et je vous assure que ça ne m'a donné aucune légitimité populaire et que, à mon grand désespoir, ledit président n'a jamais rien su de la CAO en microélectronique.
Vous confondez légitimité et élection.
Cela fait x articles que je dis le contraire: il y a plein de façons d'avoir quelque légitimité populaire. Si l'élection fait trop de battage malsain, commençons par réserver la fonction de juge à d'anciens avocats, ce serait un minimum minimorum et l'assurance qu'au moins un jour un justiciable les a vus en situation de client.
La légitimité est le caractère de ce qui est fondé en droit
Pas celle du président ni des députés, ni celle de De Gaulle à la libération. Vous jouez sur les mots, moi aussi j'ai un dictionnaire.
Au passage si vous allez consulter les recueils de décisions du CSM vous serez sans doite surpris de constater que des magistrats ont été sanctionnés pour des comportements privés qui n'auraient pas été sanctionnable dans le secteur privé.
Bien sûr que j'ai été voir, j'ai d'abord vu l'incroyable petit nombre de saisies (entre 3 et 10 par an) et le nombre ridicule de sanctions suite à ces saisies: les magistrats sont des saints. Quant aux comportements privés, j'ai effectivement vu qu'un juge qui faisait de l'auto-stop a été sanctionné, et que Renard qui piochait dans le casier judiciaire à des fins privées, ne l'était qu'à la troisième comparution. Ces messieurs ont le sens de ce qui est important.
2/ > plein de pays où ça se passe mieux qu'ici se sont posé la question. > Sarcasmer là-dessus revient à cracher en l'air, vous connaissez > probablement la suite d'expérience.
Soyez plus précis dans les modèles qui sont les vôtres car si ce sont auxquels je pense ils ne m'apparaissent pas exemplaires tant s'en faut...
:) Imaginez-vous qu'eux se foutent de notre gueule aussi, et ils ont des billes.
> > et enfin, voulez vous faire croire que des jurés populaires ne > > font jamais, nulle part, la moindre erreur ? mais au fait, dans > > l'affaire Outreau, le premier jury n'avait pas prononcé des > > condamnations ? > > Le premier jury a suivi mot pour mot les réquisitions faites par un > gus compromis jusqu'à l'os dans le scandale, et qui a été ménagé > (ainsi que Burgaud) de façon ahurissante par le confrère-président > qui présidait ensuite les débats du jury. C'est l'illustration > parfaite que moins il y a de juges professionnels quand on > s'interroge non sur la technique mais sur l'intime conviction, > mieux on se porte.
Et voilà.
Et là vous n'êtes pas dans le discours de café du commerce ? Car évidemment les gens qui composaient le jury à Saint Omer n'avaient ni votre intelligence ni votre capacité à résister à l'influence d'un président de Cour d'Assise qui n'avait pas d'autre but que de protéger l'institution. Vous étiez évidemment présent pendant le délibéré pour savoir ce qui s'y est dit, quel était l'avis des jurés et de quelle façon ils ont été muselés et empêcher de voter l'acquittement à bulletin secret.
Tout le monde a vu comment étaient menés les débats, et le rôle de l'accusation dans le merdier de l'instruction est public aussi. Les jurés étaient les premiers clients de ce théâtre là. Par ailleurs, certaines "révélations" n'ont été faites qu'en appel, avec un président un peu plus, heu, comment dire?...
Vous lisez ça comme vous voulez, moi j'y lis que tous les pros locaux -qui se voyaient tous les jours- savaient que c'était un bâton merdeux, qu'il y avait des faces à sauver et qu'il était certain qu'il y aurait un appel pour arranger les bidons des accusés.
Je peux me tromper, évidemment, mais voilà: c'est en mon nom paraît-il que tout ça s'est fait et c'est bien l'impression du vulgus au comptoir qui compte. Elle pourrait être meilleure.
-- jr
svbeev :
Mais au fait ;
Qui a élu ...
Qui a élu ...
Il faut revenir aux fondamentaux, je vois: il y a trois trucs dont vous
devez avoir entendu parler qui s'appellent "pouvoirs exécutif,
législatif, judiciaire". On doit voir ça en éducation civique, école
primaire, il s'agit des attributs de la souveraineté. Il n'y a pas
là-dedans pouvoir fiscal ou pouvoir professoral.
Vous remarquerez que dans les pays civilisés, on élit l'exécutif, on
élit le législatif et de façon assez courante sinon générale le
judiciaire a aussi une légitimité populaire. Il n'y a rien de
cosmiquement incongru à en discuter ni à remarquer qu'en France, c'est
zéro.
Vous ne comprenez manifestement pas le danger fondamental qu'il y a
sanctionner le juge en raison de la teneur de sa décision.
Je comprends bien que c'est ce terrain qui vous intéresse dans le
syndrome du dernier mot, mais il se trouve que je ne parle pas (que) de
ça et si on reste sur le terrain très basique de la bête discipline, il
y a matière à gloser et à s'inquiéter sur le reste.
Ce
faisant vous enlevez toute efficience à l'acte de juger car le seul
souci du juge sera alors de rendre LA décision qu'on attend de lui ,
celle issue de la rechreche de la ligne de plus fort consensus.
Cette perspective vous rassure ? moi elle m'effraie. Selon quel
critère vous définissez une décision sanctionnable et une qui ne
l'est pas ?
Personne, en tout cas pas moi, n'a parlé de sanctionner des décisions.
Je vous parle, moi, de la légitimité de celui qui les prend.
Si un député merdoie, on ne revote pas pour lui, ce n'est pas pour ça
que les lois votées sont attaquables au motif qu'on ne l'a pas réélu,
n'est-ce pas?
Ce qui me
sidère, c'est que vous ne compreniez pas que l'indépendance du juge
n'a pas été instaurée pour le confort de celui qui exerce cette
fonction mais c'est une règle absolue de protection du corps social
dans son entier.
Les députés sont indépendants aussi. Pas de mandat impératif, tout ça.
Et pourtant régulièrement ils reviennent devant les électeurs. Moi ce
qui me sidère, c'est que vous puissiez voir une contradiction entre
indépendance et mandat.
Vous ne voyez pas que sanctionner le juge pour sa décision
Je parle de s'occuper des juges qui se masturbent en audience ou qui
font des photos de charme au Palais! Et de ne pas attendre 3
comparutions pour les mêmes faits pour sanctionner Renard (sanctionner
étant un grand mot en l'espèce). Et je constate que l'état de baronnie
que montrent ces dysfonctionnements ne peut pas servir la bonne
justice, et après seulement on pourra parler du contenu des décisions.
Mais avant il y a du boulot.
> > c'est là la distinction que vous devriez apprendre à faire...
> > d'autant que les "revirements" de jurisprudence sont justement la
> > parfaite démonstration du caractère aléatoire de votre affirmation
>
> Revirements que le cochon de citoyen a l'occasion d'avaliser à quel
> moment?
Bis repétita.
Et pourquoi voulez vous que le citoyen avalise des revirements de
jurisprudence auxquels il ne comprend rien.
Pourquoi ne pas appliquer cette belle proposition aux députés et aux
lois? Et au Président et à l'administration? Après tout c'est
super-complexe de faire des lois et de diriger un état. Le citoyen n'y
comprend pas grand chose.
Au passage, je remarque qu'on on considéré que même le
bon citoyen pouvait se mettre le doigt dans l'oeil puisqu'on a finit
par instaurer un double degré de juridiction devant les assises.
Ce n'est pas un double degré, c'est un deuxième tirage. Système bâtard.
Mais le juge, même en matière pénale, doit trancher bien d'autres
questions à commencer par celles liées à la procédure et à sa
régularité. C'est un dimension essentielle du droit pénal,
extrêmement technique
Oui bien entendu, et plus c'est technique moins c'est du jugement.
Nous sommes me semble-t-il sur un forum de droit, donc rappelons
certaines évidences oubliées. La légitimité du juge ne résulte
évidemment pas de son diplôme mais de sa nomination par le Président
de la République qui signe tout décret de nomination.
Nomination automatique au vu des notes suffisantes. J'ai moi-même été
nommé dans le temps par le Président de la République, et je vous
assure que ça ne m'a donné aucune légitimité populaire et que, à mon
grand désespoir, ledit président n'a jamais rien su de la CAO en
microélectronique.
Vous confondez légitimité et élection.
Cela fait x articles que je dis le contraire: il y a plein de façons
d'avoir quelque légitimité populaire. Si l'élection fait trop de
battage malsain, commençons par réserver la fonction de juge à
d'anciens avocats, ce serait un minimum minimorum et l'assurance qu'au
moins un jour un justiciable les a vus en situation de client.
La légitimité est le caractère de ce qui est fondé en droit
Pas celle du président ni des députés, ni celle de De Gaulle à la
libération. Vous jouez sur les mots, moi aussi j'ai un dictionnaire.
Au passage si vous allez consulter les recueils de décisions du CSM
vous serez sans doite surpris de constater que des magistrats ont été
sanctionnés pour des comportements privés qui n'auraient pas été
sanctionnable dans le secteur privé.
Bien sûr que j'ai été voir, j'ai d'abord vu l'incroyable petit nombre
de saisies (entre 3 et 10 par an) et le nombre ridicule de sanctions
suite à ces saisies: les magistrats sont des saints. Quant aux
comportements privés, j'ai effectivement vu qu'un juge qui faisait de
l'auto-stop a été sanctionné, et que Renard qui piochait dans le casier
judiciaire à des fins privées, ne l'était qu'à la troisième
comparution. Ces messieurs ont le sens de ce qui est important.
2/
> plein de pays où ça se passe mieux qu'ici se sont posé la question.
> Sarcasmer là-dessus revient à cracher en l'air, vous connaissez
> probablement la suite d'expérience.
Soyez plus précis dans les modèles qui sont les vôtres car si ce sont
auxquels je pense ils ne m'apparaissent pas exemplaires tant s'en
faut...
:) Imaginez-vous qu'eux se foutent de notre gueule aussi, et ils ont
des billes.
> > et enfin, voulez vous faire croire que des jurés populaires ne
> > font jamais, nulle part, la moindre erreur ? mais au fait, dans
> > l'affaire Outreau, le premier jury n'avait pas prononcé des
> > condamnations ?
>
> Le premier jury a suivi mot pour mot les réquisitions faites par un
> gus compromis jusqu'à l'os dans le scandale, et qui a été ménagé
> (ainsi que Burgaud) de façon ahurissante par le confrère-président
> qui présidait ensuite les débats du jury. C'est l'illustration
> parfaite que moins il y a de juges professionnels quand on
> s'interroge non sur la technique mais sur l'intime conviction,
> mieux on se porte.
Et voilà.
Et là vous n'êtes pas dans le discours de café du commerce ?
Car évidemment les gens qui composaient le jury à Saint Omer
n'avaient ni votre intelligence ni votre capacité à résister à
l'influence d'un président de Cour d'Assise qui n'avait pas d'autre
but que de protéger l'institution. Vous étiez évidemment présent
pendant le délibéré pour savoir ce qui s'y est dit, quel était l'avis
des jurés et de quelle façon ils ont été muselés et empêcher de voter
l'acquittement à bulletin secret.
Tout le monde a vu comment étaient menés les débats, et le rôle de
l'accusation dans le merdier de l'instruction est public aussi. Les
jurés étaient les premiers clients de ce théâtre là. Par ailleurs,
certaines "révélations" n'ont été faites qu'en appel, avec un président
un peu plus, heu, comment dire?...
Vous lisez ça comme vous voulez, moi j'y lis que tous les pros locaux
-qui se voyaient tous les jours- savaient que c'était un bâton merdeux,
qu'il y avait des faces à sauver et qu'il était certain qu'il y aurait
un appel pour arranger les bidons des accusés.
Je peux me tromper, évidemment, mais voilà: c'est en mon nom paraît-il
que tout ça s'est fait et c'est bien l'impression du vulgus au comptoir
qui compte. Elle pourrait être meilleure.
Il faut revenir aux fondamentaux, je vois: il y a trois trucs dont vous devez avoir entendu parler qui s'appellent "pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire". On doit voir ça en éducation civique, école primaire, il s'agit des attributs de la souveraineté. Il n'y a pas là-dedans pouvoir fiscal ou pouvoir professoral.
Vous remarquerez que dans les pays civilisés, on élit l'exécutif, on élit le législatif et de façon assez courante sinon générale le judiciaire a aussi une légitimité populaire. Il n'y a rien de cosmiquement incongru à en discuter ni à remarquer qu'en France, c'est zéro.
Vous ne comprenez manifestement pas le danger fondamental qu'il y a sanctionner le juge en raison de la teneur de sa décision.
Je comprends bien que c'est ce terrain qui vous intéresse dans le syndrome du dernier mot, mais il se trouve que je ne parle pas (que) de ça et si on reste sur le terrain très basique de la bête discipline, il y a matière à gloser et à s'inquiéter sur le reste.
Ce faisant vous enlevez toute efficience à l'acte de juger car le seul souci du juge sera alors de rendre LA décision qu'on attend de lui , celle issue de la rechreche de la ligne de plus fort consensus. Cette perspective vous rassure ? moi elle m'effraie. Selon quel critère vous définissez une décision sanctionnable et une qui ne l'est pas ?
Personne, en tout cas pas moi, n'a parlé de sanctionner des décisions. Je vous parle, moi, de la légitimité de celui qui les prend.
Si un député merdoie, on ne revote pas pour lui, ce n'est pas pour ça que les lois votées sont attaquables au motif qu'on ne l'a pas réélu, n'est-ce pas?
Ce qui me sidère, c'est que vous ne compreniez pas que l'indépendance du juge n'a pas été instaurée pour le confort de celui qui exerce cette fonction mais c'est une règle absolue de protection du corps social dans son entier.
Les députés sont indépendants aussi. Pas de mandat impératif, tout ça. Et pourtant régulièrement ils reviennent devant les électeurs. Moi ce qui me sidère, c'est que vous puissiez voir une contradiction entre indépendance et mandat.
Vous ne voyez pas que sanctionner le juge pour sa décision
Je parle de s'occuper des juges qui se masturbent en audience ou qui font des photos de charme au Palais! Et de ne pas attendre 3 comparutions pour les mêmes faits pour sanctionner Renard (sanctionner étant un grand mot en l'espèce). Et je constate que l'état de baronnie que montrent ces dysfonctionnements ne peut pas servir la bonne justice, et après seulement on pourra parler du contenu des décisions. Mais avant il y a du boulot.
> > c'est là la distinction que vous devriez apprendre à faire... > > d'autant que les "revirements" de jurisprudence sont justement la > > parfaite démonstration du caractère aléatoire de votre affirmation > > Revirements que le cochon de citoyen a l'occasion d'avaliser à quel > moment?
Bis repétita. Et pourquoi voulez vous que le citoyen avalise des revirements de jurisprudence auxquels il ne comprend rien.
Pourquoi ne pas appliquer cette belle proposition aux députés et aux lois? Et au Président et à l'administration? Après tout c'est super-complexe de faire des lois et de diriger un état. Le citoyen n'y comprend pas grand chose.
Au passage, je remarque qu'on on considéré que même le bon citoyen pouvait se mettre le doigt dans l'oeil puisqu'on a finit par instaurer un double degré de juridiction devant les assises.
Ce n'est pas un double degré, c'est un deuxième tirage. Système bâtard.
Mais le juge, même en matière pénale, doit trancher bien d'autres questions à commencer par celles liées à la procédure et à sa régularité. C'est un dimension essentielle du droit pénal, extrêmement technique
Oui bien entendu, et plus c'est technique moins c'est du jugement.
Nous sommes me semble-t-il sur un forum de droit, donc rappelons certaines évidences oubliées. La légitimité du juge ne résulte évidemment pas de son diplôme mais de sa nomination par le Président de la République qui signe tout décret de nomination.
Nomination automatique au vu des notes suffisantes. J'ai moi-même été nommé dans le temps par le Président de la République, et je vous assure que ça ne m'a donné aucune légitimité populaire et que, à mon grand désespoir, ledit président n'a jamais rien su de la CAO en microélectronique.
Vous confondez légitimité et élection.
Cela fait x articles que je dis le contraire: il y a plein de façons d'avoir quelque légitimité populaire. Si l'élection fait trop de battage malsain, commençons par réserver la fonction de juge à d'anciens avocats, ce serait un minimum minimorum et l'assurance qu'au moins un jour un justiciable les a vus en situation de client.
La légitimité est le caractère de ce qui est fondé en droit
Pas celle du président ni des députés, ni celle de De Gaulle à la libération. Vous jouez sur les mots, moi aussi j'ai un dictionnaire.
Au passage si vous allez consulter les recueils de décisions du CSM vous serez sans doite surpris de constater que des magistrats ont été sanctionnés pour des comportements privés qui n'auraient pas été sanctionnable dans le secteur privé.
Bien sûr que j'ai été voir, j'ai d'abord vu l'incroyable petit nombre de saisies (entre 3 et 10 par an) et le nombre ridicule de sanctions suite à ces saisies: les magistrats sont des saints. Quant aux comportements privés, j'ai effectivement vu qu'un juge qui faisait de l'auto-stop a été sanctionné, et que Renard qui piochait dans le casier judiciaire à des fins privées, ne l'était qu'à la troisième comparution. Ces messieurs ont le sens de ce qui est important.
2/ > plein de pays où ça se passe mieux qu'ici se sont posé la question. > Sarcasmer là-dessus revient à cracher en l'air, vous connaissez > probablement la suite d'expérience.
Soyez plus précis dans les modèles qui sont les vôtres car si ce sont auxquels je pense ils ne m'apparaissent pas exemplaires tant s'en faut...
:) Imaginez-vous qu'eux se foutent de notre gueule aussi, et ils ont des billes.
> > et enfin, voulez vous faire croire que des jurés populaires ne > > font jamais, nulle part, la moindre erreur ? mais au fait, dans > > l'affaire Outreau, le premier jury n'avait pas prononcé des > > condamnations ? > > Le premier jury a suivi mot pour mot les réquisitions faites par un > gus compromis jusqu'à l'os dans le scandale, et qui a été ménagé > (ainsi que Burgaud) de façon ahurissante par le confrère-président > qui présidait ensuite les débats du jury. C'est l'illustration > parfaite que moins il y a de juges professionnels quand on > s'interroge non sur la technique mais sur l'intime conviction, > mieux on se porte.
Et voilà.
Et là vous n'êtes pas dans le discours de café du commerce ? Car évidemment les gens qui composaient le jury à Saint Omer n'avaient ni votre intelligence ni votre capacité à résister à l'influence d'un président de Cour d'Assise qui n'avait pas d'autre but que de protéger l'institution. Vous étiez évidemment présent pendant le délibéré pour savoir ce qui s'y est dit, quel était l'avis des jurés et de quelle façon ils ont été muselés et empêcher de voter l'acquittement à bulletin secret.
Tout le monde a vu comment étaient menés les débats, et le rôle de l'accusation dans le merdier de l'instruction est public aussi. Les jurés étaient les premiers clients de ce théâtre là. Par ailleurs, certaines "révélations" n'ont été faites qu'en appel, avec un président un peu plus, heu, comment dire?...
Vous lisez ça comme vous voulez, moi j'y lis que tous les pros locaux -qui se voyaient tous les jours- savaient que c'était un bâton merdeux, qu'il y avait des faces à sauver et qu'il était certain qu'il y aurait un appel pour arranger les bidons des accusés.
Je peux me tromper, évidemment, mais voilà: c'est en mon nom paraît-il que tout ça s'est fait et c'est bien l'impression du vulgus au comptoir qui compte. Elle pourrait être meilleure.
-- jr
*********
In article , says...
Il faut revenir aux fondamentaux, je vois: il y a trois trucs dont vous devez avoir entendu parler qui s'appellent "pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire". On doit voir ça en éducation civique, école primaire, il s'agit des attributs de la souveraineté.
Vos informations sur l'école primaire mériteraient d'etre rafraichies. ça c'est l'école primaire des 50's 60's et du bref passage de Chevènement à l'EN source de ricanement dans la gauche bien-pensante.
In article <60octcF1qplu8U1@mid.individual.net>, jqs@rouillard.org says...
Il faut revenir aux fondamentaux, je vois: il y a trois trucs dont vous
devez avoir entendu parler qui s'appellent "pouvoirs exécutif,
législatif, judiciaire". On doit voir ça en éducation civique, école
primaire, il s'agit des attributs de la souveraineté.
Vos informations sur l'école primaire mériteraient d'etre rafraichies. ça
c'est l'école primaire des 50's 60's et du bref passage de Chevènement à l'EN
source de ricanement dans la gauche bien-pensante.
Il faut revenir aux fondamentaux, je vois: il y a trois trucs dont vous devez avoir entendu parler qui s'appellent "pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire". On doit voir ça en éducation civique, école primaire, il s'agit des attributs de la souveraineté.
Vos informations sur l'école primaire mériteraient d'etre rafraichies. ça c'est l'école primaire des 50's 60's et du bref passage de Chevènement à l'EN source de ricanement dans la gauche bien-pensante.
jr
Vlad Defives :
In article , says...
> Il faut revenir aux fondamentaux, je vois: il y a trois trucs dont > vous devez avoir entendu parler qui s'appellent "pouvoirs exécutif, > législatif, judiciaire". On doit voir ça en éducation civique, école > primaire, il s'agit des attributs de la souveraineté.
Vos informations sur l'école primaire mériteraient d'etre rafraichies. ça c'est l'école primaire des 50's 60's et du bref passage de Chevènement à l'EN source de ricanement dans la gauche bien-pensante.
Au fait, vous avez été nommé par le président de la République, vous aussi. J'espère que vous êtes bien conscient de la légitimité populaire que cela vous donne?
-- jr
Vlad Defives :
In article <60octcF1qplu8U1@mid.individual.net>, jqs@rouillard.org
says...
> Il faut revenir aux fondamentaux, je vois: il y a trois trucs dont
> vous devez avoir entendu parler qui s'appellent "pouvoirs exécutif,
> législatif, judiciaire". On doit voir ça en éducation civique, école
> primaire, il s'agit des attributs de la souveraineté.
Vos informations sur l'école primaire mériteraient d'etre
rafraichies. ça c'est l'école primaire des 50's 60's et du bref
passage de Chevènement à l'EN source de ricanement dans la gauche
bien-pensante.
Au fait, vous avez été nommé par le président de la République, vous
aussi. J'espère que vous êtes bien conscient de la légitimité populaire
que cela vous donne?
> Il faut revenir aux fondamentaux, je vois: il y a trois trucs dont > vous devez avoir entendu parler qui s'appellent "pouvoirs exécutif, > législatif, judiciaire". On doit voir ça en éducation civique, école > primaire, il s'agit des attributs de la souveraineté.
Vos informations sur l'école primaire mériteraient d'etre rafraichies. ça c'est l'école primaire des 50's 60's et du bref passage de Chevènement à l'EN source de ricanement dans la gauche bien-pensante.
Au fait, vous avez été nommé par le président de la République, vous aussi. J'espère que vous êtes bien conscient de la légitimité populaire que cela vous donne?
-- jr
Claude BRUN
Bonjour,
"bc" a écrit dans le message de news: 47a6f14b$0$2335$
"svbeev" Vos interventions sont les éléments les plus intéressants de cette discussion. Merci du temps passé.
Comme d'habitude !
+++1 -- Claude Brun http://ldda.net
Bonjour,
"bc" <chen.cao@shangai.fr> a écrit dans le message de news:
47a6f14b$0$2335$79c14f64@nan-newsreader-07.noos.net...
"svbeev"
Vos interventions sont les éléments les plus intéressants de cette
discussion.
Merci du temps passé.
"bc" a écrit dans le message de news: 47a6f14b$0$2335$
"svbeev" Vos interventions sont les éléments les plus intéressants de cette discussion. Merci du temps passé.
Comme d'habitude !
+++1 -- Claude Brun http://ldda.net
www.juristprudence.c.la
Vlad Defives :
Vos informations sur l'école primaire mériteraient d'etre rafraichies. ça c'est l'école primaire des 50's 60's et du bref passage de Chevènement à l'EN source de ricanement dans la gauche bien-pensante.
"jr" a écrit dans le message de news:
Au fait, vous avez été nommé par le président de la République, vous aussi. J'espère que vous êtes bien conscient de la légitimité populaire que cela vous donne?
"légitimité ", "légitimité ", "légitimité ", etc.
c'est l'aveu d'une angoisse personnelle ? une obsession freudienne en quelque sorte
Vlad Defives :
Vos informations sur l'école primaire mériteraient d'etre
rafraichies. ça c'est l'école primaire des 50's 60's et du bref
passage de Chevènement à l'EN source de ricanement dans la gauche
bien-pensante.
"jr" <jqs@rouillard.org> a écrit dans le message de news:
60oi13F1s3nncU1@mid.individual.net.
Au fait, vous avez été nommé par le président de la République, vous
aussi. J'espère que vous êtes bien conscient de la légitimité populaire
que cela vous donne?
"légitimité ", "légitimité ", "légitimité ", etc.
c'est l'aveu d'une angoisse personnelle ?
une obsession freudienne en quelque sorte
Vos informations sur l'école primaire mériteraient d'etre rafraichies. ça c'est l'école primaire des 50's 60's et du bref passage de Chevènement à l'EN source de ricanement dans la gauche bien-pensante.
"jr" a écrit dans le message de news:
Au fait, vous avez été nommé par le président de la République, vous aussi. J'espère que vous êtes bien conscient de la légitimité populaire que cela vous donne?
"légitimité ", "légitimité ", "légitimité ", etc.
c'est l'aveu d'une angoisse personnelle ? une obsession freudienne en quelque sorte